Adénomyose (Endométriose Intra-Utérine) : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'adénomyose, aussi appelée endométriose intra-utérine, touche environ 20 à 30% des femmes en âge de procréer en France [1]. Cette pathologie gynécologique méconnue provoque des douleurs pelviennes intenses et des saignements abondants. Contrairement à l'endométriose classique, l'adénomyose se développe directement dans le muscle utérin. Heureusement, de nouveaux traitements révolutionnaires émergent en 2024-2025, offrant enfin de l'espoir aux patientes [2,3,4].

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Adénomyose : Définition et Vue d'Ensemble
L'adénomyose est une maladie gynécologique où le tissu endométrial, normalement présent dans la cavité utérine, s'implante dans le myomètre (muscle utérin) [1]. Cette infiltration crée des îlots de tissu endométrial au cœur même du muscle utérin.
Contrairement à l'endométriose externe, l'adénomyose reste confinée à l'utérus. Mais attention, les deux pathologies peuvent coexister chez la même patiente dans 15 à 20% des cas [14]. Le tissu endométrial ectopique continue de réagir aux hormones menstruelles, provoquant inflammation et douleurs.
Cette pathologie se manifeste principalement par des ménorragies (règles très abondantes) et des dysménorrhées sévères (douleurs menstruelles intenses). L'utérus peut également augmenter de volume, créant une sensation de pesanteur pelvienne [1,14].
Bon à savoir : l'adénomyose était autrefois surnommée "endométriose interne" par opposition à l'endométriose "externe". Cette terminologie aide à comprendre la localisation spécifique de cette maladie dans l'architecture utérine.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'adénomyose affecte entre 20 et 30% des femmes en âge de procréer, selon les données de l'Assurance Maladie [1]. Cette prévalence varie considérablement selon les études, oscillant entre 5 et 70% selon les critères diagnostiques utilisés [4].
L'incidence annuelle française est estimée à 2,5 pour 1000 femmes âgées de 25 à 45 ans. Mais ces chiffres sont probablement sous-estimés car la maladie reste sous-diagnostiquée [1,14]. Les données épidémiologiques montrent une augmentation de 15% des diagnostics entre 2019 et 2024, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie [4].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec l'Allemagne (25-35%) et l'Italie (20-28%). Les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement inférieures (15-25%), possiblement liées à des facteurs génétiques ou environnementaux [4]. L'âge moyen au diagnostic est de 35-40 ans, avec un pic entre 40 et 50 ans [1].
Concrètement, cela représente environ 3 millions de femmes concernées en France. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de la prévalence, mais une amélioration significative du taux de diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques d'imagerie [4,14].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de l'adénomyose restent partiellement mystérieuses. Plusieurs théories coexistent pour expliquer cette infiltration du tissu endométrial dans le muscle utérin [6,9].
La théorie de l'"invagination" suggère que l'endométrial s'enfonce progressivement dans le myomètre à travers de micro-traumatismes. Les accouchements, curetages et césariennes créeraient des brèches favorisant cette migration [1,6]. D'ailleurs, 80% des femmes atteintes ont eu au moins une grossesse.
Les facteurs hormonaux jouent un rôle central. L'hyperoestrogénie relative favorise le développement de la maladie [9,11]. C'est pourquoi l'adénomyose touche principalement les femmes en période d'activité génitale, avec une régression après la ménopause.
Parmi les facteurs de risque identifiés : l'âge (pic 35-50 ans), la multiparité, les antécédents de chirurgie utérine, et paradoxalement l'infertilité [1,6,9]. Certaines études suggèrent également une prédisposition génétique, avec des formes familiales observées dans 15% des cas [9].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'adénomyose peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Le trio symptomatique classique associe ménorragies, dysménorrhées et augmentation du volume utérin [1,14].
Les règles hémorragiques constituent le symptôme le plus fréquent (80% des cas). Vous pourriez observer des saignements durant plus de 7 jours, nécessitant un changement de protection toutes les heures [1]. Ces ménorragies peuvent provoquer une anémie ferriprive avec fatigue, essoufflement et pâleur.
Les douleurs pelviennes sont intenses et progressives. Contrairement aux règles douloureuses habituelles, ces douleurs commencent souvent avant les règles et persistent après [14]. Elles irradient parfois vers les lombaires et les cuisses, créant un véritable handicap fonctionnel.
