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Uvéite Postérieure : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Uvéite postérieure

L'uvéite postérieure est une inflammation de la partie arrière de l'œil qui peut sérieusement affecter votre vision. Cette pathologie oculaire touche environ 38 personnes sur 100 000 en France selon les dernières données épidémiologiques [7]. Bien que moins fréquente que d'autres maladies oculaires, elle nécessite une prise en charge spécialisée rapide pour préserver votre vue.

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Uvéite Postérieure : Définition et Vue d'Ensemble

L'uvéite postérieure désigne une inflammation qui touche la partie arrière de l'uvée, cette membrane vascularisée qui nourrit votre œil [14]. Concrètement, cette pathologie affecte principalement la choroïde, la rétine et le vitré.

Mais qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Imaginez votre œil comme un appareil photo sophistiqué. L'uvéite postérieure, c'est comme si l'objectif et le capteur de votre appareil s'enflammaient, perturbant la qualité de l'image [5]. Cette inflammation peut être aiguë ou chronique, unilatérale ou bilatérale.

D'ailleurs, il faut distinguer cette pathologie des autres formes d'uvéites. L'uvéite antérieure touche l'iris, l'uvéite intermédiaire affecte le corps ciliaire, tandis que l'uvéite postérieure concerne spécifiquement la partie arrière de l'œil [9]. Cette localisation particulière explique pourquoi les symptômes et les traitements diffèrent des autres formes d'inflammation oculaire.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent des informations importantes sur cette pathologie. En Picardie, une étude sur 10 ans montre que l'uvéite postérieure représente environ 25% de toutes les uvéites diagnostiquées [7]. Cette proportion reste relativement stable dans l'Hexagone.

L'incidence annuelle en France s'établit autour de 5 à 8 nouveaux cas pour 100 000 habitants selon les régions [7]. Mais ces chiffres cachent des disparités importantes. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,2 pour 1. L'âge moyen au diagnostic se situe entre 35 et 45 ans, bien que la pathologie puisse survenir à tout âge.

Comparativement aux pays européens, la France présente une incidence similaire à celle observée en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, certaines formes spécifiques, comme l'uvéite tuberculeuse, montrent des variations géographiques liées aux facteurs environnementaux et génétiques [12].

L'impact économique sur notre système de santé n'est pas négligeable. Les coûts directs et indirects liés aux uvéites postérieures représentent plusieurs millions d'euros annuellement, principalement dus aux traitements prolongés et aux arrêts de travail [10]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration du pronostic grâce aux nouvelles thérapies [1,2,3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes de l'uvéite postérieure vous aide à mieux appréhender cette pathologie. Dans environ 50% des cas, aucune cause précise n'est identifiée - on parle alors d'uvéite idiopathique [5]. Rassurez-vous, cela ne signifie pas que votre maladie est plus grave.

Parmi les causes identifiées, les infections occupent une place importante. La toxoplasmose reste la première cause infectieuse, particulièrement chez les jeunes adultes [11]. La tuberculose oculaire, bien que moins fréquente, nécessite une attention particulière car elle peut mimer d'autres pathologies [12]. D'autres agents infectieux comme la syphilis, l'herpès ou les parasites peuvent également être responsables.

Les maladies auto-immunes constituent l'autre grande famille de causes. La maladie de Behçet, la sarcoïdose, ou encore la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada peuvent s'accompagner d'uvéites postérieures [5]. Ces pathologies systémiques nécessitent une prise en charge globale.

Certains facteurs de risque augmentent vos chances de développer cette pathologie. L'âge, le sexe féminin, certaines prédispositions génétiques (notamment les antigènes HLA), ou encore l'exposition à certains agents infectieux jouent un rôle [7]. Il faut aussi mentionner les uvéites iatrogènes, liées à certains médicaments ou traitements [6].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'uvéite postérieure peuvent être trompeurs au début. Contrairement à l'uvéite antérieure qui provoque douleur et rougeur, cette forme est souvent plus insidieuse [14]. Vous pourriez d'abord remarquer une baisse progressive de la vision, parfois accompagnée de "mouches volantes" ou de flashs lumineux.

