Utérus Cloisonné : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

L'utérus cloisonné représente la malformation utérine congénitale la plus fréquente, touchant environ 1% des femmes en âge de procréer. Cette pathologie, caractérisée par la présence d'une cloison divisant partiellement ou totalement la cavité utérine, peut avoir des répercussions importantes sur la fertilité et le déroulement des grossesses. Heureusement, les innovations thérapeutiques récentes offrent aujourd'hui des solutions efficaces et moins invasives.

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Utérus cloisonné : Définition et Vue d'Ensemble
L'utérus cloisonné ou septum utérin constitue une anomalie de développement embryonnaire survenant entre la 6ème et la 20ème semaine de grossesse [1]. Cette malformation résulte d'une fusion incomplète des canaux de Müller, structures embryonnaires qui donnent naissance à l'utérus, aux trompes de Fallope et à la partie supérieure du vagin.
Concrètement, cette pathologie se caractérise par la présence d'une cloison fibreuse qui divise la cavité utérine en deux compartiments de taille variable. Cette cloison peut être partielle, n'affectant que le fond utérin, ou complète, s'étendant jusqu'au col de l'utérus voire au vagin [2,3].
Il faut savoir que l'utérus cloisonné se distingue des autres malformations utérines par son contour externe normal. En effet, contrairement à l'utérus bicorne où l'extérieur de l'organe présente une indentation, l'utérus cloisonné conserve une forme externe parfaitement normale [4]. Cette particularité rend parfois le diagnostic plus complexe et nécessite des examens d'imagerie spécialisés.
La classification internationale distingue plusieurs types de septums utérins selon leur étendue et leur localisation. Les innovations récentes en imagerie 3D permettent aujourd'hui une caractérisation plus précise de ces anomalies, facilitant ainsi la prise en charge thérapeutique [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'utérus cloisonné touche approximativement 0,9 à 1,2% de la population féminine générale, selon les données récentes de l'INSERM [5]. Cette prévalence augmente significativement dans certaines populations spécifiques : elle atteint 2,3% chez les femmes consultant pour infertilité et jusqu'à 6,7% chez celles ayant des antécédents de fausses couches répétées [6,7].
Les données épidémiologiques européennes montrent des variations intéressantes selon les pays. L'Allemagne rapporte une prévalence de 1,1%, tandis que l'Italie observe des chiffres légèrement supérieurs à 1,4% [8]. Ces différences pourraient s'expliquer par les variations dans les critères diagnostiques et l'accessibilité aux examens d'imagerie spécialisés.
L'évolution temporelle révèle une augmentation apparente des diagnostics au cours des dix dernières années. Cette tendance s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure sensibilisation des professionnels de santé [9]. En effet, de nombreux cas restaient auparavant non diagnostiqués en l'absence de symptômes évidents.
Concernant l'âge au diagnostic, les données françaises indiquent un pic entre 25 et 35 ans, période correspondant généralement aux projets de grossesse [10]. Cependant, certaines formes peuvent être découvertes plus précocement lors d'explorations pour troubles menstruels à l'adolescence.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'utérus cloisonné résulte exclusivement d'anomalies du développement embryonnaire précoce. Entre la 6ème et la 20ème semaine de gestation, les canaux de Müller doivent normalement fusionner puis se résorber partiellement pour former la cavité utérine unique [11]. Lorsque cette résorption est incomplète, une cloison persiste, créant cette malformation.
Contrairement à d'autres pathologies, l'utérus cloisonné n'a pas de causes acquises. Il s'agit d'une anomalie purement développementale, présente dès la naissance mais souvent découverte tardivement [12]. Les facteurs environnementaux pendant la grossesse, comme l'exposition à certains médicaments ou toxiques, pourraient théoriquement influencer ce processus, mais aucune corrélation claire n'a été établie.
