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Fractures du Col Fémoral : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Fractures du col fémoral

Les fractures du col fémoral représentent une urgence orthopédique majeure, touchant principalement les personnes âgées. Cette pathologie, souvent liée à l'ostéoporose, nécessite une prise en charge rapide et spécialisée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette blessure grave mais traitable, des premiers symptômes aux innovations thérapeutiques 2025.

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Fractures du col fémoral : Définition et Vue d'Ensemble

Une fracture du col fémoral correspond à une rupture de l'os au niveau de la partie la plus fine du fémur, juste sous la tête fémorale [1]. Cette zone anatomique particulièrement fragile constitue le lien entre la tête du fémur et le reste de l'os de la cuisse.

Mais pourquoi cette localisation est-elle si problématique ? Le col fémoral présente une vascularisation précaire, ce qui complique considérablement la cicatrisation osseuse [15]. D'ailleurs, cette particularité anatomique explique pourquoi ces fractures nécessitent souvent une intervention chirurgicale rapide.

Il existe plusieurs types de fractures du col fémoral selon la classification de Garden. Les fractures Garden I et II sont considérées comme non déplacées, tandis que les Garden III et IV présentent un déplacement important [8]. Cette classification influence directement le choix thérapeutique et le pronostic.

L'important à retenir : cette pathologie touche majoritairement les femmes après 65 ans, mais peut également survenir chez des sujets plus jeunes lors de traumatismes violents [11]. En fait, l'âge du patient détermine largement l'approche thérapeutique adoptée par les chirurgiens orthopédistes.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les fractures du col fémoral représentent un véritable enjeu de santé publique en France. Chaque année, on dénombre environ 75 000 fractures de l'extrémité supérieure du fémur, dont 60% concernent spécifiquement le col fémoral [1]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, mais révèlent une tendance préoccupante.

L'incidence augmente de façon exponentielle avec l'âge. Concrètement, elle passe de 2 pour 100 000 habitants chez les 50-54 ans à plus de 2 000 pour 100 000 chez les femmes de plus de 85 ans [1]. Cette progression spectaculaire s'explique principalement par l'ostéoporose post-ménopausique.

Bon à savoir : les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes, avec un pic d'incidence vers 80 ans [15]. Cette différence s'explique par les modifications hormonales liées à la ménopause, qui accélèrent la perte osseuse.

D'un point de vue économique, le coût annuel de ces fractures dépasse 1,5 milliard d'euros en France. Ce montant inclut les hospitalisations, les interventions chirurgicales et la rééducation [4]. Les projections démographiques suggèrent un doublement de ces coûts d'ici 2030, en raison du vieillissement de la population.

Au niveau international, la France se situe dans la moyenne des pays développés. Cependant, les pays nordiques présentent des taux d'incidence supérieurs, probablement liés à des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'ostéoporose constitue le principal facteur de risque des fractures du col fémoral, concernant plus de 80% des cas chez les personnes âgées [1]. Cette maladie osseuse se caractérise par une diminution de la densité osseuse, rendant l'os plus fragile et susceptible de se fracturer lors de traumatismes mineurs.

Mais d'autres facteurs entrent en jeu. L'âge avancé, bien sûr, mais aussi certaines pathologies comme l'hyperparathyroïdie, l'hyperthyroïdie ou la polyarthrite rhumatoïde [15]. Ces maladies perturbent le métabolisme osseux et accélèrent la perte de masse osseuse.

Les facteurs de risque comportementaux ne sont pas négligeables. Le tabagisme, la consommation excessive d'alcool et la sédentarité contribuent significativement à la fragilité osseuse [1]. D'ailleurs, une activité physique régulière peut réduire de 30% le risque de fracture chez les personnes âgées.

Chez les sujets jeunes, les traumatismes à haute énergie représentent la cause principale : accidents de la route, chutes de grande hauteur ou accidents sportifs [11]. Dans ces cas, l'os est généralement sain, mais la violence du choc dépasse sa résistance mécanique.

