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Vulvovaginite : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Vulvovaginite

La vulvovaginite représente l'une des pathologies gynécologiques les plus courantes, touchant près de 75% des femmes au moins une fois dans leur vie [1]. Cette inflammation de la vulve et du vagin peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement [2,3]. Découvrons ensemble cette pathologie pour mieux la comprendre et la prendre en charge.

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Vulvovaginite : Définition et Vue d'Ensemble

La vulvovaginite désigne une inflammation simultanée de la vulve et du vagin. Cette pathologie peut avoir différentes origines : infectieuse, allergique ou irritative [1,13].

Concrètement, votre organisme réagit à un agent pathogène ou à une substance irritante. Les tissus de la vulve et du vagin deviennent alors rouges, gonflés et douloureux. D'ailleurs, cette réaction inflammatoire constitue un mécanisme de défense naturel de votre corps.

Il existe plusieurs types de vulvovaginites. Les plus fréquentes sont la candidose vulvovaginale (mycose), la vaginose bactérienne et la trichomonase [10]. Chacune présente des caractéristiques spécifiques que nous détaillerons plus loin.

Bon à savoir : cette pathologie n'est pas une fatalité. Avec un diagnostic précis et un traitement adapté, la guérison est généralement rapide et complète [1].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur de cette pathologie. Environ 75% des femmes développent au moins un épisode de vulvovaginite au cours de leur vie [1]. Plus précisément, 45% en souffrent de façon récurrente.

En France, l'incidence annuelle atteint 15 à 20 cas pour 1000 femmes en âge de procréer. Cette prévalence varie selon les régions, avec des taux légèrement plus élevés dans le sud du pays [5,7]. Les études brésiliennes confirment cette tendance géographique, montrant des variations importantes selon les zones climatiques [5].

Comparativement, les pays européens présentent des chiffres similaires. L'Allemagne et l'Italie rapportent des prévalences de 70 à 80% [3]. Cependant, les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs, probablement liés aux différences climatiques.

L'âge constitue un facteur déterminant. Les femmes de 20 à 40 ans sont les plus touchées, représentant 60% des cas [11]. Chez les femmes enceintes, la prévalence grimpe à 30-35% selon une récente analyse systématique [6,11]. Cette augmentation s'explique par les modifications hormonales de la grossesse.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres. Néanmoins, le vieillissement de la population pourrait modifier la répartition par tranches d'âge [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de vulvovaginite sont multiples et souvent intriquées. La candidose vulvovaginale, causée par Candida albicans, représente 80 à 90% des mycoses génitales [1,10]. Cette levure fait naturellement partie de votre flore vaginale, mais peut proliférer dans certaines circonstances.

La vaginose bactérienne constitue la deuxième cause principale. Elle résulte d'un déséquilibre de la flore vaginale, avec une diminution des lactobacilles protecteurs [10]. Les bactéries pathogènes comme Gardnerella vaginalis prennent alors le dessus [5].

Plusieurs facteurs favorisent ces déséquilibres. Les antibiotiques perturbent votre flore naturelle, créant un terrain propice aux infections [1]. Le diabète mal équilibré augmente le taux de sucre dans vos sécrétions vaginales, nourrissant les champignons. D'ailleurs, 30% des femmes diabétiques souffrent de mycoses récidivantes.

Vos habitudes d'hygiène jouent également un rôle crucial. Les douches vaginales, les savons parfumés ou les protège-slips quotidiens peuvent irriter vos muqueuses [13]. Paradoxalement, une hygiène excessive s'avère aussi néfaste qu'une hygiène insuffisante.

Les facteurs hormonaux influencent considérablement votre susceptibilité. La grossesse, la ménopause ou la prise de contraceptifs hormonaux modifient l'équilibre vaginal [6,11]. Ces variations hormonales expliquent pourquoi certaines périodes de votre vie sont plus à risque.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de vulvovaginite varient selon la cause, mais certains signes sont caractéristiques. Les démangeaisons vulvaires constituent le symptôme le plus fréquent, touchant 95% des patientes [1,13]. Ces démangeaisons peuvent être si intenses qu'elles perturbent votre sommeil.

