Aller au contenu principal

Maladies Articulaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Maladies articulaires

Les maladies articulaires touchent plus de 12 millions de Français et représentent la première cause de handicap dans notre pays [1]. Ces pathologies, qui affectent les articulations et les structures environnantes, peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Mais rassurez-vous : les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2,3]. Découvrons ensemble tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles qui nous concernent tous, directement ou indirectement.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Maladies articulaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies articulaires regroupent l'ensemble des pathologies qui affectent vos articulations. Concrètement, il s'agit de troubles touchant les os, le cartilage, les ligaments, les tendons ou la membrane synoviale [15].

Votre corps compte plus de 300 articulations. Chacune d'elles peut être le siège d'une maladie spécifique. Les plus fréquentes ? L'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite et les arthrites infectieuses [1,16].

Ces pathologies se manifestent généralement par des douleurs, des gonflements et une limitation des mouvements. Mais attention : chaque maladie articulaire a ses propres caractéristiques. L'arthrose, par exemple, résulte de l'usure du cartilage, tandis que la polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune [1].

Il est important de comprendre que ces troubles ne sont pas une fatalité liée à l'âge. Certes, certaines formes touchent davantage les seniors, mais d'autres peuvent survenir dès l'enfance ou à l'âge adulte [15,16].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres sont éloquents : en France, 12 millions de personnes souffrent de maladies articulaires, soit près d'un habitant sur cinq [1]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, mais avec des spécificités régionales marquées.

L'arthrose représente à elle seule 65% des cas, touchant 10 millions de Français. La polyarthrite rhumatoïde concerne environ 300 000 personnes, avec une incidence de 8 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an [1]. Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes pour cette pathologie auto-immune.

Mais voici un fait préoccupant : l'incidence des maladies articulaires augmente de 2,5% chaque année depuis 2020. Les projections pour 2030 estiment que 15 millions de Français pourraient être concernés [1]. Cette progression s'explique par le vieillissement de la population, mais aussi par l'évolution de nos modes de vie.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé classe les troubles musculo-squelettiques au premier rang des causes de handicap. En Europe, la France se situe dans la moyenne avec l'Allemagne et l'Italie, mais devance nettement les pays nordiques où la prévalence reste plus faible [16].

L'impact économique est considérable : ces pathologies représentent 2,3% du PIB français, soit environ 54 milliards d'euros annuels en coûts directs et indirects. Les arrêts de travail liés aux maladies articulaires ont augmenté de 18% entre 2019 et 2024 [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre pourquoi les maladies articulaires surviennent, c'est déjà mieux les appréhender. Les causes sont multiples et souvent intriquées [15,16].

L'âge reste le premier facteur de risque pour l'arthrose. Après 65 ans, 80% des personnes présentent des signes radiologiques d'usure articulaire. Mais attention : avoir des signes à la radio ne signifie pas forcément avoir mal ! [15]

Vos gènes jouent également un rôle crucial. Si vos parents ont souffert de polyarthrite rhumatoïde, votre risque est multiplié par 3 à 5. Certains marqueurs génétiques, comme HLA-DR4, prédisposent à cette maladie auto-immune [1,8].

Le surpoids constitue un facteur majeur, particulièrement pour l'arthrose du genou. Chaque kilo supplémentaire multiplie par 4 la pression sur vos genoux lors de la marche. D'ailleurs, perdre 5 kilos peut réduire de 50% le risque de développer une arthrose du genou [15].

Certaines professions exposent davantage : les carreleurs, maçons, ou encore les coiffeurs développent plus fréquemment des troubles articulaires spécifiques. Les gestes répétitifs et les postures contraignantes fragilisent progressivement vos articulations [16].

Enfin, les infections peuvent déclencher des arthrites. La maladie de Lyme, par exemple, peut provoquer des atteintes articulaires parfois chroniques [11]. De même, certaines infections digestives peuvent déclencher des spondylarthrites réactionnelles.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les premiers signes d'une maladie articulaire peut vous permettre d'agir rapidement. Mais tous les symptômes ne se ressemblent pas selon la pathologie [15,16].

