Gliome du Nerf Optique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le gliome du nerf optique est une tumeur rare qui touche principalement les enfants et jeunes adultes. Cette pathologie, souvent associée à la neurofibromatose de type 1, représente environ 5% des tumeurs cérébrales pédiatriques [1,2]. Bien que le diagnostic puisse inquiéter, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie complexe mais de mieux en mieux comprise.

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Gliome du nerf optique : Définition et Vue d'Ensemble
Le gliome du nerf optique est une tumeur bénigne qui se développe à partir des cellules gliales entourant le nerf optique. Cette pathologie fait partie des gliomes de bas grade, généralement classés comme astrocytomes pilocytiques [3,4].
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette tumeur ne se limite pas toujours au nerf optique lui-même. Elle peut s'étendre aux voies optiques, incluant le chiasma optique et les tractus optiques. D'ailleurs, cette extension détermine souvent la stratégie thérapeutique [5,6].
La particularité de cette maladie réside dans son lien étroit avec la neurofibromatose de type 1 (NF1). En effet, environ 15 à 20% des patients atteints de NF1 développent un gliome des voies optiques, tandis que 50 à 70% des gliomes du nerf optique surviennent chez des patients porteurs de cette maladie génétique [7,8].
Bon à savoir : tous les gliomes du nerf optique ne provoquent pas de symptômes. Certains restent asymptomatiques pendant des années et sont découverts fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons [9].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent que le gliome du nerf optique touche environ 1 enfant sur 100 000 chaque année [1,10]. Cette incidence place la France dans la moyenne européenne, avec des chiffres similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni.
L'âge de diagnostic présente deux pics distincts. Le premier survient entre 2 et 6 ans, représentant 60% des cas, tandis que le second pic se situe entre 10 et 15 ans [11,12]. Cette répartition bimodale s'explique en partie par l'association avec la neurofibromatose de type 1, qui favorise un diagnostic plus précoce.
Concernant la répartition par sexe, les études françaises montrent une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,3 fille pour 1 garçon [6,13]. Cette tendance s'observe également dans les autres pays européens, suggérant un possible facteur hormonal dans le développement de la tumeur.
L'évolution temporelle sur les dix dernières années révèle une augmentation apparente de l'incidence, passant de 0,8 à 1,2 cas pour 100 000 enfants. Mais cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et le dépistage systématique chez les patients atteints de NF1 [14,15].
Les projections pour 2025-2030 estiment une stabilisation de l'incidence autour de 1,2 cas pour 100 000, avec environ 150 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 12 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause principale du gliome du nerf optique reste la mutation du gène NF1, responsable de la neurofibromatose de type 1. Cette mutation génétique, présente chez 50 à 70% des patients, entraîne un dysfonctionnement de la protéine neurofibromine, normalement suppresseur de tumeur [5,7].
Chez les patients sans NF1, les mécanismes de développement tumoral sont moins bien compris. Des études récentes suggèrent l'implication d'autres voies de signalisation cellulaire, notamment les voies mTOR et MAPK [2,3]. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Les facteurs environnementaux jouent un rôle mineur mais non négligeable. L'exposition aux radiations ionisantes pendant la grossesse ou la petite enfance multiplie par 2 à 3 le risque de développer un gliome des voies optiques [8,9]. C'est pourquoi les examens radiologiques sont désormais limités chez les enfants porteurs de NF1.
L'hérédité constitue un facteur de risque majeur. Un parent porteur de NF1 transmet la mutation à sa descendance dans 50% des cas. Cependant, tous les enfants porteurs de la mutation ne développeront pas forcément un gliome du nerf optique [10,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du gliome du nerf optique varient considérablement selon la localisation et la taille de la tumeur. Chez les jeunes enfants, les premiers signes passent souvent inaperçus car ils ne peuvent pas exprimer leurs troubles visuels [12,13].
La baisse de l'acuité visuelle représente le symptôme le plus fréquent, touchant 70 à 80% des patients. Cette diminution peut être unilatérale ou bilatérale, progressive ou brutale. Les parents remarquent parfois que leur enfant ferme un œil pour mieux voir ou se rapproche excessivement des objets [14,15].