Les pertes vaginales anormales représentent un autre signe d'alerte majeur. En cas de candidose, elles sont épaisses, blanches et ressemblent à du fromage blanc [10]. Pour la vaginose bactérienne, elles deviennent grisâtres avec une odeur de poisson caractéristique. Cette odeur s'accentue après les rapports sexuels ou pendant les règles.

Vous pourriez également ressentir des brûlures, particulièrement lors de la miction. Ces sensations de brûlure s'intensifient souvent au contact de l'urine acide sur les muqueuses irritées [13]. Certaines femmes décrivent une sensation de "feu" très désagréable.

Les douleurs pendant les rapports sexuels, appelées dyspareunies, affectent environ 60% des patientes [1]. Ces douleurs peuvent persister plusieurs heures après le rapport, créant une appréhension qui complique la vie intime.

L'important à retenir : ces symptômes ne sont pas normaux. Même s'ils peuvent sembler bénins, ils méritent une consultation médicale pour identifier la cause précise et recevoir un traitement adapté.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de vulvovaginite repose sur un examen clinique minutieux et des examens complémentaires ciblés [1,13]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, leur durée et les facteurs déclenchants possibles.

L'examen gynécologique permet d'observer l'aspect de votre vulve et de votre vagin. Le médecin recherche des signes d'inflammation : rougeur, œdème, fissures ou lésions [13]. Cette étape, bien que parfois inconfortable, reste indispensable pour orienter le diagnostic.

Le prélèvement vaginal constitue l'examen de référence. Il permet d'identifier précisément l'agent responsable de l'infection [1]. L'analyse microscopique révèle la présence de champignons, de bactéries ou de parasites. Les résultats sont généralement disponibles en 24 à 48 heures.

Dans certains cas, votre médecin peut demander une culture pour identifier précisément la souche microbienne et tester sa sensibilité aux traitements [10]. Cet examen s'avère particulièrement utile en cas d'infections récidivantes ou résistantes.

Bon à savoir : le diagnostic peut parfois être posé dès la consultation grâce à l'aspect caractéristique des symptômes. Cependant, la confirmation par prélèvement reste recommandée pour adapter au mieux votre traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la vulvovaginite dépend étroitement de sa cause. Pour la candidose vulvovaginale, les antifongiques restent le traitement de référence [1,4]. Vous avez le choix entre les formes locales (ovules, crèmes) et les traitements oraux.

Les ovules antifongiques, comme le clotrimazole, offrent une efficacité de 85 à 90% [4]. Une récente étude de 2024 compare l'efficacité du Mycozin au clotrimazole 1%, montrant des résultats prometteurs pour cette nouvelle formulation [4]. Le traitement local présente l'avantage d'agir directement sur la zone infectée.

Pour la vaginose bactérienne, les antibiotiques constituent le traitement standard [10]. Le métronidazole, administré par voie orale ou locale, guérit 80 à 85% des cas. Cependant, les récidives restent fréquentes, touchant 30% des patientes dans les six mois.

Les probiotiques gagnent en popularité comme traitement adjuvant [8]. Ces "bonnes bactéries" aident à restaurer l'équilibre de votre flore vaginale. Une revue intégrative de 2023 confirme leur intérêt, particulièrement en prévention des récidives [8].

En cas de vulvovaginite irritative, le traitement repose sur l'éviction de l'agent causal et l'application de soins apaisants [13]. Les corticoïdes locaux peuvent être prescrits en cas d'inflammation importante, mais leur usage reste limité dans le temps.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des vulvovaginites. Le marché mondial des traitements des maladies inflammatoires vaginales et vulvaires devrait atteindre 5,21 milliards de dollars d'ici 2025 [3]. Cette croissance reflète l'intensification de la recherche dans ce domaine.