La douleur reste le symptôme le plus fréquent. Dans l'arthrose, elle survient typiquement lors des mouvements et s'améliore au repos. À l'inverse, dans la polyarthrite rhumatoïde, vous ressentez souvent une douleur au repos qui s'atténue avec l'activité [1,15].

Les raideurs matinales constituent un signe d'alerte majeur. Si vous avez du mal à bouger vos articulations au réveil pendant plus d'une heure, cela peut évoquer une maladie inflammatoire comme la polyarthrite rhumatoïde [1]. Dans l'arthrose, cette raideur dure généralement moins de 30 minutes.

Le gonflement des articulations, surtout s'il est symétrique (les deux mains, les deux genoux), doit vous alerter. Ce signe, accompagné de chaleur locale, évoque souvent une inflammation active [16].

Attention aux symptômes moins évidents : fatigue inexpliquée, fièvre modérée, ou encore perte d'appétit peuvent accompagner certaines maladies articulaires inflammatoires [1]. Ces signes généraux sont parfois les premiers à apparaître.

Certaines localisations sont particulièrement évocatrices. Des douleurs dans le bas du dos chez un jeune adulte, surtout la nuit, peuvent révéler une spondylarthrite ankylosante [16]. De même, une atteinte des petites articulations des mains de façon symétrique oriente vers une polyarthrite rhumatoïde.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une maladie articulaire suit un parcours bien codifié. Votre médecin traitant joue un rôle central dans cette démarche [15,16].

Tout commence par un interrogatoire minutieux. Votre médecin s'intéresse à vos antécédents familiaux, votre profession, vos activités sportives. Il analyse précisément vos douleurs : depuis quand, où, quand, comment elles évoluent [15].

L'examen clinique permet d'évaluer vos articulations une par une. Le médecin recherche des gonflements, teste votre mobilité, palpe vos articulations. Cet examen peut déjà orienter vers un diagnostic [16].

Les examens biologiques complètent cette évaluation. La recherche du facteur rhumatoïde et des anticorps anti-CCP aide au diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Le dosage de la CRP et de la VS renseigne sur l'inflammation [1]. Attention : ces examens peuvent être normaux au début de la maladie.

L'imagerie apporte des informations cruciales. Les radiographies montrent les lésions établies, mais l'échographie et l'IRM détectent les atteintes précoces. L'IRM peut révéler une inflammation avant même que les radiographies ne soient anormales [1,16].

Dans certains cas complexes, une ponction articulaire s'avère nécessaire. L'analyse du liquide synovial permet de différencier une arthrite infectieuse d'une arthrite inflammatoire [16]. Cette procédure, réalisée en maladies stériles, reste généralement peu douloureuse.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

L'arsenal thérapeutique contre les maladies articulaires s'est considérablement enrichi ces dernières années. Chaque pathologie nécessite une approche spécifique [1,7].

Pour l'arthrose, les traitements visent à soulager la douleur et préserver la fonction articulaire. Les antalgiques comme le paracétamol restent la première ligne. Les anti-inflammatoires (AINS) peuvent être utilisés ponctuellement, mais attention aux effets secondaires digestifs et cardiovasculaires [15].

Les injections intra-articulaires représentent une avancée majeure. L'acide hyaluronique, véritable "lubrifiant" articulaire, peut soulager pendant plusieurs mois. Les infiltrations de corticoïdes restent efficaces pour calmer les poussées inflammatoires [7,15].

Dans la polyarthrite rhumatoïde, les traitements de fond sont indispensables. Le méthotrexate demeure la référence, mais les biothérapies ont révolutionné la prise en charge. Ces médicaments, comme les anti-TNF alpha, bloquent spécifiquement l'inflammation [1,7].

Une innovation récente concerne les injections intra-articulaires de biothérapies. Cette approche permet de traiter localement l'articulation inflammée tout en limitant les effets systémiques [7]. Les premiers résultats sont très encourageants.

La chirurgie reste parfois nécessaire. Les prothèses de hanche et de genou ont transformé la vie de millions de patients. Les techniques mini-invasives réduisent les suites opératoires et accélèrent la récupération [15,16].

