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Zoonoses Bactériennes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Prévention

Zoonoses bactériennes

Les zoonoses bactériennes représentent un enjeu majeur de santé publique en France. Ces maladies transmises de l'animal à l'homme touchent chaque année des milliers de personnes. Mais rassurez-vous, la plupart se soignent efficacement quand elles sont diagnostiquées à temps. Découvrons ensemble ces pathologies fascinantes qui illustrent parfaitement les liens entre santé humaine et animale.

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Zoonoses bactériennes : Définition et Vue d'Ensemble

Une zoonose bactérienne est une maladie causée par des bactéries qui se transmettent naturellement des animaux vertébrés à l'homme. Et contrairement aux idées reçues, ces pathologies sont bien plus courantes qu'on ne le pense [13].

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recense plus de 200 zoonoses différentes dans le monde. Parmi elles, une trentaine de zoonoses bactériennes préoccupent particulièrement les autorités sanitaires françaises [13]. Ces maladies peuvent se transmettre par contact direct avec l'animal, par morsure, par ingestion d'aliments contaminés ou encore par l'intermédiaire de vecteurs comme les tiques.

Bon à savoir : le terme "zoonose" vient du grec "zoon" (animal) et "nosos" (maladie). Il a été créé en 1855 par le médecin allemand Rudolf Virchow. D'ailleurs, ce concept prend aujourd'hui une dimension particulière avec l'approche "One Health" qui reconnaît l'interconnexion entre santé humaine, animale et environnementale [2].

Les principales zoonoses bactériennes en France incluent la leptospirose, la maladie de Lyme, la brucellose, la salmonellose ou encore la campylobactériose [5,14]. Chacune présente ses propres caractéristiques, mais toutes partagent cette capacité remarquable des bactéries à franchir la barrière d'espèce.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques 2024 révèlent une réalité préoccupante. En France, on estime que les zoonoses bactériennes touchent environ 15 000 à 20 000 personnes chaque année, selon les derniers rapports de Santé publique France [2].

La leptospirose reste la zoonose la plus répandue au monde avec plus d'un million de cas annuels [3,12]. En France métropolitaine, l'incidence oscille entre 0,5 et 1 cas pour 100 000 habitants, mais elle grimpe à 3-5 cas pour 100 000 habitants dans les départements d'outre-mer [12]. Cette différence s'explique par les maladies climatiques tropicales plus favorables à la survie des leptospires.

Concernant la maladie de Lyme, les chiffres sont en constante augmentation. L'incidence est passée de 26 cas pour 100 000 habitants en 2009 à plus de 50 cas pour 100 000 habitants en 2023 [8]. Cette progression s'explique notamment par l'extension de l'aire de répartition des tiques due au réchauffement climatique.

Au niveau européen, le rapport One Health 2023 de l'EFSA montre que les zoonoses d'origine alimentaire représentent la première cause de toxi-infections alimentaires collectives [2]. La campylobactériose domine avec plus de 220 000 cas déclarés en 2023, suivie par la salmonellose avec 60 000 cas [2,9].

L'important à retenir : ces chiffres ne reflètent que la partie émergée de l'iceberg. Beaucoup de cas restent non diagnostiqués ou non déclarés, particulièrement pour les formes bénignes.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les zoonoses bactériennes résultent d'un contact entre l'homme et des animaux porteurs de bactéries pathogènes. Mais tous les contacts ne sont pas égaux face au risque [13].

Les animaux domestiques représentent une source importante de contamination. Chiens et chats peuvent transmettre diverses bactéries comme Pasteurella, Capnocytophaga ou encore Bartonella [5]. Les nouveaux animaux de compagnie (NAC) posent également des défis particuliers, comme le montre une étude récente menée dans l'Est algérien qui a identifié des profils microbiologiques préoccupants chez ces espèces [7,11].

L'environnement professionnel constitue un facteur de risque majeur. Vétérinaires, agriculteurs, égoutiers, ou encore personnels d'abattoirs sont particulièrement exposés [14]. D'ailleurs, certaines professions présentent des risques spécifiques : les égoutiers pour la leptospirose, les bergers pour la brucellose, les forestiers pour la maladie de Lyme.

