Uvéite Antérieure : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

L'uvéite antérieure est une inflammation de la partie avant de l'uvée, membrane qui nourrit votre œil. Cette pathologie oculaire touche environ 15 000 personnes par an en France [12]. Bien qu'elle puisse sembler inquiétante, des traitements efficaces existent aujourd'hui. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie inflammatoire de l'œil.

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Uvéite Antérieure : Définition et Vue d'Ensemble
L'uvéite antérieure désigne une inflammation qui touche la partie avant de l'uvée, cette membrane vasculaire située entre la rétine et la sclère de votre œil. Concrètement, elle affecte l'iris et le corps ciliaire, structures essentielles à la vision [14,15].
Cette pathologie représente la forme la plus fréquente d'uvéite, comptant pour environ 75% de tous les cas d'inflammation intraoculaire [11]. Mais rassurez-vous : avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, le pronostic reste généralement favorable.
L'uvéite antérieure peut être aiguë (apparition brutale, durée inférieure à 6 semaines) ou chronique (évolution prolongée au-delà de 3 mois). Cette distinction est cruciale car elle influence directement la prise en charge thérapeutique [15].
Il faut savoir que cette maladie peut survenir à tout âge, bien qu'elle touche plus fréquemment les adultes jeunes entre 20 et 50 ans. D'ailleurs, elle peut être associée à d'autres pathologies systémiques dans 40 à 60% des cas [11,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'uvéite antérieure est estimée à 12 à 15 cas pour 100 000 habitants par an, selon les données récentes de surveillance épidémiologique [12]. Cette pathologie représente un enjeu de santé publique non négligeable.
Une étude picarde menée sur 10 ans révèle des caractéristiques épidémiologiques intéressantes : l'âge moyen au diagnostic est de 42 ans, avec une légère prédominance masculine (55% des cas) [12]. Ces données concordent avec les observations internationales.
Au niveau européen, la prévalence varie entre 38 et 714 cas pour 100 000 habitants selon les régions, reflétant probablement des différences génétiques et environnementales [15]. Les pays nordiques présentent des taux plus élevés, notamment en raison de la fréquence du HLA-B27.
L'évolution temporelle montre une tendance à l'augmentation des diagnostics, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques et à une meilleure sensibilisation des professionnels de santé [12]. Cette progression s'observe particulièrement chez les patients de plus de 60 ans.
Concernant l'impact économique, les uvéites représentent environ 2,4% des causes de cécité dans les pays développés, générant des coûts directs et indirects considérables pour les systèmes de santé [15].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'uvéite antérieure sont multiples et parfois difficiles à identifier. Dans environ 50% des cas, aucune cause précise n'est retrouvée : on parle alors d'uvéite idiopathique [11,15].
Les causes infectieuses incluent notamment les infections virales (herpès simplex, varicelle-zona), bactériennes (syphilis, tuberculose) ou parasitaires (toxoplasmose). La borréliose de Lyme peut également être responsable d'uvéites, particulièrement dans les régions endémiques [1].
Les maladies auto-immunes représentent une cause majeure : spondylarthrite ankylosante (fortement associée au HLA-B27), maladie de Behçet, sarcoïdose, ou encore maladie de Vogt-Koyanagi-Harada [11,15]. Ces associations nécessitent souvent un bilan systémique approfondi.
Certains médicaments peuvent déclencher une uvéite antérieure, notamment les bisphosphonates utilisés dans le traitement de l'ostéoporose. Cette complication iatrogène, bien que rare, est de mieux en mieux documentée [6,7,8]. Le pamidronate semble particulièrement impliqué dans ces réactions inflammatoires oculaires.
Les facteurs génétiques jouent un rôle important : la présence de l'antigène HLA-B27 multiplie par 10 le risque de développer une uvéite antérieure aiguë [15]. Cet antigène est retrouvé chez 50 à 70% des patients atteints d'uvéite antérieure aiguë idiopathique.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'uvéite antérieure peuvent apparaître brutalement ou progressivement. Le signe le plus caractéristique est la douleur oculaire, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de corps étranger dans l'œil [14,15].
La photophobie (gêne à la lumière) constitue un symptôme quasi-constant et très invalidant. Vous pourriez avoir du mal à supporter la lumière du jour ou même l'éclairage artificiel. Cette sensibilité s'accompagne souvent de larmoiement excessif [14].
Une rougeur oculaire péri-cornéenne (autour de la cornée) est fréquemment observée, donnant à l'œil un aspect injecté caractéristique. Cette rougeur diffère de celle d'une conjonctivite classique par sa localisation spécifique [15].