Certains médicaments augmentent également le risque fracturaire. Les corticoïdes au long cours, les anticonvulsivants et certains antidépresseurs peuvent fragiliser l'os [1]. Il est donc essentiel d'évaluer le rapport bénéfice-risque de ces traitements chez les personnes à risque.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur intense au niveau de l'aine constitue le symptôme le plus caractéristique d'une fracture du col fémoral [1]. Cette douleur survient brutalement, souvent après une chute, et s'accompagne d'une impossibilité totale de marcher ou même de bouger la jambe.

Vous pourriez également observer une déformation visible de la jambe. Le membre inférieur apparaît raccourci et tourné vers l'extérieur, donnant cette position caractéristique que les médecins appellent "rotation externe" [15]. Cette déformation s'explique par l'action des muscles qui tirent sur les fragments osseux fracturés.

Attention cependant : certaines fractures peuvent être plus discrètes. Les fractures engrenées (Garden I) peuvent permettre une marche limitée avec une douleur modérée [1]. Dans ces cas, le diagnostic peut être retardé, ce qui complique la prise en charge.

D'autres signes peuvent vous alerter : un hématome au niveau de l'aine, une sensibilité extrême à la palpation de la région inguinale, ou encore une douleur qui irradie vers le genou [15]. Il faut savoir que la douleur du genou peut parfois masquer la véritable origine du problème.

Chez les personnes âgées fragiles, les symptômes peuvent être atypiques. Une simple impossibilité de se lever du lit, sans douleur majeure, doit faire suspecter une fracture, surtout après une chute même minime [1].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une fracture du col fémoral commence toujours par un examen clinique minutieux [1]. Votre médecin recherchera les signes caractéristiques : douleur à l'aine, impossibilité de lever la jambe, déformation du membre inférieur. Cet examen, bien que douloureux, reste indispensable pour orienter le diagnostic.

La radiographie du bassin de face constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser la fracture dans la majorité des cas et de la classer selon Garden [15]. Cependant, certaines fractures très récentes ou peu déplacées peuvent échapper à cette première radiographie.

En cas de doute diagnostique, l'IRM devient l'examen de référence [1]. Elle détecte les fractures occultes invisibles sur les radiographies standard et permet d'évaluer l'état de la vascularisation de la tête fémorale. Cet examen s'avère particulièrement utile chez les patients présentant des douleurs persistantes après un traumatisme.

Le scanner peut également être utilisé, notamment pour planifier l'intervention chirurgicale [15]. Il offre une vision tridimensionnelle de la fracture et aide le chirurgien à choisir la technique opératoire la plus adaptée.

Bon à savoir : le bilan préopératoire inclut systématiquement des examens complémentaires. Prise de sang, électrocardiogramme et radiographie pulmonaire permettent d'évaluer l'état général du patient avant l'intervention [1]. Cette évaluation est cruciale chez les personnes âgées souvent porteuses de multiples pathologies.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des fractures du col fémoral est presque exclusivement chirurgical, l'objectif étant de permettre une remobilisation rapide du patient [15]. Le choix de la technique dépend principalement de l'âge du patient, du type de fracture et de son état général.

Chez les patients jeunes (moins de 65 ans), l'ostéosynthèse représente le traitement de choix [11]. Cette technique consiste à fixer les fragments osseux à l'aide de vis ou de plaques, permettant de préserver l'articulation native. Les résultats sont généralement excellents lorsque la vascularisation de la tête fémorale est préservée.

Pour les personnes âgées, la prothèse de hanche constitue souvent la meilleure option [9]. Elle peut être partielle (hémiprothèse) ou totale selon l'état du cotyle. Les prothèses totales de hanche permettent de réduire significativement le risque de luxation après fracture du col fémoral, comme le démontre une étude récente [9].

Une innovation majeure concerne l'utilisation des tiges non cimentées chez le sujet âgé. Une étude comparative de 671 patients montre des résultats prometteurs avec cette technique, particulièrement en termes de stabilité à long terme [7]. Cette approche révolutionne la prise en charge des patients les plus fragiles.

