Tumeurs de la Vulve : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les tumeurs de la vulve représentent un groupe de pathologies gynécologiques rares mais importantes à connaître. Touchant principalement les femmes après 60 ans, ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement. Ce guide complet vous accompagne pour mieux comprendre cette pathologie, ses symptômes et les options thérapeutiques disponibles.

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Tumeurs de la Vulve : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de la vulve désignent l'ensemble des masses anormales qui se développent au niveau des organes génitaux externes féminins. La vulve comprend les grandes et petites lèvres, le clitoris, l'orifice vaginal et le périnée antérieur.
Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Les tumeurs bénignes, comme les kystes ou les fibromes, ne se propagent pas à d'autres parties du corps. En revanche, les tumeurs malignes, principalement le carcinome épidermoïde, peuvent envahir les tissus voisins et former des métastases [11].
Il est important de savoir que 90% des cancers de la vulve sont des carcinomes épidermoïdes. D'autres types plus rares existent, comme l'adénocarcinome, le mélanome ou le sarcome [7]. La classification FIGO 2021 a d'ailleurs apporté des précisions importantes sur le staging de ces tumeurs [11].
Contrairement aux idées reçues, ces pathologies ne touchent pas uniquement les femmes âgées. Bien que l'âge moyen au diagnostic soit de 65 ans, des formes plus agressives peuvent survenir chez des femmes plus jeunes, notamment celles liées aux infections par le papillomavirus humain (HPV) [6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les tumeurs malignes de la vulve représentent environ 3 à 5% de tous les cancers gynécologiques. L'incidence annuelle est estimée à 2,5 cas pour 100 000 femmes, soit environ 1 200 nouveaux cas par an dans l'Hexagone [6].
Cette incidence varie considérablement selon l'âge. Elle reste très faible avant 50 ans (moins de 1 cas pour 100 000 femmes), puis augmente progressivement pour atteindre 15 à 20 cas pour 100 000 femmes après 70 ans. Cette répartition par âge reflète l'existence de deux pics d'incidence distincts [6].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne basse. Les pays nordiques comme la Suède et la Norvège présentent des taux légèrement plus élevés (3 à 4 cas pour 100 000 femmes). Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [6].
L'évolution temporelle montre une stabilité relative de l'incidence sur les 20 dernières années. Cependant, on observe une légère augmentation des formes liées au HPV chez les femmes de moins de 60 ans, probablement liée aux changements de comportements sexuels [11]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation modérée du nombre de cas, principalement due au vieillissement de la population.
Le coût économique de cette pathologie pour le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros par an, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi [6].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des tumeurs de la vulve sont multiples et souvent intriquées. Le principal facteur de risque reste l'âge avancé, avec un pic d'incidence après 65 ans. Mais d'autres éléments jouent un rôle déterminant [15].
L'infection par le papillomavirus humain (HPV) constitue un facteur majeur, particulièrement les types 16 et 18. Ces virus sont responsables d'environ 40% des cancers vulvaires, surtout chez les femmes plus jeunes. L'HPV provoque des lésions précancéreuses qui peuvent évoluer vers un cancer invasif en l'absence de traitement [12].
Les maladies inflammatoires chroniques de la vulve représentent également un risque important. Le lichen scléreux, par exemple, multiplie par 4 à 5 le risque de développer un cancer vulvaire. Cette pathologie dermatologique chronique provoque une inflammation persistante qui peut favoriser la transformation maligne des cellules [15].
D'autres facteurs contribuent au risque : le tabagisme (qui double le risque), l'immunodépression (notamment chez les patientes transplantées ou séropositives), et les antécédents de cancer du col de l'utérus ou du vagin. L'herpès génital chronique et certaines prédispositions génétiques rares peuvent aussi jouer un rôle [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs de la vulve peuvent être subtils au début, ce qui explique parfois un retard au diagnostic. Le signe le plus fréquent est l'apparition d'une masse ou nodule au niveau de la vulve, palpable ou visible [14].