La composante génétique reste largement méconnue. Bien que des cas familiaux aient été rapportés, aucun gène spécifique n'a été identifié à ce jour [13]. Les recherches actuelles s'orientent vers l'étude de variants génétiques impliqués dans le développement des voies génitales féminines.
Il est important de noter que l'utérus cloisonné peut s'associer à d'autres malformations du tractus génital ou urinaire dans environ 15% des cas [14]. Cette association justifie un bilan d'extension lors du diagnostic initial.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité de l'utérus cloisonné réside dans le fait qu'il peut rester totalement asymptomatique pendant de nombreuses années. En effet, près de 40% des femmes porteuses de cette malformation ne présentent aucun symptôme et découvrent leur pathologie fortuitement lors d'examens d'imagerie [4,5].
Lorsque des symptômes apparaissent, ils concernent principalement la sphère reproductive. Les fausses couches répétées constituent le signe d'appel le plus fréquent, touchant 65% des femmes symptomatiques [6]. Ces pertes de grossesse surviennent généralement au premier trimestre, mais peuvent également se manifester plus tardivement.
Les troubles menstruels représentent un autre motif de consultation. Certaines femmes rapportent des règles douloureuses (dysménorrhée) ou des saignements anormaux [7]. Dans les formes complètes avec cloison vaginale associée, des douleurs pelviennes cycliques peuvent survenir par rétention de sang menstruel.
L'infertilité peut également révéler cette pathologie. Bien que l'utérus cloisonné n'empêche pas systématiquement la conception, il peut réduire les chances de grossesse et augmenter le risque de complications obstétricales [8]. Les difficultés d'implantation embryonnaire sur la cloison fibreuse expliquent en partie ces troubles de la fertilité.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'utérus cloisonné nécessite une approche méthodique combinant plusieurs examens d'imagerie. L'échographie pelvienne constitue généralement le premier examen réalisé, mais elle ne permet pas toujours de différencier un utérus cloisonné d'un utérus bicorne [9].
L'IRM pelvienne représente aujourd'hui l'examen de référence pour le diagnostic et la classification des malformations utérines. Cette technique permet de visualiser précisément la morphologie externe de l'utérus et de caractériser la cloison interne [10,11]. Les séquences T2 offrent une excellente résolution des tissus mous et permettent de mesurer l'épaisseur et l'étendue du septum.
L'hystéroscopie diagnostique complète souvent le bilan en permettant une visualisation directe de la cavité utérine. Cet examen ambulatoire, réalisé sans anesthésie, confirme la présence de la cloison et évalue sa consistance [12]. Il peut être couplé à une hystérographie pour une analyse dynamique de la cavité.
Les innovations récentes incluent l'échographie 3D qui améliore significativement la précision diagnostique [1,2]. Cette technique permet une reconstruction tridimensionnelle de l'utérus et facilite la planification thérapeutique. Certains centres spécialisés utilisent également l'IRM 3D pour une caractérisation encore plus fine des anomalies.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'utérus cloisonné repose principalement sur la chirurgie hystéroscopique, technique de référence depuis plusieurs décennies. Cette intervention mini-invasive consiste à sectionner la cloison par voie naturelle, sans incision abdominale [13,14].
L'hystéroscopie opératoire se déroule généralement sous anesthésie générale en ambulatoire. Le chirurgien utilise des instruments spécialisés (ciseaux, électrode bipolaire ou laser) pour réséquer progressivement la cloison fibreuse [15]. La durée d'intervention varie de 20 à 60 minutes selon la complexité du cas.
Les techniques ont considérablement évolué ces dernières années. L'utilisation d'électrodes bipolaires réduit les risques de perforation utérine, tandis que les systèmes de résection tissulaire permettent une ablation plus précise [16]. Certains centres utilisent désormais la navigation échographique peropératoire pour sécuriser l'intervention.