La baisse de l'acuité visuelle peut survenir, allant d'une simple gêne à une diminution importante de la vision. Certains patients décrivent également la perception de "mouches volantes" ou de voile devant l'œil [14,15].
Il est important de noter que ces symptômes peuvent être unilatéraux (un seul œil) ou bilatéraux. L'intensité varie considérablement d'une personne à l'autre, certains patients présentant des formes peu symptomatiques découvertes fortuitement lors d'un examen ophtalmologique [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'uvéite antérieure repose avant tout sur l'examen ophtalmologique spécialisé. Votre ophtalmologiste utilisera une lampe à fente pour observer l'intérieur de votre œil et détecter les signes inflammatoires caractéristiques [14,15].
L'examen révèle typiquement la présence de cellules inflammatoires dans la chambre antérieure de l'œil, ainsi qu'un possible "flare" (trouble protéique). Ces signes, invisibles à l'œil nu, sont pathognomoniques de l'inflammation intraoculaire [15].
La mesure de la pression intraoculaire est systématique, car l'uvéite peut s'accompagner d'une hypertonie oculaire dans 10 à 20% des cas. Cette complication nécessite une prise en charge spécifique pour éviter les dommages au nerf optique [15].
Un bilan étiologique est souvent nécessaire pour rechercher une cause sous-jacente. Il peut inclure des analyses sanguines (recherche d'infections, marqueurs inflammatoires), une radiographie pulmonaire, ou des tests génétiques (HLA-B27) selon le contexte clinique [11,15].
Dans certains cas complexes, des examens d'imagerie comme l'OCT (tomographie par cohérence optique) ou l'angiographie peuvent être réalisés pour évaluer l'extension de l'inflammation et guider le traitement [15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'uvéite antérieure vise à contrôler l'inflammation, soulager les symptômes et prévenir les complications. Les corticoïdes topiques constituent le traitement de première ligne, généralement sous forme de collyres [14,15].
La prednisolone ou la dexaméthasone en collyre sont prescrites à raison de 1 goutte toutes les 2 à 4 heures initialement, puis la fréquence est progressivement diminuée selon l'évolution clinique. Cette approche permet un contrôle efficace de l'inflammation dans la majorité des cas [15].
Les mydriatiques (atropine, cyclopentolate) sont systématiquement associés pour dilater la pupille et prévenir la formation de synéchies (adhérences entre l'iris et le cristallin). Ces collyres, bien qu'occasionnant une vision floue temporaire, sont essentiels pour éviter les complications [14,15].
Dans les formes sévères ou récidivantes, des corticoïdes par voie générale peuvent être nécessaires. La prednisone orale à la dose de 1 mg/kg/jour est alors prescrite, avec une décroissance progressive sur plusieurs semaines [15].
Les immunosuppresseurs (méthotrexate, azathioprine) sont réservés aux uvéites chroniques ou cortico-résistantes. Ces traitements nécessitent une surveillance biologique régulière mais permettent souvent d'obtenir une rémission durable [11,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque une évolution significative dans la prise en charge des uvéites. Les dernières recommandations de l'American Academy of Ophthalmology intègrent de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [3].
Les biothérapies représentent l'innovation majeure de ces dernières années. L'adalimumab (anti-TNF alpha) a montré son efficacité dans les uvéites chroniques non infectieuses, permettant une épargne cortisonique significative. Une étude récente démontre des taux d'uvéite particulièrement bas chez les patients atteints de spondylarthrite axiale traités par ces molécules [4].
Les implants intraoculaires à libération prolongée de corticoïdes constituent une autre avancée majeure. Ces dispositifs permettent une diffusion continue du médicament pendant plusieurs mois, réduisant les effets systémiques et améliorant l'observance thérapeutique [3].
La recherche 2024-2025 s'oriente également vers les thérapies ciblées. Apellis Pharmaceuticals développe de nouvelles molécules inhibitrices du complément, ouvrant des perspectives thérapeutiques inédites pour les uvéites réfractaires [5].
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic et le suivi des uvéites. Des algorithmes d'analyse d'images permettent désormais une quantification objective de l'inflammation intraoculaire, améliorant la précision du suivi thérapeutique [3].
Vivre au Quotidien avec une Uvéite Antérieure
Vivre avec une uvéite antérieure nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie normale. La gestion de la photophobie constitue souvent le défi principal au quotidien [14].
Le port de lunettes de soleil de qualité devient indispensable, même par temps couvert. Choisissez des verres filtrant 100% des UV et offrant une protection latérale. À l'intérieur, des verres teintés légers peuvent également apporter un confort appréciable [14].