N'oublions pas les approches non médicamenteuses : kinésithérapie, activité physique adaptée, ergothérapie. Ces traitements, souvent sous-estimés, sont pourtant essentiels à votre récupération [15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des maladies articulaires. Les innovations se multiplient et offrent de nouveaux espoirs [2,4,5,6].

La médecine régénératrice connaît un essor spectaculaire. Le marché mondial devrait atteindre 45 milliards de dollars en 2025, avec une croissance de 23% par an [2]. Les thérapies cellulaires, notamment les cellules souches mésenchymateuses, montrent des résultats prometteurs pour réparer le cartilage endommagé.

MoonLake Immunotherapeutics développe des anticorps monoclonaux innovants. Leur molécule SLK-101, actuellement en phase 3, cible spécifiquement l'interleukine-17, une cytokine clé dans l'inflammation articulaire [4,5]. Les premiers résultats montrent une efficacité supérieure aux traitements actuels.

Les essais cliniques de phase 3 se multiplient. Une étude randomisée récente compare l'efficacité de nouveaux inhibiteurs de JAK dans la polyarthrite rhumatoïde [6]. Ces molécules, administrées par voie orale, pourraient remplacer les injections de biothérapies.

L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic. Des algorithmes analysent désormais les images radiologiques avec une précision supérieure à l'œil humain [3]. Cette technologie permet de détecter les lésions articulaires précoces et d'adapter plus rapidement les traitements.

Les thérapies géniques entrent dans l'ère clinique. Des vecteurs viraux modifiés transportent des gènes thérapeutiques directement dans l'articulation. Cette approche pourrait permettre de "réprogrammer" les cellules articulaires pour qu'elles produisent leurs propres anti-inflammatoires [2].

Vivre au Quotidien avec les Maladies Articulaires

Avoir une maladie articulaire ne signifie pas renoncer à une vie épanouie. Avec les bonnes stratégies, vous pouvez maintenir une qualité de vie satisfaisante [15,16].

L'activité physique reste votre meilleure alliée. Contrairement aux idées reçues, bouger ne "use" pas vos articulations, bien au contraire ! La natation, le vélo, la marche renforcent vos muscles et préservent votre mobilité [15]. L'important ? Adapter l'intensité à vos capacités.

Votre alimentation joue un rôle crucial. Les oméga-3 (poissons gras, noix) ont des propriétés anti-inflammatoires naturelles. À l'inverse, limitez les aliments pro-inflammatoires : charcuterie, plats industriels, excès de sucre [16].

L'aménagement de votre domicile peut considérablement vous faciliter la vie. Des barres d'appui dans la salle de bain, un siège de douche, des ouvre-bocaux ergonomiques... Ces petits équipements font une grande différence au quotidien [15].

Au travail, n'hésitez pas à demander des aménagements. Un siège ergonomique, un repose-pieds, des pauses plus fréquentes peuvent vous permettre de continuer votre activité professionnelle [16]. La médecine du travail est là pour vous accompagner.

Gérer le stress et les émotions fait partie intégrante du traitement. Les techniques de relaxation, la méditation, ou encore le soutien psychologique peuvent vous aider à mieux vivre avec votre maladie [15]. Certains patients trouvent un réel bénéfice dans les groupes de parole.

Les Complications Possibles

Bien que les traitements actuels soient efficaces, certaines complications peuvent survenir. Les connaître vous permet de mieux les prévenir [1,15,16].

Dans la polyarthrite rhumatoïde, les complications articulaires restent redoutables. Les déformations des mains, comme la déviation cubitale des doigts, peuvent apparaître si la maladie n'est pas contrôlée [1]. Heureusement, les biothérapies ont considérablement réduit ces risques.

Les complications extra-articulaires de la polyarthrite sont moins connues mais tout aussi importantes. Le risque cardiovasculaire est multiplié par 2, nécessitant une surveillance cardiologique régulière [1]. Des atteintes pulmonaires, oculaires ou cutanées peuvent également survenir.

L'arthrose sévère peut conduire à une perte totale de la fonction articulaire. Le genou et la hanche sont particulièrement concernés. Dans ces cas, seule la chirurgie prothétique peut restaurer la mobilité [15,16].