Les démangeaisons persistantes (prurit vulvaire) constituent souvent le premier symptôme. Contrairement aux démangeaisons liées à une mycose, elles ne cèdent pas aux traitements antifongiques habituels et s'intensifient progressivement. Elles peuvent s'accompagner de sensations de brûlure ou de douleur [14].
D'autres signes doivent alerter : des saignements en dehors des règles, surtout après la ménopause, des douleurs lors des rapports sexuels, ou l'apparition d'ulcérations qui ne cicatrisent pas. Certaines patientes décrivent également des écoulements vaginaux inhabituels ou malodorants [7].
Il faut savoir que ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer d'autres pathologies bénignes. C'est pourquoi il est essentiel de consulter rapidement un gynécologue en cas de symptômes persistants. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de guérison [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs de la vulve suit un protocole précis qui débute par un examen clinique approfondi. Le gynécologue examine minutieusement la vulve, le vagin et effectue une palpation des ganglions inguinaux. Cette première étape permet d'évaluer l'extension locale de la lésion [16].
La biopsie constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle consiste à prélever un petit fragment de tissu suspect sous anesthésie locale. L'analyse histopathologique détermine la nature exacte de la tumeur (bénigne ou maligne) et son type histologique. Cette étape est indispensable avant tout traitement [16].
En cas de cancer confirmé, un bilan d'extension est réalisé pour évaluer la propagation de la maladie. Il comprend généralement une IRM pelvienne, un scanner thoraco-abdomino-pelvien et parfois une TEP-scan. Ces examens permettent de rechercher des métastases ganglionnaires ou à distance [16].
La stadification selon la classification FIGO 2021 guide ensuite la stratégie thérapeutique. Cette classification prend en compte la taille de la tumeur, l'envahissement des structures voisines et la présence de métastases ganglionnaires ou à distance [11]. Le dossier est systématiquement discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour définir la meilleure prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs de la vulve dépend principalement du type histologique, du stade de la maladie et de l'état général de la patiente. La chirurgie reste le traitement de référence pour la plupart des cas [8].
Pour les tumeurs précoces et de petite taille, une excision large peut suffire. Cette intervention consiste à retirer la tumeur avec une marge de sécurité de 1 à 2 cm de tissu sain. Pour les tumeurs plus étendues, une vulvectomie partielle ou totale peut être nécessaire, parfois associée à un curage ganglionnaire inguinal [8].
La radiothérapie joue un rôle important, soit en complément de la chirurgie (radiothérapie adjuvante), soit en traitement principal chez les patientes inopérables. Les techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle permettent de mieux préserver les tissus sains environnants [8].
La chimiothérapie est généralement réservée aux formes métastatiques ou récidivantes. Les protocoles associent souvent cisplatine et 5-fluorouracile. Plus récemment, l'immunothérapie montre des résultats prometteurs dans certains cas sélectionnés [15].
L'approche thérapeutique tend vers une prise en charge de plus en plus personnalisée, tenant compte des caractéristiques moléculaires de la tumeur et du profil de la patiente [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des cancers gynécologiques avec le lancement de l'Institut des Cancers des Femmes à l'Institut Curie. Cette structure dédiée développe des parcours de soins innovants spécifiquement adaptés aux tumeurs vulvaires [2].
Les recherches actuelles se concentrent sur l'immunothérapie, particulièrement prometteuse pour les tumeurs exprimant PD-L1. Une étude récente de 2025 montre que l'expression de PD-L1 dans les cancers vulvaires primaires et récidivants pourrait prédire la réponse aux inhibiteurs de checkpoint [4].
Un traitement novateur pour les tumeurs solides, incluant les cancers vulvaires, fait l'objet d'essais cliniques prometteurs en 2024-2025. Cette approche combine thérapie ciblée et immunomodulation pour améliorer l'efficacité thérapeutique [3].
