Endométrite : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

L'endométrite est une inflammation de l'endomètre, la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus. Cette pathologie gynécologique peut survenir après un accouchement, une intervention chirurgicale ou une infection. Bien que souvent méconnue, l'endométrite touche de nombreuses femmes et nécessite une prise en charge adaptée pour éviter les complications.

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Endométrite : Définition et Vue d'Ensemble
L'endométrite correspond à une inflammation de l'endomètre, cette fine membrane qui recouvre la cavité utérine. Contrairement à l'endométriose qui implique la présence anormale de tissu endométrial en dehors de l'utérus, l'endométrite est une infection localisée dans l'utérus même.
Cette pathologie se divise en deux formes principales. L'endométrite aiguë survient brutalement, souvent dans les suites d'un accouchement ou d'une intervention gynécologique [16,17]. L'endométrite chronique, plus insidieuse, peut passer inaperçue pendant des mois voire des années [15].
Mais pourquoi cette distinction est-elle si importante ? En fait, les symptômes, les causes et les traitements diffèrent considérablement entre ces deux formes. L'endométrite aiguë nécessite une prise en charge urgente, tandis que la forme chronique peut être responsable d'infertilité sans symptômes évidents [7].
D'ailleurs, les récentes études de 2024 montrent que l'endométrite chronique est souvent sous-diagnostiquée chez les femmes consultant pour infertilité [6]. Cette méconnaissance explique pourquoi de nombreuses patientes errent de consultation en consultation avant d'obtenir un diagnostic précis.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'endométrite post-partum touche environ 2 à 5% des accouchements par voie basse et jusqu'à 10% des césariennes selon les données de la HAS 2024-2025 [1,2]. Ces chiffres peuvent paraître modestes, mais ils représentent plusieurs milliers de femmes chaque année.
L'endométrite chronique présente une prévalence bien plus élevée. Les études récentes révèlent qu'elle affecte 14 à 30% des femmes consultant pour infertilité [7,15]. Concrètement, cela signifie qu'une femme sur quatre ayant des difficultés à concevoir pourrait souffrir d'endométrite chronique.
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne basse grâce à ses protocoles de prévention post-partum. L'Allemagne et les Pays-Bas affichent des taux similaires, tandis que certains pays d'Europe de l'Est présentent des prévalences plus élevées [1].
L'âge joue un rôle déterminant dans cette pathologie. Les femmes de 25 à 35 ans sont les plus touchées, période correspondant au pic de fertilité et d'activité reproductive [2]. Après 40 ans, l'incidence diminue progressivement, sauf en cas de facteurs de risque spécifiques.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence de l'endométrite aiguë grâce aux améliorations des pratiques obstétricales. En revanche, le diagnostic de l'endométrite chronique devrait augmenter avec l'amélioration des techniques diagnostiques [7].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'endométrite sont multiples et varient selon la forme de la maladie. L'endométrite aiguë résulte généralement d'une infection bactérienne ascendante, où les germes remontent du vagin vers l'utérus [18].
Le post-partum représente la situation la plus à risque. Lors de l'accouchement, les barrières naturelles de protection sont fragilisées, facilitant la pénétration des bactéries. Les césariennes multiplient ce risque par deux à trois [9,18]. D'ailleurs, la rétention placentaire constitue un facteur aggravant majeur.
Les interventions gynécologiques comme les curetages, les hystéroscopies ou la pose de stérilets peuvent également favoriser l'infection [16]. Mais attention, ces gestes restent globalement sûrs quand ils sont réalisés dans de bonnes maladies d'asepsie.
Concernant l'endométrite chronique, les causes sont plus complexes. Les infections à mycoplasmes et chlamydiae sont fréquemment impliquées [1,2]. Ces germes particuliers peuvent persister longtemps dans l'organisme sans donner de symptômes évidents.
Certains facteurs augmentent significativement le risque. L'âge maternel avancé, le diabète, l'obésité et l'immunodépression fragilisent les défenses naturelles [15]. Les antécédents d'infections génitales constituent également un terrain favorable.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'endométrite varient considérablement selon qu'elle soit aiguë ou chronique. Reconnaître ces signes permet une prise en charge précoce et évite les complications.
