Cellules Malpighiennes Atypiques du Col Utérin : Guide Complet 2025

Les cellules malpighiennes atypiques du col utérin représentent une anomalie cellulaire détectée lors du frottis cervical. Cette pathologie, aussi appelée ASCUS (Atypical Squamous Cells of Undetermined Significance), concerne environ 5% des femmes dépistées en France [1,2]. Bien que souvent bénigne, elle nécessite une surveillance médicale appropriée pour prévenir toute évolution vers des lésions précancéreuses.

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Cellules malpighiennes atypiques du col utérin : Définition et Vue d'Ensemble
Les cellules malpighiennes atypiques du col utérin correspondent à des modifications cellulaires observées au microscope lors de l'analyse d'un frottis cervical. Ces cellules présentent des anomalies morphologiques qui ne permettent pas de les classer comme normales, mais qui ne sont pas suffisamment marquées pour être considérées comme des lésions précancéreuses avérées [6,7].
Concrètement, il s'agit d'un résultat intermédiaire qui suscite souvent de l'inquiétude chez les patientes. Mais rassurez-vous : dans la majorité des cas, ces anomalies sont transitoires et disparaissent spontanément [8]. Le terme ASCUS, utilisé dans la classification de Bethesda, signifie littéralement "cellules squameuses atypiques de signification indéterminée".
Cette pathologie se situe dans un continuum entre la normalité et les véritables lésions précancéreuses. D'ailleurs, les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent aujourd'hui une meilleure caractérisation de ces anomalies grâce aux nouvelles techniques de cytologie moléculaire [1,2]. L'important à retenir : ces cellules nécessitent une surveillance, mais ne constituent pas un cancer.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les cellules malpighiennes atypiques représentent 3 à 7% de tous les frottis cervicaux réalisés, soit environ 150 000 femmes concernées chaque année [9,10]. Cette prévalence varie selon les régions, avec des taux plus élevés observés dans le sud de la France (6,2%) comparativement au nord (4,1%) [11].
L'âge moyen de découverte se situe entre 25 et 35 ans, avec un pic d'incidence chez les femmes de 30 ans [12,13]. Mais il faut savoir que cette pathologie peut survenir à tout âge de la vie génitale active. Les données épidémiologiques récentes montrent une stabilité de l'incidence depuis 2020, contrairement aux années 2015-2019 où une augmentation de 15% avait été observée.
Au niveau international, la prévalence varie considérablement : 2-3% en Scandinavie, 8-12% en Amérique du Nord, et jusqu'à 15% dans certains pays en développement [5]. Cette variation s'explique principalement par les différences dans les programmes de dépistage et les techniques cytologiques utilisées. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 en cytologie automatisée promettent de réduire ces disparités [1,2].
L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts de surveillance et de prise en charge [3]. Heureusement, les nouvelles stratégies de dépistage permettent d'optimiser ce rapport coût-efficacité.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le papillomavirus humain (HPV) constitue la cause principale des cellules malpighiennes atypiques, responsable de 60 à 80% des cas [7,14]. Parmi les types d'HPV, les souches 16, 18, 31 et 33 sont les plus fréquemment impliquées. Mais attention : la présence d'HPV ne signifie pas automatiquement l'évolution vers un cancer.
D'autres facteurs peuvent également provoquer ces anomalies cellulaires. Les infections vaginales récurrentes, notamment à Candida ou Trichomonas, créent un environnement inflammatoire propice aux modifications cellulaires [8]. Le tabagisme multiplie par 2,5 le risque de développer des cellules atypiques, probablement par l'action des substances carcinogènes sur l'épithélium cervical.
Les facteurs hormonaux jouent aussi un rôle important. La prise de contraceptifs oraux pendant plus de 5 ans augmente légèrement le risque, tout comme les grossesses multiples [6]. En fait, chaque grossesse semble modifier l'environnement hormonal cervical de façon durable.
Certaines situations particulières méritent attention : l'immunodépression (VIH, traitements immunosuppresseurs), les antécédents familiaux de cancer gynécologique, et l'exposition au diéthylstilbestrol in utero [13]. Bon à savoir : l'âge des premiers rapports sexuels et le nombre de partenaires influencent également le risque, principalement par l'exposition aux HPV.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité des cellules malpighiennes atypiques réside dans leur caractère généralement asymptomatique. Dans 85% des cas, aucun signe clinique n'alerte la patiente [15]. C'est pourquoi le dépistage systématique par frottis cervical reste essentiel.
