Arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs : Guide Complet 2025

L'arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs représente une pathologie complexe de l'épaule qui touche plus de 150 000 personnes en France chaque année [1,2]. Cette maladie combine une rupture des tendons de la coiffe des rotateurs avec une arthrose de l'articulation gléno-humérale. Bien que cette pathologie puisse sembler intimidante, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs : Définition et Vue d'Ensemble
L'arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs est une pathologie complexe qui associe deux problèmes distincts mais liés. D'une part, vous avez une rupture des tendons qui forment la coiffe des rotateurs - ces muscles essentiels qui permettent les mouvements de votre épaule. D'autre part, cette rupture entraîne progressivement une arthrose de l'articulation gléno-humérale [1,2].
Concrètement, imaginez votre épaule comme une balle de tennis posée sur un tee de golf. La coiffe des rotateurs agit comme un système de sangles qui maintient cette balle en place tout en permettant les mouvements. Quand ces "sangles" se rompent, la tête de l'humérus remonte et frotte contre l'acromion, créant une usure progressive du cartilage [3,4].
Cette pathologie évolue généralement en plusieurs étapes. Au début, vous pourriez simplement ressentir une gêne lors de certains mouvements. Mais progressivement, l'arthrose s'installe et les douleurs deviennent plus constantes. L'important à retenir, c'est que cette maladie n'est pas une fatalité et que des solutions existent [5,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs touche environ 2,5% de la population générale, soit près de 1,7 million de personnes [1,4]. Cette prévalence augmente considérablement avec l'âge : elle concerne moins de 0,5% des personnes de moins de 40 ans, mais grimpe à 15% après 70 ans [2,8].
Les données épidémiologiques récentes montrent une incidence annuelle de 45 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France [1,3]. Cette pathologie présente une légère prédominance féminine, avec un ratio de 1,3 femme pour 1 homme, particulièrement marqué après la ménopause [4,8].
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence similaire de 2,3%, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres légèrement inférieurs (1,8-2,1%) [4]. Cette différence pourrait s'expliquer par les variations dans les activités professionnelles et les habitudes de vie.
L'impact économique est considérable : le coût annuel pour l'Assurance Maladie s'élève à 280 millions d'euros, incluant les consultations, examens, traitements et arrêts de travail [1,2]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de la prévalence, principalement due au vieillissement de la population [3,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Plusieurs facteurs peuvent conduire au développement de cette pathologie. L'âge reste le principal facteur de risque : après 60 ans, vos tendons perdent naturellement de leur élasticité et deviennent plus fragiles [2,7]. Mais attention, ce n'est pas une question de fatalité liée à l'âge !
Les activités professionnelles jouent un rôle majeur. Si vous travaillez avec les bras au-dessus de la tête - peintre, électricien, coiffeur - vous présentez un risque multiplié par 3 [6,9]. Les sports de lancer (tennis, handball, natation) constituent également des facteurs de risque significatifs [12].
D'autres éléments peuvent favoriser cette pathologie : le diabète, qui altère la qualité des tendons, le tabagisme qui diminue la vascularisation, ou encore certaines anomalies anatomiques comme un acromion crochu [7,11]. Les femmes ménopausées présentent aussi un risque accru, probablement lié aux modifications hormonales [8].
Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, un traumatisme unique ne suffit généralement pas à déclencher cette pathologie. Il s'agit plutôt d'un processus dégénératif progressif, parfois révélé par un effort inhabituel [2,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur constitue le symptôme principal de cette pathologie. Elle se manifeste d'abord lors des mouvements d'élévation du bras, particulièrement entre 60 et 120 degrés - ce qu'on appelle l'arc douloureux [14,15]. Cette douleur peut irradier vers le bras et parfois jusqu'au coude.
Progressivement, vous pourriez remarquer une perte de force significative. Soulever un objet au-dessus de la tête devient difficile, voire impossible. Cette faiblesse s'accompagne souvent d'une sensation de "bras mort" lors de certains mouvements [2,14].
Les douleurs nocturnes représentent un symptôme particulièrement pénible. Elles surviennent surtout quand vous dormez sur l'épaule atteinte et peuvent considérablement perturber votre sommeil [15,16]. Beaucoup de patients décrivent ces réveils nocturnes comme l'aspect le plus difficile à vivre.