L'endométrite aiguë se manifeste brutalement par une fièvre élevée, souvent supérieure à 38,5°C [17,18]. Cette fièvre s'accompagne de frissons et d'une altération de l'état général. Les douleurs pelviennes sont intenses, localisées au bas-ventre et irradient parfois vers les lombes.
Les pertes vaginales constituent un signe d'alarme majeur. Elles deviennent purulentes, malodorantes et parfois teintées de sang [16,17]. Après un accouchement, ces pertes se distinguent des lochies normales par leur aspect et leur odeur particulièrement désagréable.
L'endométrite chronique présente des symptômes plus discrets mais persistants. Les femmes rapportent des saignements anormaux : règles prolongées, spotting entre les cycles ou saignements post-coïtaux [15]. Ces troubles menstruels passent souvent inaperçus ou sont attribués à d'autres causes.
Les douleurs pelviennes chroniques représentent un autre symptôme fréquent. Elles sont sourdes, continues et s'intensifient parfois pendant les règles [7]. Certaines patientes décrivent également des douleurs lors des rapports sexuels.
L'infertilité peut être le seul symptôme révélateur de l'endométrite chronique. En effet, l'inflammation perturbe l'implantation embryonnaire et peut causer des fausses couches précoces répétées [6,7].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'endométrite repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et parfois histologiques. La démarche diffère selon la forme suspectée.
L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin recherche une sensibilité utérine lors du toucher vaginal et évalue l'état général [17]. En cas d'endométrite aiguë, la fièvre et les signes infectieux orientent rapidement le diagnostic.
Les examens biologiques apportent des informations cruciales. La numération formule sanguine révèle une hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile [16]. La CRP (protéine C-réactive) est élevée, témoignant de l'inflammation. Les hémocultures peuvent identifier le germe responsable.
L'échographie pelvienne permet d'évaluer l'épaisseur et l'aspect de l'endomètre. En cas d'endométrite, on observe souvent un épaississement hétérogène avec parfois des collections liquidiennes [18]. Cet examen élimine également d'autres pathologies comme les fibromes ou les polypes.
Pour l'endométrite chronique, le diagnostic est plus complexe. La biopsie d'endomètre reste l'examen de référence [7,15]. Elle révèle un infiltrat inflammatoire chronique avec présence de plasmocytes, cellules caractéristiques de cette pathologie.
Les nouvelles techniques de 2024-2025 incluent l'analyse par PCR des prélèvements endométriaux, permettant d'identifier spécifiquement les mycoplasmes et autres germes difficiles à cultiver [1,2]. Cette approche améliore considérablement la précision diagnostique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'endométrite repose principalement sur l'antibiothérapie, adaptée selon la forme et la sévérité de l'infection. La prise en charge doit être précoce pour éviter les complications.
Pour l'endométrite aiguë, l'hospitalisation est souvent nécessaire. Le traitement associe généralement une pénicilline à large spectre et un aminoside par voie intraveineuse [17,18]. Cette bithérapie couvre la plupart des germes responsables et permet une action rapide.
La durée du traitement varie de 7 à 14 jours selon l'évolution clinique. L'amélioration doit être rapide : disparition de la fièvre en 48-72 heures et régression des douleurs [16]. En cas d'échec, un changement d'antibiotiques s'impose après réévaluation bactériologique.
L'endométrite chronique nécessite une approche différente. Les antibiotiques de la famille des macrolides ou des fluoroquinolones sont privilégiés pour leur bonne diffusion tissulaire [1,2]. Le traitement est prolongé, souvent 14 à 21 jours.
Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation ciblée d'antibiotiques selon l'identification précise des germes par PCR [2]. Cette approche personnalisée améliore l'efficacité tout en réduisant les résistances bactériennes.
En complément, les anti-inflammatoires non stéroïdiens soulagent les douleurs et réduisent l'inflammation locale. Certains gynécologues proposent également des probiotiques pour restaurer la flore vaginale protectrice [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur l'endométrite connaît des avancées significatives en 2024-2025, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.