Les activités de loisirs ne sont pas en reste. Randonnée en forêt, baignade en eau douce, jardinage ou camping peuvent exposer à différentes bactéries [6]. Le risque varie selon la saison, la région géographique et les précautions prises.

Concrètement, plusieurs facteurs augmentent votre vulnérabilité : un système immunitaire affaibli, des plaies cutanées, l'âge (très jeunes et personnes âgées), ou encore certaines pathologies chroniques comme le diabète.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître une zoonose bactérienne n'est pas toujours évident. Les symptômes varient énormément selon la bactérie en cause et peuvent facilement être confondus avec d'autres maladies [14].

Les signes généraux dominent souvent le tableau clinique. Fièvre, fatigue, maux de tête et douleurs musculaires constituent la triade classique [6,14]. Mais attention, ces symptômes ressemblent à s'y méprendre à ceux d'une grippe banale. C'est pourquoi il est crucial de mentionner à votre médecin tout contact récent avec des animaux.

Certaines zoonoses respiratoires se manifestent par une toux persistante, des difficultés respiratoires ou des douleurs thoraciques [6]. La fièvre Q, par exemple, peut provoquer une pneumonie atypique difficile à distinguer d'autres infections pulmonaires.

Les manifestations cutanées offrent parfois des indices précieux. L'érythème migrant de la maladie de Lyme, cette tache rouge qui s'étend progressivement autour de la morsure de tique, reste pathognomonique [8]. De même, les escarres d'inoculation de certaines rickettsioses constituent des signes d'appel importants.

Bon à savoir : la période d'incubation varie considérablement. Elle peut aller de quelques heures pour certaines intoxications alimentaires à plusieurs semaines pour la maladie de Lyme. Cette variabilité complique souvent le diagnostic.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une zoonose bactérienne repose sur un faisceau d'arguments cliniques, épidémiologiques et biologiques. Votre médecin mènera l'enquête comme un véritable détective [14].

L'interrogatoire constitue la première étape cruciale. Votre médecin s'intéressera à vos activités récentes, vos contacts avec des animaux, vos voyages, votre profession. N'hésitez pas à mentionner le moindre détail : une promenade en forêt, un contact avec un animal malade, une morsure même minime.

L'examen clinique recherchera des signes spécifiques selon la zoonose suspectée. Votre médecin examinera attentivement votre peau, palpera vos ganglions, auscultera vos poumons. Il pourra également rechercher une splénomégalie ou des signes neurologiques selon le contexte.

Les examens complémentaires confirmeront le diagnostic. Analyses sanguines, sérologies spécifiques, cultures bactériennes ou PCR peuvent être nécessaires [10]. Chaque technique a ses avantages : la PCR pour un diagnostic rapide, la sérologie pour confirmer une infection ancienne, la culture pour tester la sensibilité aux antibiotiques.

Dans certains cas complexes, votre médecin pourra faire appel à des laboratoires spécialisés ou demander l'avis d'un infectiologue. L'important est de ne pas rester dans l'incertitude diagnostique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Heureusement, la plupart des zoonoses bactériennes répondent bien aux traitements antibiotiques quand ils sont instaurés précocement [14]. Mais chaque bactérie a ses spécificités thérapeutiques.

Les antibiotiques restent le traitement de référence. Pour la leptospirose, la doxycycline ou l'amoxicilline sont efficaces [3,12]. La maladie de Lyme répond bien à la doxycycline en première intention, parfois à l'amoxicilline chez la femme enceinte [8]. La durée du traitement varie de 7 jours à plusieurs semaines selon la pathologie et sa gravité.

Le traitement symptomatique accompagne souvent l'antibiothérapie. Antalgiques pour les douleurs, antipyrétiques pour la fièvre, parfois corticoïdes dans certaines formes sévères. L'hydratation et le repos restent des mesures essentielles.

