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Tumeurs du Nerf Optique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Tumeurs du nerf optique

Les tumeurs du nerf optique représentent un groupe de pathologies rares mais préoccupantes qui affectent le nerf responsable de la transmission des signaux visuels au cerveau. Ces néoplasmes, bien que peu fréquents, nécessitent une prise en charge spécialisée et rapide pour préserver la vision et la qualité de vie des patients.

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Tumeurs du nerf optique : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs du nerf optique sont des masses anormales qui se développent sur ou autour du nerf optique, cette structure cruciale qui transmet les informations visuelles de l'œil vers le cerveau [15]. Ces néoplasmes peuvent être bénins ou malins, primaires ou secondaires.

Le nerf optique, long d'environ 5 centimètres, traverse plusieurs compartiments anatomiques. D'ailleurs, cette particularité explique pourquoi les tumeurs peuvent se manifester à différents niveaux : intra-oculaire, intra-orbitaire, intra-canalaire ou intracrânien [7]. Chaque localisation présente des défis diagnostiques et thérapeutiques spécifiques.

Parmi les types les plus fréquents, on retrouve les gliomes du nerf optique, particulièrement chez l'enfant, et les méningiomes de la gaine du nerf optique, plus courants chez l'adulte [6,15]. Mais il existe aussi des tumeurs secondaires, métastatiques, qui peuvent comprimer le nerf optique.

L'important à retenir : ces pathologies nécessitent une approche multidisciplinaire impliquant ophtalmologistes, neurochirurgiens, oncologues et radiothérapeutes. En effet, la préservation de la vision dépend largement de la rapidité du diagnostic et de l'adaptation du traitement [3,13].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les tumeurs du nerf optique représentent environ 2 à 5% de toutes les tumeurs orbitaires en France, selon les données récentes des registres nationaux [16]. Cette incidence relativement faible ne doit pas masquer l'impact considérable sur la qualité de vie des patients.

Concernant les gliomes du nerf optique, ils touchent principalement les enfants avec une incidence estimée à 1 cas pour 100 000 enfants par an. Mais ces chiffres grimpent significativement chez les patients atteints de neurofibromatose de type 1, où la prévalence peut atteindre 15 à 20% [6]. D'ailleurs, cette association est si fréquente qu'elle constitue un critère diagnostique de la maladie de Von Recklinghausen.

Les méningiomes de la gaine du nerf optique présentent une distribution différente. Ils affectent préférentiellement les femmes d'âge moyen, avec un ratio femme/homme de 3:1 [14]. L'incidence annuelle est estimée à 0,2 cas pour 100 000 habitants en France, mais ce chiffre pourrait être sous-estimé en raison des difficultés diagnostiques.

Au niveau international, les données épidémiologiques montrent des variations géographiques intéressantes. Les pays nordiques rapportent des incidences légèrement supérieures, possiblement liées à de meilleurs systèmes de détection précoce [2]. Concrètement, cela souligne l'importance d'un dépistage systématique dans les populations à risque.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des tumeurs du nerf optique restent largement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Le plus important est sans conteste la neurofibromatose de type 1, une maladie génétique qui multiplie par 100 le risque de développer un gliome du nerf optique [6].

L'âge constitue également un facteur déterminant. Les gliomes surviennent typiquement avant 20 ans, avec un pic d'incidence entre 5 et 10 ans. À l'inverse, les méningiomes touchent plutôt les adultes de 30 à 50 ans [15]. Cette différence d'âge reflète probablement des mécanismes oncogéniques distincts.

Certaines expositions environnementales sont suspectées, notamment les radiations ionisantes. Les patients ayant reçu une radiothérapie crânienne dans l'enfance présentent un risque accru de développer des tumeurs du nerf optique secondaires [3]. Cependant, ce risque reste faible et ne doit pas faire éviter les traitements nécessaires.