Cependant, certains symptômes peuvent parfois accompagner cette pathologie. Des saignements anormaux entre les règles ou après les rapports sexuels peuvent survenir, mais ils sont plus souvent liés à une infection associée qu'aux cellules atypiques elles-mêmes [16]. Ces saignements, appelés métrorragies, concernent environ 15% des femmes présentant des cellules atypiques.
Les pertes vaginales inhabituelles constituent un autre signe possible. Elles peuvent être plus abondantes, malodorantes ou de couleur différente. Néanmoins, il faut savoir que ces symptômes sont très fréquents et peuvent avoir de multiples causes [8].
Parfois, des douleurs pelviennes légères ou une sensation d'inconfort peuvent être rapportées. Mais attention : ces symptômes sont non spécifiques et peuvent évoquer bien d'autres pathologies gynécologiques. L'important à retenir : l'absence de symptômes ne doit jamais faire reporter le dépistage régulier.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des cellules malpighiennes atypiques débute toujours par le frottis cervical de dépistage. Cet examen, réalisé lors d'une consultation gynécologique, consiste à prélever des cellules à la surface du col utérin à l'aide d'une spatule ou d'une brosse [12]. L'analyse cytologique révèle alors la présence de cellules présentant des anomalies morphologiques.
Lorsque le résultat montre des cellules atypiques, votre médecin vous proposera généralement un test HPV. Cette recherche virale, désormais intégrée dans les recommandations 2024-2025, permet d'identifier la présence d'HPV à haut risque oncogène [1,7]. Si le test HPV est positif, une colposcopie sera programmée dans les 6 mois.
La colposcopie constitue l'examen de référence pour évaluer les anomalies cervicales. Réalisée à l'aide d'un colposcope (loupe binoculaire grossissante), elle permet d'observer directement le col utérin après application d'acide acétique [6]. Cet examen, indolore, dure environ 15 minutes et peut être complété par des biopsies dirigées si nécessaire.
En cas de doute diagnostique, une biopsie cervicale peut être réalisée. Ce prélèvement de tissu, analysé par un anatomopathologiste, permet de préciser la nature exacte des lésions [16]. Les innovations 2024-2025 incluent désormais l'intelligence artificielle dans l'analyse des prélèvements, améliorant la précision diagnostique de 12% [2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des cellules malpighiennes atypiques repose principalement sur la surveillance active plutôt que sur un traitement immédiat. Cette approche, appelée "watch and wait", s'appuie sur le fait que 70% de ces anomalies régressent spontanément dans les 24 mois [6,8].
Lorsqu'un traitement s'avère nécessaire, plusieurs options thérapeutiques existent. La conisation reste la technique de référence pour les lésions persistantes ou évolutives. Cette intervention chirurgicale consiste à retirer une partie du col utérin en forme de cône, permettant à la fois le diagnostic et le traitement [6]. Elle est réalisée sous anesthésie locale ou générale selon les cas.
Les techniques de destruction locale peuvent également être proposées. La cryothérapie utilise le froid extrême pour détruire les cellules anormales, tandis que l'électrocoagulation emploie la chaleur [14]. Ces méthodes, moins invasives que la conisation, conviennent aux lésions de petite taille et bien délimitées.
D'ailleurs, les innovations 2024-2025 ont introduit de nouvelles approches thérapeutiques. La thérapie photodynamique, utilisant un photosensibilisant activé par laser, montre des résultats prometteurs avec moins d'effets secondaires [1,3]. Certains centres expérimentent également l'immunothérapie locale pour stimuler les défenses naturelles contre l'HPV.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des cellules malpighiennes atypiques avec l'émergence de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques. Le programme Breizh CoCoA 2024 a notamment développé des biomarqueurs prédictifs permettant d'identifier les patientes à risque d'évolution [1].
La cytologie liquide assistée par intelligence artificielle révolutionne le diagnostic. Cette technologie, déployée dans 15 centres français pilotes, améliore la détection des anomalies de 18% par rapport à la cytologie conventionnelle [2]. L'IA analyse automatiquement les images cellulaires et signale les anomalies suspectes aux cytologistes.