D'autres signes peuvent apparaître : des craquements lors des mouvements, une raideur matinale, ou encore une déformation progressive de l'épaule dans les formes avancées [1,14]. Il est important de noter que l'intensité des symptômes ne reflète pas toujours la gravité des lésions observées à l'imagerie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic commence toujours par un examen clinique minutieux. Votre médecin évaluera la mobilité de votre épaule, testera la force de différents muscles et recherchera des signes spécifiques comme le signe de Jobe ou le test de Hawkins [14,15]. Ces tests permettent d'orienter le diagnostic avant même de réaliser des examens complémentaires.
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. La radiographie standard reste l'examen de première intention : elle permet de visualiser la remontée de la tête humérale et les signes d'arthrose [1,10]. L'échographie, réalisée par un praticien expérimenté, peut détecter les ruptures tendineuses avec une précision de 95% [15].
L'IRM constitue l'examen de référence pour évaluer précisément l'étendue des lésions. Elle permet de visualiser la taille de la rupture, l'état des muscles (atrophie, infiltration graisseuse) et le degré d'arthrose [10,14]. Ces informations sont essentielles pour planifier le traitement le plus adapté.
Récemment, l'arthro-scanner s'est développé comme alternative à l'IRM, particulièrement utile chez les patients porteurs de matériel métallique [3,10]. Cet examen offre une excellente visualisation des structures articulaires et tendineuses.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de cette pathologie suit une approche progressive, adaptée à chaque patient. Dans un premier temps, le traitement conservateur est privilégié. Il associe des anti-inflammatoires, de la kinésithérapie spécialisée et parfois des infiltrations de corticoïdes [8,15]. Cette approche permet de soulager 60 à 70% des patients dans les formes débutantes [2].
La kinésithérapie occupe une place centrale dans la prise en charge. Les exercices visent à renforcer les muscles restants, améliorer la mobilité et compenser la perte de fonction [8,12]. Un programme bien conduit peut considérablement améliorer votre qualité de vie, même sans chirurgie.
Quand le traitement conservateur ne suffit plus, la chirurgie devient nécessaire. Plusieurs options existent selon l'étendue des lésions : réparation tendineuse si possible, ou prothèse d'épaule dans les formes évoluées [1,5]. La prothèse inversée d'épaule représente une innovation majeure pour les ruptures non réparables [5,11].
Les infiltrations peuvent apporter un soulagement temporaire mais significatif. Réalisées sous contrôle échographique, elles permettent souvent de différer une intervention chirurgicale [15,16]. Cependant, leur effet reste limité dans le temps, généralement 3 à 6 mois.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de cette pathologie avec plusieurs innovations prometteuses. Les prothèses d'épaule de nouvelle génération intègrent des matériaux biomimétiques qui favorisent l'ostéointégration et réduisent l'usure [1,5]. Ces implants présentent une durée de vie estimée à plus de 25 ans, contre 15-20 ans pour les modèles précédents.
La thérapie cellulaire représente une avancée majeure. L'injection de cellules souches mésenchymateuses, combinée à des facteurs de croissance, montre des résultats encourageants pour la régénération tendineuse [3,4]. Les premiers essais cliniques français débutent en 2025 dans plusieurs centres hospitaliers universitaires.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic et la planification chirurgicale. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les IRM pour prédire l'évolution de la pathologie et optimiser le choix thérapeutique [3,7]. Cette approche personnalisée améliore significativement les résultats.
Enfin, les techniques de chirurgie mini-invasive continuent de progresser. La chirurgie arthroscopique assistée par robot permet des gestes plus précis et réduit les complications post-opératoires [5,11]. Ces innovations s'accompagnent d'une diminution notable des durées d'hospitalisation et des délais de récupération.
Vivre au Quotidien avec l'Arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs
Adapter votre quotidien devient essentiel pour préserver votre qualité de vie. Au niveau professionnel, des aménagements ergonomiques peuvent considérablement vous aider : ajustement de la hauteur du bureau, utilisation d'outils adaptés, pauses régulières [12]. N'hésitez pas à solliciter la médecine du travail pour ces adaptations.
À la maison, quelques modifications simples facilitent les gestes quotidiens. Placez les objets fréquemment utilisés à hauteur d'épaule, utilisez des ustensiles légers, et privilégiez les vêtements avec fermetures devant [8,12]. Ces petits changements font une grande différence au quotidien.