La vision floue constitue le symptôme le plus fréquent. Elle peut toucher un seul œil ou les deux, et s'installer progressivement sur plusieurs semaines. Certains patients décrivent une sensation de "voile" devant l'œil ou une difficulté à distinguer les détails [13].

Les corps flottants - ces petites taches qui bougent dans votre champ de vision - sont également caractéristiques. Ils résultent de l'inflammation du vitré et peuvent être particulièrement gênants sur fond clair [14]. D'autres symptômes incluent la photophobie (gêne à la lumière), les métamorphopsies (déformation des images) ou encore les scotomes (taches aveugles).

Il est important de noter que l'absence de douleur ne doit pas vous rassurer. L'uvéite postérieure peut évoluer silencieusement et causer des dommages irréversibles si elle n'est pas traitée rapidement [13]. C'est pourquoi tout changement visuel doit vous amener à consulter un ophtalmologiste sans délai.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'uvéite postérieure nécessite une approche méthodique. Votre ophtalmologiste commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents médicaux et familiaux [15]. Cette étape est cruciale car elle oriente déjà vers certaines causes possibles.

L'examen ophtalmologique complet constitue la pierre angulaire du diagnostic. Il comprend la mesure de l'acuité visuelle, l'examen du segment antérieur à la lampe à fente, et surtout l'examen du fond d'œil après dilatation pupillaire [15]. Cet examen permet de visualiser directement les signes d'inflammation : précipités rétiniens, hémorragies, exsudats ou décollement séreux rétinien.

Des examens complémentaires sont souvent nécessaires. L'angiographie à la fluorescéine révèle les anomalies vasculaires et les zones d'inflammation active [9]. L'OCT (tomographie par cohérence optique) permet d'analyser finement les structures rétiniennes et de suivre l'évolution. Dans certains cas, une échographie oculaire peut être utile.

Le bilan étiologique recherche la cause sous-jacente. Il peut inclure des analyses sanguines (sérologies infectieuses, marqueurs inflammatoires), une radiographie pulmonaire, voire des examens plus spécialisés selon l'orientation clinique [10]. Cette démarche diagnostique peut prendre plusieurs semaines mais elle est essentielle pour adapter le traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'uvéite postérieure a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal reste de contrôler l'inflammation pour préserver votre vision et prévenir les complications [9]. La stratégie thérapeutique dépend de la cause identifiée, de la sévérité et de l'évolution de votre pathologie.

Les corticoïdes constituent le traitement de première ligne. Ils peuvent être administrés par voie générale (comprimés), locale (injections péri-oculaires) ou directement dans l'œil (injections intravitréennes) [9]. Les implants de corticoïdes à libération prolongée représentent une innovation majeure, permettant un traitement local sur plusieurs mois.

Quand les corticoïdes ne suffisent pas ou sont contre-indiqués, les immunosuppresseurs prennent le relais. Le méthotrexate, l'azathioprine ou la ciclosporine peuvent être prescrits [8]. Ces traitements nécessitent une surveillance biologique régulière mais offrent de bons résultats à long terme.

Les biothérapies révolutionnent la prise en charge des uvéites réfractaires. L'infliximab montre une efficacité remarquable dans les formes sévères, avec des taux de rémission dépassant 70% [8]. D'autres anti-TNF comme l'adalimumab sont également utilisés avec succès. Ces traitements, bien que coûteux, transforment le pronostic de nombreux patients.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'uvéite postérieure avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2,3]. Les derniers congrès internationaux ont présenté des résultats encourageants pour plusieurs molécules en développement.

Les nouveaux immunomodulateurs sélectifs offrent une alternative aux traitements classiques. Les inhibiteurs de JAK (Janus kinases) montrent des résultats prometteurs avec moins d'effets secondaires que les immunosuppresseurs traditionnels [2,3]. Ces molécules agissent de manière plus ciblée sur les voies inflammatoires impliquées dans l'uvéite.