L'aménagement de l'environnement de travail peut s'avérer nécessaire : éclairage indirect, réglage de la luminosité des écrans, pauses visuelles régulières. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail si besoin [14].
La régularité du traitement est cruciale pour éviter les récidives. Même si les symptômes s'améliorent, il est important de respecter scrupuleusement les prescriptions de votre ophtalmologiste. L'arrêt prématuré des collyres peut entraîner une rechute inflammatoire [15].
Le soutien psychologique peut être bénéfique, particulièrement lors des formes chroniques. L'anxiété liée à la vision et la crainte des récidives sont des préoccupations légitimes qu'il ne faut pas hésiter à aborder avec votre équipe soignante [14].
Les Complications Possibles
Bien que généralement de bon pronostic, l'uvéite antérieure peut parfois se compliquer, particulièrement en l'absence de traitement approprié ou lors de formes chroniques [15].
Les synéchies représentent la complication la plus fréquente. Ces adhérences entre l'iris et le cristallin peuvent être antérieures (périphériques) ou postérieures (centrales). Elles peuvent entraîner une déformation pupillaire et perturber la circulation de l'humeur aqueuse [14,15].
L'hypertonie oculaire survient dans 10 à 20% des cas, soit par obstruction du trabéculum par les cellules inflammatoires, soit par formation de synéchies étendues. Cette élévation de pression peut évoluer vers un glaucome secondaire nécessitant un traitement spécifique [15].
La cataracte peut se développer, soit en raison de l'inflammation chronique, soit comme effet secondaire des corticoïdes prolongés. Cette opacification du cristallin nécessite parfois une intervention chirurgicale [15].
Plus rarement, des complications comme l'œdème maculaire ou la formation de membranes épirétiniennes peuvent survenir dans les formes sévères ou mal contrôlées. Ces complications peuvent affecter significativement l'acuité visuelle [15].
L'uvéite phacoantigénique, bien que rare, constitue une complication particulière pouvant survenir après un traumatisme oculaire ou une chirurgie de la cataracte [9].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'uvéite antérieure est généralement favorable, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit [14,15].
Dans les formes aiguës, la guérison survient habituellement en 4 à 6 semaines avec un traitement approprié. Le taux de récidive varie selon la cause sous-jacente : environ 20% pour les formes idiopathiques, mais peut atteindre 50% chez les patients HLA-B27 positifs [15].
Les formes chroniques nécessitent une prise en charge au long cours, mais un contrôle satisfaisant de l'inflammation est obtenu dans 80 à 90% des cas avec les traitements actuels. L'introduction des biothérapies a considérablement amélioré le pronostic de ces formes difficiles [11,15].
Concernant la fonction visuelle, la majorité des patients conservent une acuité visuelle normale ou peu altérée. Seuls 5 à 10% des patients développent une baisse visuelle significative, généralement liée aux complications (glaucome, cataracte) plutôt qu'à l'uvéite elle-même [15].
Les facteurs pronostiques favorables incluent : diagnostic précoce, forme aiguë, absence de maladie systémique associée, et bonne observance thérapeutique. À l'inverse, l'âge jeune au diagnostic, la chronicité et la présence de complications initiales constituent des facteurs de moins bon pronostic [15].
Peut-on Prévenir l'Uvéite Antérieure ?
La prévention primaire de l'uvéite antérieure reste limitée car de nombreux cas sont idiopathiques ou liés à des facteurs génétiques non modifiables [15].
Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de récidive. Le contrôle des maladies systémiques associées (spondylarthrite, maladie de Behçet) par un traitement approprié diminue significativement le risque d'uvéite [11,15].
La prévention des infections susceptibles de déclencher une uvéite constitue une approche logique. Cela inclut la vaccination contre certains virus (varicelle-zona chez les sujets à risque) et la prise en charge précoce des infections bactériennes [1,15].
Concernant les uvéites iatrogènes, une vigilance particulière s'impose lors de la prescription de bisphosphonates. Les patients doivent être informés des signes d'alerte et consultés rapidement en cas de symptômes oculaires [6,7,8].
La prévention secondaire repose sur le suivi régulier des patients ayant présenté un épisode d'uvéite. Un examen ophtalmologique annuel permet de dépister précocement une récidive asymptomatique [15].
Enfin, l'éducation thérapeutique du patient joue un rôle crucial : reconnaissance des signes de récidive, importance de l'observance, adaptation du mode de vie. Cette approche réduit significativement le risque de complications [14,15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge des uvéites s'appuient sur les guidelines internationales tout en tenant compte des spécificités épidémiologiques nationales [11,13].