L'une des innovations majeures concerne l'utilisation des ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) pour traiter certaines formes d'endométrite chronique résistante [3]. Cette technique non invasive permet de détruire sélectivement les zones inflammatoires sans endommager les tissus sains environnants.
Les thérapies ciblées contre l'endométriose apportent également des bénéfices pour l'endométrite. Les nouveaux modulateurs hormonaux développés en 2025 permettent de réduire l'inflammation endométriale tout en préservant la fertilité [4,5]. Ces traitements représentent un espoir pour les femmes souffrant d'endométrite chronique récidivante.
La recherche sur les biomarqueurs révolutionne le diagnostic. Les nouvelles techniques d'analyse permettent d'identifier des signatures inflammatoires spécifiques dans le sang et les sécrétions vaginales [7]. Ces tests pourraient bientôt remplacer la biopsie d'endomètre, examen invasif et parfois mal toléré.
L'immunothérapie locale fait également l'objet d'études prometteuses. L'injection intra-utérine de facteurs de croissance ou de cellules souches pourrait favoriser la régénération de l'endomètre après infection [6]. Ces approches sont encore expérimentales mais montrent des résultats encourageants.
Enfin, l'intelligence artificielle s'invite dans le diagnostic. Les algorithmes de 2025 analysent les images échographiques avec une précision supérieure à l'œil humain, permettant de détecter précocement les signes d'endométrite chronique [7].
Vivre au Quotidien avec Endométrite
Vivre avec une endométrite, particulièrement dans sa forme chronique, nécessite des adaptations au quotidien. Heureusement, des stratégies existent pour améliorer la qualité de vie.
La gestion de la douleur chronique constitue souvent le défi principal. Les techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, apportent un soulagement significatif à de nombreuses patientes [15]. Ces approches complémentaires ne remplacent pas le traitement médical mais l'enrichissent utilement.
L'activité physique adaptée joue un rôle bénéfique. La marche, la natation ou le vélo favorisent la circulation pelvienne et réduisent les tensions musculaires. Évitez cependant les sports trop intenses pendant les phases inflammatoires aiguës.
Sur le plan alimentaire, certains aliments peuvent moduler l'inflammation. Les oméga-3 (poissons gras, noix) et les antioxydants (fruits rouges, légumes verts) possèdent des propriétés anti-inflammatoires naturelles. À l'inverse, limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés.
La vie intime peut être impactée par les douleurs et les saignements. Une communication ouverte avec votre partenaire est essentielle. N'hésitez pas à adapter les positions ou à privilégier d'autres formes d'intimité pendant les périodes difficiles.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'endométrite chronique peut générer anxiété et dépression, particulièrement quand elle affecte la fertilité. Les groupes de parole ou le suivi psychologique individuel apportent une aide précieuse [15].
Les Complications Possibles
L'endométrite non traitée ou mal prise en charge peut évoluer vers des complications graves. La connaissance de ces risques souligne l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces.
La salpingite représente la complication la plus fréquente. L'infection remonte vers les trompes de Fallope, provoquant leur inflammation et parfois leur obstruction [16,17]. Cette évolution peut compromettre définitivement la fertilité en empêchant la rencontre entre l'ovule et les spermatozoïdes.
L'abcès tubo-ovarien constitue une urgence chirurgicale. Cette collection purulente se forme autour des ovaires et des trompes, nécessitant souvent un drainage chirurgical [18]. Sans traitement rapide, l'abcès peut se rompre et provoquer une péritonite généralisée.
La septicémie reste heureusement rare mais potentiellement mortelle. Les bactéries passent dans la circulation sanguine, provoquant une infection généralisée [17]. Cette complication survient surtout en cas d'endométrite post-partum négligée.
Sur le long terme, l'endométrite chronique peut causer une infertilité définitive. L'inflammation persistante altère la qualité de l'endomètre, empêchant l'implantation embryonnaire [6,7]. Les fausses couches à répétition constituent souvent le premier signe d'alerte.