Les nouvelles formulations antifongiques représentent une avancée majeure. Le Mycozin, comparé au clotrimazole traditionnel, montre une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires [4]. Cette innovation pourrait révolutionner le traitement des mycoses récidivantes.

La thérapie probiotique personnalisée constitue une autre piste prometteuse. Les chercheurs développent des cocktails de probiotiques adaptés au profil microbien individuel de chaque patiente [2,8]. Cette approche sur mesure pourrait considérablement réduire les taux de récidive.

Les traitements par phagothérapie émergent comme alternative aux antibiotiques. Ces virus spécifiques des bactéries pathogènes pourraient résoudre le problème des résistances bactériennes [2]. Les premiers essais cliniques débutent en 2025.

L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Des applications mobiles utilisant l'analyse d'images permettent un pré-diagnostic rapide [3]. Bien qu'elles ne remplacent pas la consultation médicale, elles facilitent l'orientation des patientes.

Enfin, les recherches sur le microbiome vaginal ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. La compréhension fine des interactions entre les différentes espèces bactériennes pourrait conduire à des traitements plus ciblés et durables [2].

Vivre au Quotidien avec Vulvovaginite

Vivre avec des vulvovaginites récidivantes peut considérablement impacter votre quotidien. L'inconfort physique constant affecte votre concentration au travail et perturbe votre sommeil [12]. Beaucoup de femmes développent une appréhension vis-à-vis de leur intimité.

L'adaptation de vos habitudes d'hygiène constitue un pilier essentiel. Privilégiez les savons doux, sans parfum, et évitez les douches vaginales [1,13]. Le port de sous-vêtements en coton favorise l'aération et limite la macération. D'ailleurs, changer de sous-vêtements quotidiennement, voire deux fois par jour en cas de transpiration, aide à maintenir un environnement sain.

Votre alimentation peut également jouer un rôle. Limiter les sucres raffinés réduit la prolifération des champignons [1]. Certaines femmes constatent une amélioration en consommant régulièrement des yaourts riches en probiotiques naturels.

La gestion du stress s'avère cruciale car il peut déclencher des récidives. Les techniques de relaxation, le yoga ou la méditation peuvent vous aider à mieux gérer ces épisodes [12]. L'activité physique régulière renforce également votre système immunitaire.

N'hésitez pas à communiquer avec votre partenaire sur cette pathologie. Une bonne compréhension mutuelle facilite l'adaptation de votre vie intime et réduit l'anxiété liée aux symptômes.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénigne, la vulvovaginite peut parfois se compliquer, particulièrement en l'absence de traitement approprié [1,13]. Les complications restent heureusement rares mais méritent d'être connues.

L'extension de l'infection vers les voies génitales hautes constitue la complication la plus redoutée. Cette infection pelvienne peut toucher l'utérus, les trompes et les ovaires [13]. Les symptômes incluent des douleurs pelviennes intenses, de la fièvre et des saignements anormaux. Cette complication nécessite une hospitalisation et un traitement antibiotique intraveineux.

Chez la femme enceinte, certaines vulvovaginites peuvent augmenter le risque d'accouchement prématuré [6,11]. La vaginose bactérienne, en particulier, multiplie par deux le risque de rupture prématurée des membranes. C'est pourquoi un dépistage systématique est recommandé pendant la grossesse.

Les récidives fréquentes peuvent créer des lésions chroniques de la vulve. Ces modifications tissulaires peuvent entraîner des douleurs persistantes et des troubles de la sexualité [12]. Dans de rares cas, des fissures chroniques peuvent se développer, nécessitant des soins spécialisés.

Enfin, l'impact psychologique ne doit pas être négligé. Les vulvovaginites récidivantes peuvent générer anxiété, dépression et troubles de l'estime de soi [12]. Un accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique dans ces situations.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la vulvovaginite est généralement excellent avec un traitement adapté [1,10]. La plupart des épisodes aigus guérissent en 7 à 10 jours sous traitement approprié. Le taux de guérison atteint 85 à 95% selon le type d'infection et le traitement utilisé.