La Société Française d'Ophtalmologie préconise un diagnostic rapide dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes pour les formes aiguës. Cette précocité maladiene largement le pronostic et réduit le risque de complications [11].
Concernant le bilan étiologique, les recommandations françaises sont plus restrictives que certaines guidelines internationales. Un bilan systématique n'est pas recommandé pour les formes aiguës unilatérales du sujet jeune, sauf en cas de récidive ou de signes d'appel systémiques [11,13].
Les corticoïdes topiques restent le traitement de référence en première intention. Les recommandations insistent sur l'importance de l'association systématique avec des mydriatiques et sur la décroissance progressive pour éviter les rebonds inflammatoires [11,13].
Pour les formes chroniques, le recours précoce aux immunosuppresseurs est encouragé afin de limiter l'exposition aux corticoïdes et leurs effets secondaires. Les biothérapies sont désormais intégrées dans l'arsenal thérapeutique de deuxième ligne [11].
Les recommandations soulignent également l'importance de la coordination pluridisciplinaire, notamment avec les rhumatologues et internistes pour la prise en charge des maladies systémiques associées [11,13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints d'uvéite en France, offrant soutien, information et entraide [14].
L'Association Française des Amblyopes Unilatéraux (AFAU) propose des ressources spécifiques aux patients souffrant de troubles visuels, incluant les séquelles d'uvéites. Elle organise régulièrement des rencontres et des conférences d'information.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France dispose d'un réseau national de délégations locales. Ces structures offrent un accompagnement personnalisé et des conseils pratiques pour l'adaptation du quotidien.
Au niveau international, l'International Uveitis Study Group (IUSG) publie régulièrement des recommandations et des guides patients traduits en français. Ces ressources constituent une référence scientifique fiable.
Les réseaux sociaux hébergent également des groupes d'entraide entre patients. Bien que ces espaces puissent apporter un soutien moral précieux, il convient de rester vigilant quant à la qualité des informations médicales échangées.
Votre ophtalmologiste reste votre interlocuteur privilégié pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation. N'hésitez pas à lui demander des contacts locaux ou des associations spécialisées dans votre région [14].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une uvéite antérieure au quotidien [14,15].
Gestion de la photophobie : Investissez dans des lunettes de soleil de qualité avec protection UV 100% et verres polarisants. Gardez toujours une paire de rechange. À l'intérieur, des verres légèrement teintés peuvent apporter un confort supplémentaire.
Organisation du traitement : Utilisez un pilulier ou une application mobile pour ne jamais oublier vos collyres. Gardez toujours un flacon de secours dans votre sac. Respectez scrupuleusement les horaires, même si cela vous semble contraignant.
Aménagement du domicile : Installez des variateurs de lumière dans les pièces principales. Privilégiez l'éclairage indirect et évitez les néons. Réglez la luminosité de vos écrans au minimum confortable.
Activités professionnelles : Informez votre employeur de vos contraintes visuelles. Demandez un aménagement de poste si nécessaire : écran anti-reflet, éclairage adapté, pauses visuelles régulières. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches.
Surveillance et suivi : Tenez un carnet de suivi avec vos symptômes, traitements et rendez-vous. Notez tout changement, même minime. Programmez vos consultations de contrôle à l'avance pour éviter les reports [14,15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation ophtalmologique en urgence, même en dehors des heures ouvrables [14,15].
Consultation immédiate : Douleur oculaire intense et brutale, baisse importante de la vision, photophobie extrême avec impossibilité d'ouvrir l'œil, rougeur oculaire avec cercle péri-cornéen, vision de halos colorés autour des lumières.
Consultation dans les 24-48h : Apparition de nouveaux symptômes chez un patient déjà traité, aggravation malgré le traitement en cours, perception de "mouches volantes" nouvelles ou plus nombreuses, gêne visuelle progressive.
Consultation de contrôle programmée : Même en l'absence de symptômes, respectez vos rendez-vous de suivi. L'uvéite peut récidiver de façon asymptomatique, et seul l'examen spécialisé permet de la détecter précocement [15].
Situations particulières : Si vous prenez des bisphosphonates et développez des symptômes oculaires, consultez rapidement. Cette association, bien que rare, est désormais bien documentée [6,7,8].
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre ophtalmologiste ou les urgences ophtalmologiques. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une complication potentiellement grave [14,15].
Questions Fréquentes
L'uvéite antérieure est-elle contagieuse ?Non, l'uvéite antérieure n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle est causée par une infection, c'est la réaction inflammatoire de votre organisme qui provoque les symptômes, pas l'agent infectieux lui-même [15].