Certaines situations nécessitent une hospitalisation. Formes sévères de leptospirose avec atteinte rénale, méningites, septicémies : ces complications imposent une prise en charge spécialisée [3,12]. Les soins intensifs peuvent être nécessaires dans les cas les plus graves.

L'important à retenir : plus le traitement est précoce, meilleur est le pronostic. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter, surtout si vous avez été exposé à un risque identifié.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur les zoonoses bactériennes connaît des avancées prometteuses. Les innovations 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques particulièrement encourageantes [1,3].

Les nouveaux antibiotiques représentent un espoir majeur face à l'antibiorésistance croissante. Plusieurs molécules sont en développement pour lutter contre les bactéries les plus mortelles identifiées en 2024 [1]. Ces innovations ciblent notamment les mécanismes de résistance développés par certaines souches bactériennes.

La thérapie génique fait son entrée dans le traitement des zoonoses. Des recherches prometteuses explorent l'utilisation de vecteurs viraux pour délivrer des gènes thérapeutiques directement dans les cellules infectées [4]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge des formes chroniques.

Les immunothérapies suscitent également un intérêt croissant. Des anticorps monoclonaux spécifiques sont en cours de développement pour neutraliser certaines toxines bactériennes [1]. Ces traitements pourraient compléter efficacement l'antibiothérapie classique.

Concernant la leptospirose spécifiquement, des protocoles innovants d'amélioration des soins ont été développés en 2024-2025 [3]. Ces approches intègrent diagnostic rapide, traitement personnalisé et suivi optimisé pour améliorer significativement les résultats cliniques.

Vivre au Quotidien avec Zoonoses bactériennes

Vivre avec une zoonose bactérienne chronique ou récidivante demande des adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible [12]. L'essentiel est d'apprendre à gérer sa pathologie.

La gestion des symptômes au quotidien passe par une bonne connaissance de sa maladie. Certains patients développent des formes chroniques de maladie de Lyme nécessitant un suivi régulier [8]. D'autres peuvent présenter des récidives de leptospirose en cas de nouvelle exposition [12].

L'adaptation professionnelle peut s'avérer nécessaire. Si votre métier vous expose régulièrement, discutez avec votre médecin du travail des mesures de protection adaptées. Parfois, un changement temporaire ou définitif d'activité peut être envisagé.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique peut générer anxiété et dépression. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à rejoindre des groupes de patients.

Concrètement, maintenez une hygiène de vie saine : alimentation équilibrée, exercice physique adapté, sommeil suffisant. Ces mesures renforcent votre système immunitaire et améliorent votre qualité de vie globale.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des zoonoses bactériennes évoluent favorablement sous traitement, certaines peuvent entraîner des complications sérieuses [3,14]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.

Les complications rénales représentent un risque majeur, particulièrement avec la leptospirose. L'insuffisance rénale aiguë peut survenir dans 15 à 20% des cas sévères [3,12]. Heureusement, elle est souvent réversible avec un traitement adapté, mais peut parfois nécessiter une dialyse temporaire.

Les atteintes neurologiques préoccupent également les médecins. La maladie de Lyme peut évoluer vers une neuroborréliose avec méningite, paralysie faciale ou troubles cognitifs [8]. Ces complications surviennent généralement en l'absence de traitement précoce.

Certaines zoonoses peuvent provoquer des complications cardiovasculaires. Myocardites, péricardites ou troubles du rythme cardiaque restent rares mais potentiellement graves [14]. Un suivi cardiologique peut être nécessaire dans les formes sévères.

Les complications pulmonaires touchent principalement les zoonoses respiratoires. Pneumonies sévères, détresse respiratoire ou syndrome de détresse respiratoire aiguë peuvent nécessiter une prise en charge en réanimation [6].

Rassurez-vous : ces complications restent l'exception quand le diagnostic est posé rapidement et le traitement bien conduit. C'est pourquoi il ne faut jamais retarder la consultation médicale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des zoonoses bactériennes dépend largement de la précocité du diagnostic et du traitement. Dans l'immense majorité des cas, l'évolution est favorable [14].

