Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin : Guide Complet 2025

Les lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin représentent des modifications cellulaires précancéreuses qui touchent des milliers de femmes chaque année en France. Ces anomalies, souvent liées au papillomavirus humain (HPV), nécessitent une prise en charge adaptée pour prévenir l'évolution vers un cancer du col de l'utérus. Heureusement, détectées à temps, ces lésions se traitent efficacement grâce aux innovations thérapeutiques récentes.

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Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin : Définition et Vue d'Ensemble
Les lésions malpighiennes intra-épithéliales (SIL en anglais) correspondent à des modifications anormales des cellules qui tapissent le col de l'utérus. Ces cellules, appelées cellules malpighiennes, subissent des transformations qui peuvent évoluer vers un cancer si elles ne sont pas traitées.
On distingue deux types principaux de lésions. Les lésions de bas grade (LSIL) représentent des anomalies légères qui régressent souvent spontanément [15,16]. À l'inverse, les lésions de haut grade (HSIL) présentent un risque plus élevé d'évolution cancéreuse et nécessitent généralement un traitement [15].
Ces lésions se développent principalement dans la zone de transformation du col utérin, là où se rencontrent deux types de cellules différentes. Cette zone particulièrement sensible aux infections virales constitue le siège privilégié des modifications cellulaires précancéreuses [17].
L'important à retenir : ces lésions ne sont pas encore un cancer. Elles représentent plutôt un signal d'alarme qui permet d'agir avant qu'une transformation maligne ne survienne. D'ailleurs, la plupart des femmes qui développent ces lésions ne développeront jamais de cancer du col de l'utérus.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les lésions malpighiennes intra-épithéliales touchent environ 30 000 à 40 000 femmes chaque année selon les données de Santé publique France [1]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge, avec un pic d'incidence entre 25 et 35 ans.
Les données épidémiologiques récentes montrent une évolution encourageante. Depuis l'introduction de la vaccination contre le HPV en 2007, on observe une diminution progressive de l'incidence des lésions de haut grade chez les jeunes femmes vaccinées [1]. Cette tendance s'accélère avec l'élargissement de la cohorte de rattrapage vaccinal décidé en 2024-2025.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence standardisée de 15 à 20 cas pour 100 000 femmes par an. Les pays nordiques, pionniers de la vaccination HPV, affichent des taux inférieurs de 30% à ceux observés en France [13].
Concrètement, les disparités régionales restent marquées. Les régions d'outre-mer présentent des taux d'incidence supérieurs de 40% à la métropole, principalement en raison d'un accès au dépistage plus limité [13,14]. Cette situation justifie les programmes de rattrapage renforcés mis en place depuis 2024.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le papillomavirus humain (HPV) constitue la cause principale des lésions malpighiennes intra-épithéliales. Plus de 95% de ces lésions sont associées à une infection par des HPV oncogènes, principalement les types 16 et 18 [8,10].
Mais d'autres facteurs augmentent le risque de développer ces lésions. Le tabagisme multiplie par 2 à 3 le risque de progression vers des lésions de haut grade [8]. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH ou à des traitements immunosuppresseurs, favorise également la persistance des infections HPV et leur évolution [10,14].
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin représentent un facteur de risque émergent récemment identifié. Une étude française de 2024 montre que les femmes atteintes de ces pathologies présentent un risque accru de 40% de développer des lésions de haut grade [8].
L'âge du premier rapport sexuel et le nombre de partenaires influencent également le risque d'infection HPV. Cependant, il est important de souligner qu'avoir eu plusieurs partenaires ne constitue pas un jugement moral mais simplement un facteur épidémiologique à prendre en compte.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité des lésions malpighiennes intra-épithéliales réside dans leur caractère souvent asymptomatique. La plupart des femmes ne ressentent aucun symptôme particulier, ce qui explique l'importance cruciale du dépistage systématique [17].
Néanmoins, certains signes peuvent parfois alerter. Des saignements anormaux entre les règles ou après les rapports sexuels peuvent survenir, bien qu'ils soient plus fréquents dans les cancers avérés que dans les lésions précancéreuses [17]. Des pertes vaginales inhabituelles, plus abondantes ou malodorantes, peuvent également apparaître.