Il faut savoir que les facteurs hormonaux jouent aussi un rôle, particulièrement pour les méningiomes. La grossesse peut accélérer la croissance de ces tumeurs, probablement en raison de l'influence des œstrogènes [14]. D'ailleurs, c'est pourquoi un suivi renforcé est recommandé chez les femmes enceintes porteuses de méningiomes du nerf optique.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs du nerf optique évoluent généralement de manière insidieuse, ce qui peut retarder le diagnostic. Le premier signe est souvent une baisse progressive de l'acuité visuelle d'un seul œil, que les patients attribuent parfois à tort à la fatigue ou au vieillissement [14].

L'altération du champ visuel constitue un autre symptôme précoce caractéristique. Les patients décrivent des zones aveugles, des scotomes, ou une impression de « rideau » qui masque une partie de leur vision. Ces déficits peuvent être subtils au début et ne devenir évidents qu'lors d'un examen ophtalmologique spécialisé [15].

Mais d'autres signes peuvent alerter. Une exophtalmie (saillie de l'œil) unilatérale progressive doit faire suspecter une tumeur orbitaire [16]. De même, des douleurs oculaires persistantes, surtout si elles s'accompagnent de troubles visuels, méritent une consultation rapide.

Chez l'enfant, les symptômes peuvent être plus difficiles à détecter. Les parents remarquent parfois un strabisme qui apparaît ou s'aggrave, ou encore des difficultés scolaires liées à une vision défaillante [6]. Il est crucial de ne pas négliger ces signes, car un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.

Concrètement, tout changement visuel unilatéral persistant plus de quelques semaines justifie une consultation ophtalmologique. L'important est de ne pas attendre que les symptômes s'aggravent, car certaines tumeurs peuvent évoluer rapidement [12].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs du nerf optique repose sur une démarche méthodique qui combine examen clinique et imagerie spécialisée. La première étape consiste en un examen ophtalmologique complet incluant la mesure de l'acuité visuelle, l'étude du champ visuel et l'examen du fond d'œil [15].

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue l'examen de référence pour visualiser le nerf optique et détecter d'éventuelles anomalies [7]. Cette technique permet de préciser la localisation, la taille et les rapports de la tumeur avec les structures adjacentes. D'ailleurs, l'IRM avec injection de gadolinium améliore la caractérisation tissulaire.

Dans certains cas, une tomodensitométrie (scanner) peut compléter le bilan, notamment pour évaluer l'atteinte osseuse ou planifier une intervention chirurgicale [13]. L'angiographie peut aussi être nécessaire pour étudier la vascularisation tumorale, particulièrement avant une chirurgie complexe.

Le diagnostic différentiel est crucial car plusieurs pathologies peuvent mimer une tumeur du nerf optique. Les neuropathies optiques inflammatoires, les malformations vasculaires ou encore certaines infections peuvent présenter des signes similaires [8,11]. C'est pourquoi une expertise spécialisée est indispensable.

Bon à savoir : dans certains cas, une biopsie peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic histologique. Cependant, cette procédure n'est envisagée qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice-risque, compte tenu de la localisation délicate du nerf optique [13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs du nerf optique dépend de nombreux facteurs : type histologique, localisation, taille, âge du patient et retentissement fonctionnel. Pour les gliomes de bas grade chez l'enfant, une surveillance active peut être privilégiée si la vision est préservée [6].

La chirurgie reste une option thérapeutique majeure, particulièrement pour les méningiomes accessibles. Les techniques microchirurgicales modernes permettent une résection précise tout en préservant au maximum les structures nobles [13]. Cependant, l'intervention n'est envisagée que si elle peut améliorer le pronostic fonctionnel.

La radiothérapie occupe une place importante dans l'arsenal thérapeutique. Les techniques conformationnelles et la radiothérapie stéréotaxique permettent de délivrer des doses élevées tout en épargnant les tissus sains environnants [3]. Cette approche est particulièrement adaptée aux tumeurs inopérables ou en cas de récidive.