La chirurgie mini-invasive progresse également. Les techniques de préservation d'organe se développent, permettant de maintenir la fonction sexuelle tout en assurant un contrôle carcinologique optimal. La chirurgie robotique commence à être évaluée pour certaines indications spécifiques [1].
Enfin, la recherche sur les biomarqueurs prédictifs s'intensifie. L'objectif est d'identifier les patientes qui bénéficieront le mieux de chaque type de traitement, ouvrant la voie à une médecine vraiment personnalisée [2].
Vivre au Quotidien avec les Tumeurs de la Vulve
Vivre avec une tumeur de la vulve, qu'elle soit bénigne ou maligne, impacte significativement la qualité de vie. Les répercussions touchent autant la sphère physique que psychologique et relationnelle.
Sur le plan physique, les traitements peuvent entraîner des séquelles durables. La chirurgie vulvaire peut modifier l'anatomie locale et affecter la sensibilité. Certaines patientes rapportent des douleurs chroniques, des troubles de la cicatrisation ou une sécheresse vulvaire persistante [8].
L'impact sur la sexualité constitue une préoccupation majeure. Les modifications anatomiques, la douleur et l'anxiété peuvent altérer la fonction sexuelle. Il est important d'en parler avec l'équipe soignante : des solutions existent, comme la rééducation périnéale, l'utilisation de lubrifiants adaptés ou un accompagnement sexologique [15].
Le soutien psychologique s'avère souvent indispensable. L'annonce du diagnostic, les traitements et leurs conséquences génèrent stress, anxiété et parfois dépression. Les associations de patientes offrent un soutien précieux, permettant de partager son expérience avec d'autres femmes ayant vécu la même épreuve.
Concrètement, il est recommandé de maintenir une activité physique adaptée, de soigner son hygiène intime avec des produits doux, et de ne pas hésiter à solliciter l'aide de professionnels (kinésithérapeute, psychologue, sexologue) selon ses besoins.
Les Complications Possibles
Les complications des tumeurs de la vulve varient selon le type de tumeur, son stade et les traitements reçus. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les prendre en charge [15].
Les complications chirurgicales immédiates incluent les risques habituels de toute intervention : saignement, infection, problèmes de cicatrisation. Spécifiquement pour la chirurgie vulvaire, le risque de déhiscence (ouverture) de la cicatrice est plus élevé en raison de la localisation anatomique [8].
À plus long terme, la chirurgie peut entraîner des séquelles fonctionnelles. La modification de l'anatomie vulvaire peut affecter la miction, avec parfois des difficultés à vider complètement la vessie. Des troubles de la sensibilité, des douleurs chroniques ou une rétraction cicatricielle peuvent également survenir [8].
Le lymphœdème des membres inférieurs représente une complication redoutable du curage ganglionnaire inguinal. Il se manifeste par un gonflement persistant d'une ou des deux jambes, nécessitant une prise en charge spécialisée par kinésithérapie et port de bas de contention [15].
Les complications liées à la radiothérapie comprennent la dermite radique (inflammation de la peau), qui peut être aiguë ou chronique. À long terme, la radiothérapie peut provoquer une fibrose des tissus, des troubles de la cicatrisation et, rarement, l'apparition de seconds cancers radio-induits [8].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs de la vulve dépend essentiellement du stade au diagnostic et du type histologique. Globalement, les cancers vulvaires diagnostiqués précocement ont un excellent pronostic [11].
Pour les stades précoces (stades I et II), le taux de survie à 5 ans dépasse 85%. Ces tumeurs, limitées à la vulve sans envahissement ganglionnaire, bénéficient d'un traitement chirurgical souvent curatif. La récidive locale reste possible mais demeure rare avec une chirurgie adaptée [6].