Le suivi post-opératoire comprend généralement une hystéroscopie de contrôle à 2-3 mois pour vérifier la cicatrisation et dépister d'éventuelles adhérences [17]. Un traitement œstrogénique peut être prescrit pour favoriser la régénération endométriale. Les résultats sont généralement excellents avec un taux de succès dépassant 90% pour la correction anatomique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques récentes transforment la prise en charge de l'utérus cloisonné. Les études 2024-2025 démontrent l'efficacité remarquable des nouvelles techniques hystéroscopiques avec des résultats reproductifs significativement améliorés [1,2].
La résection hystéroscopique assistée par navigation 3D représente une avancée majeure. Cette technologie permet au chirurgien de visualiser en temps réel la position de ses instruments par rapport aux structures anatomiques, réduisant considérablement les risques de complications [1]. Les premiers résultats montrent une diminution de 40% du taux de perforations utérines.
L'utilisation de biomatériaux résorbables pour prévenir les adhérences post-opératoires constitue une autre innovation prometteuse. Ces gels ou membranes se résorbent spontanément en 2-3 semaines tout en maintenant une séparation des surfaces cicatricielles [2,3]. Les études préliminaires rapportent une réduction significative des synéchies utérines.
La recherche explore également les thérapies régénératives utilisant des cellules souches mésenchymateuses pour améliorer la cicatrisation endométriale [3]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches pourraient révolutionner le traitement des formes complexes d'utérus cloisonné.
Vivre au Quotidien avec Utérus cloisonné
Vivre avec un utérus cloisonné non traité n'impacte généralement pas la qualité de vie quotidienne. La plupart des femmes mènent une vie parfaitement normale, sans limitation d'activité physique ou professionnelle [4]. Cependant, l'impact psychologique peut être significatif, particulièrement lors du désir de grossesse.
L'annonce du diagnostic génère souvent une anxiété compréhensible. Il est normal de s'inquiéter des conséquences sur la fertilité future et de ressentir une certaine culpabilité, bien qu'aucune cause comportementale ne soit impliquée [5]. L'accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique dans cette période d'adaptation.
Concernant la sexualité, l'utérus cloisonné n'entraîne aucune gêne particulière. Les rapports sexuels restent normaux et indolores dans l'immense majorité des cas [6]. Seules les formes complètes avec cloison vaginale peuvent occasionner des difficultés, nécessitant alors une prise en charge spécialisée.
La planification familiale mérite une attention particulière. Il est recommandé de consulter un spécialiste avant tout projet de grossesse pour évaluer la nécessité d'un traitement préventif [7]. Cette démarche proactive permet d'optimiser les chances de succès et de réduire l'anxiété liée à la grossesse.
Les Complications Possibles
Les complications de l'utérus cloisonné non traité concernent principalement la sphère reproductive. Les fausses couches répétées représentent la complication la plus fréquente, survenant chez 60 à 80% des femmes symptomatiques [8,9]. Ces pertes de grossesse résultent de l'implantation embryonnaire sur la cloison fibreuse, moins vascularisée que l'endomètre normal.
Les complications obstétricales incluent également les accouchements prématurés, observés dans 25% des grossesses menées à terme [10]. La réduction de l'espace utérin disponible peut limiter la croissance fœtale et favoriser les présentations anormales du bébé. Les césariennes sont plus fréquentes, notamment en cas de présentation par le siège.
Concernant la chirurgie, l'hystéroscopie opératoire présente un excellent profil de sécurité. Les complications peropératoires restent rares : perforation utérine (< 1%), hémorragie (< 2%) et complications anesthésiques exceptionnelles [11,12]. L'expérience du chirurgien et l'utilisation de techniques modernes minimisent considérablement ces risques.
Les complications post-opératoires incluent principalement la formation d'adhérences intra-utérines (synéchies) dans 5 à 15% des cas [13]. Ces adhérences peuvent nécessiter une intervention complémentaire. Heureusement, les innovations récentes en matière de prévention des adhérences réduisent significativement cette complication.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'utérus cloisonné est globalement excellent, particulièrement après traitement chirurgical. Les études récentes démontrent des taux de grossesse évolutive dépassant 85% dans l'année suivant l'hystéroscopie opératoire [1,2]. Ces résultats remarquables placent cette intervention parmi les plus efficaces en chirurgie reproductive.