Pour certains gliomes, la chimiothérapie peut être proposée, notamment chez les jeunes enfants pour retarder la radiothérapie. Les protocoles actuels utilisent des associations de médicaments comme la carboplatine et la vincristine, avec des taux de réponse encourageants [2].

Il faut savoir que le choix thérapeutique résulte toujours d'une décision collégiale en réunion de concertation pluridisciplinaire. L'objectif principal reste la préservation de la vision et de la qualité de vie, parfois au détriment d'une guérison complète [15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs du nerf optique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. La radiochirurgie stéréotaxique par Gamma Knife représente une avancée majeure, permettant un traitement ultra-précis des tumeurs inopérables [3].

Les recherches en thérapie génique ouvrent des perspectives révolutionnaires. Les équipes de recherche développent des vecteurs viraux capables de cibler spécifiquement les cellules tumorales du nerf optique, tout en préservant les neurones sains [1]. Ces approches pourraient transformer le pronostic des gliomes récidivants.

L'immunothérapie fait également l'objet d'investigations poussées. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dans les gliomes du nerf optique résistants aux traitements conventionnels [2,4]. Les premiers résultats sont encourageants, notamment chez les patients adultes.

Une innovation particulièrement prometteuse concerne l'utilisation de biomatériaux pour la reconstruction du nerf optique après résection tumorale. Ces dispositifs biocompatibles pourraient permettre une régénération partielle des fibres nerveuses, ouvrant la voie à une récupération fonctionnelle [1].

D'ailleurs, l'intelligence artificielle révolutionne aussi le diagnostic précoce. Les algorithmes de deep learning analysent désormais les images IRM avec une précision supérieure à l'œil humain, permettant de détecter des tumeurs de quelques millimètres seulement [2]. Cette technologie pourrait considérablement améliorer le pronostic en permettant un traitement ultra-précoce.

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs du nerf optique

Vivre avec une tumeur du nerf optique implique des adaptations importantes dans la vie quotidienne. La déficience visuelle peut affecter de nombreuses activités : conduite automobile, lecture, travail sur écran ou encore pratique sportive [12]. Heureusement, de nombreuses aides techniques existent pour compenser ces difficultés.

L'adaptation du domicile constitue souvent une priorité. Un éclairage renforcé, des contrastes marqués entre les objets et l'utilisation de repères tactiles facilitent les déplacements et les gestes du quotidien. Les nouvelles technologies, comme les applications de reconnaissance vocale, révolutionnent l'accès à l'information.

Sur le plan professionnel, la reconnaissance de travailleur handicapé peut ouvrir droit à des aménagements de poste et à un accompagnement spécialisé. Beaucoup de patients parviennent à maintenir une activité professionnelle satisfaisante moyennant quelques adaptations [13].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic et l'évolution de la maladie peuvent générer anxiété et dépression. Un accompagnement par un psychologue spécialisé dans le handicap visuel s'avère souvent bénéfique pour l'acceptation de la pathologie et l'adaptation aux changements [14].

Concrètement, l'entourage familial joue un rôle crucial dans cette adaptation. Une information claire sur la pathologie et ses conséquences permet aux proches de mieux comprendre et accompagner le patient dans cette épreuve.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs du nerf optique peuvent être liées à la pathologie elle-même ou aux traitements mis en œuvre. La cécité représente la complication la plus redoutée, survenant dans 10 à 30% des cas selon le type de tumeur et sa localisation [15].

L'atrophie optique constitue une complication fréquente, résultant de la compression prolongée du nerf. Cette atrophie peut être irréversible même après traitement de la tumeur, d'où l'importance d'un diagnostic précoce [14]. Les patients développent alors des déficits visuels permanents de gravité variable.

Les traitements peuvent également générer des complications spécifiques. La radiothérapie peut induire une rétinopathie radique ou une cataracte secondaire, particulièrement chez les patients jeunes [3]. Ces effets secondaires peuvent apparaître plusieurs années après le traitement.