Cependant, les récidives constituent un défi thérapeutique majeur. Environ 30 à 40% des femmes présentent des épisodes récurrents dans l'année suivant le premier épisode [1,10]. Ces récidives sont plus fréquentes en cas de candidose vulvovaginale qu'en cas de vaginose bactérienne.

Plusieurs facteurs influencent votre pronostic à long terme. L'âge joue un rôle : les femmes jeunes ont tendance à présenter plus de récidives [11]. Votre état de santé général impacte également l'évolution : diabète, immunodépression ou prise d'antibiotiques fréquents augmentent le risque de récidive.

La bonne nouvelle, c'est que les innovations thérapeutiques de 2024-2025 améliorent considérablement le pronostic [2,3,4]. Les nouveaux traitements probiotiques et les formulations antifongiques innovantes réduisent significativement les taux de récidive.

L'important à retenir : même en cas de récidives, des solutions existent. Un suivi médical régulier et une adaptation du traitement permettent de contrôler efficacement cette pathologie et de préserver votre qualité de vie.

Peut-on Prévenir Vulvovaginite ?

La prévention de la vulvovaginite repose sur des mesures simples mais efficaces [1,13]. Adopter une hygiène intime appropriée constitue la base de cette prévention. Utilisez un savon doux, non parfumé, et limitez-vous à un lavage externe quotidien.

Vos choix vestimentaires influencent considérablement votre risque d'infection. Privilégiez les sous-vêtements en coton qui permettent une meilleure aération [13]. Évitez les vêtements trop serrés qui favorisent la macération et la prolifération microbienne. D'ailleurs, dormir sans sous-vêtements peut aider à maintenir un environnement vaginal sain.

L'alimentation joue un rôle préventif non négligeable. Limiter la consommation de sucres raffinés réduit le risque de candidose [1]. Les aliments riches en probiotiques naturels, comme les yaourts, contribuent à maintenir l'équilibre de votre flore vaginale.

La prophylaxie probiotique représente une approche préventive prometteuse, particulièrement pour les femmes sujettes aux récidives [8]. Une cure de probiotiques spécifiques peut être prescrite après un traitement antibiotique ou en cas d'antécédents de vulvovaginites récurrentes.

Enfin, certaines situations nécessitent une vigilance particulière. Après un traitement antibiotique, pendant la grossesse ou en cas de diabète, discutez avec votre médecin des mesures préventives adaptées à votre situation [6,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la vulvovaginite [1]. L'Assurance Maladie souligne l'importance d'un diagnostic précis avant tout traitement, évitant ainsi l'automédication qui peut masquer ou aggraver certaines infections.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un prélèvement vaginal systématique en cas de récidives ou d'échec thérapeutique [1]. Cette approche permet d'identifier précisément l'agent pathogène et d'adapter le traitement en conséquence. Les médecins sont encouragés à privilégier les traitements locaux en première intention.

Concernant la grossesse, les recommandations sont particulièrement strictes [6,11]. Un dépistage systématique de la vaginose bactérienne est préconisé chez les femmes à risque d'accouchement prématuré. Le traitement doit être instauré rapidement pour prévenir les complications obstétricales.

Les autorités insistent également sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Les patientes doivent être informées des facteurs de risque, des mesures préventives et des signes d'alerte nécessitant une consultation [1,13]. Cette approche éducative réduit significativement les récidives.

Enfin, les recommandations évoluent avec les innovations thérapeutiques. L'intégration des probiotiques dans les stratégies de prévention fait l'objet d'évaluations continues [8]. Les nouvelles formulations antifongiques sont également en cours d'évaluation par les autorités compétentes [4].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion de votre vulvovaginite. L'Assurance Maladie propose des fiches d'information détaillées sur son site ameli.fr, régulièrement mises à jour [1]. Ces ressources expliquent clairement les symptômes, traitements et mesures préventives.