Le choix de la voie d'abord chirurgical fait également l'objet de recherches approfondies. Une étude récente compare les voies antérolatérale et postéro-externe pour le traitement prothétique, montrant des avantages spécifiques à chaque approche [10]. L'important est d'adapter la technique à chaque patient.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans le traitement de l'ostéoporose avec l'arrivée d'un médicament révolutionnaire qui change complètement la donne [2]. Ce nouveau traitement, encore en cours d'évaluation en France, pourrait considérablement réduire l'incidence des fractures du col fémoral chez les patients à risque.

Cependant, la France accuse un retard préoccupant dans le traitement de l'ostéoporose par rapport à ses voisins européens [3]. Cette situation paradoxale s'explique par des procédures d'autorisation plus longues et une approche plus conservatrice des autorités sanitaires françaises.

En chirurgie, les techniques mini-invasives continuent de progresser. Les nouvelles approches permettent de réduire significativement les complications périopératoires et d'accélérer la récupération [4]. Ces innovations sont particulièrement bénéfiques chez les patients âgés fragiles.

La recherche sur les facteurs de risque s'affine également. Une étude de 2024 analyse les facteurs de modification de l'offset fémoral après ostéosynthèse, permettant d'optimiser les résultats fonctionnels [8]. Ces avancées contribuent à personnaliser davantage les traitements.

D'ailleurs, les études internationales récentes montrent des différences significatives de performance entre les différents implants fémoraux [5]. Ces données orientent les chirurgiens vers les dispositifs les plus performants selon le profil de chaque patient.

Chez les patients jeunes, les recherches se concentrent sur l'optimisation des résultats à long terme [6]. L'objectif est de préserver au maximum la fonction articulaire native tout en minimisant les risques de complications.

Vivre au Quotidien avec une Fracture du Col Fémoral

La période post-opératoire nécessite une adaptation importante de votre mode de vie. Les premières semaines sont cruciales pour la cicatrisation osseuse et la récupération fonctionnelle [15]. Il est normal de ressentir des appréhensions, mais rassurez-vous : la plupart des patients retrouvent une autonomie satisfaisante.

La rééducation débute généralement dès le lendemain de l'intervention. Votre kinésithérapeute vous accompagnera progressivement dans la remobilisation, en respectant les consignes de votre chirurgien [1]. Cette étape, bien que parfois difficile, maladiene largement votre récupération future.

L'adaptation du domicile devient souvent nécessaire. Suppression des tapis, installation de barres d'appui dans la salle de bain, rehaussement des toilettes : ces aménagements simples préviennent les chutes et facilitent votre quotidien [15]. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un ergothérapeute si besoin.

Concrètement, la reprise de la marche s'effectue selon un protocole précis. Appui partiel puis total, abandon progressif des cannes : chaque étape doit être validée par votre équipe soignante [1]. La patience reste votre meilleure alliée durant cette période.

L'important à retenir : chaque personne récupère à son rythme. Certains patients retrouvent leur autonomie en quelques semaines, d'autres nécessitent plusieurs mois. L'essentiel est de respecter les consignes médicales et de ne pas brûler les étapes.

Les Complications Possibles

La nécrose de la tête fémorale représente la complication la plus redoutée des fractures du col fémoral [15]. Elle survient lorsque la vascularisation de la tête fémorale est interrompue par la fracture, entraînant la mort du tissu osseux. Cette complication nécessite souvent une reprise chirurgicale avec pose d'une prothèse.

Les infections post-opératoires, bien que rares, constituent une préoccupation majeure. Elles peuvent être superficielles ou profondes, ces dernières nécessitant parfois plusieurs interventions pour être maîtrisées [1]. Le respect strict des règles d'hygiène et l'antibiothérapie prophylactique permettent de limiter ce risque.

La luxation de prothèse peut survenir dans les semaines suivant l'intervention. Heureusement, les prothèses totales de hanche modernes réduisent significativement ce risque par rapport aux hémiprothèses [9]. Le respect des consignes de positionnement reste néanmoins essentiel.

Chez les personnes âgées, les complications générales ne sont pas négligeables. Phlébite, embolie pulmonaire, pneumonie : ces risques justifient une surveillance rapprochée en post-opératoire [1]. La mobilisation précoce et la prophylaxie anticoagulante permettent de les prévenir efficacement.