En matière thérapeutique, les immunomodulateurs topiques représentent une innovation majeure. L'imiquimod 5% en application locale montre des taux de régression de 65% sur les cellules atypiques persistantes [3]. Cette approche évite les interventions chirurgicales chez de nombreuses patientes.
La recherche s'oriente également vers la thérapie génique. Des essais cliniques en cours évaluent l'efficacité de vecteurs viraux modifiés pour cibler spécifiquement les cellules infectées par l'HPV [4]. Parallèlement, de nouveaux vaccins thérapeutiques contre l'HPV sont en développement, visant à traiter les infections existantes plutôt qu'à les prévenir.
Bon à savoir : la télémédecine s'intègre progressivement dans le suivi des patientes. Des applications mobiles permettent désormais un monitoring à distance des symptômes et facilitent la communication avec l'équipe médicale [1,2].
Vivre au Quotidien avec Cellules malpighiennes atypiques du col utérin
Recevoir un diagnostic de cellules malpighiennes atypiques génère souvent une anxiété compréhensible. Il est normal de s'inquiéter face à ce résultat, même si la majorité des cas évoluent favorablement [15]. L'important est de maintenir une communication ouverte avec votre équipe médicale et de respecter le calendrier de surveillance.
Au niveau de la vie intime, aucune restriction particulière n'est généralement nécessaire. Les rapports sexuels peuvent être maintenus normalement, en gardant à l'esprit que l'utilisation de préservatifs peut réduire la transmission d'HPV [14]. Certaines femmes rapportent une diminution temporaire de leur libido, souvent liée à l'anxiété plutôt qu'à la pathologie elle-même.
La grossesse reste tout à fait possible avec des cellules malpighiennes atypiques. Cependant, une surveillance renforcée sera mise en place, car les modifications hormonales peuvent parfois influencer l'évolution des anomalies cellulaires [6]. La plupart des femmes mènent leur grossesse à terme sans complication.
Sur le plan psychologique, il peut être bénéfique de rejoindre des groupes de soutien ou de consulter un psychologue spécialisé. Beaucoup de femmes trouvent réconfortant de partager leur expérience avec d'autres personnes dans la même situation. D'ailleurs, les associations de patientes proposent désormais des consultations en ligne pour faciliter l'accès au soutien [15].
Les Complications Possibles
Bien que les cellules malpighiennes atypiques soient généralement bénignes, certaines complications peuvent survenir en l'absence de surveillance appropriée. La principale préoccupation reste l'évolution vers des lésions précancéreuses de haut grade, observée dans 10 à 15% des cas non surveillés [7,16].
Cette progression vers des lésions de type CIN 2 ou CIN 3 (néoplasie cervicale intraépithéliale) se fait généralement sur plusieurs années. D'ailleurs, c'est pourquoi le suivi régulier est si important : il permet de détecter précocement toute évolution défavorable [6]. Sans surveillance, le risque de développer un cancer invasif reste faible mais non nul (moins de 1% à 10 ans).
Les infections récurrentes constituent une autre complication possible. Les femmes présentant des cellules atypiques semblent plus susceptibles de développer des infections vaginales à répétition, probablement en raison d'un déséquilibre de la flore locale [8]. Ces infections peuvent à leur tour entretenir l'inflammation cervicale.
Sur le plan psychologique, l'anxiété chronique représente une complication non négligeable. Certaines femmes développent une véritable phobie des examens gynécologiques ou une préoccupation excessive concernant leur santé [15]. Heureusement, un accompagnement psychologique adapté permet généralement de surmonter ces difficultés.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des cellules malpighiennes atypiques est globalement excellent, avec une évolution favorable dans la grande majorité des cas. Les études récentes montrent que 70% des anomalies régressent spontanément dans les 24 mois, sans aucun traitement [6,8]. Cette régression naturelle s'explique par la capacité de l'organisme à éliminer les infections virales et à réparer les dommages cellulaires.
Pour les 30% de cas restants, l'évolution se répartit ainsi : 20% restent stables sans progression, et seulement 10% évoluent vers des lésions de plus haut grade [7]. Parmi ces dernières, la plupart répondent bien aux traitements conservateurs comme la conisation ou les techniques de destruction locale.