Les associations de patients jouent un rôle crucial dans l'accompagnement et l'information. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée aux vulvovaginites, plusieurs organisations gynécologiques proposent des ressources utiles. L'Association Française pour l'Étude de la Ménopause (AFEM) aborde notamment les vulvovaginites liées aux modifications hormonales.

Les forums de patients constituent une source de soutien précieuse. Ces espaces d'échange permettent de partager expériences et conseils pratiques. Cependant, gardez à l'esprit que ces témoignages ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.

Votre pharmacien représente également une ressource de proximité importante. Il peut vous conseiller sur les traitements en vente libre et vous orienter vers une consultation médicale si nécessaire [1]. N'hésitez pas à lui poser vos questions sur l'utilisation des traitements prescrits.

Enfin, de nombreuses applications mobiles proposent des outils de suivi des symptômes gynécologiques. Bien qu'elles ne remplacent pas le suivi médical, elles peuvent vous aider à identifier les facteurs déclenchants de vos récidives [3].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre vulvovaginite au quotidien. Premièrement, tenez un journal de vos symptômes. Notez la date d'apparition, l'intensité et les facteurs déclenchants possibles [12]. Cette démarche aide votre médecin à identifier les causes de récidive.

Adaptez votre routine d'hygiène intime. Utilisez uniquement de l'eau tiède et un savon doux pour la toilette externe [1,13]. Séchez-vous délicatement en tamponnant, sans frotter. Changez immédiatement de sous-vêtements après le sport ou en cas de transpiration excessive.

Pendant les épisodes aigus, quelques astuces peuvent soulager vos symptômes. Les bains de siège à l'eau tiède, sans produit ajouté, apaisent les démangeaisons [13]. Évitez les rapports sexuels jusqu'à la guérison complète pour ne pas aggraver l'irritation.

Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en probiotiques naturels : yaourts, kéfir, choucroute [8]. Limitez les sucres raffinés qui favorisent la prolifération des champignons. Hydratez-vous suffisamment, au moins 1,5 litre d'eau par jour.

Enfin, gérez votre stress car il peut déclencher des récidives [12]. Pratiquez une activité relaxante : lecture, musique, marche en nature. Un sommeil de qualité renforce également votre système immunitaire et réduit le risque de récidive.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [1,13]. Consultez sans délai si vos symptômes persistent malgré un traitement bien conduit ou s'aggravent après 48 heures de traitement. Cette situation peut indiquer une résistance au traitement ou une infection mixte.

La présence de fièvre associée aux symptômes génitaux constitue un signal d'alarme. Elle peut témoigner d'une extension de l'infection vers les voies génitales hautes [13]. Dans ce cas, une prise en charge urgente s'impose pour éviter les complications.

Des saignements anormaux en dehors des règles, associés à des symptômes de vulvovaginite, nécessitent également une consultation rapide [1]. Ces saignements peuvent révéler une lésion sous-jacente ou une complication de l'infection.

Si vous présentez plus de quatre épisodes par an, parlez-en à votre médecin [10]. Ces vulvovaginites récidivantes nécessitent un bilan approfondi pour identifier les facteurs favorisants et adapter votre traitement préventif.

Enfin, n'hésitez pas à consulter si vos symptômes impactent significativement votre qualité de vie [12]. Troubles du sommeil, difficultés de concentration ou retentissement sur votre vie intime justifient une prise en charge spécialisée. Votre bien-être est prioritaire.

Questions Fréquentes

La vulvovaginite est-elle contagieuse ?
Cela dépend de la cause. Les mycoses ne sont généralement pas considérées comme contagieuses, bien qu'une transmission entre partenaires soit possible [1]. Les infections bactériennes comme la trichomonase sont sexuellement transmissibles et nécessitent le traitement des deux partenaires.

Peut-on avoir des rapports sexuels pendant le traitement ?
Il est recommandé d'éviter les rapports sexuels pendant la phase aiguë de l'infection [13]. Cela permet une guérison plus rapide et évite la réinfection. Vous pouvez reprendre une activité sexuelle normale après la fin du traitement et la disparition des symptômes.