D'autres symptômes peuvent s'associer : sensation de pesanteur pelvienne, dyspareunie (douleurs lors des rapports), troubles urinaires ou digestifs pendant les règles [1,14]. Certaines femmes décrivent également des saignements entre les règles (métrorragies) et une augmentation progressive du tour de taille.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'adénomyose s'appuie sur un faisceau d'arguments cliniques et radiologiques. L'interrogatoire médical constitue la première étape cruciale [15].
Votre médecin recherchera les symptômes évocateurs : ménorragies, dysménorrhées progressives, augmentation du volume abdominal. L'examen gynécologique peut révéler un utérus augmenté de volume, globuleux et sensible [1,15]. Mais attention, cet examen peut être normal dans les formes débutantes.
L'échographie pelvienne reste l'examen de première intention. Elle montre un utérus hétérogène avec des zones hyperéchogènes et hypoéchogènes, donnant un aspect "tigré" caractéristique [15]. L'épaisseur de la zone jonctionnelle entre l'endomètre et le myomètre est mesurée : elle dépasse 12 mm dans l'adénomyose.
L'IRM pelvienne constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle visualise parfaitement les foyers adénomyosiques et permet de différencier l'adénomyose des fibromes utérins [15]. Cet examen est particulièrement utile avant une intervention chirurgicale pour planifier la stratégie thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'adénomyose s'adapte à vos symptômes, votre âge et votre désir de grossesse. L'arsenal thérapeutique s'est considérablement enrichi ces dernières années [6,10].
Le traitement médical de première ligne repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les traitements hormonaux. Les AINS réduisent l'inflammation et les douleurs, particulièrement efficaces pris dès le début des règles [1,6]. Les progestatifs (DIU au lévonorgestrel, pilules progestatives) diminuent les saignements en atrophiant l'endomètre.
Les agonistes de la GnRH créent une ménopause artificielle temporaire, très efficace sur les symptômes mais limitée dans le temps (6 mois maximum) [6,10]. Cette approche convient avant une chirurgie ou en attendant la ménopause naturelle.
Quand les traitements médicaux échouent, la chirurgie devient nécessaire. L'hystérectomie reste le traitement de référence chez les femmes ne désirant plus d'enfant [10]. Des techniques conservatrices émergent : résection endométriale, embolisation des artères utérines, ablation par radiofréquence [3,10].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'adénomyose avec l'émergence de traitements révolutionnaires [2,3,4,5].
Le relugolix en association thérapeutique représente une avancée majeure. Cette molécule, antagoniste de la GnRH, offre une efficacité comparable aux agonistes classiques mais avec moins d'effets secondaires [5]. Les essais cliniques 2024 montrent une réduction de 70% des ménorragies avec une meilleure tolérance osseuse.
L'embolisation des artères utérines connaît un regain d'intérêt grâce aux nouvelles techniques d'imagerie interventionnelle [3]. Cette approche mini-invasive préserve l'utérus tout en réduisant significativement les symptômes. Le taux de succès atteint désormais 85% avec des complications minimes.
Les médecines alternatives font l'objet d'études rigoureuses. L'acupuncture, la phytothérapie et certains compléments alimentaires montrent des résultats prometteurs en complément des traitements conventionnels [2]. Un consensus d'experts 2024 recommande leur intégration dans une approche thérapeutique globale [4].
La recherche explore également les thérapies ciblées : inhibiteurs de l'angiogenèse, modulateurs épigénétiques, immunothérapie locale [4,12]. Ces approches futuristes pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.
Vivre au Quotidien avec l'Adénomyose
Vivre avec une adénomyose nécessite des adaptations quotidiennes, mais de nombreuses stratégies peuvent améliorer votre qualité de vie [1,11].
La gestion de la douleur passe par une approche multimodale. L'application de chaleur (bouillotte, bain chaud) soulage les crampes utérines. Les techniques de relaxation, yoga et méditation aident à gérer le stress qui amplifie les douleurs [11]. Certaines patientes trouvent un soulagement avec l'ostéopathie ou la kinésithérapie pelvienne.
L'adaptation de votre rythme de vie pendant les règles est essentielle. Prévoyez des journées plus calmes, organisez votre travail en conséquence. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur d'aménagements horaires si nécessaire [1]. Le télétravail peut être une solution pendant les jours les plus difficiles.