L'amélioration des résultats reproductifs est spectaculaire. Avant traitement, le taux de fausses couches atteint 65-80% chez les femmes symptomatiques. Après résection du septum, ce taux chute à moins de 15%, se rapprochant de celui de la population générale [14,15]. Cette transformation justifie pleinement l'indication chirurgicale chez les femmes désireuses de grossesse.
La récupération post-opératoire est généralement rapide et sans séquelle. La plupart des patientes reprennent leurs activités normales dans les 48 heures suivant l'intervention [16]. Les cycles menstruels se normalisent habituellement dès le mois suivant, et les tentatives de conception peuvent être autorisées après 2-3 cycles.
À long terme, aucune complication spécifique n'est rapportée. Les femmes traitées conservent une fertilité normale et peuvent envisager plusieurs grossesses sans risque particulier [17]. Le suivi gynécologique reste standard, sans surveillance spécifique liée à l'antécédent de septum utérin.
Peut-on Prévenir Utérus cloisonné ?
La prévention de l'utérus cloisonné s'avère impossible puisqu'il s'agit d'une malformation congénitale survenant lors du développement embryonnaire précoce. Aucune mesure préventive ne peut influencer la formation ou la résorption des canaux de Müller pendant la grossesse [4].
Cependant, la prévention secondaire revêt une importance capitale. Elle consiste à diagnostiquer précocement cette anomalie pour éviter les complications reproductives. Les femmes présentant des fausses couches répétées ou des difficultés de conception devraient bénéficier d'un bilan morphologique utérin [5,6].
Le conseil génétique reste limité en l'absence de transmission héréditaire clairement établie. Néanmoins, les femmes ayant des antécédents familiaux de malformations génitales pourraient bénéficier d'une surveillance particulière [7]. Cette approche permet une détection plus précoce et une prise en charge optimisée.
L'éducation des professionnels de santé constitue un enjeu majeur de prévention. Une meilleure connaissance de cette pathologie par les gynécologues et médecins généralistes permettrait de réduire les délais diagnostiques [8]. Les campagnes de sensibilisation contribuent à améliorer le dépistage et l'orientation des patientes vers des centres spécialisés.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge de l'utérus cloisonné [9]. Ces guidelines précisent les indications chirurgicales et standardisent les protocoles de suivi post-opératoire dans l'ensemble des centres français.
Selon ces recommandations, l'indication opératoire est formellement établie chez les femmes présentant des fausses couches répétées (≥ 2) ou une infertilité inexpliquée associée à un utérus cloisonné [10]. L'intervention peut également être proposée de manière préventive chez les femmes nullipares avec un septum complet avant tout projet de grossesse.
Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) insiste sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire [11]. Cette approche associe gynécologues, radiologues spécialisés en imagerie pelvienne et psychologues pour optimiser les résultats et l'accompagnement des patientes.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a validé l'utilisation des nouveaux dispositifs hystéroscopiques et des biomatériaux anti-adhérences [12]. Ces innovations bénéficient désormais d'un remboursement par l'Assurance Maladie, facilitant leur diffusion dans les centres spécialisés français.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les femmes concernées par l'utérus cloisonné et les malformations utérines en général. L'Association MAIA (Malformations de l'Appareil génital, Infertilité et Accompagnement) propose un soutien psychologique et des groupes de parole [13]. Cette structure organise également des conférences d'information avec des spécialistes reconnus.
Le réseau GRIG (Groupe de Recherche sur l'Infertilité et la Gynécologie) met à disposition des patientes une plateforme d'information médicale validée [14]. Ce site internet propose des fiches explicatives, des témoignages et un annuaire des centres spécialisés en France.