Les infections articulaires constituent une urgence médicale. Elles peuvent détruire rapidement une articulation si elles ne sont pas traitées. Les patients sous biothérapies présentent un risque accru et doivent être particulièrement vigilants [1,7].

Certaines maladies articulaires peuvent évoluer vers des formes destructrices. La maladie de Whipple, par exemple, peut provoquer des arthrites très agressives nécessitant un traitement antibiotique prolongé [13,14]. Ces formes rares nécessitent une prise en charge spécialisée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies articulaires s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Mais il varie énormément selon la pathologie et la précocité du traitement [1,15].

Pour l'arthrose, l'évolution est généralement lente et progressive. Contrairement aux idées reçues, elle ne conduit pas systématiquement au handicap. Avec une prise en charge adaptée, 70% des patients conservent une autonomie satisfaisante [15]. L'activité physique régulière peut même ralentir la progression.

La polyarthrite rhumatoïde a vu son pronostic révolutionné par les biothérapies. Aujourd'hui, 60% des patients atteignent une rémission complète avec les traitements actuels [1]. Cette proportion était de moins de 10% il y a vingt ans ! La clé ? Un diagnostic et un traitement précoces.

Les spondylarthrites bénéficient également de ces avancées. Les anti-TNF alpha permettent de contrôler l'inflammation et de prévenir l'ankylose vertébrale. Commencés tôt, ils peuvent stopper complètement l'évolution de la maladie [1].

Certains facteurs influencent le pronostic : l'âge au diagnostic, la présence d'anticorps spécifiques, l'atteinte de nombreuses articulations. Votre rhumatologue évalue ces éléments pour adapter votre traitement [1,16].

L'important à retenir ? Un diagnostic précoce et un traitement adapté transforment le pronostic. Les patients pris en charge dans les six premiers mois d'évolution ont un pronostic significativement meilleur [1]. D'où l'importance de ne pas attendre pour consulter.

Peut-on Prévenir les Maladies Articulaires ?

La prévention des maladies articulaires repose sur des mesures simples mais efficaces. Certains facteurs de risque sont modifiables [15,16].

Maintenir un poids santé constitue la mesure préventive la plus importante. Chaque kilo perdu réduit de 4 kg la pression sur vos genoux. Une perte de poids même modeste (5-10% du poids initial) diminue significativement le risque d'arthrose [15].

L'activité physique régulière protège vos articulations. Elle renforce les muscles périarticulaires, améliore la vascularisation et maintient la souplesse. Visez 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme le recommande l'OMS [16].

Attention aux traumatismes articulaires. Une entorse mal soignée, une fracture articulaire peuvent favoriser l'arthrose précoce. D'où l'importance d'une rééducation adaptée après tout traumatisme [15].

Certaines professions exposent davantage aux troubles articulaires. Si vous exercez un métier à risque, adoptez les bonnes postures, utilisez des équipements de protection, alternez les tâches. La médecine du travail peut vous conseiller [16].

Pour les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde, la prévention primaire reste limitée. Cependant, arrêter le tabac réduit le risque de développer la maladie et améliore l'efficacité des traitements [1]. Le tabac multiplie par 2 le risque de polyarthrite rhumatoïde chez les personnes génétiquement prédisposées.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des maladies articulaires. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques [1].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce de la polyarthrite rhumatoïde. Tout patient présentant des douleurs articulaires inflammatoires depuis plus de 6 semaines doit être adressé à un rhumatologue [1]. Cette recommandation vise à ne pas perdre la "fenêtre thérapeutique" cruciale.

Pour l'arthrose, la HAS privilégie une approche multimodale. Les traitements non médicamenteux (activité physique, kinésithérapie, perte de poids) constituent la base du traitement. Les médicaments ne viennent qu'en complément [15].

L'INSERM souligne l'importance de la recherche translationnelle. Les découvertes sur les mécanismes de l'inflammation articulaire doivent rapidement bénéficier aux patients. C'est dans cette optique que se développent les biothérapies et les thérapies ciblées [1,8].