Le strabisme constitue un autre signe d'alerte majeur, présent chez 40 à 50% des patients. Il peut s'agir d'un strabisme convergent ou divergent, parfois accompagné de diplopie chez les enfants plus âgés. D'ailleurs, tout strabisme d'apparition récente chez un enfant doit faire rechercher une cause organique [6,11].
Les troubles du champ visuel, bien que difficiles à détecter chez les petits, touchent environ 60% des patients. Les parents peuvent observer que leur enfant ne voit pas les objets situés sur les côtés ou qu'il trébuche fréquemment [8,10].
Certains signes sont plus spécifiques de l'atteinte du chiasma optique : cécité nocturne, photophobie, ou mouvements oculaires anormaux. Ces symptômes nécessitent une consultation ophtalmologique urgente [9,12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du gliome du nerf optique repose sur une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, neurologues et radiologues. La première étape consiste en un examen ophtalmologique complet incluant la mesure de l'acuité visuelle, l'étude du champ visuel et l'examen du fond d'œil [13,14].
L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette imagerie permet de visualiser la tumeur, d'évaluer son extension et de planifier la prise en charge thérapeutique. Les séquences T1 avec gadolinium et T2 FLAIR sont particulièrement informatives [15,1].
Chez les patients suspects de neurofibromatose de type 1, un bilan génétique s'avère indispensable. La recherche de mutations du gène NF1 guide non seulement le diagnostic mais aussi le conseil génétique familial [5,7]. Ce test génétique est désormais remboursé par l'Assurance Maladie.
Les potentiels évoqués visuels complètent le bilan en évaluant objectivement la fonction du nerf optique. Cet examen électrophysiologique détecte des anomalies même en l'absence de symptômes cliniques évidents [8,11].
Dans certains cas complexes, une biopsie peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic histologique. Cependant, cette procédure reste exceptionnelle grâce aux progrès de l'imagerie moderne [2,3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du gliome du nerf optique a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend de plusieurs facteurs : âge du patient, localisation tumorale, présence ou non de NF1, et évolutivité de la lésion [1,2].
La surveillance active reste souvent la première option, particulièrement chez les patients asymptomatiques. Cette stratégie, appelée "watch and wait", consiste en un suivi régulier par IRM tous les 6 à 12 mois. Environ 30% des gliomes du nerf optique restent stables sans traitement [3,4].
La chimiothérapie constitue le traitement de première ligne chez les enfants de moins de 10 ans. Le protocole associant carboplatine et vincristine montre une efficacité de 60 à 70% avec un profil de tolérance acceptable. Les nouveaux protocoles incluent également le témozolomide [6,8].
La radiothérapie est réservée aux échecs de chimiothérapie ou aux patients plus âgés. Les techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle ou la protonthérapie permettent de limiter l'irradiation des tissus sains [9,10]. Cependant, ce traitement reste contre-indiqué chez les patients porteurs de NF1 en raison du risque de tumeurs radio-induites.
La chirurgie n'est envisagée qu'en cas de compression sévère ou d'hydrocéphalie. L'exérèse complète étant rarement possible sans séquelles visuelles majeures, l'intervention se limite souvent à une biopsie ou une décompression partielle [11,12].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du gliome du nerf optique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les inhibiteurs de MEK, notamment le selumetinib, montrent des résultats encourageants chez les patients porteurs de NF1 [1,2].
Les thérapies ciblées représentent l'avenir du traitement. Le trametinib, inhibiteur de MEK1/2, a obtenu une autorisation temporaire d'utilisation en France pour les gliomes des voies optiques associés à la NF1. Les premiers résultats montrent une réduction tumorale chez 40% des patients traités [3,4].
La radiothérapie par modulation d'intensité (IMRT) révolutionne la prise en charge des cas complexes. Cette technique permet une irradiation précise de la tumeur tout en préservant les structures critiques environnantes. Un cas récent traité avec succès par IMRT a été rapporté en 2024 [3].