Les adhérences intra-utérines représentent une autre complication redoutable. Ces brides fibreuses peuvent cloisonner la cavité utérine, nécessitant parfois une chirurgie complexe pour les lever [15]. La prévention reste la meilleure stratégie face à ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'endométrite dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'adéquation du traitement. Dans la majorité des cas, l'évolution est favorable avec une prise en charge appropriée.
L'endométrite aiguë bien traitée guérit généralement sans séquelles. Le taux de guérison atteint 95% quand l'antibiothérapie est débutée dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes [17,18]. La fièvre disparaît rapidement et les douleurs s'estompent en quelques jours.
Pour l'endométrite chronique, le pronostic est plus nuancé. Environ 70 à 80% des patientes répondent favorablement au premier traitement antibiotique [1,2]. Cependant, 20 à 30% nécessitent plusieurs cures ou des traitements prolongés pour obtenir une guérison complète.
Concernant la fertilité, les résultats sont encourageants. Les études récentes montrent que 60 à 70% des femmes traitées pour endométrite chronique retrouvent une fertilité normale [7,15]. Ce pourcentage grimpe à 80% quand le traitement est instauré précocement, avant l'apparition de lésions irréversibles.
L'âge influence significativement le pronostic. Les femmes de moins de 35 ans ont de meilleures chances de récupération complète que leurs aînées [15]. La réserve ovarienne et la qualité ovocytaire jouent un rôle déterminant dans cette différence.
Les récidives restent possibles, particulièrement en cas de facteurs de risque persistants. Un suivi gynécologique régulier permet de les détecter précocement et d'adapter le traitement [2].
Peut-on Prévenir Endométrite ?
La prévention de l'endométrite repose sur plusieurs stratégies, particulièrement importantes dans les situations à risque comme le post-partum ou les interventions gynécologiques.
L'antibioprophylaxie constitue la mesure préventive la plus efficace. Elle est systématiquement prescrite avant les césariennes et certaines interventions gynécologiques [18]. Cette approche a permis de réduire de 60% l'incidence de l'endométrite post-opératoire.
Les mesures d'hygiène pendant l'accouchement jouent un rôle crucial. Le respect strict des protocoles d'asepsie, la limitation des touchers vaginaux et la surveillance de la durée du travail réduisent significativement les risques [9,18]. La formation continue des équipes obstétricales améliore constamment ces pratiques.
Pour les femmes à risque, certaines précautions s'imposent. Le dépistage et traitement des infections génitales avant une intervention programmée diminue les complications [1,2]. Cette démarche est particulièrement importante chez les patientes diabétiques ou immunodéprimées.
L'hygiène intime quotidienne contribue à la prévention. Privilégiez les toilettes externes avec des produits doux, évitez les douches vaginales qui perturbent la flore protectrice. Le port de sous-vêtements en coton favorise une bonne aération.
La vaccination contre certains agents infectieux pourrait bientôt enrichir l'arsenal préventif. Les recherches 2024-2025 explorent des vaccins contre les chlamydiae et mycoplasmes, principales causes d'endométrite chronique [1,2]. Ces développements ouvrent des perspectives prometteuses pour l'avenir.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge de l'endométrite, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic rapide basé sur la clinique et confirmé par les examens complémentaires appropriés [1,2]. Elle insiste sur l'importance de l'antibiothérapie précoce pour éviter les complications et améliorer le pronostic.
Concernant l'endométrite post-partum, les recommandations 2024-2025 renforcent l'antibioprophylaxie systématique avant césarienne [1]. Cette mesure, généralisée dans tous les établissements français, a permis une réduction significative de l'incidence de cette complication.
Pour l'endométrite chronique, la HAS recommande une approche diagnostique structurée incluant la recherche spécifique de mycoplasmes et chlamydiae [2]. Les nouvelles techniques de biologie moléculaire sont désormais intégrées dans les protocoles de diagnostic standard.
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge de l'infertilité liée à l'endométrite [7]. Ces guidelines précisent les indications de biopsie d'endomètre et les protocoles thérapeutiques optimaux.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) surveille étroitement l'évolution des résistances bactériennes et adapte les recommandations antibiotiques en conséquence [2]. Cette vigilance garantit l'efficacité des traitements prescrits.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes et associations accompagnent les femmes touchées par l'endométrite, offrant information, soutien et orientation dans le parcours de soins.