Il faut savoir que ces symptômes restent très peu spécifiques. Ils peuvent être liés à de nombreuses autres pathologies bénignes comme les infections vaginales ou les polypes cervicaux. C'est pourquoi il ne faut jamais s'autodiagnostiquer.
L'absence de symptômes ne doit surtout pas rassurer. En effet, les lésions les plus préoccupantes sont souvent totalement silencieuses. Seul le dépistage régulier par frottis cervico-utérin permet de les détecter à temps.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des lésions malpighiennes intra-épithéliales suit un parcours bien codifié qui débute généralement par un frottis cervico-utérin anormal [12,13]. Cette première étape de dépistage révèle la présence de cellules suspectes qui nécessitent des explorations complémentaires.
La colposcopie constitue l'examen de référence suivant. Réalisée par un gynécologue spécialisé, elle permet d'observer le col de l'utérus sous grossissement et d'identifier précisément les zones anormales. L'application d'acide acétique révèle les lésions qui apparaissent alors blanchâtres [12].
Une biopsie dirigée complète généralement le bilan. Ce prélèvement de tissu, réalisé sous colposcopie, permet d'établir le diagnostic histologique définitif et de déterminer le grade exact de la lésion [11,12]. L'examen ne dure que quelques minutes et provoque des douleurs modérées comparables à celles des règles.
Les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent l'utilisation du marquage p16/Ki-67 qui améliore la précision du diagnostic, particulièrement pour les lésions de grade intermédiaire [5]. Cette technique permet de mieux prédire l'évolution des lésions et d'adapter la prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des lésions malpighiennes intra-épithéliales dépend principalement de leur grade et de leur étendue. Pour les lésions de bas grade, une surveillance active est souvent privilégiée car 60 à 70% régressent spontanément en 2 ans [7,16].
Les lésions de haut grade nécessitent généralement un traitement actif. La conisation, qui consiste à retirer un cône de tissu cervical contenant la lésion, reste la technique de référence [11,15]. Cette intervention, réalisée sous anesthésie locale ou générale, permet à la fois le traitement et l'analyse complète de la lésion.
L'acide trichloracétique représente une alternative thérapeutique intéressante pour certaines lésions de bas grade. Une étude algérienne de 2022 montre son efficacité dans 85% des cas avec un excellent profil de tolérance [7]. Cette approche moins invasive convient particulièrement aux jeunes femmes souhaitant préserver leur fertilité.
D'autres techniques comme la cryothérapie ou l'électrocoagulation peuvent être proposées selon les cas. Le choix thérapeutique tient compte de l'âge de la patiente, de ses projets de grossesse et des caractéristiques précises de la lésion [10].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge des lésions malpighiennes intra-épithéliales. Le programme Breizh CoCoA 2024-2025 développe des approches innovantes combinant immunothérapie et thérapies ciblées [2].
La stratégie "prime and pull" représente une innovation majeure en cours d'évaluation. Cette approche consiste à stimuler le système immunitaire local pour favoriser la régression spontanée des lésions [4]. Les premiers résultats montrent une efficacité prometteuse avec 70% de régression complète à 12 mois.
Les biomarqueurs prédictifs constituent un autre axe de recherche prioritaire. L'Institut Pasteur de Madagascar développe des tests permettant d'identifier précocement les lésions à risque d'évolution [3]. Ces outils révolutionneront la prise en charge en permettant une médecine personnalisée.
Les nouvelles recommandations britanniques 2025 intègrent ces innovations dans un algorithme décisionnel modernisé [6]. Cette approche, qui pourrait être adoptée en France prochainement, optimise le rapport bénéfice-risque des traitements selon le profil individuel de chaque patiente.
Vivre au Quotidien avec Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin
Recevoir un diagnostic de lésions malpighiennes intra-épithéliales génère souvent une anxiété compréhensible. Il est normal de s'inquiéter et de se poser de nombreuses questions sur l'avenir. Rassurez-vous, ces lésions ne constituent pas un cancer et se traitent efficacement dans la grande majorité des cas.
La vie intime peut être temporairement affectée, particulièrement après certains traitements comme la conisation. Des saignements légers ou des douleurs modérées peuvent survenir pendant quelques semaines. Votre médecin vous conseillera sur la reprise des rapports sexuels, généralement possible après 4 à 6 semaines.