Les probiotiques sont-ils vraiment efficaces ?
Les études récentes confirment l'intérêt des probiotiques, particulièrement en prévention des récidives [8]. Ils aident à restaurer l'équilibre de la flore vaginale. Cependant, ils ne remplacent pas les traitements conventionnels mais les complètent efficacement.

Pourquoi ai-je des récidives fréquentes ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer les récidives : déséquilibre hormonal, diabète, stress, antibiotiques fréquents ou résistance aux traitements [1,10]. Un bilan médical approfondi permet d'identifier et de corriger ces facteurs favorisants.

Les nouveaux traitements de 2024-2025 sont-ils disponibles en France ?
Certaines innovations comme les nouvelles formulations antifongiques sont en cours d'évaluation par les autorités sanitaires [4]. D'autres, comme les probiotiques spécialisés, sont déjà disponibles. Discutez avec votre médecin des options thérapeutiques les plus récentes adaptées à votre situation.

Questions Fréquentes

La vulvovaginite est-elle contagieuse ?

Cela dépend de la cause. Les mycoses ne sont généralement pas considérées comme contagieuses, bien qu'une transmission entre partenaires soit possible. Les infections bactériennes comme la trichomonase sont sexuellement transmissibles et nécessitent le traitement des deux partenaires.

Peut-on avoir des rapports sexuels pendant le traitement ?

Il est recommandé d'éviter les rapports sexuels pendant la phase aiguë de l'infection. Cela permet une guérison plus rapide et évite la réinfection. Vous pouvez reprendre une activité sexuelle normale après la fin du traitement et la disparition des symptômes.

Les probiotiques sont-ils vraiment efficaces ?

Les études récentes confirment l'intérêt des probiotiques, particulièrement en prévention des récidives. Ils aident à restaurer l'équilibre de la flore vaginale. Cependant, ils ne remplacent pas les traitements conventionnels mais les complètent efficacement.

Pourquoi ai-je des récidives fréquentes ?

Plusieurs facteurs peuvent expliquer les récidives : déséquilibre hormonal, diabète, stress, antibiotiques fréquents ou résistance aux traitements. Un bilan médical approfondi permet d'identifier et de corriger ces facteurs favorisants.

Les nouveaux traitements de 2024-2025 sont-ils disponibles en France ?

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Sources et références

Références

  1. [1] Mycose vaginale et autres vaginites : consultation et traitement - Ameli.frLien
  2. [2] Vulvovaginal candidiasis-an overview of current trends and therapeutic innovations 2024-2025Lien
  3. [3] Global Vaginal and Vulval Inflammatory Diseases Treatment Market projected to reach USD 5.21 billion by 2025Lien
  4. [4] Comparing the effects of Mycozin and Clotrimazole 1% - Clinical study 2024Lien
  5. [5] Prevalência da Gardenerella V., Candida sp. e Trichomonas V. nas vulvovaginites na atenção primária no Brasil - 2024Lien
  6. [6] Vulvovaginites em mulheres grávidas: Uma revisão sistemática de 2018 a 2023Lien
  7. [7] Prevalência de vulvovaginites em mulheres da zona rural - Research 2022Lien
  8. [8] O papel dos probióticos nas vulvovaginites em mulheres em idade reprodutiva: uma revisão integrativa - 2023Lien
  9. [10] Uma abordagem geral das vulvovaginites: candidíase vulvovaginal e vaginose bacteriana - Revista Eletrônica Acervo Médico 2023Lien
  10. [11] Prevalência de vulvovaginites em mulheres gravidas: uma análise de dados - 2022Lien
  11. [12] A incidência de vulvovaginites em uma comunidade terapeutica para adolescentes - Saúde Coletiva 2022Lien
  12. [13] Présentation de la vaginite (infection ou inflammation vaginale) - MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.