Puis-je conduire avec une uvéite antérieure ?
Cela dépend de l'intensité de vos symptômes. La photophobie et la vision floue liée aux mydriatiques peuvent rendre la conduite dangereuse. Demandez conseil à votre ophtalmologiste et respectez ses recommandations [14].
Le stress peut-il déclencher une uvéite ?
Bien qu'aucun lien direct ne soit prouvé, le stress peut affaiblir le système immunitaire et favoriser les récidives chez les personnes prédisposées. La gestion du stress fait partie intégrante de la prise en charge globale [15].
Combien de temps dure le traitement ?
Pour une uvéite aiguë, le traitement dure généralement 4 à 6 semaines. Les formes chroniques nécessitent un traitement au long cours, parfois pendant plusieurs années. L'arrêt se fait toujours progressivement sous surveillance médicale [15].
Peut-on faire du sport avec une uvéite ?
La plupart des activités sportives restent possibles, en adaptant selon vos symptômes. Évitez les sports de contact pendant la phase aiguë et protégez toujours vos yeux du soleil et des traumatismes [14].
Questions Fréquentes
L'uvéite antérieure est-elle contagieuse ?
Non, l'uvéite antérieure n'est pas contagieuse. Même lorsqu'elle est causée par une infection, c'est la réaction inflammatoire de votre organisme qui provoque les symptômes, pas l'agent infectieux lui-même.
Puis-je conduire avec une uvéite antérieure ?
Cela dépend de l'intensité de vos symptômes. La photophobie et la vision floue liée aux mydriatiques peuvent rendre la conduite dangereuse. Demandez conseil à votre ophtalmologiste.
Le stress peut-il déclencher une uvéite ?
Bien qu'aucun lien direct ne soit prouvé, le stress peut affaiblir le système immunitaire et favoriser les récidives chez les personnes prédisposées.
Combien de temps dure le traitement ?
Pour une uvéite aiguë, le traitement dure généralement 4 à 6 semaines. Les formes chroniques nécessitent un traitement au long cours, parfois pendant plusieurs années.
Peut-on faire du sport avec une uvéite ?
La plupart des activités sportives restent possibles, en adaptant selon vos symptômes. Évitez les sports de contact pendant la phase aiguë et protégez toujours vos yeux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques - HAS 2024-2025Lien
- [3] Uveitis 2024 - American Academy of OphthalmologyLien
- [4] Low uveitis rates in patients with axial spondyloarthritis treated with biologicsLien
- [5] Apellis Pharmaceuticals Reports Fourth Quarter and Full Year ResultsLien
- [6] Uvéite antérieure et sclérite diffuse consécutives à une perfusion de pamidronate - CMAJ 2024Lien
- [7] Uvéite antérieure sous biphosphonates: à propos d'un cas - 2023Lien
- [8] Uvéite antérieure aiguë sous bisphosphonates: une complication grave à connaître - 2023Lien
- [9] Méningiome associé à une uvéite phacoantigénique - Journal Français d'Ophtalmologie 2024Lien
- [11] Uvéites: éviter les pièges - Réalités CardiologiquesLien
- [12] Épidémiologie et caractéristiques des uvéites en Picardie sur 10 ans - 2025Lien
- [13] Les uvéites iatrogènes - Réalités CardiologiquesLien
- [14] Uvéite : Symptômes et traitements - ELSANLien
- [15] Revue générale des uvéites - MSD ManualsLien
Publications scientifiques
- Uvéite antérieure et sclérite diffuse consécutives à une perfusion de pamidronate (2024)[PDF]
- Uvéite antérieure sous biphosphonates: à propos d'un cas (2023)
- Uvéite antérieure aiguë sous bisphosphonates: une complication grave à connaître (2023)
- Méningiome associé à une uvéite phacoantigénique (2024)
- [PDF][PDF] Les uvéites iatrogènes [PDF]
Ressources web
- Uvéite : Symptômes et traitements (elsan.care)
Les symptômes de l'uvéite antérieure peuvent inclure des douleurs oculaires, des rougeurs au niveau des yeux, des larmoiements, une baisse de la vision et une ...
- Revue générale des uvéites - Troubles oculaires (msdmanuals.com)
Les symptômes comprennent une baisse de la vision, une douleur, une rougeur, une photophobie et des myodésopsies. Bien que le diagnostic d'uvéite soit clinique, ...
- Luttez Contre L'Uvéite : Causes, Symptômes Et Solutions (presbyview.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.