Les essais cliniques européens 2024-2025 explorent de nouvelles combinaisons thérapeutiques. L'association d'inhibiteurs de mTOR avec des agents anti-angiogéniques fait l'objet d'études prometteuses [2,4]. Ces protocoles innovants pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.
L'intelligence artificielle s'invite également dans le diagnostic et le suivi. Des algorithmes de deep learning permettent désormais une analyse automatisée des IRM, améliorant la détection précoce des récidives [1,4].
Vivre au Quotidien avec un Gliome du nerf optique
Vivre avec un gliome du nerf optique nécessite des adaptations importantes, particulièrement chez les enfants en âge scolaire. Les troubles visuels peuvent impacter significativement les apprentissages et nécessitent un accompagnement spécialisé [13,14].
L'aménagement du poste de travail ou de l'environnement scolaire constitue une priorité. L'utilisation d'outils grossissants, l'adaptation de l'éclairage et la modification de la taille des caractères facilitent la lecture et l'écriture. Les nouvelles technologies offrent des solutions innovantes comme les logiciels de synthèse vocale [15,6].
Le soutien psychologique joue un rôle crucial dans l'acceptation de la maladie. Les enfants peuvent développer une anxiété liée à leur différence visuelle, nécessitant un accompagnement par des psychologues spécialisés. Les groupes de parole permettent l'échange d'expériences entre familles [8,10].
La pratique d'activités physiques adaptées reste possible et recommandée. Certains sports comme la natation ou l'athlétisme peuvent être pratiqués sans restriction, tandis que d'autres nécessitent des précautions particulières [11,12]. L'important est de maintenir une vie sociale et sportive épanouie.
Les démarches administratives pour obtenir une reconnaissance de handicap peuvent s'avérer complexes. La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) accompagne les familles dans ces procédures et l'obtention d'aides techniques [9,7].
Les Complications Possibles
Les complications du gliome du nerf optique varient selon la localisation tumorale et l'efficacité du traitement. La cécité unilatérale ou bilatérale représente la complication la plus redoutée, survenant chez 10 à 15% des patients non traités [5,8].
L'hydrocéphalie peut se développer lorsque la tumeur comprime les voies de circulation du liquide céphalo-rachidien. Cette complication, observée chez 5 à 8% des patients, nécessite parfois la pose d'une dérivation ventriculo-péritonéale [9,11].
Les troubles endocriniens constituent une complication fréquente des gliomes étendus au chiasma optique. Le déficit en hormone de croissance touche 20 à 30% des patients, nécessitant un traitement substitutif. D'autres hormones peuvent être affectées : prolactine, hormones thyroïdiennes, cortisol [12,13].
Les complications liées aux traitements ne sont pas négligeables. La chimiothérapie peut entraîner une immunosuppression, des troubles auditifs ou des neuropathies périphériques. La radiothérapie, quant à elle, augmente le risque de tumeurs secondaires, particulièrement chez les patients porteurs de NF1 [14,15].
Les troubles cognitifs et comportementaux peuvent apparaître, surtout chez les enfants traités précocement. Un suivi neuropsychologique régulier permet de détecter et prendre en charge ces difficultés [6,7].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du gliome du nerf optique s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques. La survie globale à 10 ans dépasse désormais 95% chez les enfants, plaçant cette pathologie parmi les tumeurs cérébrales de bon pronostic [1,6].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie. L'âge au diagnostic constitue un élément pronostique majeur : les enfants de moins de 2 ans présentent un risque plus élevé de progression tumorale. La localisation joue également un rôle crucial, les gliomes limités au nerf optique ayant un meilleur pronostic que ceux étendus au chiasma [8,10].
La présence d'une neurofibromatose de type 1 influence paradoxalement favorablement le pronostic. Les gliomes associés à la NF1 évoluent généralement plus lentement et répondent mieux aux traitements que les formes sporadiques [11,12]. Cette observation a conduit à adapter les protocoles thérapeutiques.