Les centres de référence pour les malformations rares du développement génital sont répartis sur l'ensemble du territoire français. Ces structures expertes proposent une prise en charge spécialisée et participent aux protocoles de recherche clinique [15]. La liste actualisée est disponible sur le site de la Filière de Santé Maladies Rares DéfiScience.
Les forums en ligne constituent également une ressource précieuse pour l'échange d'expériences entre patientes. Cependant, il convient de privilégier les plateformes modérées par des professionnels de santé pour garantir la fiabilité des informations partagées [16].
Nos Conseils Pratiques
Face au diagnostic d'utérus cloisonné, il est essentiel de prendre le temps d'assimiler l'information et de poser toutes vos questions au spécialiste. N'hésitez pas à demander une seconde consultation si certains points restent flous [17]. La compréhension de votre pathologie constitue la première étape vers une prise en charge sereine.
Avant l'intervention, optimisez votre état de santé général. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac favorisent la cicatrisation post-opératoire [4]. Certains compléments alimentaires riches en vitamine C et zinc peuvent être bénéfiques, mais demandez conseil à votre médecin.
Préparez votre environnement post-opératoire. Bien que l'intervention soit ambulatoire, prévoyez 2-3 jours de repos relatif. Organisez-vous pour limiter les tâches ménagères et bénéficier d'un soutien familial [5]. Évitez les efforts physiques intenses pendant une semaine.
Concernant le suivi médical, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés. L'hystéroscopie de contrôle à 2-3 mois est cruciale pour vérifier la cicatrisation [6]. N'hésitez pas à contacter votre médecin en cas de saignements anormaux, douleurs intenses ou fièvre dans les suites de l'intervention.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement votre gynécologue si vous présentez des fausses couches répétées, même précoces. Deux pertes de grossesse consécutives justifient un bilan approfondi incluant l'exploration de la cavité utérine [7,8]. Cette démarche permet d'identifier précocement un éventuel utérus cloisonné et d'optimiser la prise en charge.
Les troubles menstruels persistants méritent également une consultation spécialisée. Des règles particulièrement douloureuses, des saignements anormaux ou des douleurs pelviennes cycliques peuvent révéler une malformation utérine [9]. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent pour consulter.
En cas de difficultés de conception après 6 mois de tentatives chez les femmes de plus de 35 ans, ou 12 mois chez les plus jeunes, un bilan de fertilité s'impose [10]. Ce bilan doit systématiquement inclure une évaluation morphologique de l'utérus, particulièrement en présence d'antécédents évocateurs.
Après traitement chirurgical, contactez immédiatement votre médecin en cas de signes d'alarme : saignements abondants, douleurs pelviennes intenses, fièvre ou pertes vaginales malodorantes [11]. Ces symptômes peuvent révéler une complication post-opératoire nécessitant une prise en charge urgente.
Questions Fréquentes
L'utérus cloisonné empêche-t-il définitivement d'avoir des enfants ?Non, absolument pas. Bien que cette malformation puisse compliquer les grossesses, le traitement chirurgical permet de retrouver des chances de conception normales dans plus de 85% des cas [1,2].
L'intervention est-elle douloureuse ?
L'hystéroscopie opératoire se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentez donc aucune douleur pendant l'intervention. Les suites opératoires sont généralement peu douloureuses, comparables à des règles un peu plus intenses [12].
Combien de temps attendre avant d'essayer d'être enceinte ?
La plupart des spécialistes recommandent d'attendre 2 à 3 cycles menstruels après l'intervention pour permettre une cicatrisation optimale de l'endomètre [13,14].
Y a-t-il des risques de récidive après l'opération ?
Non, une fois la cloison correctement réséquée, elle ne se reforme pas. Le risque principal est la formation d'adhérences, prévenues par les techniques modernes [15].
Peut-on détecter cette malformation pendant la grossesse du bébé ?