D'un autre côté, certaines complications spécifiques aux techniques chirurgicales méritent d'être mentionnées. La modification de l'offset fémoral après ostéosynthèse peut altérer la fonction de hanche, comme le souligne une étude récente [8]. Ces considérations techniques influencent le choix de la stratégie opératoire.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des fractures du col fémoral dépend largement de l'âge du patient et du type de fracture [15]. Chez les sujets jeunes, avec un traitement adapté, la récupération est généralement excellente avec un retour à une vie normale dans plus de 90% des cas [11].

Chez les personnes âgées, la situation est plus nuancée. Environ 70% des patients retrouvent leur niveau de marche antérieur, mais seulement 50% récupèrent leur autonomie complète [1]. Ces chiffres, bien que perfectibles, s'améliorent constamment grâce aux progrès chirurgicaux et de la rééducation.

La mortalité à un an reste préoccupante, oscillant entre 15 et 25% selon les études [15]. Cette surmortalité s'explique principalement par l'âge avancé des patients et leurs comorbidités associées. Cependant, une prise en charge précoce et optimisée permet de réduire significativement ce risque.

L'important à retenir : les résultats fonctionnels s'améliorent considérablement lorsque l'intervention est réalisée dans les 48 heures suivant la fracture [1]. Ce délai optimal justifie la prise en charge en urgence de cette pathologie.

Les innovations récentes, notamment dans le domaine des implants et des techniques chirurgicales, laissent entrevoir des pronostics encore meilleurs [4]. Les études montrent une amélioration constante des résultats fonctionnels et une diminution des complications.

Peut-on Prévenir les Fractures du Col Fémoral ?

La prévention des fractures du col fémoral repose principalement sur la lutte contre l'ostéoporose [1]. Un dépistage régulier par ostéodensitométrie permet d'identifier les personnes à risque et d'instaurer un traitement préventif adapté. Cette approche proactive peut réduire de 50% le risque fracturaire.

L'activité physique régulière constitue un pilier fondamental de la prévention. La marche, la natation ou encore la gymnastique douce stimulent la formation osseuse et améliorent l'équilibre [15]. Concrètement, 30 minutes d'activité modérée par jour suffisent à obtenir un bénéfice significatif.

L'alimentation joue également un rôle crucial. Un apport suffisant en calcium (1200 mg/jour) et en vitamine D (800 UI/jour) est indispensable au maintien de la masse osseuse [1]. Les produits laitiers, les légumes verts et les poissons gras constituent d'excellentes sources de ces nutriments essentiels.

La prévention des chutes représente un enjeu majeur chez les personnes âgées. Aménagement du domicile, port de chaussures adaptées, correction des troubles visuels : ces mesures simples peuvent éviter de nombreux accidents [15]. D'ailleurs, les programmes d'éducation à la prévention des chutes montrent une efficacité remarquable.

Certains traitements médicamenteux peuvent être prescrits en prévention chez les patients à haut risque. Les bisphosphonates, le dénosumab ou encore les nouveaux traitements révolutionnaires de 2024 offrent des perspectives prometteuses [2]. Votre médecin évaluera le rapport bénéfice-risque selon votre profil individuel.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations précises concernant la prise en charge des fractures du col fémoral [4]. Ces guidelines insistent sur la nécessité d'une intervention chirurgicale dans les 48 heures suivant le diagnostic, sauf contre-indication majeure.

L'Assurance Maladie souligne l'importance du parcours de soins coordonné [1]. La prise en charge doit associer chirurgien orthopédiste, anesthésiste, gériatre et équipe de rééducation pour optimiser les résultats. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement le pronostic fonctionnel.

Les recommandations européennes convergent vers une standardisation des pratiques. L'objectif est de réduire les disparités de prise en charge entre les différents centres hospitaliers [4]. Cette harmonisation bénéficie directement aux patients en garantissant une qualité de soins optimale.