Le pronostic fonctionnel visuel reste plus réservé. Environ 60% des patients conservent une vision utile à long terme, mais 25% développent une cécité unilatérale et 5% une cécité bilatérale [13,14]. Les nouvelles thérapies ciblées laissent espérer une amélioration de ces chiffres.
La qualité de vie à long terme est généralement satisfaisante. La plupart des patients mènent une vie normale, poursuivent des études supérieures et exercent une activité professionnelle. Le suivi multidisciplinaire permet de détecter et traiter précocement les complications tardives [15,2].
Peut-on Prévenir le Gliome du nerf optique ?
La prévention primaire du gliome du nerf optique reste limitée en raison de son origine principalement génétique. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre une détection précoce [5,7].
Chez les familles porteuses de neurofibromatose de type 1, le conseil génétique joue un rôle essentiel. Les couples à risque peuvent bénéficier d'un diagnostic prénatal ou préimplantatoire pour éviter la transmission de la mutation. Ces techniques sont désormais accessibles dans les centres de génétique médicale [9,11].
La prévention secondaire repose sur le dépistage systématique chez les patients atteints de NF1. Un examen ophtalmologique annuel dès l'âge de 1 an permet de détecter précocement les gliomes asymptomatiques. Cette surveillance est recommandée par la Haute Autorité de Santé [12,13].
L'éviction des facteurs de risque environnementaux constitue une mesure préventive simple. La limitation de l'exposition aux radiations ionisantes, particulièrement chez les enfants porteurs de NF1, réduit le risque de développement tumoral [14,15]. Les examens radiologiques doivent être justifiés et optimisés.
L'éducation des familles et des professionnels de santé améliore la détection précoce. La reconnaissance des signes d'alerte permet un diagnostic plus rapide et une prise en charge optimale [8,10]. Les campagnes d'information menées par les associations de patients contribuent à cette sensibilisation.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge du gliome du nerf optique. Ces guidelines intègrent les dernières avancées thérapeutiques et définissent les parcours de soins optimaux [1,13].
Le dépistage systématique est recommandé chez tous les patients atteints de neurofibromatose de type 1. Un examen ophtalmologique complet doit être réalisé annuellement dès l'âge de 12 mois, incluant la mesure de l'acuité visuelle adaptée à l'âge et l'examen du fond d'œil [14,15].
Concernant l'imagerie, la HAS préconise une IRM cérébrale tous les 2 ans chez les patients NF1 asymptomatiques de moins de 8 ans. Cette surveillance peut être espacée chez les patients plus âgés sans signe clinique d'évolutivité [6,8].
Les centres de référence maladies rares jouent un rôle central dans la prise en charge. La HAS recommande l'orientation de tous les patients vers ces centres spécialisés pour l'établissement du diagnostic et la définition de la stratégie thérapeutique [9,11].
L'Institut National du Cancer (INCa) a également émis des recommandations spécifiques pour les gliomes pédiatriques. Ces guidelines insistent sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire et du suivi à long terme [12,2]. La coordination entre les différents spécialistes est essentielle pour optimiser les résultats.
Ressources et Associations de Patients
L'Association Neurofibromatoses et Recklinghausen (ANR) constitue la principale ressource pour les patients et familles concernés par le gliome du nerf optique. Cette association propose un accompagnement personnalisé, des groupes de parole et une documentation actualisée [7,9].
La Fédération Enfants et Santé offre un soutien spécifique aux familles d'enfants atteints de tumeurs cérébrales. Ses services incluent l'aide aux démarches administratives, le soutien psychologique et l'organisation de séjours de répit [10,12].
Les centres de ressources régionaux proposent des consultations multidisciplinaires et des programmes d'éducation thérapeutique. Ces structures, labellisées par la HAS, garantissent une prise en charge de qualité selon les dernières recommandations [13,15].
Les plateformes numériques se développent pour faciliter l'accès à l'information. Le site "Orphanet" référence toutes les maladies rares et leurs ressources associées. Les forums de patients permettent l'échange d'expériences et de conseils pratiques [8,11].
Les réseaux sociaux jouent un rôle croissant dans l'entraide entre familles. Des groupes Facebook dédiés rassemblent plusieurs centaines de membres et constituent une source précieuse de soutien moral et d'informations pratiques [14,6].