Les stades avancés (stades III et IV) présentent un pronostic plus réservé, avec des taux de survie à 5 ans variant de 40 à 70% selon l'extension de la maladie. L'envahissement ganglionnaire constitue le facteur pronostique le plus important : chaque ganglion envahi diminue significativement les chances de guérison [11].
L'âge de la patiente influence également le pronostic. Les femmes jeunes (moins de 60 ans) ont généralement un meilleur pronostic, probablement en raison d'un meilleur état général et d'une meilleure tolérance aux traitements. Cependant, les tumeurs liées au HPV, plus fréquentes chez les jeunes femmes, peuvent parfois être plus agressives [6].
Il faut souligner que ces statistiques sont des moyennes et que chaque cas est unique. Les innovations thérapeutiques récentes permettent d'espérer une amélioration progressive de ces chiffres dans les années à venir [1,2].
Peut-on Prévenir les Tumeurs de la Vulve ?
La prévention des tumeurs de la vulve repose sur plusieurs stratégies complémentaires. Bien qu'on ne puisse pas prévenir tous les cas, certaines mesures permettent de réduire significativement le risque [15].
La vaccination contre le HPV constitue la mesure préventive la plus efficace pour les tumeurs liées à ce virus. Recommandée chez les jeunes filles dès 11 ans, elle protège contre les types de HPV les plus oncogènes (16, 18, 31, 33, 45, 52, 58). Cette vaccination peut également bénéficier aux jeunes femmes jusqu'à 26 ans non encore exposées [12].
Le dépistage régulier permet de détecter les lésions précancéreuses avant qu'elles n'évoluent vers un cancer invasif. L'examen gynécologique annuel doit inclure une inspection minutieuse de la vulve. Toute lésion suspecte doit faire l'objet d'une biopsie [14].
La prise en charge des pathologies vulvaires chroniques est essentielle. Le lichen scléreux, par exemple, doit être traité et surveillé régulièrement car il augmente le risque de transformation maligne. Les corticoïdes topiques permettent de contrôler l'inflammation et de réduire ce risque [15].
D'autres mesures générales contribuent à la prévention : arrêt du tabac, protection lors des rapports sexuels, hygiène intime adaptée avec des produits doux et non irritants. Il est également important de consulter rapidement en cas de symptômes persistants [14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs de la vulve. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire dès le diagnostic [1].
Selon les dernières recommandations, tout cas suspect de cancer vulvaire doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) avant la mise en route du traitement. Cette RCP réunit gynécologues-oncologues, radiothérapeutes, chimiothérapeutes, radiologues et anatomopathologistes [1].
L'Institut National du Cancer (INCa) recommande un suivi post-thérapeutique standardisé : examen clinique tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans, puis annuel. Ce suivi doit inclure un examen gynécologique complet avec inspection de la vulve et palpation ganglionnaire [1].
Les centres de référence en cancérologie gynécologique sont privilégiés pour la prise en charge des cas complexes. Ces centres disposent de l'expertise nécessaire et participent aux essais cliniques, offrant ainsi l'accès aux traitements les plus innovants [2].
La HAS insiste également sur l'importance de l'information du patient et de l'accompagnement psychologique. Chaque patiente doit recevoir une information claire sur sa maladie, les options thérapeutiques et leurs conséquences potentielles [1].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patientes atteintes de tumeurs de la vulve et leurs proches. Ces structures offrent information, soutien et entraide.
L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et organise des conférences grand public. Leur site internet contient une section dédiée aux cancers urogénitaux féminins avec des fiches pratiques téléchargeables [14].
La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux offrant soutien psychologique, aide sociale et information. Leurs espaces Ligue proposent des ateliers bien-être, des groupes de parole et un accompagnement personnalisé [14].
Cancer Info Service (0 805 123 124) est un service téléphonique gratuit, anonyme et confidentiel. Des professionnels de santé répondent aux questions des patients et de leurs proches du lundi au vendredi de 9h à 19h, et le samedi de 9h à 14h.
