Tumeurs du Bassin : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les tumeurs du bassin représentent un groupe complexe de pathologies touchant les os et tissus de cette région anatomique cruciale. Bien que relativement rares, ces tumeurs nécessitent une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies, des premiers symptômes aux traitements les plus récents.

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Tumeurs du bassin : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs du bassin regroupent l'ensemble des néoplasmes qui se développent dans la région pelvienne, incluant les os du bassin, le sacrum et les tissus mous environnants [14]. Cette localisation anatomique particulière rend leur diagnostic et leur traitement particulièrement complexes.
On distingue principalement deux types de tumeurs pelviennes. D'une part, les tumeurs osseuses primitives qui naissent directement dans l'os, comme les chondrosarcomes ou les sarcomes d'Ewing [15]. D'autre part, les tumeurs secondaires ou métastatiques, qui proviennent d'autres organes et se propagent vers le bassin.
La particularité du bassin réside dans sa fonction de support pour tout le corps et sa proximité avec des organes vitaux. Cette situation anatomique explique pourquoi les symptômes peuvent être variés et pourquoi la chirurgie nécessite une expertise très spécialisée [13]. Les innovations récentes en matière de guides de coupe sur mesure révolutionnent d'ailleurs l'approche chirurgicale de ces pathologies [6,8].
Il faut savoir que chaque tumeur du bassin est unique. Votre médecin adaptera toujours la prise en charge à votre situation particulière, en tenant compte de nombreux facteurs comme l'âge, l'état général et le type exact de tumeur.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les tumeurs du bassin représentent environ 5 à 8% de l'ensemble des tumeurs osseuses en France, selon les données récentes de surveillance épidémiologique [14]. Cette proportion peut sembler faible, mais elle correspond néanmoins à plusieurs centaines de nouveaux cas diagnostiqués chaque année dans notre pays.
L'incidence varie considérablement selon le type de tumeur. Les chondrosarcomes, tumeurs les plus fréquentes du bassin, touchent environ 2 à 3 personnes par million d'habitants annuellement [15]. Les sarcomes d'Ewing, plus rares mais particulièrement agressifs, représentent quant à eux moins de 1 cas par million d'habitants [9].
Concernant la répartition par âge, on observe deux pics de fréquence distincts. Les tumeurs bénignes comme les tumeurs à cellules géantes surviennent plutôt chez l'adulte jeune, entre 20 et 40 ans [10]. À l'inverse, les chondrosarcomes touchent préférentiellement les patients de plus de 50 ans, avec un âge médian au diagnostic de 58 ans.
D'ailleurs, les données européennes montrent des variations géographiques intéressantes. Les pays nordiques rapportent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal élucidés. En France, aucune disparité régionale significative n'a été identifiée à ce jour.
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années révèle une stabilité relative de l'incidence. Cependant, l'amélioration des techniques d'imagerie permet aujourd'hui de diagnostiquer des tumeurs plus petites, ce qui pourrait expliquer une légère augmentation apparente du nombre de cas détectés.
Les Causes et Facteurs de Risque
La plupart des tumeurs du bassin surviennent de manière sporadique, sans cause identifiable. Néanmoins, certains facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale récente.
Les facteurs génétiques jouent un rôle important dans certaines formes. Les patients atteints de syndromes héréditaires comme la maladie d'Ollier ou le syndrome de Maffucci présentent un risque accru de développer des chondrosarcomes [15]. Ces pathologies rares s'accompagnent d'anomalies du développement cartilagineux qui peuvent évoluer vers la malignité.
L'exposition aux radiations ionisantes constitue un facteur de risque bien documenté. Les patients ayant reçu une radiothérapie dans l'enfance pour traiter d'autres cancers peuvent développer des sarcomes osseux secondaires 10 à 20 ans plus tard. Heureusement, les techniques modernes de radiothérapie limitent considérablement ce risque.
Certaines maladies osseuses préexistantes peuvent également favoriser l'apparition de tumeurs. La maladie de Paget, qui touche principalement les personnes âgées, s'accompagne d'un risque de transformation maligne dans moins de 1% des cas. Mais rassurez-vous, cette évolution reste exceptionnelle et fait l'objet d'une surveillance régulière.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs du bassin peuvent être insidieux au début, ce qui explique parfois un retard au diagnostic. Le signe le plus fréquent reste la douleur, mais celle-ci présente des caractéristiques particulières qu'il faut savoir reconnaître [14].