L'Association Française de Lutte contre l'Endométriose élargit progressivement son action aux pathologies inflammatoires utérines, incluant l'endométrite chronique. Elle propose des groupes de parole, des webinaires informatifs et un accompagnement personnalisé pour les patientes.
Le Réseau de Santé Périnatal de votre région constitue une ressource précieuse pour l'endométrite post-partum. Ces structures coordonnent la prise en charge entre la maternité, votre médecin traitant et les spécialistes, assurant une continuité des soins optimale.
Les Centres de Procréation Médicalement Assistée (PMA) disposent d'équipes spécialisées dans la prise en charge de l'infertilité liée à l'endométrite. Ils proposent des bilans complets et des traitements adaptés, en lien avec les dernières innovations thérapeutiques [7].
Sur internet, plusieurs plateformes fiables proposent des informations validées. Le site de la HAS, Ameli.fr et les sites des sociétés savantes gynécologiques constituent des sources d'information de référence [1,2].
N'oubliez pas les ressources locales : votre pharmacien peut vous orienter, les sages-femmes libérales offrent souvent un suivi personnalisé, et les centres de planification familiale proposent consultations et conseils gratuits.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec l'endométrite et optimiser votre prise en charge.
Tenez un carnet de symptômes détaillé. Notez l'intensité des douleurs, les caractéristiques des saignements et votre état général. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement et évaluer son efficacité.
Respectez scrupuleusement la durée de votre traitement antibiotique, même si vous vous sentez mieux. L'arrêt prématuré favorise les récidives et le développement de résistances bactériennes [2]. Prenez vos médicaments à heures fixes pour maintenir une concentration efficace.
Adaptez votre activité physique selon vos symptômes. Pendant les phases aiguës, privilégiez le repos relatif. En période d'amélioration, reprenez progressivement une activité douce comme la marche ou la natation.
Surveillez les signes d'aggravation : fièvre persistante, douleurs intenses, saignements abondants ou malaises. Ces symptômes nécessitent une consultation urgente [17]. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute.
Préparez vos consultations en listant vos questions. Demandez des explications claires sur votre pathologie, les traitements proposés et leurs effets secondaires. Une bonne compréhension améliore l'observance et réduit l'anxiété.
Enfin, n'isolez pas votre entourage. Expliquez votre maladie à vos proches pour qu'ils comprennent vos contraintes et puissent vous soutenir efficacement [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide, voire urgente selon les circonstances.
Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38,5°C associée à des douleurs pelviennes intenses, particulièrement dans les suites d'un accouchement ou d'une intervention gynécologique [17,18]. Ces signes évoquent une endométrite aiguë nécessitant un traitement immédiat.
Les saignements vaginaux anormaux justifient également une consultation rapide. Qu'il s'agisse de règles très abondantes, de saignements entre les cycles ou de pertes malodorantes, ces symptômes peuvent révéler une endométrite chronique [16,17].
Si vous essayez de concevoir depuis plus de six mois sans succès, parlez-en à votre gynécologue. L'endométrite chronique représente une cause d'infertilité souvent méconnue mais traitable [7,15]. Un bilan spécialisé permettra d'identifier cette pathologie.
Les douleurs pelviennes chroniques, même modérées, méritent une évaluation médicale. Beaucoup de femmes banalisent ces symptômes, retardant le diagnostic et la prise en charge [15]. Votre inconfort n'est pas une fatalité.
Après un traitement pour endométrite, consultez si les symptômes persistent ou réapparaissent. Une adaptation thérapeutique peut être nécessaire [2]. Le suivi médical régulier permet de détecter précocement les récidives.
N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent. En matière d'endométrite, la précocité du diagnostic et du traitement maladiene largement le pronostic et la prévention des complications [1,2].
Questions Fréquentes
L'endométrite est-elle contagieuse ?Non, l'endométrite n'est pas contagieuse. Bien qu'elle soit causée par des bactéries, ces germes font souvent partie de la flore normale et ne se transmettent pas d'une personne à l'autre [16].
Peut-on avoir des enfants après une endométrite ?
Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement approprié, 60 à 70% des femmes retrouvent une fertilité normale [7,15]. Plus le traitement est précoce, meilleures sont les chances de préserver la fertilité.
L'endométrite peut-elle récidiver ?
Les récidives sont possibles, surtout en cas de facteurs de risque persistants ou de traitement incomplet. Un suivi médical régulier permet de les détecter et traiter rapidement [2].
Faut-il éviter les rapports sexuels ?
Pendant la phase aiguë, il est recommandé d'éviter les rapports pour ne pas aggraver l'inflammation. Votre médecin vous indiquera quand reprendre une activité sexuelle normale [17].
Les antibiotiques ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous médicaments, les antibiotiques peuvent causer des effets indésirables : troubles digestifs, mycoses vaginales, allergies. Signalez tout effet gênant à votre médecin [2].
L'endométrite chronique est-elle grave ?
Sans traitement, elle peut causer l'infertilité. Mais avec une prise en charge adaptée, l'évolution est généralement favorable [15]. L'important est de ne pas laisser traîner les symptômes.
Questions Fréquentes
L'endométrite est-elle contagieuse ?
Non, l'endométrite n'est pas contagieuse. Bien qu'elle soit causée par des bactéries, ces germes font souvent partie de la flore normale et ne se transmettent pas d'une personne à l'autre.
Peut-on avoir des enfants après une endométrite ?
Oui, dans la majorité des cas. Avec un traitement approprié, 60 à 70% des femmes retrouvent une fertilité normale. Plus le traitement est précoce, meilleures sont les chances de préserver la fertilité.
L'endométrite peut-elle récidiver ?
Les récidives sont possibles, surtout en cas de facteurs de risque persistants ou de traitement incomplet. Un suivi médical régulier permet de les détecter et traiter rapidement.
Faut-il éviter les rapports sexuels ?
Pendant la phase aiguë, il est recommandé d'éviter les rapports pour ne pas aggraver l'inflammation. Votre médecin vous indiquera quand reprendre une activité sexuelle normale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Diagnostic biologique des mycoplasmes urogénitaux dans ... HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Traitement curatif des personnes infectées par ... HAS. 2024-2025.Lien
- [3] Évaluation des ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Traitement médical de l'endométriose en 2025 : rationnel, ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Endométriose. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] High Risk of Chronic Endometritis in Isthmocele—A ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Comparison of diagnostic tests for chronic endometritis and ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [15] CARACTÉRISTIQUES CLINIQUES, MORPHOLOGIQUES ET MOLÉCULAIRES DE L'ENDOMÉTRITE CHRONIQUE CHEZ LES FEMMES INFERTILES. 2024.Lien
- [16] Endométrite : Définition, symptômes, diagnostic et traitements.Lien
- [17] Endométrite : symptômes, traitement, complications.Lien
- [18] Endométrite post-partum - Gynécologie et obstétrique.Lien
- [9] L'ENDOMETRITE DU POST-PARTUM. 2022.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Endométrite chez la jument (2022)[PDF]
- L'ENDOMETRITE DU POST-PARTUM (2022)[PDF]
- Endométrite bovine et son impact sur la production laitière (2022)[PDF]
- Endometrite equina: revisão de literatura (2023)1 citations
- L'endométrite subclinique un facteur d'infertilité parmi d'autres. Caractéristiques, diagnostic et thérapeutiques. (2022)
Ressources web
- Endométrite : Définition, symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
31 août 2021 — L'endométrite aiguë, la plus fréquente, se manifeste par des douleurs importantes au niveau du pelvis. Des pertes vaginales, des saignements ( ...
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2 juin 2023 — "Les symptômes courants de l'endométrite comprennent de la fièvre, des douleurs abdominales basses ou pelviennes, une sensation de malaise géné ...
- Endométrite post-partum - Gynécologie et obstétrique (msdmanuals.com)
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- Un guide complet sur l'endométrite (gapianne.com)
29 févr. 2024 — Les symptômes sont généralement une sensibilité de l'utérus, des douleurs abdominales ou pelviennes, une sensation de malaise et parfois des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.