La chirurgie, bien que généralement bien tolérée, comporte des risques de lésions vasculaires ou de troubles de l'oculomotricité. Dans de rares cas, une fistule de liquide céphalo-rachidien peut survenir, nécessitant une prise en charge spécialisée [13].

Il faut savoir que certaines complications sont liées à la localisation intracrânienne de la tumeur. L'hypertension intracrânienne peut se développer en cas de gros volume tumoral, provoquant céphalées, nausées et troubles de la conscience [8]. Cette situation constitue une urgence neurochirurgicale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs du nerf optique varie considérablement selon plusieurs facteurs : type histologique, âge au diagnostic, localisation et précocité de la prise en charge. Les gliomes de bas grade chez l'enfant ont généralement un pronostic favorable, avec une survie à 10 ans supérieure à 90% [6].

Pour les méningiomes de la gaine du nerf optique, le pronostic dépend essentiellement de la préservation de la fonction visuelle au moment du diagnostic. Lorsque l'acuité visuelle est encore correcte, les traitements permettent souvent de stabiliser la situation [15]. Cependant, la récupération d'une vision déjà altérée reste exceptionnelle.

L'âge au diagnostic influence significativement l'évolution. Les tumeurs survenant chez l'enfant ont tendance à évoluer plus lentement et à mieux répondre aux traitements conservateurs. À l'inverse, les formes de l'adulte peuvent présenter une évolution plus agressive [14].

Les innovations thérapeutiques récentes améliorent progressivement le pronostic. La radiochirurgie stéréotaxique permet désormais de contrôler des tumeurs auparavant considérées comme inopérables [3]. De même, les nouveaux protocoles de chimiothérapie offrent des perspectives encourageantes pour les formes récidivantes [2].

Concrètement, le pronostic fonctionnel prime souvent sur le pronostic vital. L'objectif principal reste la préservation de la vision et de l'autonomie du patient, même si cela implique parfois d'accepter la persistance d'un résidu tumoral stable [13].

Peut-on Prévenir les Tumeurs du nerf optique ?

La prévention primaire des tumeurs du nerf optique reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre une détection précoce. Chez les patients atteints de neurofibromatose de type 1, un suivi ophtalmologique régulier est indispensable [6].

La surveillance génétique prend une importance croissante. Les familles porteuses de mutations prédisposantes bénéficient désormais de consultations d'oncogénétique et de programmes de dépistage personnalisés. Cette approche permet de détecter les tumeurs à un stade précoce, améliorant considérablement le pronostic [2].

Concernant les facteurs environnementaux, la limitation de l'exposition aux radiations ionisantes constitue une mesure préventive logique. Cependant, il ne faut pas refuser des examens médicalement justifiés par crainte de ce risque théorique [3].

La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce. Tout changement visuel persistant, particulièrement chez l'enfant ou chez les patients à risque, doit motiver une consultation spécialisée. Les nouvelles techniques d'imagerie permettent de détecter des tumeurs de plus en plus petites [1].

D'ailleurs, l'éducation des professionnels de santé joue un rôle crucial. Les médecins généralistes et les pédiatres doivent être sensibilisés aux signes d'alerte pour orienter rapidement les patients vers une prise en charge spécialisée [12]. Cette formation continue améliore le pronostic global de ces pathologies rares.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du nerf optique. La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire systématique impliquant ophtalmologistes, neurochirurgiens, oncologues et radiothérapeutes [15].

Le Plan Cancer 2021-2030 intègre spécifiquement les tumeurs rares du système nerveux, incluant les néoplasmes du nerf optique. Ce plan prévoit le renforcement des centres de référence et l'amélioration de l'accès aux thérapies innovantes sur l'ensemble du territoire [2].