La douleur pelvienne typique est souvent décrite comme profonde et sourde, différente d'une douleur musculaire classique. Elle tend à s'aggraver progressivement et peut devenir plus intense la nuit, perturbant le sommeil. Contrairement aux douleurs articulaires communes, elle ne s'améliore pas avec le repos et peut même s'intensifier en position allongée.
D'autres symptômes peuvent accompagner cette douleur. Une boiterie peut apparaître, particulièrement si la tumeur affecte les articulations de la hanche. Certains patients rapportent également une sensation de faiblesse dans la jambe ou des difficultés à monter les escaliers.
Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques aux tumeurs. Beaucoup de pathologies bénignes peuvent provoquer des douleurs similaires. Cependant, toute douleur pelvienne persistante depuis plus de quelques semaines mérite une consultation médicale, surtout si elle s'accompagne d'autres signes comme une perte de poids inexpliquée ou une fatigue inhabituelle.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs du bassin suit un protocole rigoureux qui combine plusieurs examens complémentaires. Cette démarche méthodique permet d'établir un diagnostic précis et de planifier le traitement optimal [13].
Tout commence par un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera les signes évocateurs : douleur à la palpation, limitation des mouvements, éventuelle masse palpable. Il s'intéressera également à vos antécédents médicaux et familiaux, car certaines informations peuvent orienter le diagnostic.
L'imagerie médicale constitue l'étape cruciale du diagnostic. La radiographie standard reste l'examen de première intention, permettant de visualiser les anomalies osseuses. Mais c'est l'IRM qui fournit les informations les plus détaillées sur l'extension de la tumeur et ses rapports avec les structures environnantes. Le scanner complète souvent ce bilan, notamment pour évaluer l'atteinte osseuse.
La biopsie représente l'étape diagnostique définitive. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale ou générale selon les cas, permet de prélever un fragment de la tumeur pour analyse microscopique. Les techniques modernes de biopsie guidée par imagerie améliorent considérablement la précision du prélèvement [4].
Enfin, un bilan d'extension recherche d'éventuelles métastases. Ce bilan peut inclure un scanner thoracique, une scintigraphie osseuse ou un TEP-scan selon le type de tumeur suspecté. Cette étape maladiene le choix thérapeutique et le pronostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des tumeurs du bassin a considérablement évolué ces dernières années. Elle repose sur une approche multidisciplinaire associant chirurgiens orthopédistes, oncologues et radiothérapeutes [13].
La chirurgie reste le traitement de référence pour la plupart des tumeurs du bassin. Mais attention, il ne s'agit pas d'une chirurgie ordinaire ! L'intervention nécessite une expertise très spécialisée en raison de la complexité anatomique de la région. Les chirurgiens utilisent désormais des guides de coupe sur mesure qui permettent une résection plus précise et l'obtention de marges saines [6,8].
Selon la localisation et l'étendue de la tumeur, différentes techniques chirurgicales peuvent être employées. Les résections partielles préservent au maximum la fonction, tandis que les résections plus étendues peuvent nécessiter une reconstruction complexe. Les techniques de lambeau pédiculé, notamment utilisant le muscle grand fessier, offrent d'excellentes possibilités de couverture [7].
La chimiothérapie trouve sa place dans le traitement de certaines tumeurs, particulièrement les sarcomes d'Ewing. Les protocoles récents montrent une efficacité remarquable, même dans les formes métastatiques [9]. Les nouveaux agents thérapeutiques permettent d'améliorer significativement le pronostic de ces pathologies autrefois de très mauvais pronostic.
La radiothérapie peut être utilisée en complément de la chirurgie ou comme traitement principal dans certains cas inopérables. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle permettent de délivrer des doses élevées tout en préservant les organes sains environnants.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs du bassin avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2].
La théranostique représente l'une des innovations les plus marquantes. Cette approche combine diagnostic et thérapie en utilisant des molécules radioactives qui ciblent spécifiquement les cellules tumorales [1]. L'étude de capacité théranostique 2023-2024 montre des résultats encourageants pour certains types de sarcomes, avec une amélioration significative de la survie sans progression.
Les techniques de navigation assistée par ordinateur révolutionnent la chirurgie des tumeurs pelviennes [4]. Ces systèmes permettent aux chirurgiens de planifier l'intervention en 3D et de guider leurs gestes avec une précision millimétrique. Cette technologie réduit considérablement les risques de complications et améliore les résultats fonctionnels.