Pour la leptospirose, le pronostic est excellent quand le traitement débute dans les premiers jours. Le taux de guérison dépasse 95% avec une antibiothérapie précoce [3,12]. Cependant, les formes sévères non traitées peuvent présenter une mortalité de 10 à 15%.

La maladie de Lyme offre également un pronostic favorable au stade précoce. L'érythème migrant guérit dans 100% des cas avec un traitement antibiotique adapté [8]. Les formes tardives sont plus complexes mais restent curables, même si la guérison peut prendre plus de temps.

Les zoonoses alimentaires comme la salmonellose ou la campylobactériose évoluent généralement vers la guérison spontanée en quelques jours [9]. Les complications restent exceptionnelles chez les personnes en bonne santé.

Certains facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, son état immunitaire, la présence de pathologies associées, et surtout la rapidité de prise en charge. Les personnes âgées ou immunodéprimées nécessitent une surveillance particulière.

L'important à retenir : avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, la quasi-totalité des patients guérissent complètement sans séquelles.

Peut-on Prévenir Zoonoses bactériennes ?

La prévention des zoonoses bactériennes repose sur des mesures simples mais efficaces. Comme le dit l'adage : "mieux vaut prévenir que guérir" [13].

La protection individuelle constitue la première ligne de défense. Port de gants lors de manipulation d'animaux, vêtements longs en forêt, chaussures fermées dans les zones humides : ces gestes simples réduisent considérablement les risques [13,15]. Pour les activités aquatiques, évitez de vous baigner dans des eaux stagnantes ou polluées.

L'hygiène reste fondamentale. Lavage soigneux des mains après contact avec des animaux, désinfection des plaies même minimes, cuisson suffisante des aliments d'origine animale [15]. Ces mesures basiques préviennent la majorité des contaminations.

La surveillance vétérinaire de vos animaux domestiques protège toute la famille. Vaccinations à jour, vermifugation régulière, consultations préventives chez le vétérinaire [5]. Un animal en bonne santé présente moins de risques de transmission.

Pour les professionnels exposés, des mesures spécifiques s'imposent. Équipements de protection individuelle, formation aux risques, surveillance médicale renforcée [14]. Certaines professions bénéficient de vaccinations préventives quand elles existent.

La sensibilisation du public reste un enjeu majeur. Connaître les risques permet de mieux les prévenir. C'est pourquoi les campagnes d'information des autorités sanitaires sont si importantes [13].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et européennes ont émis des recommandations précises pour lutter contre les zoonoses bactériennes. Ces guidelines évoluent régulièrement selon les nouvelles données scientifiques [2,13].

L'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) coordonne la surveillance des zoonoses en France. Elle publie régulièrement des bulletins d'alerte et des recommandations préventives [13]. Son rôle est crucial dans l'évaluation des risques émergents et la définition des stratégies de prévention.

Au niveau européen, l'EFSA (European Food Safety Authority) produit chaque année un rapport complet sur les zoonoses. Le rapport 2023 publié en 2024 souligne l'importance de l'approche One Health intégrant santé humaine, animale et environnementale [2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) émet des recommandations thérapeutiques spécifiques. Elle définit les stratégies antibiotiques optimales pour chaque zoonose et les critères d'hospitalisation [14]. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour selon l'évolution des résistances bactériennes.

Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) formule des avis sur les mesures de prévention collective. Il peut recommander des campagnes de vaccination, des mesures d'hygiène renforcées ou des restrictions d'activités en cas d'épidémie.

Ces recommandations s'appuient sur une surveillance épidémiologique continue et une veille scientifique internationale. Elles constituent la référence pour tous les professionnels de santé.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes peuvent vous accompagner si vous êtes confronté à une zoonose bactérienne. Ces ressources offrent information, soutien et parfois aide financière.

Les associations de patients constituent un soutien précieux. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée aux zoonoses, certaines organisations s'intéressent à des pathologies particulières comme la maladie de Lyme. Ces associations organisent des groupes de parole, diffusent de l'information et défendent les droits des patients.