Les réseaux sociaux hébergent également des groupes de soutien entre patientes. Ces espaces d'échange permettent de partager expériences, conseils pratiques et soutien moral. Il convient cependant de vérifier la fiabilité des informations médicales partagées.
Enfin, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations d'annonce, des entretiens infirmiers et un accompagnement social. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante sur les ressources disponibles localement.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur de la vulve nécessite quelques adaptations du quotidien. Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer cette période difficile.
Pour l'hygiène intime, privilégiez des produits doux, sans parfum ni colorant. Évitez les douches vaginales et les lingettes parfumées qui peuvent irriter les tissus fragilisés. Un simple savon surgras ou un gel lavant spécifique suffit. Séchez délicatement en tamponnant, sans frotter [15].
Côté vêtements, optez pour des sous-vêtements en coton, plus respirants que les matières synthétiques. Évitez les vêtements trop serrés qui peuvent comprimer la zone opérée et gêner la cicatrisation. Les jupes et robes sont souvent plus confortables que les pantalons dans les premiers temps [15].
L'activité physique doit être adaptée mais maintenue. La marche est excellente pour favoriser la circulation et prévenir le lymphœdème. Évitez les sports traumatisants ou les positions prolongées assise. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des exercices spécifiques.
Pour gérer la douleur, n'hésitez pas à prendre les antalgiques prescrits selon les recommandations médicales. Des techniques complémentaires comme la relaxation, la sophrologie ou l'acupuncture peuvent également aider. Parlez-en à votre équipe soignante.
Enfin, maintenez le lien social. L'isolement aggrave souvent l'anxiété et la dépression. Continuez à voir vos proches, participez aux activités qui vous plaisent dans la mesure de vos possibilités.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. La règle d'or : mieux vaut consulter pour rien que passer à côté de quelque chose d'important [14].
Consultez sans délai si vous découvrez une masse, un nodule ou une grosseur au niveau de la vulve, même indolore. Toute modification de l'aspect de la vulve (changement de couleur, épaississement, ulcération) doit également motiver une consultation [14].
Les démangeaisons persistantes qui ne cèdent pas aux traitements habituels (antifongiques, corticoïdes légers) après 2-3 semaines nécessitent un avis médical. De même pour les douleurs vulvaires chroniques sans cause évidente [14].
Tout saignement génital en dehors des règles, particulièrement après la ménopause, doit faire l'objet d'une consultation gynécologique. Les écoulements vaginaux persistants, malodorants ou inhabituels sont également à signaler [15].
En cas de traitement en cours pour une tumeur vulvaire, consultez rapidement si vous présentez : fièvre persistante, douleurs intenses non soulagées par les antalgiques, saignements importants, signes d'infection de la cicatrice (rougeur, chaleur, écoulement purulent) [15].
N'oubliez pas que votre médecin traitant peut être votre premier interlocuteur. Il saura vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. En cas d'urgence, n'hésitez pas à vous rendre aux urgences gynécologiques.
Questions Fréquentes
Les tumeurs de la vulve sont-elles toujours cancéreuses ?Non, heureusement ! La plupart des masses vulvaires sont bénignes : kystes, fibromes, lipomes. Seule la biopsie permet de faire la différence avec certitude [15].
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Cela dépend de l'étendue de la chirurgie et de votre âge. La fertilité peut être préservée dans de nombreux cas. Discutez-en avec votre équipe médicale avant le traitement [15].
La vie sexuelle est-elle possible après le traitement ?
Oui, dans la majorité des cas. Il peut y avoir une période d'adaptation et parfois besoin d'aide (lubrifiants, rééducation, sexothérapie). L'important est d'en parler avec votre partenaire et votre médecin [15].
Faut-il éviter certains aliments ?
Il n'y a pas de régime spécifique, mais une alimentation équilibrée aide à mieux supporter les traitements. Évitez l'alcool et le tabac qui peuvent interférer avec la cicatrisation [15].