La thérapie génique représente l'avenir du traitement des uvéites. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de vecteurs viraux modifiés pour délivrer des agents anti-inflammatoires directement dans l'œil [3]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge en offrant un traitement local prolongé sans effets systémiques.

Les dispositifs d'administration innovants facilitent également les traitements. De nouveaux implants biodégradables permettent une libération contrôlée de médicaments sur 6 à 12 mois [1,4]. Ces systèmes réduisent considérablement le nombre d'injections nécessaires, améliorant ainsi votre qualité de vie.

L'intelligence artificielle fait aussi son entrée dans le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'analyse d'images permettent désormais de détecter précocement les signes d'inflammation et d'adapter plus finement les traitements [4]. Ces outils d'aide au diagnostic seront probablement généralisés d'ici 2025.

Vivre au Quotidien avec une Uvéite Postérieure

Vivre avec une uvéite postérieure demande quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie normale [10]. L'important est d'apprendre à gérer votre pathologie et à reconnaître les signes d'alerte qui nécessitent une consultation rapide.

Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent être nécessaires. Si votre travail sollicite beaucoup la vision (écran, lecture, conduite), discutez avec votre médecin du travail des adaptations possibles [10]. Un éclairage adapté, des pauses visuelles régulières ou un poste de travail ergonomique peuvent considérablement améliorer votre confort.

La surveillance régulière constitue un pilier de votre prise en charge. Vos rendez-vous ophtalmologiques ne doivent jamais être négligés, même si vous vous sentez bien. L'uvéite postérieure peut récidiver silencieusement, et seul un examen spécialisé permet de détecter une reprise évolutive [15].

Côté activités physiques, aucune restriction particulière n'est généralement nécessaire. Cependant, évitez les sports de contact qui pourraient traumatiser l'œil, surtout si vous portez un implant intraoculaire. La natation est autorisée, mais protégez vos yeux avec des lunettes étanches pour éviter les infections [13].

Les Complications Possibles

Bien que l'uvéite postérieure soit généralement bien contrôlée avec les traitements actuels, certaines complications peuvent survenir [5]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.

L'œdème maculaire représente la complication la plus fréquente et la plus redoutable. Il résulte de l'accumulation de liquide dans la macula, zone centrale de la rétine responsable de la vision fine [9]. Cette complication peut survenir même sous traitement et nécessite parfois des injections intravitréennes spécifiques.

Le décollement de rétine constitue une urgence ophtalmologique. Il peut être séreux (accumulation de liquide sous la rétine) ou tractionnel (formation de membranes qui tirent sur la rétine) [5]. Les signes d'alerte incluent l'apparition brutale d'un voile dans le champ visuel ou de flashs lumineux.

D'autres complications peuvent inclure la formation de cataracte (souvent liée aux corticoïdes), l'hypertonie oculaire, ou encore la formation de membranes épirétiniennes [9]. Ces complications, bien que préoccupantes, peuvent généralement être traitées efficacement si elles sont détectées à temps.

La récidive reste un défi majeur. Environ 30% des patients présentent au moins une récidive dans les 5 ans suivant le premier épisode [7]. C'est pourquoi le suivi à long terme est essentiel, même après guérison apparente.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'uvéite postérieure s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès thérapeutiques [8]. Aujourd'hui, plus de 80% des patients conservent une vision fonctionnelle à long terme, contre seulement 60% il y a une décennie.

Plusieurs facteurs influencent votre pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle important : les formes juvéniles ont tendance à être plus sévères et récidivantes [7]. La cause de l'uvéite influence également l'évolution : les formes infectieuses guérissent généralement mieux que les formes auto-immunes.

La précocité du traitement reste le facteur pronostique le plus important. Une prise en charge rapide, dans les premières semaines, permet de limiter les dommages rétiniens irréversibles [15]. C'est pourquoi il ne faut jamais retarder une consultation devant des symptômes visuels.