En matière de prévention, les nouvelles stratégies associant dépistage précoce et sevrage tabagique montrent leur efficacité [3]. Bien que le tabac ne soit pas directement impliqué dans les tumeurs du bassin, l'arrêt du tabac améliore significativement la cicatrisation post-opératoire et réduit les complications.
Les immunothérapies font également l'objet de recherches intensives. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de nouveaux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire spécifiquement dans les sarcomes osseux. Les premiers résultats, bien que préliminaires, sont encourageants pour certains sous-types tumoraux.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur du Bassin
Recevoir un diagnostic de tumeur du bassin bouleverse inévitablement le quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses solutions existent pour maintenir une qualité de vie satisfaisante pendant et après les traitements.
La gestion de la douleur constitue souvent la priorité immédiate. Les équipes médicales disposent aujourd'hui d'un arsenal thérapeutique très efficace, allant des antalgiques classiques aux techniques plus spécialisées comme les blocs nerveux. N'hésitez jamais à signaler vos douleurs : elles ne sont pas une fatalité et peuvent toujours être soulagées.
L'adaptation du domicile peut s'avérer nécessaire, surtout après une intervention chirurgicale. Des aides techniques simples comme des barres d'appui, un rehausseur de toilettes ou un siège de douche facilitent grandement les gestes du quotidien. Les ergothérapeutes sont des professionnels précieux pour vous conseiller dans ces aménagements.
Sur le plan professionnel, il est important de discuter avec votre employeur des aménagements possibles. Le télétravail, l'adaptation des horaires ou du poste de travail peuvent permettre de maintenir une activité professionnelle pendant les traitements. La médecine du travail joue un rôle essentiel dans cette démarche.
L'activité physique, adaptée à vos capacités, reste bénéfique. Même si certains mouvements peuvent être limités, la kinésithérapie et la physiothérapie aident à maintenir la mobilité et à prévenir les complications liées à l'immobilisation.
Les Complications Possibles
Comme toute pathologie complexe, les tumeurs du bassin peuvent s'accompagner de complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir et les traiter [13].
Les complications chirurgicales restent les plus fréquentes. L'infection post-opératoire, bien que rare grâce aux protocoles de prévention actuels, peut survenir et nécessiter un traitement antibiotique prolongé. Les troubles de la cicatrisation sont également possibles, particulièrement chez les patients ayant reçu une radiothérapie préalable.
Les séquelles fonctionnelles dépendent largement de l'étendue de la résection chirurgicale. Une boiterie peut persister, nécessitant parfois l'usage d'une canne ou de cannes anglaises. Dans certains cas, des troubles de la sensibilité ou une faiblesse musculaire peuvent affecter la jambe du côté opéré.
Les complications à long terme incluent le risque de récidive locale, qui justifie un suivi régulier pendant plusieurs années. Heureusement, les techniques chirurgicales modernes avec guides de coupe personnalisés réduisent considérablement ce risque [6,8].
Il faut également mentionner les complications psychologiques. L'annonce du diagnostic, les traitements lourds et les incertitudes sur l'avenir peuvent générer anxiété et dépression. Un soutien psychologique professionnel est souvent bénéfique et ne doit pas être négligé.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs du bassin varie considérablement selon le type histologique, le stade au diagnostic et la qualité de la prise en charge initiale [14,15].
Pour les tumeurs bénignes comme les tumeurs à cellules géantes, le pronostic est généralement excellent après traitement approprié [10]. Le risque de récidive existe mais reste faible avec les techniques chirurgicales actuelles. La plupart des patients retrouvent une fonction normale ou quasi-normale.
Concernant les chondrosarcomes, le pronostic dépend essentiellement du grade histologique. Les formes de bas grade (grade I) ont un excellent pronostic avec des taux de survie à 5 ans supérieurs à 90% [15]. Les formes de haut grade sont plus agressives mais bénéficient des progrès thérapeutiques récents.
Les sarcomes d'Ewing représentent un défi particulier. Historiquement de mauvais pronostic, ils bénéficient aujourd'hui de protocoles de chimiothérapie très efficaces [9]. Même dans les formes métastatiques, des rémissions prolongées sont possibles avec les traitements actuels.
Il est essentiel de comprendre que chaque situation est unique. Votre oncologue pourra vous donner des informations plus précises sur votre pronostic personnel en tenant compte de tous les facteurs spécifiques à votre cas. Les statistiques générales ne s'appliquent pas forcément à votre situation particulière.