L'âge influence significativement le pronostic. Les femmes de moins de 30 ans présentent un taux de régression spontanée de 80%, contre 60% après 40 ans [11]. Cette différence s'explique par une meilleure capacité immunitaire chez les femmes jeunes et une clairance virale plus efficace.
Les facteurs pronostiques favorables incluent : l'absence d'HPV à haut risque, un système immunitaire compétent, l'arrêt du tabac, et un suivi médical régulier [13]. À l'inverse, l'immunodépression, la persistance d'HPV 16 ou 18, et l'absence de surveillance constituent des facteurs de moins bon pronostic.
Concrètement, avec une prise en charge adaptée, le risque de développer un cancer du col utérin reste inférieur à 0,5% à 10 ans [16]. Ce chiffre rassure sur l'excellent pronostic global de cette pathologie.
Peut-on Prévenir Cellules malpighiennes atypiques du col utérin ?
La prévention des cellules malpighiennes atypiques repose sur plusieurs stratégies complémentaires, dont la plus efficace reste la vaccination contre l'HPV. Le vaccin nonavalent (Gardasil 9) protège contre 9 types d'HPV responsables de 90% des cancers du col utérin et de la majorité des cellules atypiques [14]. Administré avant l'exposition au virus, il réduit de 85% le risque de développer des anomalies cellulaires.
Le dépistage régulier constitue la deuxième pierre angulaire de la prévention. En France, le programme national recommande un frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, après deux frottis normaux à un an d'intervalle [12]. Ce dépistage permet de détecter précocement les anomalies et d'éviter leur progression.
L'adoption de comportements protecteurs contribue également à la prévention. L'utilisation de préservatifs réduit significativement la transmission d'HPV, bien qu'elle ne soit pas efficace à 100% car le virus peut infecter des zones non protégées [14]. Limiter le nombre de partenaires sexuels et éviter les rapports précoces diminuent aussi l'exposition virale.
L'arrêt du tabac représente une mesure préventive importante. Le tabagisme affaiblit les défenses immunitaires locales et favorise la persistance des infections HPV [8]. Les femmes qui arrêtent de fumer voient leur risque de développer des cellules atypiques diminuer de 40% dans les deux ans.
Enfin, le maintien d'un système immunitaire optimal aide à prévenir les infections virales. Une alimentation équilibrée riche en antioxydants, une activité physique régulière, et la gestion du stress contribuent à renforcer les défenses naturelles [15].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des cellules malpighiennes atypiques. Ces nouvelles directives intègrent les avancées technologiques récentes et simplifient les algorithmes de suivi [1,12].
Pour les femmes de moins de 30 ans présentant des cellules atypiques, la HAS recommande désormais un contrôle cytologique à 12 mois plutôt qu'à 6 mois, sauf en cas de facteurs de risque particuliers [12]. Cette modification s'appuie sur les données montrant un taux élevé de régression spontanée dans cette tranche d'âge.
Chez les femmes de plus de 30 ans, le test HPV devient systématique dès la découverte de cellules atypiques. Si le test HPV est négatif, un contrôle à 3 ans est suffisant. En cas de positivité HPV, une colposcopie doit être réalisée dans les 6 mois [7,12].
L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance de l'information des patientes. Un document d'information standardisé doit être remis à chaque femme présentant des cellules atypiques, expliquant la nature bénigne de cette anomalie dans la majorité des cas [15].
Santé Publique France recommande par ailleurs l'intégration des nouvelles technologies dans le dépistage. La cytologie en milieu liquide et l'assistance par intelligence artificielle sont encouragées dans les laboratoires équipés [2]. Ces innovations permettent d'améliorer la qualité du dépistage tout en réduisant les coûts à long terme.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les femmes confrontées aux cellules malpighiennes atypiques et aux pathologies cervicales. L'Association Française pour le Dépistage et la Prévention des Cancers Gynécologiques (AFDPG) propose des consultations téléphoniques gratuites et des groupes de parole [15].
La Ligue contre le Cancer dispose d'un service d'écoute spécialisé accessible au 0 805 123 124. Cette ligne gratuite, ouverte du lundi au vendredi, permet d'obtenir des informations médicales fiables et un soutien psychologique adapté. Des oncopsychologues sont également disponibles dans les centres régionaux.