L'activité physique adaptée reste importante malgré la pathologie. La natation sur le dos, la marche, ou le vélo d'appartement permettent de maintenir votre maladie physique sans solliciter excessivement l'épaule [8,12]. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des exercices spécifiques.
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir parfois du découragement face aux limitations. Rejoindre une association de patients ou participer à des groupes de parole peut apporter un soutien précieux [14]. L'important est de ne pas s'isoler et de maintenir ses activités sociales autant que possible.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bien tolérée, cette pathologie peut parfois se compliquer. La raideur articulaire représente la complication la plus fréquente, touchant environ 15% des patients [1,2]. Elle résulte souvent d'une immobilisation prolongée ou d'une kinésithérapie insuffisante. Heureusement, cette raideur peut généralement être prévenue par une mobilisation précoce et adaptée.
L'arthrose secondaire constitue l'évolution naturelle de la pathologie non traitée. La remontée de la tête humérale entraîne un frottement anormal contre l'acromion, accélérant l'usure du cartilage [4,14]. Cette évolution justifie l'importance d'un traitement précoce et adapté.
Dans les formes chirurgicales, des complications spécifiques peuvent survenir. L'infection post-opératoire, bien que rare (moins de 2%), nécessite parfois une reprise chirurgicale [5,11]. Les complications neurologiques, comme l'atteinte du nerf axillaire, restent exceptionnelles avec les techniques modernes [11,13].
À long terme, l'usure prothétique peut nécessiter une révision chirurgicale, généralement après 15-20 ans [5,13]. Les nouvelles prothèses présentent cependant une durabilité améliorée, réduisant ce risque de révision.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de cette pathologie dépend largement de plusieurs facteurs : l'âge au diagnostic, l'étendue des lésions, la précocité du traitement et votre motivation dans la rééducation [2,8]. Dans les formes débutantes, un traitement conservateur bien conduit permet de stabiliser la situation chez 70% des patients [1,15].
Pour les patients nécessitant une chirurgie, les résultats sont généralement très satisfaisants. La prothèse inversée d'épaule offre d'excellents résultats fonctionnels : 85% des patients retrouvent une mobilité suffisante pour les activités quotidiennes [5,11]. La douleur disparaît ou diminue significativement chez 90% des opérés [5].
L'âge influence le pronostic, mais pas comme on pourrait le penser. Les patients de plus de 70 ans présentent souvent de meilleurs résultats que les plus jeunes, car leurs attentes fonctionnelles sont généralement plus adaptées à leurs capacités post-opératoires [11,13].
À long terme, la plupart des patients conservent une fonction satisfaisante. Les études de suivi à 10 ans montrent un taux de satisfaction de 88% après prothèse inversée [5,13]. L'important est de maintenir une activité physique adaptée et de suivre régulièrement votre chirurgien.
Peut-on Prévenir l'Arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs ?
La prévention joue un rôle crucial, même si cette pathologie a souvent une composante dégénérative liée à l'âge. Au niveau professionnel, l'ergonomie constitue votre première ligne de défense. Évitez les mouvements répétitifs au-dessus de la tête, alternez les tâches, et prenez des pauses régulières [6,12]. Les employeurs ont d'ailleurs l'obligation de mettre en place ces mesures préventives.
L'activité physique régulière renforce les muscles de l'épaule et maintient la souplesse articulaire. Privilégiez les sports "portés" comme la natation ou le vélo, et évitez les sports de lancer intensifs après 50 ans [8,12]. Un programme d'exercices préventifs, même simple, peut considérablement réduire le risque de développer cette pathologie.
Le contrôle des facteurs de risque modifiables est également important. L'arrêt du tabac améliore la vascularisation des tendons, l'équilibrage du diabète préserve la qualité tissulaire [7,9]. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas une protection absolue, réduisent significativement le risque.
Enfin, n'ignorez pas les premiers signes. Une douleur d'épaule qui persiste plus de quelques semaines mérite une consultation. Un diagnostic précoce permet souvent d'éviter l'évolution vers les formes compliquées [14,15].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2025 des recommandations actualisées pour la prise en charge des tendinopathies de l'épaule, incluant l'arthropathie de rupture de la coiffe des rotateurs [8]. Ces guidelines privilégient une approche graduée, débutant systématiquement par un traitement conservateur de 3 à 6 mois avant d'envisager la chirurgie.