L'Institut National du Cancer recommande la centralisation de la prise en charge dans des centres experts disposant de plateaux techniques spécialisés. Cette organisation permet d'optimiser les résultats thérapeutiques et de faciliter l'inclusion des patients dans les essais cliniques [4].

Concernant le suivi, les recommandations prévoient une surveillance à vie pour tous les patients traités pour une tumeur du nerf optique. Cette surveillance comprend des examens ophtalmologiques réguliers et une imagerie de contrôle selon un calendrier adapté au type de tumeur [14].

Les autorités insistent également sur l'importance de l'accompagnement social. La reconnaissance du handicap visuel et l'accès aux aides techniques font partie intégrante de la prise en charge globale recommandée [13]. Cette approche holistique améliore significativement la qualité de vie des patients.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de tumeurs du nerf optique et leurs familles. L'Association des Malades Atteints de Tumeurs Cérébrales propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et des groupes de parole [2].

La Fédération des Aveugles de France offre des services spécialisés pour l'adaptation au handicap visuel : formation à la locomotion, apprentissage du braille, aide aux démarches administratives. Ces services sont particulièrement précieux pour les patients qui développent une déficience visuelle importante [14].

Au niveau européen, l'European Association of Neuro-Oncology coordonne les recherches et facilite l'accès aux essais cliniques internationaux. Cette organisation permet aux patients français de bénéficier des dernières avancées thérapeutiques [4].

Les centres de ressources hospitaliers proposent également un accompagnement complet : assistantes sociales spécialisées, psychologues, ergothérapeutes et orthoptistes. Ces équipes pluridisciplinaires adaptent leur intervention aux besoins spécifiques de chaque patient [13].

Il faut savoir que de nombreuses ressources en ligne sont disponibles. Les sites institutionnels proposent des fiches d'information actualisées, des témoignages de patients et des conseils pratiques pour la vie quotidienne. Ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement présentiel [1].

Nos Conseils Pratiques

Face à une tumeur du nerf optique, plusieurs conseils pratiques peuvent faciliter le parcours de soins et améliorer la qualité de vie. Tout d'abord, il est essentiel de constituer un dossier médical complet regroupant tous les examens, comptes-rendus et prescriptions. Cette organisation facilite les consultations et évite la répétition d'examens [15].

N'hésitez pas à poser toutes vos questions aux équipes médicales. Préparez vos consultations en notant vos interrogations à l'avance. Les professionnels de santé sont là pour vous informer et vous rassurer. D'ailleurs, vous avez le droit de demander un second avis médical si vous le souhaitez [14].

L'adaptation de votre environnement quotidien peut considérablement améliorer votre confort. Augmentez l'éclairage de votre domicile, utilisez des contrastes marqués et éliminez les obstacles susceptibles de provoquer des chutes. Ces aménagements simples préservent votre autonomie [12].

Maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités. La marche, la natation ou le yoga peuvent vous aider à conserver votre forme physique et votre moral. Consultez votre médecin pour définir les activités les plus appropriées à votre situation [13].

Enfin, ne négligez pas le soutien de vos proches. Informez votre entourage sur votre pathologie pour qu'il puisse mieux vous comprendre et vous accompagner. Le dialogue ouvert renforce les liens familiaux et facilite l'acceptation de la maladie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Une baisse brutale de la vision d'un œil, même temporaire, constitue toujours une urgence ophtalmologique. Ne remettez pas cette consultation à plus tard [14].

Des troubles du champ visuel persistants, comme l'apparition de zones aveugles ou de scotomes, nécessitent également un avis spécialisé. Ces symptômes peuvent être subtils au début mais s'aggravent progressivement [15]. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un diagnostic important.

Chez l'enfant, soyez attentif aux signes indirects : difficultés scolaires inexpliquées, strabisme qui apparaît ou s'aggrave, tendance à se cogner ou à trébucher. Les enfants ne se plaignent pas toujours spontanément de troubles visuels [6].