En matière de prévention, les autorités sanitaires insistent sur le dépistage systématique de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées [1]. Ce dépistage doit être réalisé dès 65 ans, ou plus tôt en cas de facteurs de risque particuliers.

Les innovations thérapeutiques font l'objet d'une évaluation rigoureuse avant leur mise sur le marché français [3]. Cette prudence, parfois critiquée, garantit néanmoins la sécurité des patients et la qualité des traitements proposés.

Ressources et Associations de Patients

L'Association Française de Lutte contre l'Ostéoporose (AFLO) constitue une ressource précieuse pour les patients [1]. Elle propose des informations actualisées, des conseils pratiques et un soutien psychologique aux personnes concernées par cette pathologie. Leurs brochures explicatives sont particulièrement appréciées des patients et de leurs familles.

La Fédération Française des Associations de Traumatisés Crâniens offre également un accompagnement spécialisé. Bien que centrée sur les traumatismes crâniens, elle dispose d'une expertise reconnue dans la prise en charge des polytraumatisés incluant les fractures du col fémoral [15].

Au niveau local, de nombreuses associations proposent des activités adaptées aux personnes ayant subi une fracture de hanche. Gymnastique douce, aquagym, groupes de parole : ces initiatives favorisent la réinsertion sociale et le maintien de l'autonomie [1].

Les centres de rééducation spécialisés constituent des partenaires essentiels de votre parcours de soins. Ils proposent des programmes personnalisés adaptés à votre âge, votre état général et vos objectifs fonctionnels [15]. N'hésitez pas à vous renseigner sur les établissements de votre région.

Internet regorge de ressources fiables, mais attention aux informations non vérifiées. Privilégiez les sites institutionnels comme celui de l'Assurance Maladie ou des sociétés savantes médicales [1]. Ces sources garantissent la fiabilité et l'actualité des informations proposées.

Nos Conseils Pratiques

Après une fracture du col fémoral, l'organisation de votre domicile devient cruciale. Éliminez tous les obstacles susceptibles de provoquer une chute : tapis, fils électriques, objets au sol [1]. Cette démarche préventive simple peut vous éviter de nouveaux accidents.

Investissez dans des équipements adaptés : barres d'appui dans la salle de bain, rehausseur de toilettes, siège de douche. Ces aménagements, souvent pris en charge par l'Assurance Maladie, facilitent considérablement votre quotidien [15]. Votre ergothérapeute pourra vous conseiller sur les équipements les plus adaptés à votre situation.

Concernant l'alimentation, privilégiez les aliments riches en calcium et en protéines. Les produits laitiers, les légumes verts, les poissons et les œufs doivent figurer régulièrement à vos menus [1]. Une alimentation équilibrée favorise la cicatrisation osseuse et maintient votre masse musculaire.

N'négligez pas l'aspect psychologique de votre récupération. Il est normal de ressentir de l'anxiété ou de la tristesse après un tel traumatisme [15]. Parlez-en à votre médecin ou à un psychologue si ces sentiments persistent. Le soutien de vos proches reste également essentiel.

Respectez scrupuleusement les consignes de votre chirurgien concernant l'appui et les mouvements autorisés. La tentation de "forcer" peut être grande, mais elle risque de compromettre votre guérison [1]. La patience reste votre meilleure alliée durant cette période délicate.

Quand Consulter un Médecin ?

Toute douleur persistante à l'aine après une chute, même minime, doit vous amener à consulter rapidement [1]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable : certaines fractures peuvent être initialement peu douloureuses mais nécessiter néanmoins une prise en charge urgente.

L'impossibilité de marcher ou de lever la jambe constitue un signe d'alarme majeur [15]. Dans ce cas, n'essayez pas de vous déplacer par vos propres moyens : appelez les secours ou faites-vous transporter aux urgences. Tout retard de prise en charge peut compromettre le pronostic.

Chez les personnes âgées, soyez particulièrement vigilant aux signes atypiques. Une simple difficulté à se lever du lit, une boiterie inexpliquée ou une réticence soudaine à la marche peuvent révéler une fracture [1]. Dans le doute, il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une fracture.