Les nouvelles thérapies transforment le pronostic des formes sévères. Les biothérapies permettent d'obtenir une rémission durable chez 70 à 80% des patients réfractaires aux traitements conventionnels [8]. Les innovations 2024-2025 laissent espérer des taux de guérison encore meilleurs [1,2,3].

Il faut cependant rester réaliste : certaines formes restent difficiles à traiter et peuvent évoluer vers une baisse visuelle définitive. Heureusement, ces cas représentent moins de 10% des uvéites postérieures diagnostiquées aujourd'hui [7].

Peut-on Prévenir l'Uvéite Postérieure ?

La prévention de l'uvéite postérieure reste limitée car la plupart des causes ne sont pas évitables [5]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque ou prévenir les récidives si vous êtes déjà atteint.

Pour les formes infectieuses, la prévention passe par l'évitement des facteurs de risque connus. Concernant la toxoplasmose, principale cause infectieuse, les mesures d'hygiène alimentaire sont importantes : bien cuire la viande, laver soigneusement les légumes, éviter les fromages au lait cru [11]. Ces précautions sont particulièrement importantes chez la femme enceinte.

Si vous souffrez d'une maladie auto-immune, le contrôle optimal de votre pathologie systémique peut prévenir les atteintes oculaires [12]. Un suivi régulier avec votre rhumatologue ou interniste est essentiel. Certains traitements préventifs peuvent même être proposés dans les formes à haut risque de récidive.

L'hygiène de vie joue également un rôle. Le stress, le manque de sommeil ou les infections peuvent déclencher des poussées chez les patients prédisposés [10]. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une bonne gestion du stress contribuent à maintenir votre système immunitaire en équilibre.

Enfin, respectez scrupuleusement vos traitements et vos rendez-vous de suivi. La prévention secondaire - éviter les récidives - reste notre meilleur atout contre cette pathologie [15].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de l'uvéite postérieure [10]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, encadrent la pratique des ophtalmologistes et garantissent une prise en charge optimale.

La Société Française d'Ophtalmologie recommande un diagnostic étiologique systématique devant toute uvéite postérieure [10]. Ce bilan doit être adapté au contexte clinique mais inclut au minimum une sérologie toxoplasmose, une radiographie pulmonaire et un bilan inflammatoire. Des examens plus poussés peuvent être nécessaires selon l'orientation clinique.

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche graduée. Les corticoïdes locaux constituent le traitement de première intention, avec passage aux immunosuppresseurs en cas d'échec ou de contre-indication [9]. Les biothérapies sont réservées aux formes réfractaires ou sévères d'emblée.

Le suivi à long terme fait l'objet de recommandations spécifiques. Un contrôle ophtalmologique est préconisé tous les 3 à 6 mois pendant les deux premières années, puis annuellement en l'absence de récidive [15]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications ou les récidives.

Les recommandations 2024 insistent particulièrement sur l'importance de la coordination des soins entre ophtalmologistes, internistes et médecins traitants [10]. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement la prise en charge globale des patients.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec l'uvéite postérieure. Ces structures offrent information, soutien et parfois aide financière aux patients et à leurs familles.

L'Association Française des Amblyopes Unilatéraux (AFAU) propose des informations spécialisées sur les pathologies oculaires inflammatoires. Bien que centrée sur l'amblyopie, elle dispose d'une section dédiée aux uvéites avec des fiches pratiques et des témoignages de patients [13].

Le site Inflamoeil.org constitue une ressource précieuse spécifiquement dédiée aux inflammations oculaires [14]. Créé par des ophtalmologistes spécialisés, il propose des informations médicales fiables, des conseils pratiques et un forum d'échanges entre patients.

Au niveau européen, l'International Uveitis Study Group publie régulièrement des recommandations et organise des congrès scientifiques. Leurs publications sont accessibles aux patients motivés souhaitant approfondir leurs connaissances sur leur pathologie.

N'oubliez pas les services sociaux hospitaliers. Si votre uvéite impacte votre situation professionnelle ou financière, les assistantes sociales des CHU peuvent vous orienter vers les aides disponibles : reconnaissance de handicap, aménagements de poste, allocations spécifiques [15].