Les récidives sont-elles fréquentes ?
Le risque de récidive dépend du stade initial et de la qualité de la chirurgie. Il est généralement faible pour les stades précoces bien opérés. D'où l'importance du suivi régulier [11].
L'immunothérapie est-elle disponible ?
Elle fait l'objet de recherches prometteuses, notamment pour les tumeurs exprimant PD-L1. Certains essais cliniques sont en cours en 2024-2025 [4].
Questions Fréquentes
Les tumeurs de la vulve sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, la plupart des masses vulvaires sont bénignes : kystes, fibromes, lipomes. Seule la biopsie permet de faire la différence avec certitude.
Peut-on avoir des enfants après un traitement ?
Cela dépend de l'étendue de la chirurgie et de votre âge. La fertilité peut être préservée dans de nombreux cas. Discutez-en avec votre équipe médicale avant le traitement.
La vie sexuelle est-elle possible après le traitement ?
Oui, dans la majorité des cas. Il peut y avoir une période d'adaptation et parfois besoin d'aide (lubrifiants, rééducation, sexothérapie).
Les récidives sont-elles fréquentes ?
Le risque de récidive dépend du stade initial et de la qualité de la chirurgie. Il est généralement faible pour les stades précoces bien opérés.
L'immunothérapie est-elle disponible ?
Elle fait l'objet de recherches prometteuses, notamment pour les tumeurs exprimant PD-L1. Certains essais cliniques sont en cours en 2024-2025.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Cancers gynécologiques : Un parcours de soin dédié avec innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Lancement de l'Institut des Cancers des Femmes, l'IHU de l'Institut CurieLien
- [3] Un traitement du cancer novateur pour les tumeurs solidesLien
- [4] PD-L1-Expression in primary and recurrent vulvar neoplasmsLien
- [6] Étude descriptive des cancers de la vulve en fonction de la vulnérabilité des patientes liée à l'âgeLien
- [7] Aspect clinique évident d'un cancer épidermoïde de la vulveLien
- [8] Chirurgie de la vulve après radiochimiothérapie : expérience de l'INOLien
- [11] Cancers de la vulve: dernières actualités et nouvelle classification FIGO 2021Lien
- [12] Adénocarcinomes papillaires digitaux induits par l'HPV42Lien
- [14] Le cancer vulvaire : symptômes et traitementLien
- [15] Cancer de la vulve - Problèmes de santé de la femmeLien
- [16] Diagnostic du cancer de la vulveLien
Publications scientifiques
- Étude descriptive des cancers de la vulve en fonction de la vulnérabilité des patientes liée à l'âge: étude multicentrique (2023)1 citations
- Aspect clinique évident d´ un cancer épidermoïde de la vulve (2023)
- CHIRURGIE DE LA VULVE APRES RADIOCHIMIOTHERAPIE: EXPERIENCE DE L'INO (A PROPOS DE 5 CAS) (2022)
- [HTML][HTML] Léiomyome vulvaire: à propos d´ un cas diagnostiqué et pris en charge au Service de gynécologie-obstétrique du CHU Kara (2023)
- [PDF][PDF] Cas clinique [PDF]
Ressources web
- Le cancer vulvaire : symptômes et traitement (ishh.fr)
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- Cancer de la vulve - Problèmes de santé de la femme (msdmanuals.com)
En général, le cancer de la vulve entraîne une gêne légère, mais le prurit est fréquent. Les nodules ou les ulcérations peuvent finir par saigner ou sécréter un ...
- Diagnostic du cancer de la vulve (cancer.ca)
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- Symptômes du cancer de la vulve (cancer.ca)
démangeaisons, endolorissement, sensation de brûlure, picotements ou douleur qui ne disparaît pas; · masse semblable à une verrue; · peau plus épaisse ou masse; ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.