L'alimentation joue un rôle non négligeable. Privilégiez les aliments anti-inflammatoires : poissons gras, légumes verts, fruits rouges [11]. Limitez les produits industriels et l'excès de sucre qui peuvent aggraver l'inflammation. Une supplémentation en fer peut être nécessaire en cas d'anémie.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette maladie chronique peut générer anxiété et dépression. Les groupes de parole, associations de patientes ou suivi psychologique professionnel constituent des ressources précieuses [1,11].
Les Complications Possibles
L'adénomyose peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître pour les prévenir et les traiter rapidement [1,7,13].
L'anémie ferriprive constitue la complication la plus fréquente, touchant 60% des patientes. Les ménorragies chroniques épuisent les réserves en fer, provoquant fatigue intense, essoufflement et pâleur [1]. Cette anémie peut devenir sévère et nécessiter une supplémentation martiale, voire des transfusions dans les cas extrêmes.
Les troubles de la fertilité représentent une préoccupation majeure pour les femmes désirant une grossesse. L'adénomyose altère l'implantation embryonnaire et augmente le risque de fausses couches précoces [7,13]. Le taux de grossesse spontanée diminue de 30% chez les femmes atteintes.
Pendant la grossesse, l'adénomyose augmente les risques obstétricaux : menace d'accouchement prématuré, retard de croissance intra-utérin, hémorragies du post-partum [13]. Un suivi obstétrical renforcé est donc nécessaire.
Les complications psychologiques ne doivent pas être sous-estimées. Douleurs chroniques, fatigue et impact sur la vie intime peuvent générer anxiété, dépression et troubles relationnels [1]. Une prise en charge globale incluant un soutien psychologique est souvent bénéfique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'adénomyose dépend largement de votre âge, de la sévérité des symptômes et de la réponse aux traitements [1,4,10].
Bonne nouvelle : l'adénomyose n'est pas une maladie cancéreuse et ne dégénère jamais en cancer. Cette pathologie bénigne évolue sous l'influence hormonale et régresse naturellement après la ménopause [1,4]. C'est pourquoi les traitements conservateurs sont souvent privilégiés chez les femmes proches de la cinquantaine.
Avec un traitement adapté, 70 à 80% des patientes obtiennent une amélioration significative de leurs symptômes [4,10]. Les traitements hormonaux permettent de contrôler les saignements dans 85% des cas, tandis que la gestion de la douleur s'améliore chez 75% des femmes traitées.
L'évolution sans traitement reste imprévisible. Certaines femmes voient leurs symptômes s'aggraver progressivement, d'autres connaissent des phases de rémission spontanée [1]. Cependant, l'absence de prise en charge expose aux complications, notamment l'anémie sévère.
Pour les femmes désirant une grossesse, le pronostic s'améliore avec les nouvelles techniques de procréation médicalement assistée. Les taux de succès en FIV atteignent 45-50% chez les patientes adénomyosiques bien prises en charge [7,10].
Peut-on Prévenir l'Adénomyose ?
La prévention primaire de l'adénomyose reste limitée car les mécanismes exacts de la maladie ne sont pas entièrement élucidés [6,9,11].
Cependant, certaines mesures peuvent réduire les facteurs de risque. Limiter les interventions utérines non indispensables (curetages, césariennes de convenance) pourrait diminuer le risque de développer la maladie [6,9]. Mais attention, ces interventions sont parfois médicalement nécessaires et ne doivent jamais être évitées pour cette seule raison.
L'équilibre hormonal joue un rôle protecteur. Une contraception hormonale bien adaptée peut prévenir l'hyperoestrogénie relative favorisant l'adénomyose [11]. Les progestatifs en continu semblent particulièrement bénéfiques chez les femmes à risque.
Le mode de vie influence également l'évolution de la maladie. Une alimentation anti-inflammatoire, une activité physique régulière et la gestion du stress peuvent limiter la progression des symptômes [11]. Ces mesures, bien qu'elles ne préviennent pas la maladie, améliorent significativement la qualité de vie.
La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce. Consultez rapidement en cas de modification de vos règles : augmentation du volume, intensification des douleurs, allongement de la durée [1,11]. Un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale avant l'apparition de complications.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'adénomyose [1,4,6].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique en deux temps : échographie pelvienne en première intention, puis IRM en cas de doute ou avant chirurgie [1]. Cette stratégie permet d'optimiser le parcours de soins tout en maîtrisant les coûts.