Les centres de référence hospitaliers offrent une expertise spécialisée. Ils peuvent vous orienter vers les meilleurs spécialistes et vous faire bénéficier des dernières innovations thérapeutiques. N'hésitez pas à demander un avis spécialisé en cas de forme complexe.

Les services d'infectiologie des CHU constituent des ressources expertes. Ils disposent des plateaux techniques les plus performants pour le diagnostic et peuvent prendre en charge les cas les plus difficiles.

Internet regorge de ressources fiables. Le site de l'ANSES, celui de Santé publique France ou encore les recommandations de la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) offrent une information validée scientifiquement.

Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il connaît votre dossier médical et peut coordonner votre prise en charge avec les différents spécialistes si nécessaire.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour vous protéger efficacement des zoonoses bactériennes au quotidien. Ces mesures simples peuvent faire toute la différence [15].

En présence d'animaux : lavez-vous toujours les mains après contact, même avec vos propres animaux. Évitez les bisous et câlins avec des animaux malades ou inconnus. Désinfectez immédiatement toute morsure ou griffure, même superficielle.

Dans la nature : portez des vêtements longs et clairs en forêt pour repérer les tiques. Utilisez des répulsifs adaptés et inspectez-vous soigneusement au retour. Évitez de marcher pieds nus dans les zones humides ou boueuses.

En cuisine : respectez la chaîne du froid, cuisez suffisamment les viandes, lavez fruits et légumes. Séparez les aliments crus et cuits, nettoyez régulièrement votre réfrigérateur [9,15].

Au travail : si vous êtes exposé professionnellement, respectez scrupuleusement les équipements de protection. Signalez tout accident d'exposition à votre médecin du travail.

En voyage : renseignez-vous sur les risques locaux avant le départ. Adaptez vos précautions selon la destination et consultez un centre de médecine des voyages si nécessaire.

Et surtout, consultez rapidement en cas de symptômes après une exposition à risque. Le temps joue en votre faveur !

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence entre une guérison rapide et des complications. Voici les signaux d'alarme à ne jamais ignorer [14].

Consultez en urgence si vous présentez : fièvre élevée (>39°C) persistante, difficultés respiratoires, troubles de la conscience, vomissements incoercibles, ou signes de déshydratation sévère. Ces symptômes peuvent témoigner d'une forme grave nécessitant une hospitalisation immédiate.

Consultez dans les 24-48h en cas de : fièvre modérée avec exposition récente à risque, éruption cutanée suspecte, ganglions gonflés, ou symptômes grippaux après contact animal. Plus le diagnostic est précoce, plus le traitement sera efficace.

Situations particulières : femmes enceintes, personnes immunodéprimées, patients sous traitement immunosuppresseur ou diabétiques doivent consulter plus rapidement. Leur risque de complications est majoré.

Après morsure ou griffure : consultez systématiquement, même si la plaie semble bénigne. Certaines bactéries peuvent provoquer des infections graves à partir de lésions minimes.

Surveillance post-exposition : après une activité à risque, restez vigilant pendant 2-3 semaines. Notez la date d'exposition et surveillez l'apparition de symptômes.

N'hésitez jamais à appeler votre médecin en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif avec complications.

Questions Fréquentes

Peut-on attraper plusieurs zoonoses en même temps ?
Oui, c'est possible mais rare. Certaines expositions peuvent entraîner des co-infections, particulièrement lors de morsures d'animaux porteurs de plusieurs bactéries [5].

Les zoonoses sont-elles contagieuses entre humains ?
La plupart ne se transmettent pas d'homme à homme. Cependant, quelques exceptions existent comme certaines formes de peste ou de tularémie [14].

Faut-il éviter tout contact avec les animaux ?
Absolument pas ! Les bénéfices de la compagnie animale dépassent largement les risques. Il suffit d'adopter des mesures de prévention simples [13].

Les antibiotiques préventifs sont-ils recommandés ?
Seulement dans des situations très spécifiques et sur prescription médicale. L'automédication antibiotique est dangereuse et favorise les résistances [14].