Le suivi médical régulier devient essentiel. Des contrôles par frottis et colposcopie seront programmés selon un calendrier précis, généralement tous les 6 mois initialement puis annuellement. Cette surveillance permet de s'assurer de l'efficacité du traitement et de détecter précocement toute récidive.
L'entourage joue un rôle crucial dans cette épreuve. N'hésitez pas à partager vos inquiétudes avec vos proches ou à rejoindre des groupes de soutien. Beaucoup de femmes traversent cette situation et peuvent apporter un soutien précieux par leur expérience.
Les Complications Possibles
Les complications liées aux lésions malpighiennes intra-épithéliales concernent principalement leur évolution naturelle et les effets des traitements. Sans prise en charge, 10 à 30% des lésions de haut grade évoluent vers un cancer invasif sur 10 à 20 ans [11,15].
Les traitements peuvent entraîner certaines complications, heureusement rares. La conisation peut provoquer des sténoses cervicales dans 2 à 5% des cas, rendant parfois difficiles les futures grossesses [11]. Des saignements retardés surviennent chez 3 à 8% des patientes, généralement 10 à 14 jours après l'intervention.
L'impact sur la fertilité préoccupe légitimement les jeunes femmes. Les études montrent un risque légèrement accru d'accouchement prématuré après conisation, particulièrement si le cône retiré était volumineux [11]. Cependant, la majorité des femmes traitées mènent leurs grossesses à terme sans complication.
Les récidives représentent une préoccupation constante. Elles surviennent dans 5 à 15% des cas selon le type de lésion et le traitement réalisé. D'où l'importance cruciale du suivi médical régulier qui permet de les détecter précocement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des lésions malpighiennes intra-épithéliales est globalement excellent lorsqu'elles sont détectées et traitées précocement. Plus de 95% des femmes traitées pour des lésions de haut grade n'développeront jamais de cancer du col de l'utérus [15,17].
Pour les lésions de bas grade, le pronostic est encore plus favorable. Environ 60 à 70% régressent spontanément sans aucun traitement, particulièrement chez les jeunes femmes de moins de 30 ans [16]. Cette régression spontanée s'explique par la capacité du système immunitaire à éliminer l'infection HPV responsable.
L'âge influence significativement le pronostic. Les femmes de moins de 25 ans présentent des taux de régression spontanée supérieurs à 80%, même pour certaines lésions de haut grade [9]. À l'inverse, après 40 ans, la persistance des lésions devient plus fréquente, justifiant une surveillance renforcée.
Les facteurs pronostiques favorables incluent l'absence de tabagisme, un système immunitaire compétent et la détection précoce des lésions. La vaccination HPV, même après le diagnostic, peut améliorer le pronostic en prévenant les réinfections par d'autres types viraux [1].
Peut-on Prévenir Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin ?
La prévention des lésions malpighiennes intra-épithéliales repose sur deux piliers fondamentaux : la vaccination contre le HPV et le dépistage régulier. La vaccination, recommandée dès 11 ans, prévient 70 à 90% des lésions selon les études récentes [1].
L'élargissement de la cohorte de rattrapage vaccinal décidé en 2024-2025 permet désormais aux jeunes adultes jusqu'à 26 ans de bénéficier d'une prise en charge [1]. Cette mesure devrait considérablement réduire l'incidence des lésions dans les années à venir.
Le dépistage organisé par frottis cervico-utérin reste indispensable, même chez les femmes vaccinées. Réalisé tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, il permet de détecter précocement les lésions et d'éviter leur évolution cancéreuse [12,13].
D'autres mesures préventives peuvent réduire le risque. L'arrêt du tabac diminue significativement la probabilité de progression des lésions [8]. L'utilisation de préservatifs, bien qu'imparfaite contre le HPV, réduit le risque de transmission. Enfin, limiter le nombre de partenaires sexuels constitue un facteur protecteur reconnu.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises concernant les lésions malpighiennes intra-épithéliales ont été actualisées en 2025 par l'INCa suite à la mise en place du dépistage organisé [12]. Ces nouvelles directives intègrent les innovations diagnostiques et thérapeutiques récentes.