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une escalade thérapeutique progressive. Les AINS et progestatifs constituent la première ligne, les agonistes GnRH étant réservés aux échecs ou aux situations particulières [6]. L'hystérectomie n'est envisagée qu'après échec des traitements conservateurs chez les femmes ne désirant plus d'enfant.
Le consensus d'experts européens 2024 insiste sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire [4]. Gynécologue, radiologue, psychologue et parfois spécialiste de la douleur doivent collaborer pour optimiser les résultats thérapeutiques.
Les nouvelles recommandations intègrent également les médecines complémentaires validées scientifiquement [2,4]. Acupuncture, ostéopathie et certaines approches phytothérapeutiques peuvent être proposées en complément des traitements conventionnels, sous réserve d'une formation appropriée des praticiens.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec l'adénomyose [1,14].
EndoFrance constitue la principale association française dédiée à l'endométriose et l'adénomyose. Elle propose des groupes de parole, des conférences d'information et un accompagnement personnalisé. Leur site internet regorge d'informations fiables et actualisées [14].
L'Institut National de l'Endométriose offre des ressources médicales de référence et coordonne la recherche française sur ces pathologies [15]. Leurs publications sont particulièrement utiles pour comprendre les dernières avancées thérapeutiques.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations spécialisées en endométriose/adénomyose. Ces structures multidisciplinaires regroupent gynécologues, radiologues, chirurgiens et psychologues [1]. N'hésitez pas à demander une orientation vers ces centres d'expertise.
Les réseaux sociaux hébergent également des communautés actives de patientes. Ces groupes d'entraide permettent de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à vérifier les informations médicales avec votre médecin [14].
Enfin, certaines mutuelles proposent des programmes d'accompagnement spécifiques pour les maladies chroniques gynécologiques, incluant prise en charge psychologique et médecines douces [1].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec l'adénomyose au quotidien [1,11].
Tenez un calendrier menstruel détaillé : notez l'intensité des douleurs, l'abondance des saignements, les traitements pris. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [1]. De nombreuses applications mobiles facilitent ce suivi.
Constituez une "trousse de secours" pour les crises douloureuses : antalgiques, bouillotte, tisanes relaxantes, numéros d'urgence. Gardez-en une au travail et une autre dans votre voiture [11]. Prévenez votre entourage professionnel de votre pathologie pour faciliter les aménagements si nécessaire.
Adaptez votre alimentation pendant les règles : privilégiez les aliments riches en fer (épinards, lentilles, viande rouge), limitez le café et l'alcool qui peuvent aggraver les douleurs [11]. L'hydratation est cruciale : buvez au moins 2 litres d'eau par jour.
N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour un arrêt de travail si les symptômes deviennent ingérables. Cette maladie chronique peut justifier des aménagements professionnels ou des arrêts ponctuels [1]. Votre santé doit rester la priorité absolue.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide chez votre médecin ou gynécologue [1,14].
Consultez en urgence si vous présentez : des saignements très abondants nécessitant un changement de protection toutes les heures pendant plus de 2 heures consécutives, des douleurs pelviennes intenses résistant aux antalgiques habituels, des signes d'anémie sévère (malaises, essoufflement au repos, pâleur extrême) [1].
Une consultation programmée rapide s'impose en cas de : modification récente de vos règles (augmentation du volume, allongement de la durée, intensification des douleurs), apparition de saignements entre les règles, douleurs lors des rapports sexuels [14]. Ces symptômes peuvent révéler une évolution de votre adénomyose ou l'apparition de complications.
N'attendez pas pour consulter si vos symptômes impactent significativement votre qualité de vie : absentéisme professionnel répété, isolement social, troubles du sommeil, symptômes dépressifs [1,14]. L'adénomyose ne doit pas vous empêcher de vivre normalement.
Enfin, un suivi gynécologique régulier (tous les 6 à 12 mois) est recommandé même si vos symptômes sont bien contrôlés. Cette surveillance permet d'adapter les traitements et de dépister d'éventuelles complications [1].
Questions Fréquentes
L'adénomyose peut-elle devenir cancéreuse ?Non, l'adénomyose est une pathologie bénigne qui ne dégénère jamais en cancer. Il s'agit d'une maladie hormonodépendante qui régresse naturellement après la ménopause [1,4].
Puis-je tomber enceinte avec une adénomyose ?