Après l'intervention, certains signes doivent vous alerter : fièvre persistante, douleur inhabituelle, gonflement important de la jambe [15]. Ces symptômes peuvent révéler une complication nécessitant une prise en charge rapide. N'hésitez pas à contacter votre chirurgien ou à vous rendre aux urgences.

En cas de nouvelle chute après votre fracture, consultez systématiquement, même si vous ne ressentez pas de douleur particulière [1]. Les personnes ayant déjà subi une fracture du col fémoral présentent un risque accru de récidive controlatérale.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la récupération après une fracture du col fémoral ?
La récupération varie considérablement selon l'âge et l'état général. Comptez 3 à 6 mois pour retrouver une autonomie satisfaisante, parfois plus chez les personnes très âgées [1].

Peut-on remarcher normalement après cette fracture ?
Oui, dans la majorité des cas. Environ 70% des patients retrouvent leur niveau de marche antérieur, particulièrement avec les techniques chirurgicales modernes [15].

Faut-il changer ses habitudes de vie après l'intervention ?
Certaines adaptations sont nécessaires : éviter les sports à risque de chute, aménager son domicile, maintenir une activité physique adaptée [1]. Votre équipe soignante vous guidera dans ces modifications.

Les fractures du col fémoral récidivent-elles souvent ?
Le risque de fracture controlatérale existe, estimé à environ 5-10% dans les années suivantes. D'où l'importance du traitement préventif de l'ostéoporose [15].

Quels sont les signes d'une complication post-opératoire ?
Fièvre persistante, douleur inhabituelle, gonflement important, impossibilité soudaine de marcher : ces signes nécessitent une consultation rapide [1].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Fractures du col fémoral :

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la récupération après une fracture du col fémoral ?

La récupération varie considérablement selon l'âge et l'état général. Comptez 3 à 6 mois pour retrouver une autonomie satisfaisante, parfois plus chez les personnes très âgées.

Peut-on remarcher normalement après cette fracture ?

Oui, dans la majorité des cas. Environ 70% des patients retrouvent leur niveau de marche antérieur, particulièrement avec les techniques chirurgicales modernes.

Faut-il changer ses habitudes de vie après l'intervention ?

Certaines adaptations sont nécessaires : éviter les sports à risque de chute, aménager son domicile, maintenir une activité physique adaptée. Votre équipe soignante vous guidera dans ces modifications.

Les fractures du col fémoral récidivent-elles souvent ?

Le risque de fracture controlatérale existe, estimé à environ 5-10% dans les années suivantes. D'où l'importance du traitement préventif de l'ostéoporose.

Quels sont les signes d'une complication post-opératoire ?

Fièvre persistante, douleur inhabituelle, gonflement important, impossibilité soudaine de marcher : ces signes nécessitent une consultation rapide.

Sources et références

Références

  1. [1] Symptômes et diagnostic d'une fracture du col du fémur - Ameli.frLien
  2. [2] Ostéoporose : le médicament révolutionnaire qui change tout - Innovation 2024Lien
  3. [3] Traitement de l'ostéoporose : pourquoi la France est-elle si mauvaise élèveLien
  4. [4] Fracture du col du fémur - Fiche santé HCLLien
  5. [5] Are There Differences in Performance Among Femoral Implants - PubMed 2024Lien
  6. [6] Outcomes for Younger Patients with Femoral Neck Fractures - JBJS 2024Lien
  7. [7] Utilisation des tiges non cimentées dans les fractures du col fémoral chez le sujet âgé - Étude comparative 2024Lien
  8. [8] Analyse des facteurs de risque de modification de l'offset fémoral après ostéosynthèse - 2024Lien
  9. [9] Les prothèses totales de hanche permettent de réduire le risque de luxation après fracture du col fémoral - 2023Lien
  10. [10] Le traitement chirurgical prothétique des fractures du col fémoral chez le sujet âgé - Étude comparative 2024Lien
  11. [11] Les fractures du col fémoral chez le sujet jeune - Le traitement conservateur 2022Lien
  12. [15] Fracture du col du fémur - Diagnostic, évolution, traitementLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.