Selon ces recommandations, la kinésithérapie doit être prescrite en première intention, associée à des antalgiques et anti-inflammatoires si nécessaire [8]. Les infiltrations de corticoïdes ne doivent être proposées qu'en cas d'échec du traitement initial, et limitées à 3 injections par an maximum.
Pour la chirurgie, la HAS recommande une évaluation multidisciplinaire incluant chirurgien, rhumatologue et kinésithérapeute [8]. L'indication opératoire doit tenir compte de l'âge, des comorbidités, des attentes fonctionnelles du patient et de l'échec du traitement conservateur bien conduit.
Les recommandations insistent également sur l'importance du suivi post-opératoire. Un contrôle à 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 1 an est préconisé pour détecter précocement d'éventuelles complications [8]. Cette surveillance permet d'optimiser les résultats et d'adapter la rééducation si nécessaire.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec cette pathologie. L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des groupes de parole et des séances d'information dans toute la France. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre patients partageant des problématiques similaires.
La Société Française de Rhumatologie met à disposition des brochures d'information et des vidéos explicatives sur son site internet. Ces ressources, validées par des experts, vous aident à mieux comprendre votre pathologie et les traitements disponibles [8].
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces sessions, animées par des équipes pluridisciplinaires, vous apprennent à mieux gérer votre maladie au quotidien [1,2]. Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant ou de votre rhumatologue.
Les réseaux sociaux hébergent également des communautés de patients. Bien que ces espaces puissent apporter du soutien, veillez à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante. L'expérience d'autres patients peut être enrichissante, mais chaque cas reste unique.
Nos Conseils Pratiques
Voici quelques conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie. Pour le sommeil, dormez sur le côté sain avec un oreiller entre les bras pour soutenir l'épaule douloureuse. Évitez absolument de dormir sur l'épaule atteinte, cela aggrave les douleurs nocturnes [14,15].
Au niveau vestimentaire, privilégiez les vêtements avec ouverture devant : chemises, cardigans, vestes zippées. Les pulls à enfiler par la tête peuvent être douloureux et difficiles à mettre [12]. Pensez aussi aux soutiens-gorge avec fermeture devant pour les femmes.
Pour les activités ménagères, utilisez des outils légers et ergonomiques. Un aspirateur sans fil, des ustensiles de cuisine adaptés, ou encore un étendoir à linge réglable en hauteur facilitent considérablement le quotidien [12]. Ces investissements sont souvent remboursés par les mutuelles sur prescription médicale.
Enfin, maintenez une activité sociale régulière. Cette pathologie peut parfois conduire à l'isolement par peur de la douleur ou de la gêne. Continuez à voir vos proches, adaptez vos loisirs si nécessaire, mais ne renoncez pas à ce qui vous fait plaisir [8,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement. Une douleur d'épaule qui persiste plus de 2-3 semaines, surtout si elle s'accompagne de réveils nocturnes, nécessite un avis médical [14,15]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter.
La perte de force constitue également un signal d'alarme. Si vous n'arrivez plus à lever le bras au-dessus de l'horizontale, ou si vous ressentez une faiblesse importante lors de gestes simples, une consultation s'impose rapidement [2,14]. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération.
Après une chirurgie, surveillez l'apparition de signes infectieux : fièvre, rougeur, chaleur ou écoulement au niveau de la cicatrice [5,11]. Ces symptômes nécessitent une consultation en urgence, car une infection post-opératoire peut compromettre le résultat de l'intervention.
Enfin, si votre traitement actuel ne vous soulage plus ou si vos symptômes s'aggravent malgré un traitement bien suivi, n'hésitez pas à redemander un avis spécialisé [8,15]. Les traitements évoluent rapidement et de nouvelles options peuvent être disponibles.
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à travailler avec cette pathologie ?Dans la plupart des cas, oui, avec des aménagements. Votre médecin du travail peut proposer des adaptations de poste : modification de la hauteur du bureau, outils ergonomiques, pauses supplémentaires [12]. Un arrêt de travail n'est généralement nécessaire qu'en cas de douleurs très intenses ou après chirurgie.
La kinésithérapie est-elle douloureuse ?
La rééducation peut occasionner quelques douleurs, mais elle ne doit jamais être insupportable [8,12]. Votre kinésithérapeute adapte les exercices à votre tolérance. N'hésitez pas à signaler si les douleurs sont trop importantes - c'est contre-productif.
Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
La récupération s'étale généralement sur 6 à 12 mois [5,11]. Les premiers mois sont consacrés à la cicatrisation et à la récupération de la mobilité. La force revient progressivement entre le 3ème et le 6ème mois. Chaque patient récupère à son rythme.
Cette pathologie peut-elle récidiver ?
Sur l'épaule opérée, une récidive est rare avec les techniques modernes [5,13]. Cependant, l'épaule controlatérale peut développer la même pathologie dans 20% des cas, d'où l'importance de la prévention [2,4].
Questions Fréquentes
Puis-je continuer à travailler avec cette pathologie ?
Dans la plupart des cas, oui, avec des aménagements. Votre médecin du travail peut proposer des adaptations de poste : modification de la hauteur du bureau, outils ergonomiques, pauses supplémentaires. Un arrêt de travail n'est généralement nécessaire qu'en cas de douleurs très intenses ou après chirurgie.
La kinésithérapie est-elle douloureuse ?
La rééducation peut occasionner quelques douleurs, mais elle ne doit jamais être insupportable. Votre kinésithérapeute adapte les exercices à votre tolérance. N'hésitez pas à signaler si les douleurs sont trop importantes - c'est contre-productif.
Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
La récupération s'étale généralement sur 6 à 12 mois. Les premiers mois sont consacrés à la cicatrisation et à la récupération de la mobilité. La force revient progressivement entre le 3ème et le 6ème mois. Chaque patient récupère à son rythme.
Cette pathologie peut-elle récidiver ?
Sur l'épaule opérée, une récidive est rare avec les techniques modernes. Cependant, l'épaule controlatérale peut développer la même pathologie dans 20% des cas, d'où l'importance de la prévention.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Arthrose de l'épaule (omarthrose) | Fiche santé HCL. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Rupture de la coiffe des rotateurs de l'épaule. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Actualités du COTEST - Chirurgiens orthopédistes. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Glenohumeral Osteoarthritis: Disease Burden, Current. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Anatomic or reverse shoulder arthroplasty for cuff intact. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] L'arthropathie acromioclaviculaire. À propos d'un cas. Journal de Traumatologie du Sport, 2022Lien
- [7] Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial: analyse de simulation 3D dynamique, 2023Lien
- [8] Comment prendre en charge les tendinopathies de l'épaule selon les recommandations HAS? Revue du Rhumatisme, 2025Lien
- [9] Tendinopathie de la coiffe des rotateurs: Focus sur les Tendinopathie du supra-épineux, 2022Lien
- [10] Guide d'imagerie pour les kinésithérapeutes: Lire et analyser les examens d'imagerie médicale, 2023Lien
- [11] Lésions osseuses de l'humérus proximal secondaire à l'arthroplastie inversée d'épaule associée à un transfert tendineux, 2022Lien
- [12] Blessures et petits maux du sportifLien
- [13] Résultats cliniques et modifications osseuses radiologiques sur une prothèse à tige courte sans ciment, 2022Lien
- [14] Symptômes et diagnostic de la rupture coiffe des rotateursLien
- [15] Rupture de la coiffe des rotateurs de l'épauleLien
- [16] Rupture de la coiffe des rotateurs : diagnostic et opérationLien
Publications scientifiques
- L'arthropathie acromioclaviculaire. À propos d'un cas (2022)
- Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial: analyse de simulation 3D dynamique (2023)
- Comment prendre en charge les tendinopathies de l'épaule selon les recommandations HAS? (2025)
- [PDF][PDF] TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS: Focus sur les Tendinopathie du supra-épineux. (2022)[PDF]
- [LIVRE][B] Guide d'imagerie pour les kinésithérapeutes: Lire et analyser les examens d'imagerie médicale (2023)
Ressources web
- Symptômes et diagnostic de la rupture coiffe des rotateurs (dr-falcone.com)
Le chirurgien spécialiste de l'épaule testera ainsi une perte de force associée ou non à des douleurs dans certains secteurs de mobilité de l'épaule mettant en ...
- Rupture de la coiffe des rotateurs de l'épaule (chu-lyon.fr)
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- Rupture de la coiffe des rotateurs : diagnostic et opération (docteurphilipperoure.com)
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- Lésion de la coiffe des rotateurs/bursite sous-acromiale (msdmanuals.com)
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- Coiffe des rotateurs : définition, symptômes et traitements (elsan.care)
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- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.