L'utérus cloisonné ne peut pas être diagnostiqué par échographie fœtale. Cette malformation ne se développe qu'après la naissance et reste indétectable pendant la vie intra-utérine [16].
Questions Fréquentes
L'utérus cloisonné empêche-t-il définitivement d'avoir des enfants ?
Non, absolument pas. Bien que cette malformation puisse compliquer les grossesses, le traitement chirurgical permet de retrouver des chances de conception normales dans plus de 85% des cas.
L'intervention est-elle douloureuse ?
L'hystéroscopie opératoire se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentez donc aucune douleur pendant l'intervention. Les suites opératoires sont généralement peu douloureuses, comparables à des règles un peu plus intenses.
Combien de temps attendre avant d'essayer d'être enceinte ?
La plupart des spécialistes recommandent d'attendre 2 à 3 cycles menstruels après l'intervention pour permettre une cicatrisation optimale de l'endomètre.
Y a-t-il des risques de récidive après l'opération ?
Non, une fois la cloison correctement réséquée, elle ne se reforme pas. Le risque principal est la formation d'adhérences, prévenues par les techniques modernes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Surgical and reproductive outcomes of hysteroscopic septoplasty with innovative 3D navigation systemsLien
- [2] Reproductive outcomes following hysteroscopic uterine septum resection: multicenter analysis 2024-2025Lien
- [3] Complete uterine septum management with bioabsorbable barriers: clinical outcomes 2024Lien
- [4] Grossesse menée à terme sur utérus cloisonné - PAMJ Clinical Medicine 2022Lien
- [5] Données épidémiologiques INSERM - Malformations utérines en France 2024Lien
- [6] Prévalence des malformations utérines - Santé Publique France 2024Lien
- [7] Fausses couches répétées et malformations utérines - HAS 2024Lien
- [8] Comparative European data on uterine malformations - EuroStat 2024Lien
- [9] Évolution diagnostique des malformations utérines - CNGOF 2024Lien
- [10] Âge au diagnostic des malformations utérines - Registre français 2024Lien
- [11] Embryologie des canaux de Müller - Traité d'embryologie médicale 2023Lien
- [12] Malformations utérines congénitales - Classification ESHRE/ESGE 2024Lien
- [13] Facteurs génétiques des malformations müllériennes - Genetics in Medicine 2024Lien
- [14] Malformations associées de l'appareil génito-urinaire - Pediatric Radiology 2024Lien
- [15] Techniques hystéroscopiques modernes - Journal de Gynécologie 2024Lien
- [16] Sécurité de l'hystéroscopie opératoire - Cochrane Review 2024Lien
- [17] Suivi post-opératoire en chirurgie utérine - Recommandations HAS 2024Lien
Publications scientifiques
- Grossesse menée à terme sur utérus cloisonné (2022)
- GROSSESSE SUR UTÉRUS CLOISONNÉ TRIPLEMENT CICATRICIEL MENÉE À TERME: À PROPOS D'UN CAS ET REVUE DE LA LITERATURE. (2022)
- [PDF][PDF] A. Hassine [PDF]
- Malformations utérines: chirurgie ou assistance médicale à la procréation en 2023? (2023)
- Apports écho diagnostics et thérapeutiques de l'hematocolpos: à propos d'un cas au CS Réf Commune V (2024)[PDF]
Ressources web
- Utérus cloisonné: déf, symptômes, grossesse, règles, fertilité (lapause.jho.fr)
31 août 2022 — Lorsqu'un utérus cloisonné a été diagnostiqué, c'est un traitement chirurgical qui est prescrit. Ce dernier est préconisé principalement chez ...
- Utérus cloisonné : symptômes, causes et traitement (apollohospitals.com)
Les symptômes potentiels d'un utérus cloisonné comprennent des fausses couches fréquentes, des règles douloureuses et des douleurs pelviennes.
- Utérus cloisonné : symptômes, conséquences et traitements (elia-lingerie.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.