Si vous présentez des facteurs de risque comme une neurofibromatose de type 1, un suivi ophtalmologique régulier est indispensable même en l'absence de symptômes. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles anomalies [12].

En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant qui saura vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. L'important est de ne pas minimiser des symptômes qui pourraient révéler une pathologie sérieuse. Un diagnostic précoce améliore toujours le pronostic [13].

Questions Fréquentes

Les tumeurs du nerf optique sont-elles héréditaires ?
Certaines le sont, particulièrement celles associées à la neurofibromatose de type 1. Cette maladie génétique se transmet selon un mode autosomique dominant. Cependant, la majorité des tumeurs du nerf optique surviennent de manière sporadique [6].

Peut-on guérir complètement d'une tumeur du nerf optique ?
Cela dépend du type de tumeur et du stade au diagnostic. Les gliomes de bas grade peuvent parfois être guéris, mais l'objectif principal reste souvent la stabilisation et la préservation de la vision [15]. La notion de guérison doit être discutée au cas par cas avec votre équipe médicale.

Les traitements sont-ils douloureux ?
La plupart des traitements modernes sont bien tolérés. La radiothérapie stéréotaxique est indolore, et les techniques chirurgicales actuelles minimisent les douleurs post-opératoires [3]. Votre équipe médicale adaptera la prise en charge de la douleur à vos besoins.

Puis-je continuer à travailler avec une tumeur du nerf optique ?
Dans de nombreux cas, oui. Des aménagements de poste peuvent être nécessaires, et une reconnaissance de travailleur handicapé peut faciliter ces adaptations [13]. Chaque situation est unique et mérite une évaluation individualisée.

Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
Oui, plusieurs essais évaluent de nouvelles approches thérapeutiques : immunothérapie, thérapies ciblées, radiochirurgie innovante [2,4]. Votre oncologue peut vous informer sur votre éligibilité à ces protocoles de recherche.

Questions Fréquentes

Les tumeurs du nerf optique sont-elles héréditaires ?

Certaines le sont, particulièrement celles associées à la neurofibromatose de type 1. Cette maladie génétique se transmet selon un mode autosomique dominant. Cependant, la majorité des tumeurs du nerf optique surviennent de manière sporadique.

Peut-on guérir complètement d'une tumeur du nerf optique ?

Cela dépend du type de tumeur et du stade au diagnostic. Les gliomes de bas grade peuvent parfois être guéris, mais l'objectif principal reste souvent la stabilisation et la préservation de la vision.

Les traitements sont-ils douloureux ?

La plupart des traitements modernes sont bien tolérés. La radiothérapie stéréotaxique est indolore, et les techniques chirurgicales actuelles minimisent les douleurs post-opératoires.

Puis-je continuer à travailler avec une tumeur du nerf optique ?

Dans de nombreux cas, oui. Des aménagements de poste peuvent être nécessaires, et une reconnaissance de travailleur handicapé peut faciliter ces adaptations.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Ophtalmologie expérimentale. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Radiochirurgie stéréotaxique intracrânienne par Gamma Knife. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Pallavi Gopal, MD, PhD - Yale School of Medicine. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Optic Nerve Cysts - StatPearls. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Gliome du nerf optique bilatéral révélant une maladie de Von RecklinghausenLien
  7. [7] Imagerie des tumeurs du segment postérieurLien
  8. [8] Neuropathie optique et tumeur orbitaire au cours de la granulomatose avec polyangéiteLien
  9. [11] Neuropathie optique présumée secondaire à la consommation de cocaïne par voie nasaleLien
  10. [12] Neuropathie optique non glaucomateuse aspects épidémiologiques cliniques et étiologiquesLien
  11. [13] Prise en charge des tumeurs intra orbitaires dans le service de neurochirurgieLien
  12. [14] Neuropathie optique compressive - Troubles oculairesLien
  13. [15] Tumeur du nerf optique - SFOLien
  14. [16] Tumeurs orbitaires | Causes, symptômes et traitementsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.