La Haute Autorité de Santé préconise une approche graduée selon le grade des lésions. Pour les lésions de bas grade chez les femmes de moins de 30 ans, une surveillance active de 24 mois est recommandée avant d'envisager un traitement [12]. Cette approche évite les surtraitements tout en maintenant une sécurité optimale.
Concernant les femmes immunodéprimées, les recommandations sont plus strictes. Un suivi semestriel est préconisé avec un seuil de traitement abaissé [10]. Cette population particulière nécessite une prise en charge spécialisée en raison du risque accru d'évolution rapide.
Les nouvelles directives insistent sur l'importance de l'information des patientes. Chaque femme doit recevoir une explication claire sur sa pathologie, les options thérapeutiques disponibles et les modalités de suivi. Cette approche participative améliore l'observance et réduit l'anxiété liée au diagnostic.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les femmes confrontées aux lésions malpighiennes intra-épithéliales et aux pathologies cervicales. L'Institut National du Cancer propose des ressources complètes et des lignes d'écoute pour répondre aux questions des patientes et de leurs proches.
La Ligue contre le Cancer dispose d'antennes départementales offrant un soutien psychologique et des groupes de parole. Ces espaces d'échange permettent de partager son expérience avec d'autres femmes ayant vécu des situations similaires.
Les centres de dépistage organisé constituent également des ressources précieuses. Ils proposent non seulement les examens de dépistage mais aussi des consultations d'information et d'accompagnement personnalisées [13].
En ligne, plusieurs forums et sites spécialisés offrent des informations fiables et des témoignages. Cependant, il convient de privilégier les sources médicales validées et d'éviter l'autodiagnostic basé sur des informations non vérifiées trouvées sur internet.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec des lésions malpighiennes intra-épithéliales nécessite quelques adaptations pratiques pour optimiser sa prise en charge. Tenez un carnet de suivi médical répertoriant tous vos examens, leurs résultats et les dates de contrôle prévues. Cette organisation facilite le dialogue avec vos différents médecins.
Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si certains termes médicaux vous échappent. Votre médecin est là pour vous informer et vous rassurer, c'est son rôle.
Adoptez une hygiène de vie favorable à votre système immunitaire. Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, une activité physique régulière et un sommeil suffisant renforcent vos défenses naturelles. L'arrêt du tabac, si vous fumez, constitue une priorité absolue.
Maintenez une vie sociale normale et ne vous isolez pas. Ces lésions ne sont pas contagieuses dans la vie quotidienne et ne nécessitent aucune précaution particulière avec votre entourage. Seuls les rapports sexuels peuvent transmettre le HPV, d'où l'intérêt du préservatif avec de nouveaux partenaires.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, même en dehors des contrôles programmés. Des saignements vaginaux anormaux, particulièrement après les rapports sexuels ou entre les règles, nécessitent un avis médical [17].
Des douleurs pelviennes persistantes ou des pertes vaginales malodorantes peuvent signaler une complication ou une infection surajoutée. N'attendez pas votre prochain rendez-vous pour en parler à votre médecin.
Après un traitement comme la conisation, surveillez l'apparition de fièvre, de saignements abondants ou de douleurs intenses. Ces symptômes peuvent indiquer une complication post-opératoire nécessitant une prise en charge urgente.
En cas d'anxiété majeure ou de difficultés psychologiques liées au diagnostic, n'hésitez pas à demander un soutien psychologique. Votre médecin peut vous orienter vers des professionnels spécialisés dans l'accompagnement des patientes atteintes de pathologies gynécologiques. Il n'y a aucune honte à avoir besoin d'aide pour traverser cette épreuve.
Questions Fréquentes
Les lésions malpighiennes intra-épithéliales sont-elles un cancer ?Non, ces lésions ne constituent pas un cancer mais des modifications précancéreuses qui peuvent évoluer vers un cancer si elles ne sont pas traitées [15,17].
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Oui, la grande majorité des femmes traitées peuvent avoir des enfants normalement. Seul un risque légèrement accru d'accouchement prématuré existe après conisation [11].
Faut-il prévenir son partenaire ?