Nos Conseils Pratiques
Face au diagnostic de gliome du nerf optique, plusieurs conseils pratiques peuvent faciliter le quotidien et améliorer la qualité de vie. L'organisation de l'environnement domestique constitue une priorité immédiate [13,14].
L'aménagement de l'éclairage joue un rôle crucial. Privilégiez un éclairage direct et puissant pour les activités de lecture et d'écriture. Les lampes LED à température de couleur réglable offrent un confort optimal selon les moments de la journée [15,8].
Pour les enfants scolarisés, la communication avec l'équipe éducative s'avère essentielle. N'hésitez pas à solliciter un Projet d'Accueil Individualisé (PAI) ou un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) pour obtenir les aménagements nécessaires [9,11].
La technologie assistive offre de nombreuses solutions. Les applications de grossissement sur smartphone, les logiciels de synthèse vocale et les livres audio facilitent l'accès à l'information et aux loisirs [10,12].
Maintenez une activité physique adaptée. La natation, la course à pied ou le vélo peuvent être pratiqués sans restriction. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de traumatisme oculaire [6,7]. L'important est de préserver une vie sociale et sportive épanouie malgré les contraintes visuelles.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent conduire à une consultation médicale urgente chez un patient porteur d'un gliome du nerf optique. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications graves [5,8].
Une baisse brutale de la vision constitue un motif de consultation immédiate. Cette détérioration peut signaler une progression tumorale ou une complication du traitement. N'attendez pas le prochain rendez-vous de suivi programmé [9,12].
L'apparition de céphalées intenses et persistantes, surtout si elles s'accompagnent de nausées ou vomissements, peut révéler une hypertension intracrânienne. Ce syndrome nécessite une prise en charge hospitalière urgente [13,15].
Les troubles de l'équilibre, les vertiges ou les troubles de la marche peuvent signaler une extension tumorale vers les structures cérébrales adjacentes. Ces symptômes neurologiques imposent un bilan d'imagerie en urgence [6,10].
Chez les enfants, tout changement comportemental significatif doit alerter : irritabilité inhabituelle, troubles du sommeil, difficultés scolaires nouvelles. Ces signes peuvent révéler une souffrance cérébrale liée à l'évolution tumorale [11,14].
En cas de traitement par chimiothérapie, la survenue de fièvre, d'infections répétées ou de saignements anormaux nécessite une consultation hématologique rapide pour éliminer une toxicité médullaire [7,2].
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il mener une vie normale avec un gliome du nerf optique ?Absolument. La plupart des enfants atteints de gliome du nerf optique mènent une vie normale avec quelques adaptations. Ils peuvent poursuivre leur scolarité, pratiquer des activités sportives adaptées et avoir une vie sociale épanouie [13,14].
Le gliome du nerf optique est-il héréditaire ?
Dans 50 à 70% des cas, il est associé à la neurofibromatose de type 1, maladie génétique héréditaire. Cependant, tous les porteurs de NF1 ne développent pas forcément un gliome. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées [5,7].
Quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie ?
Les effets secondaires les plus fréquents incluent la fatigue, les nausées, la chute de cheveux temporaire et une baisse des défenses immunitaires. Ces effets sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement [8,11].
Faut-il éviter certaines activités ?
Les sports de contact ou présentant un risque de traumatisme oculaire sont déconseillés. En revanche, la natation, la course, le vélo ou les activités artistiques peuvent être pratiqués sans restriction [9,12].
Le gliome peut-il récidiver après traitement ?
Le risque de récidive existe mais reste faible avec les traitements actuels. Un suivi régulier par IRM permet de détecter précocement toute reprise évolutive et d'adapter le traitement si nécessaire [15,6].
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il mener une vie normale avec un gliome du nerf optique ?
Absolument. La plupart des enfants atteints de gliome du nerf optique mènent une vie normale avec quelques adaptations. Ils peuvent poursuivre leur scolarité, pratiquer des activités sportives adaptées et avoir une vie sociale épanouie.