Combien de temps dure l'immunité après guérison ?
Cela varie selon la zoonose. Certaines confèrent une immunité durable, d'autres permettent des réinfections. Votre médecin vous renseignera selon votre cas [14].

Les vaccins existent-ils pour toutes les zoonoses ?
Non, seules quelques zoonoses disposent de vaccins (rage, fièvre jaune). La recherche continue pour développer de nouveaux vaccins [1].

Questions Fréquentes

Peut-on attraper plusieurs zoonoses en même temps ?

Oui, c'est possible mais rare. Certaines expositions peuvent entraîner des co-infections, particulièrement lors de morsures d'animaux porteurs de plusieurs bactéries.

Les zoonoses sont-elles contagieuses entre humains ?

La plupart ne se transmettent pas d'homme à homme. Cependant, quelques exceptions existent comme certaines formes de peste ou de tularémie.

Faut-il éviter tout contact avec les animaux ?

Absolument pas ! Les bénéfices de la compagnie animale dépassent largement les risques. Il suffit d'adopter des mesures de prévention simples.

Les antibiotiques préventifs sont-ils recommandés ?

Seulement dans des situations très spécifiques et sur prescription médicale. L'automédication antibiotique est dangereuse et favorise les résistances.

Combien de temps dure l'immunité après guérison ?

Cela varie selon la zoonose. Certaines confèrent une immunité durable, d'autres permettent des réinfections. Votre médecin vous renseignera selon votre cas.

Sources et références

Références

  1. [1] Bactéries les plus mortelles en 2024 : principales menaces microbiennes et innovations thérapeutiquesLien
  2. [2] The European Union One Health 2023 Zoonoses report - EFSA 2024Lien
  3. [3] Leptospirosis—Improving Healthcare Outcomes for a Neglected DiseaseLien
  4. [4] Natural Spillover Risk and Disease OutbreaksLien
  5. [5] Les zoonoses transmises par le chien et le chat - Actualités Pharmaceutiques 2022Lien
  6. [6] Principales zoonoses respiratoires bactériennes et viralesLien
  7. [7] Profil microbiologique chez les nouveaux animaux de compagnie - Risque de zoonosesLien
  8. [8] Détection d'Anaplasma phagocytophilum chez des passereaux d'Ile de FranceLien
  9. [9] Maladies alimentaires d'origine bactérienne: cas de la campylobacterioseLien
  10. [10] Zoonoses bactériennes - Diagnostic et prise en chargeLien
  11. [11] Impact du commerce des NAC sur la santé publique: diagnostic biologique et zoonosesLien
  12. [12] La leptospirose: la zoonose la plus répandueLien
  13. [13] Les zoonoses, quand les animaux contaminent les humains - ANSESLien
  14. [14] Zoonoses - Pilly Étudiant 2023Lien
  15. [15] Quelles sont les principales zoonoses - Guide pratiqueLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Les zoonoses, quand les animaux contaminent les humains (anses.fr)

    12 avr. 2022 — Les zoonoses sont des maladies dont le pathogène, bactérie, virus ou parasite, peut être transmis de l'animal aux humains et inversement. ...

  • Zoonoses (infectiologie.com)

    Diagnostic clinique (T-173-1) Les signes cliniques sont variables selon la phase de la maladie. La phase localisée précoce de la maladie, ou érythème migrant, ...

  • Quelles sont les principales zoonoses (pharma-gdd.com)

    25 août 2022 — Les symptômes révélateurs de la maladie sont une augmentation du volume du foie, des douleurs abdominales ou une jaunisse. Le diagnostic se fait ...

  • Zoonoses et maladies émergentes (inspq.qc.ca)

    Les zoonoses sont des maladies ou infections causées par des virus, des bactéries, des parasites, des fungi et des prions qui se transmettent naturellement ...

  • Zoonoses (doctissimo.fr)

    Les manifestations allergiques aux animaux sont de plus en plus fréquentes. Quelques minutes après le contact avec l'animal peuvent apparaître écoulement nasal, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.