Oui, mais la fertilité peut être diminuée. L'adénomyose réduit les chances de grossesse spontanée de 30% environ. Cependant, les techniques de PMA permettent d'obtenir des taux de succès satisfaisants [7,13].
Les traitements hormonaux sont-ils dangereux ?
Les traitements hormonaux utilisés dans l'adénomyose présentent un profil de sécurité acceptable. Les bénéfices dépassent largement les risques chez la plupart des patientes. Votre médecin évaluera les contre-indications éventuelles [6,11].
L'hystérectomie est-elle inévitable ?
Non, l'hystérectomie n'est proposée qu'en cas d'échec des traitements conservateurs chez les femmes ne désirant plus d'enfant. De nombreuses alternatives thérapeutiques existent aujourd'hui [3,4,10].
L'adénomyose est-elle héréditaire ?
Une prédisposition génétique existe dans environ 15% des cas, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Avoir une mère ou une sœur atteinte augmente légèrement le risque sans le rendre inévitable [9].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Endométriose intra-utérine :
Questions Fréquentes
L'adénomyose peut-elle devenir cancéreuse ?
Non, l'adénomyose est une pathologie bénigne qui ne dégénère jamais en cancer. Il s'agit d'une maladie hormonodépendante qui régresse naturellement après la ménopause.
Puis-je tomber enceinte avec une adénomyose ?
Oui, mais la fertilité peut être diminuée. L'adénomyose réduit les chances de grossesse spontanée de 30% environ. Cependant, les techniques de PMA permettent d'obtenir des taux de succès satisfaisants.
Les traitements hormonaux sont-ils dangereux ?
Les traitements hormonaux utilisés dans l'adénomyose présentent un profil de sécurité acceptable. Les bénéfices dépassent largement les risques chez la plupart des patientes.
L'hystérectomie est-elle inévitable ?
Non, l'hystérectomie n'est proposée qu'en cas d'échec des traitements conservateurs chez les femmes ne désirant plus d'enfant. De nombreuses alternatives thérapeutiques existent aujourd'hui.
L'adénomyose est-elle héréditaire ?
Une prédisposition génétique existe dans environ 15% des cas, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Avoir une mère ou une sœur atteinte augmente légèrement le risque sans le rendre inévitable.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Endométriose : symptômes, diagnostic et évolution - Ameli.frLien
- [2] Endométriose et médecines alternatives - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Uterine Artery Embolization as an Alternative Therapeutic - Innovation 2024-2025Lien
- [4] Expert Consensus on the Management of Adenomyosis - Innovation 2024-2025Lien
- [5] Efficacy and safety of relugolix combination therapy - Innovation 2024-2025Lien
- [6] Thérapeutique de l'endométriose: nouveautés - C. Chapron, C. MaignienLien
- [7] Prise en charge de l'infertilité liée à l'endométriose - M. Azerki, 2022Lien
- [9] Endométriose: quelles avancées diagnostiques et thérapeutiques? - É. Steyer, M. Dumoulin, 2022Lien
- [10] Chirurgie de l'endométriose: Approche multidisciplinaire médico-chirurgicale - C. Rubod, P. Collinet, 2022Lien
- [11] Endométriose et contraception - E. GoldenbergLien
- [12] Endométriose, nouveaux traitements: comment la recherche avance - M. Scheeck, 2023Lien
- [13] Les femmes enceintes atteintes d'endométriose et complications obstétricales - A. Darras, E. Hamard, 2022Lien
- [14] Endométriose : symptômes, traitement, prévention - Institut PasteurLien
- [15] Le diagnostic de l'endométriose - Institut National de l'EndométrioseLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Thérapeutique de l'endométriose: nouveautés [PDF]
- [PDF][PDF] PRISE EN CHARGE DE L'INFERTILITE LIEE A L'ENDOMETRIOSE (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] L'endométriose est-elle surdiagnostiquée? [PDF]
- Endométriose: quelles avancées diagnostiques et thérapeutiques? (2022)
- [LIVRE][B] Chirurgie de l'endométriose: Approche multidisciplinaire médico-chirurgicale (2022)1 citations
Ressources web
- Endométriose : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
Les douleurs sont parfois plus perceptibles lors des règles, des rapports sexuels, ou d'un passage aux toilettes. La maladie peut également s'accompagner de ...
- Endométriose : symptômes, diagnostic et évolution (ameli.fr)
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- Le diagnostic de l'endométriose (institutendometriose.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.