Le Plan National Maladies Rares inclut certaines arthrites rares comme la maladie de Whipple. Ces pathologies bénéficient de centres de référence spécialisés pour améliorer leur diagnostic et leur prise en charge [9,10,13,14].

Les recommandations européennes, relayées par les sociétés savantes françaises, insistent sur l'importance du "treat to target". L'objectif ? Atteindre la rémission ou une activité faible de la maladie grâce à un ajustement régulier des traitements [1].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les patients atteints de maladies articulaires. Ces structures offrent information, soutien et défense de vos droits [1].

L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) constitue la référence nationale. Elle fédère patients, familles et professionnels de santé autour d'objectifs communs : information, recherche, amélioration de la prise en charge [1].

L'Association Nationale de Défense contre l'Arthrite Rhumatoïde (ANDAR) se consacre spécifiquement à cette pathologie. Elle propose des groupes de parole, des formations, et milite pour l'accès aux innovations thérapeutiques [1].

Pour l'arthrose, l'Association Arthrose et Rhumatismes (AAR) développe des programmes d'éducation thérapeutique. Ces formations vous apprennent à mieux gérer votre maladie au quotidien [15].

Les réseaux sociaux regroupent également de nombreuses communautés de patients. Attention cependant aux informations non vérifiées ! Privilégiez les groupes modérés par des professionnels de santé [16].

N'oubliez pas les services sociaux de votre région. Ils peuvent vous renseigner sur vos droits : reconnaissance de handicap, aménagements professionnels, aides financières. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) centralise ces informations [15,16].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec une maladie articulaire. Ces astuces, testées par de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien [15,16].

Organisez votre journée en fonction de vos raideurs. Si vous êtes plus raide le matin, planifiez les tâches importantes l'après-midi. Inversement, si vous êtes fatigué en fin de journée, concentrez vos activités le matin [15].

Investissez dans des équipements adaptés. Un ouvre-bocal électrique, des couverts ergonomiques, un siège de douche... Ces achats représentent un coût initial, mais ils vous faciliteront la vie pendant des années [16].

Apprenez à économiser vos articulations. Portez vos courses dans un sac à dos plutôt qu'à la main. Utilisez vos deux mains pour soulever un objet lourd. Poussez plutôt que tirer une porte [15].

La chaleur soulage souvent les douleurs articulaires. Un bain chaud, une bouillotte, des gants chauffants peuvent vous apporter un réel confort. À l'inverse, le froid peut être efficace lors des poussées inflammatoires [16].

Tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez l'intensité de vos douleurs, votre fatigue, les activités réalisées. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement [15]. De nombreuses applications mobiles facilitent ce suivi.

Enfin, n'hésitez pas à demander de l'aide. Vos proches, vos collègues, les professionnels de santé sont là pour vous accompagner. L'isolement aggrave souvent la perception de la douleur [16].

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence entre une prise en charge précoce efficace et des complications évitables. Certains signaux d'alarme ne trompent pas [1,15,16].

Consultez rapidement si vous ressentez des douleurs articulaires depuis plus de 6 semaines, surtout si elles s'accompagnent de raideurs matinales prolongées. Ce délai correspond à la définition des douleurs chroniques et peut révéler une maladie inflammatoire [1].

Une articulation chaude, rouge et gonflée constitue une urgence médicale. Ces signes peuvent évoquer une infection articulaire nécessitant un traitement antibiotique immédiat. N'attendez pas : consultez dans les 24 heures [16].

La fièvre associée à des douleurs articulaires doit vous alerter. Elle peut révéler une arthrite infectieuse, une maladie de Lyme, ou une poussée de maladie inflammatoire [11,16]. Dans tous les cas, une consultation s'impose rapidement.

Si vos douleurs perturbent votre sommeil ou limitent vos activités quotidiennes, ne les négligez pas. Une douleur qui vous réveille la nuit évoque souvent une inflammation active nécessitant un traitement spécifique [1,15].

Attention aux déformations articulaires qui apparaissent. Même si elles ne sont pas douloureuses, elles peuvent témoigner d'une évolution de votre maladie. Votre rhumatologue pourra adapter votre traitement [1].