Enfin, les groupes de patients sur les réseaux sociaux, bien qu'informels, offrent un soutien psychologique précieux. Attention cependant à vérifier les informations médicales avec votre ophtalmologiste.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une uvéite postérieure nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et professionnels, vous aideront à mieux gérer votre pathologie.

Tenez un carnet de suivi détaillé. Notez vos symptômes, l'évolution de votre vision, les traitements pris et leurs effets. Ces informations sont précieuses lors de vos consultations et permettent à votre ophtalmologiste d'adapter finement votre prise en charge [10].

Organisez votre environnement visuel. Un bon éclairage, sans reflets ni éblouissement, facilite vos activités quotidiennes. Privilégiez les lampes LED à température de couleur réglable. Pour le travail sur écran, respectez la règle 20-20-20 : toutes les 20 minutes, regardez un objet à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes [13].

Constituez une trousse d'urgence avec vos ordonnances récentes, la liste de vos traitements et les coordonnées de votre ophtalmologiste. En cas de symptômes aigus, vous gagnerez un temps précieux. Informez également votre entourage des signes d'alerte qui nécessitent une consultation urgente.

Adaptez votre alimentation. Certains nutriments comme les oméga-3, la vitamine D ou les antioxydants peuvent avoir un effet bénéfique sur l'inflammation oculaire. Discutez avec votre médecin d'une éventuelle supplémentation, surtout si votre alimentation est déséquilibrée [10].

Quand Consulter un Médecin ?

Reconnaître les situations qui nécessitent une consultation médicale urgente peut préserver votre vision. Certains symptômes de l'uvéite postérieure constituent de véritables urgences ophtalmologiques [15].

Consultez immédiatement si vous ressentez une baisse brutale de la vision, l'apparition d'un voile dans votre champ visuel, ou des flashs lumineux intenses. Ces signes peuvent indiquer un décollement de rétine ou une complication grave nécessitant un traitement urgent [13].

Une consultation rapide (dans les 48 heures) s'impose en cas d'augmentation importante des corps flottants, de douleur oculaire intense, de rougeur marquée ou de photophobie sévère. Ces symptômes peuvent signaler une poussée inflammatoire ou une complication [15].

Prenez rendez-vous dans la semaine si vous notez une baisse progressive de la vision, des difficultés de lecture nouvelles, ou des déformations visuelles. Même si ces symptômes semblent bénins, ils peuvent révéler une récidive débutante [14].

N'hésitez jamais à contacter votre ophtalmologiste en cas de doute. La plupart des praticiens préfèrent être consultés "pour rien" plutôt que de passer à côté d'une complication. En cas d'impossibilité de joindre votre spécialiste, rendez-vous aux urgences ophtalmologiques de l'hôpital le plus proche [15].

Respectez impérativement vos rendez-vous de suivi programmés, même si vous vous sentez bien. L'uvéite postérieure peut récidiver silencieusement, et seul un examen spécialisé permet de détecter une reprise évolutive précoce.

Questions Fréquentes

L'uvéite postérieure est-elle contagieuse ?
Non, l'uvéite postérieure n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle est causée par une infection, c'est la réaction inflammatoire de votre œil qui pose problème, pas l'agent infectieux lui-même [5].

Puis-je conduire avec une uvéite postérieure ?
Cela dépend de votre acuité visuelle et de votre champ visuel. Votre ophtalmologiste peut évaluer votre aptitude à la conduite et vous délivrer un certificat médical si nécessaire [13].

Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements de l'uvéite peuvent avoir des effets indésirables. Les corticoïdes peuvent augmenter la pression oculaire ou favoriser la cataracte. Les immunosuppresseurs nécessitent une surveillance biologique [8,9].

Peut-on avoir des enfants sous traitement ?
Certains traitements sont compatibles avec la grossesse, d'autres non. Il est essentiel de planifier votre grossesse avec votre ophtalmologiste et votre gynécologue pour adapter votre traitement [10].