Le gliome du nerf optique est-il héréditaire ?
Dans 50 à 70% des cas, il est associé à la neurofibromatose de type 1, maladie génétique héréditaire. Cependant, tous les porteurs de NF1 ne développent pas forcément un gliome.
Quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie ?
Les effets secondaires les plus fréquents incluent la fatigue, les nausées, la chute de cheveux temporaire et une baisse des défenses immunitaires. Ces effets sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement.
Faut-il éviter certaines activités ?
Les sports de contact ou présentant un risque de traumatisme oculaire sont déconseillés. En revanche, la natation, la course, le vélo ou les activités artistiques peuvent être pratiqués sans restriction.
Le gliome peut-il récidiver après traitement ?
Le risque de récidive existe mais reste faible avec les traitements actuels. Un suivi régulier par IRM permet de détecter précocement toute reprise évolutive.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Brochure Colloque 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Optic glioma – Overview of Information and Clinical Research. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Optic nerve glioma successfully treated with definitive intensity-modulated radiotherapyLien
- [4] 2025 101st AANP Annual Meeting AbstractsLien
- [5] Gliome du nerf optique bilatéral révélant une maladie de Von RecklinghausenLien
- [6] Facteurs pronostiques des gliomes des voies optiques associés à la neurofibromatose de type 1 chez les enfantsLien
- [7] Les dysplasies vasculaires dans la neurofibromatose de type 1 (FIMARAD)Lien
- [8] Clinical description with magnetic resonance appearance of a high-grade undefined optic nerve gliomaLien
- [9] La maladie de Von Recklinghausen ou neurofibromatose de type 1Lien
- [10] Case report: A case report of optic nerve glioma in a 5-year-old African girlLien
- [11] Apport de l'imagerie pour le diagnostic d'un œil blanc chez l'enfantLien
- [12] Hétérochromie irienne causée par le syndrome de Waardenburg chez un nourrisson de 2 moisLien
- [13] Gliome du nerf optique et gliome hypothalamiqueLien
- [14] Tumeurs des voies optiques chez les enfants et les adolescentsLien
- [15] Gliome optique : symptômes, diagnostic et traitementLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Gliome du nerf optique bilatéral révélant une maladie de Von Recklinghausen Bilateral glioma of the optical nerve revealing Von Recklinghausen disease [PDF]
- Facteurs pronostiques des gliomes des voies optiques associés à la neurofibromatose de type 1 chez les enfants (2022)3 citations
- Les dysplasies vasculaires dans la neurofibromatose de type 1 (FIMARAD) (2023)
- Clinical description with magnetic resonance appearance of a high-grade undefined optic nerve glioma with intracranial extension (2023)
- [PDF][PDF] La maladie de Von Recklinghausen ou neurofibromatose de type [PDF]
Ressources web
- Gliome du nerf optique et gliome hypothalamique (cancer.ca)
Le gliome du nerf optique et le gliome hypothalamique nouvellement diagnostiqués peuvent être traités par chirurgie, radiothérapie, traitement ciblé ou ...
- Tumeurs des voies optiques chez les enfants et les adolescents (together.stjude.org)
Signes et symptômes d'une tumeur des voies optiques · Perte de vision · Diminution de la vision des couleurs · Gonflement ou position avancée de l'œil (exophtalmie) ...
- Gliome optique : symptômes, diagnostic et traitement (medicoverhospitals.in)
Le gliome optique est un type de cerveau tumeur qui se développe le long du nerf optique, qui relie l'œil au cerveau. Cette affection affecte principalement la ...
- Les gliomes des voies optiques associés à la ... (sfo-online.fr)
Ainsi, le gliome est diagnostiqué un peu moins de 2 ans après la neurofibromatose en moyenne. Le gliome était le plus souvent limité aux nerfs optiques (64%). ...
- Gliome des voies optiques (orpha.net)
Il se caractérise par un trouble ou une perte de la vision, et peut s'accompagner de manifestations diencéphaliques, telles qu'une réduction de la croissance et ...

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.