Enfin, consultez si vous ressentez une fatigue inexpliquée associée à vos douleurs articulaires. Cette fatigue peut être le premier signe d'une maladie inflammatoire systémique [1,16].

Questions Fréquentes

Les maladies articulaires sont-elles héréditaires ?
Partiellement. Certaines comme la polyarthrite rhumatoïde ont une composante génétique, mais l'environnement joue aussi un rôle crucial [1,8].

Peut-on faire du sport avec de l'arthrose ?
Absolument ! L'activité physique adaptée est même recommandée. Privilégiez la natation, le vélo, la marche. Évitez les sports avec impacts répétés [15].

Les biothérapies sont-elles dangereuses ?
Comme tout médicament, elles ont des effets secondaires. Mais leur bénéfice dépasse largement les risques quand elles sont bien indiquées. Un suivi médical régulier est indispensable [1,7].

L'alimentation peut-elle influencer les maladies articulaires ?
Oui, certains aliments ont des propriétés anti-inflammatoires (poissons gras, fruits rouges). D'autres peuvent aggraver l'inflammation (charcuterie, sucre raffiné) [16].

Faut-il éviter le froid quand on a de l'arthrose ?
Le froid peut effectivement aggraver les douleurs chez certaines personnes. Mais ce n'est pas systématique. Écoutez votre corps et adaptez-vous [15].

Les injections intra-articulaires sont-elles douloureuses ?
La douleur est généralement modérée et brève. L'utilisation d'anesthésiques locaux limite l'inconfort. Les bénéfices dépassent largement cette gêne temporaire [7,15].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies articulaires :

Questions Fréquentes

Les maladies articulaires sont-elles héréditaires ?

Partiellement. Certaines comme la polyarthrite rhumatoïde ont une composante génétique, mais l'environnement joue aussi un rôle crucial.

Peut-on faire du sport avec de l'arthrose ?

Absolument ! L'activité physique adaptée est même recommandée. Privilégiez la natation, le vélo, la marche. Évitez les sports avec impacts répétés.

Les biothérapies sont-elles dangereuses ?

Comme tout médicament, elles ont des effets secondaires. Mais leur bénéfice dépasse largement les risques quand elles sont bien indiquées.

L'alimentation peut-elle influencer les maladies articulaires ?

Oui, certains aliments ont des propriétés anti-inflammatoires (poissons gras, fruits rouges). D'autres peuvent aggraver l'inflammation.

Faut-il éviter le froid quand on a de l'arthrose ?

Le froid peut effectivement aggraver les douleurs chez certaines personnes. Mais ce n'est pas systématique. Écoutez votre corps.

Les injections intra-articulaires sont-elles douloureuses ?

La douleur est généralement modérée et brève. L'utilisation d'anesthésiques locaux limite l'inconfort.

Sources et références

Références

  1. [1] Polyarthrite rhumatoïde · Inserm, La science pour la santéLien
  2. [2] Marché de la médecine régénératrice. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Post de Charlene Gaydier. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] MoonLake Immunotherapeutics Reports Full Year 2024Lien
  5. [5] MoonLake Immunotherapeutics Reports Full Year 2024Lien
  6. [6] A phase 3, randomized, double-blind, active-controlled clinical studyLien
  7. [7] Injections intra-articulaires de traitement de fond biologique dans les rhumatismes inflammatoiresLien
  8. [8] Identité des lymphocytes T régulateurs au cours des maladies articulaires inflammatoires chroniquesLien
  9. [9] Les atteintes articulaires isolées dans la maladie de WhippleLien
  10. [10] Maladie de Whipple: généralités et manifestations articulairesLien
  11. [11] Manifestations articulaires de la maladie de LymeLien
  12. [12] Affections ostéo-articulaires de la main et aptitude au travailLien
  13. [13] Arthrites destructrices au cours de la maladie de WhippleLien
  14. [14] Atteinte articulaire isolée au cours de la maladie de WhippleLien
  15. [15] Douleurs articulaires - symptômes, causes, traitementsLien
  16. [16] Douleurs articulaires : Plusieurs articulationsLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.