L'uvéite peut-elle récidiver après guérison ?
Oui, environ 30% des patients présentent au moins une récidive. C'est pourquoi le suivi à long terme est indispensable, même après guérison apparente [7].

Les nouveaux traitements sont-ils remboursés ?
La plupart des traitements de l'uvéite sont pris en charge par l'Assurance Maladie. Les biothérapies, bien que coûteuses, sont remboursées dans leurs indications validées [8].

Questions Fréquentes

L'uvéite postérieure est-elle contagieuse ?

Non, l'uvéite postérieure n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle est causée par une infection, c'est la réaction inflammatoire de votre œil qui pose problème, pas l'agent infectieux lui-même.

Puis-je conduire avec une uvéite postérieure ?

Cela dépend de votre acuité visuelle et de votre champ visuel. Votre ophtalmologiste peut évaluer votre aptitude à la conduite et vous délivrer un certificat médical si nécessaire.

Les traitements ont-ils des effets secondaires ?

Comme tous les médicaments, les traitements de l'uvéite peuvent avoir des effets indésirables. Les corticoïdes peuvent augmenter la pression oculaire ou favoriser la cataracte. Les immunosuppresseurs nécessitent une surveillance biologique.

Peut-on avoir des enfants sous traitement ?

Certains traitements sont compatibles avec la grossesse, d'autres non. Il est essentiel de planifier votre grossesse avec votre ophtalmologiste et votre gynécologue pour adapter votre traitement.

L'uvéite peut-elle récidiver après guérison ?

Oui, environ 30% des patients présentent au moins une récidive. C'est pourquoi le suivi à long terme est indispensable, même après guérison apparente.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Innovation thérapeutique 2024-2025 - Nouveaux dispositifs d'administrationLien
  2. [2] Pharmacotherapy for non-infectious uveitis - Nouvelles approches thérapeutiquesLien
  3. [3] The Latest Therapies and Trials in Uveitis - Essais cliniques 2024Lien
  4. [4] Uveitis 2024 - Intelligence artificielle et diagnosticLien
  5. [5] Panorama des uvéites postérieures - Classification et étiologiesLien
  6. [6] Les uvéites iatrogènes - Causes médicamenteusesLien
  7. [7] Épidémiologie et caractéristiques des uvéites en Picardie sur 10 ansLien
  8. [8] Efficacité de l'infliximab dans le traitement des uvéites réfractairesLien
  9. [9] Traitement local des uvéites postérieuresLien
  10. [10] Prise en charge des uvéites en villeLien
  11. [11] La toxocarose oculaire atypique de l'adulteLien
  12. [12] Les uvéites tuberculeusesLien
  13. [13] Uvéite : Symptômes et traitementsLien
  14. [14] Uvéite postérieure - Guide patientLien
  15. [15] Uvéite - Fiche santé HCLLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Uvéite : Symptômes et traitements (elsan.care)

    L'uvéite postérieure est l'inflammation de l'arrière de l'œil. Elle affecte principalement la rétine, qui comprend les vaisseaux rétiniens, ou la choroïde. L' ...

  • Uvéite postérieure (inflamoeil.org)

    Symptômes · baisse de l'acuité visuelle (brouillard visuel) ; · déformation des images ; · taches noires ou lumineuses.

  • Uvéite | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)

    12 mars 2024 — Le diagnostic d'une uvéite est fait par l'ophtalmologiste qui réalise une mesure de l'acuité visuelle, un examen de la partie antérieure de l'œ ...

  • Uvéite - Symptômes, causes, traitement, complications (daviel.fr)

    En cas d'uvéite postérieure, une angiographie sera réalisée. Le traitement repose sur des anti-inflammatoires sous forme de collyres, administrés à très haute ...

  • Uvéite | Urgences et Infections | Les maladies de l'oeil (cof.fr)

    Par exemple, en cas d'uvéite postérieure, une angiographie rétinienne pourra être proposée, afin de rechercher, par exemple, des lésions de choroïdite ou une ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.