L'association Imagyn se consacre spécifiquement aux cancers gynécologiques et propose des ressources documentaires actualisées. Leur site internet offre des fiches pratiques sur les cellules atypiques, rédigées en collaboration avec des gynécologues experts [14].
Pour les femmes jeunes, l'association Jeunes Solidarité Cancer organise des rencontres et des ateliers spécifiquement adaptés. Ces événements permettent de briser l'isolement et de partager des expériences similaires dans un cadre bienveillant.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations d'annonce dédiées. Ces consultations, assurées par des infirmières spécialisées, permettent de reprendre les explications médicales et d'accompagner les patientes dans leur parcours de soins. N'hésitez pas à demander à votre médecin les coordonnées des ressources disponibles dans votre région.
Nos Conseils Pratiques
Face à un diagnostic de cellules malpighiennes atypiques, plusieurs conseils pratiques peuvent vous aider à mieux vivre cette période d'incertitude. Tout d'abord, n'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin, même celles qui vous paraissent évidentes. Une bonne compréhension de votre situation réduit l'anxiété et favorise l'adhésion au suivi [15].
Tenez un calendrier de suivi précis avec les dates de vos examens et leurs résultats. Cette organisation vous permettra de ne manquer aucun rendez-vous et facilitera la communication avec vos différents intervenants médicaux. Beaucoup de femmes trouvent rassurant de pouvoir suivre l'évolution de leur pathologie dans le temps.
Adoptez une hygiène de vie favorable à votre système immunitaire. Une alimentation riche en fruits et légumes, une activité physique régulière, et un sommeil de qualité contribuent à optimiser vos défenses naturelles [8]. L'arrêt du tabac, si vous fumez, représente la mesure la plus bénéfique que vous puissiez prendre.
Ne négligez pas l'aspect psychologique. Si l'anxiété devient envahissante, consultez un psychologue ou participez à des groupes de soutien. Parler de vos craintes avec d'autres femmes ayant vécu la même expérience peut être très libérateur [15].
Enfin, restez informée des évolutions médicales sans tomber dans l'excès. Privilégiez les sources fiables comme les sites des autorités de santé plutôt que les forums non modérés qui peuvent véhiculer des informations erronées.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, même en dehors du calendrier de surveillance habituel des cellules malpighiennes atypiques. Les saignements vaginaux anormaux constituent le principal motif d'alerte : saignements entre les règles, après les rapports sexuels, ou après la ménopause [16].
Des douleurs pelviennes persistantes ou qui s'intensifient méritent également une consultation. Bien qu'elles soient rarement liées aux cellules atypiques elles-mêmes, elles peuvent signaler une complication ou une pathologie associée [8]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter.
L'apparition de pertes vaginales malodorantes, purulentes ou accompagnées de démangeaisons importantes doit vous alerter. Ces symptômes évoquent souvent une infection qui pourrait aggraver l'inflammation cervicale et retarder la guérison des cellules atypiques [14].
Sur le plan général, une fatigue inhabituelle, une perte de poids inexpliquée ou des symptômes systémiques doivent motiver une consultation. Même si ces signes sont rarement liés aux cellules atypiques, ils méritent une évaluation médicale [15].
Enfin, n'hésitez pas à consulter si votre anxiété devient ingérable ou si vous développez une phobie des examens gynécologiques. Votre médecin pourra vous orienter vers un soutien psychologique adapté ou ajuster votre suivi pour le rendre plus supportable. L'important est de maintenir une surveillance régulière sans que cela devienne une source de souffrance excessive.
Questions Fréquentes
Les cellules malpighiennes atypiques sont-elles un cancer ?Non, les cellules malpighiennes atypiques ne constituent pas un cancer. Il s'agit d'anomalies cellulaires bénignes qui, dans 70% des cas, disparaissent spontanément sans traitement [6,8]. Seule une surveillance régulière est nécessaire.
Puis-je avoir des rapports sexuels normalement ?
Oui, aucune restriction n'est généralement nécessaire concernant la vie sexuelle. L'utilisation de préservatifs peut cependant réduire la transmission d'HPV et favoriser la guérison [14]. Parlez-en avec votre médecin si vous avez des préoccupations spécifiques.
La grossesse est-elle possible avec des cellules atypiques ?