Il est recommandé d'informer votre partenaire car le HPV peut se transmettre lors des rapports sexuels. Cependant, il n'existe pas de dépistage systématique chez l'homme [1].
La vaccination est-elle utile après un diagnostic ?
Oui, la vaccination peut prévenir les réinfections par d'autres types de HPV et améliorer le pronostic [1].
Combien de temps dure le suivi médical ?
Le suivi se poursuit généralement 10 à 20 ans après le traitement, avec une fréquence qui s'espace progressivement si les contrôles restent normaux [12].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Lésions malpighiennes intra-épithéliales du col utérin :
Questions Fréquentes
Les lésions malpighiennes intra-épithéliales sont-elles un cancer ?
Non, ces lésions ne constituent pas un cancer mais des modifications précancéreuses qui peuvent évoluer vers un cancer si elles ne sont pas traitées.
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Oui, la grande majorité des femmes traitées peuvent avoir des enfants normalement. Seul un risque légèrement accru d'accouchement prématuré existe après conisation.
Faut-il prévenir son partenaire ?
Il est recommandé d'informer votre partenaire car le HPV peut se transmettre lors des rapports sexuels. Cependant, il n'existe pas de dépistage systématique chez l'homme.
La vaccination est-elle utile après un diagnostic ?
Oui, la vaccination peut prévenir les réinfections par d'autres types de HPV et améliorer le pronostic.
Combien de temps dure le suivi médical ?
Le suivi se poursuit généralement 10 à 20 ans après le traitement, avec une fréquence qui s'espace progressivement si les contrôles restent normaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Note de cadrage élargissement de la cohorte de rattrapage de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV)Lien
- [2] Breizh CoCoA 2024 - Programme d'innovation thérapeutiqueLien
- [3] Rapport d'activités 2023 - Institut Pasteur de MadagascarLien
- [4] Prime and pull vaccination strategy for treatment of cervical lesionsLien
- [5] Significance and limitations of routine p16/Ki-67 dual stainingLien
- [6] 2025 British Society of Colposcopy and Cervical Pathology guidelinesLien
- [7] Place thérapeutique de l'acide trichloracétique dans le traitement des lésions malpighiennes intra épithéliales de bas gradeLien
- [8] Facteurs de risque de lésions malpighiennes intra-épithéliale de haut grade en cas de maladie inflammatoire chroniqueLien
- [9] Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses du col de l'utérusLien
- [10] Prise en charge des lésions cervicales HPV induites chez les patientes immunodépriméesLien
- [11] Le carcinome épidermoïde in situ du col utérin: traitement et évolutionLien
- [12] Conduite à tenir devant une femme ayant une cytologie cervico-utérine anormale: actualisation des recommandations INCaLien
- [13] Bilan de dépistage des pathologies cervicales par frottis cervico-utérinLien
- [14] Dépistage du cancer du col de l'utérus chez les patientes vivantes avec le VIHLien
- [15] Lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade - ELSANLien
- [16] Lésion malpighienne intra-épithéliale de bas grade - ELSANLien
- [17] Cancers du col de l'utérus : les symptômes et le diagnostic - Fondation ARCLien
Publications scientifiques
- Place thérapeutique de l'acide trichloracétique dans le traitement des lésions malpighiennes intra épithéliales de bas grade du col utérin après leur corrélation au … (2022)
- [HTML][HTML] Facteurs de risque de lésions malpighiennes intra-épithéliale de haut grade ou de cancer du col de l'utérus en cas de maladie inflammatoire chronique de l' … (2024)
- Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus au centre de santé de référence de la CV du district de … (2023)[PDF]
- Prise en charge des lésions cervicales HPV induites chez les patientes immunodéprimées–Revue de la littérature (2022)4 citations
- [PDF][PDF] Le carcinome épidermoïde in situ du col utérin: traitement et évolution (2023)[PDF]
Ressources web
- Lésion malpighienne intra-épithéliale de haut grade (elsan.care)
18 juil. 2024 — Les lésions malpighiennes intra-épithéliales, ou SIL, désignent des modifications pathologiques des cellules malpighiennes formant l'épithélium ...
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Le terme lésion malpighienne intra-épithéliale (SIL) est la plus récente façon de décrire les changements anormaux subis par les cellules malpighiennes du col ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.