Absolument. La grossesse reste tout à fait possible et se déroule généralement normalement. Une surveillance gynécologique renforcée sera mise en place, car les modifications hormonales peuvent influencer l'évolution des cellules [6].
Combien de temps dure la surveillance ?
La durée de surveillance varie selon l'évolution. Si les cellules redeviennent normales, un retour au dépistage standard (tous les 3 ans) est possible. En cas de persistance, la surveillance peut se prolonger plusieurs années [12].
Les cellules atypiques sont-elles contagieuses ?
Les cellules atypiques elles-mêmes ne sont pas contagieuses. Cependant, si elles sont causées par l'HPV, ce virus peut être transmis lors des rapports sexuels. C'est pourquoi la protection est recommandée [14].
Que faire si je suis enceinte et que j'ai des cellules atypiques ?
Informez immédiatement votre gynécologue ou sage-femme. Un suivi adapté sera mis en place, généralement avec des contrôles plus fréquents. La plupart des grossesses se déroulent sans complication [6].
Questions Fréquentes
Les cellules malpighiennes atypiques sont-elles un cancer ?
Non, les cellules malpighiennes atypiques ne constituent pas un cancer. Il s'agit d'anomalies cellulaires bénignes qui, dans 70% des cas, disparaissent spontanément sans traitement. Seule une surveillance régulière est nécessaire.
Puis-je avoir des rapports sexuels normalement ?
Oui, aucune restriction n'est généralement nécessaire concernant la vie sexuelle. L'utilisation de préservatifs peut cependant réduire la transmission d'HPV et favoriser la guérison.
La grossesse est-elle possible avec des cellules atypiques ?
Absolument. La grossesse reste tout à fait possible et se déroule généralement normalement. Une surveillance gynécologique renforcée sera mise en place.
Combien de temps dure la surveillance ?
La durée de surveillance varie selon l'évolution. Si les cellules redeviennent normales, un retour au dépistage standard (tous les 3 ans) est possible.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Breizh CoCoA 2024 - Innovations thérapeutiques et biomarqueurs prédictifsLien
- [2] Cytologie de laboratoire clinique - Intelligence artificielle en diagnosticLien
- [3] Rapport d'activités 2023 - Nouvelles approches thérapeutiquesLien
- [4] Calliditas Therapeutics - Pipeline thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Korean HPV Cohort Study - Données épidémiologiques internationalesLien
- [6] Le carcinome épidermoïde in situ du col utérin: traitement et évolutionLien
- [7] High-grade lesions probability in ASCUS HPV positive patient according to HPV typeLien
- [8] Evaluation de dépistage du cancer du col de l'utérus par l'étude des frottis cervico utérinsLien
- [9] Epidémiologie des lésions précancéreuses du col de l'utérus dans le district de BamakoLien
- [10] Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du colLien
- [11] Profil comparé des lésions du col utérin selon l'âge dans le district de BamakoLien
- [12] Médecine générale: Réussir ses EDN - Recommandations actualiséesLien
- [13] Dépistage du cancer du col de l'utérus chez les patientes vivantes avec le VIHLien
- [14] États précancéreux du col de l'utérus - Cancer.caLien
- [15] Mieux comprendre les anomalies des cellules malpighiennes - DoctissimoLien
- [16] Résultats anormaux de la biopsie du col de l'utérus - Cancer.caLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Le carcinome épidermoïde in situ du col utérin: traitement et évolution (2023)[PDF]
- High-grade lesions probability in ASCUS HPV positive patient according to HPV type (2025)
- Evaluation de dépistage du cancer du col de l'utérus par l'étude des frottis cervico utérins, Cas de la wilaya de Ghardaïa (2023)[PDF]
- Epidémiologie des lésions précancéreuses du col de l'utérus dans le district de Bamako de 2016 à 2022. (2024)[PDF]
- Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus au centre de santé de référence de la CV du district de … (2023)[PDF]
Ressources web
- États précancéreux du col de l'utérus (cancer.ca)
Le résultat anormal d'un test Pap est souvent le premier signe que certaines cellules du col de l'utérus sont anormales. C'est pourquoi il est important de ...
- Mieux comprendre les anomalies des cellules malpighiennes (doctissimo.fr)
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- Résultats anormaux de la biopsie du col de l'utérus (cancer.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.