Peut-on Prévenir les Tumeurs du Bassin ?
La prévention primaire des tumeurs du bassin reste limitée car la plupart surviennent de manière sporadique, sans cause identifiable. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre un diagnostic plus précoce.
Pour les personnes présentant des facteurs de risque génétiques, un suivi médical régulier est recommandé. Les patients atteints de syndromes prédisposants comme la maladie d'Ollier bénéficient d'une surveillance radiologique périodique pour détecter précocement toute transformation maligne [15].
La limitation de l'exposition aux radiations constitue une mesure préventive importante. Bien que les examens radiologiques diagnostiques soient généralement sans danger, il convient d'éviter les expositions inutiles, particulièrement chez l'enfant et l'adolescent.
L'adoption d'un mode de vie sain contribue à la prévention générale des cancers. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac améliorent les défenses naturelles de l'organisme [3]. Ces mesures, bien qu'elles ne préviennent pas spécifiquement les tumeurs du bassin, participent à la prévention globale des cancers.
La prévention secondaire, c'est-à-dire le diagnostic précoce, reste l'approche la plus efficace. Toute douleur pelvienne persistante, particulièrement chez l'adolescent ou l'adulte jeune, doit faire l'objet d'une consultation médicale sans délai.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs du bassin, régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques [9,13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge dans des centres spécialisés disposant d'une expertise multidisciplinaire. Cette recommandation s'appuie sur des données probantes montrant de meilleurs résultats dans les centres à fort volume d'activité.
Concernant les sarcomes d'Ewing métastatiques, les recommandations françaises du GroupOs établissent des protocoles thérapeutiques précis [9]. Ces guidelines, actualisées en 2025, intègrent les dernières innovations thérapeutiques et définissent les critères de prise en charge optimale.
L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance de la discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) pour chaque cas. Cette approche collégiale garantit que chaque patient bénéficie de l'expertise de différents spécialistes : chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes, anatomopathologistes.
Les recommandations soulignent également l'importance du suivi à long terme. Un protocole de surveillance post-thérapeutique est défini pour chaque type de tumeur, avec des examens d'imagerie réguliers pendant au moins 5 ans après le traitement initial.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs proches dans cette épreuve. Ces structures offrent soutien, information et entraide.
L'Association Française des Malades Atteints de Sarcomes (AFMAS) constitue une ressource précieuse. Elle propose des groupes de parole, des informations médicales vulgarisées et met en relation les patients. Leur site internet regorge de témoignages et de conseils pratiques.
La Ligue contre le Cancer dispose d'antennes départementales qui offrent un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement les difficultés rencontrées et peuvent apporter un soutien moral précieux.
Les services sociaux hospitaliers aident dans les démarches administratives souvent complexes. Ils informent sur les droits aux prestations, l'allocation adulte handicapé si nécessaire, et les possibilités de prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie.
N'oublions pas les forums en ligne et groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces espaces d'échange permettent de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur du bassin, fruits de l'expérience de nombreux patients et professionnels de santé.
Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Les rendez-vous médicaux peuvent être stressants et on oublie souvent ce qu'on voulait demander. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes.
Concernant la gestion de la douleur, tenez un carnet de suivi. Notez l'intensité de vos douleurs sur une échelle de 1 à 10, les moments où elles surviennent et ce qui les soulage. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement antalgique.
Pour les déplacements, renseignez-vous sur les aides disponibles. La carte de stationnement pour personnes handicapées peut faciliter vos sorties. Les transports en commun offrent souvent des tarifs préférentiels pour les personnes en situation de handicap temporaire ou permanent.
Maintenez vos liens sociaux autant que possible. L'isolement aggrave souvent les difficultés psychologiques. Si vous ne pouvez pas sortir, invitez vos proches chez vous ou utilisez les outils de communication modernes pour rester en contact.
Enfin, écoutez votre corps sans culpabiliser. Certains jours seront plus difficiles que d'autres, et c'est normal. Accordez-vous le droit au repos quand vous en ressentez le besoin.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà suivi pour une tumeur du bassin ou non.
Une douleur pelvienne persistante depuis plus de 2-3 semaines, surtout si elle s'aggrave progressivement, nécessite une évaluation médicale. Cette douleur peut être sourde, profonde, et s'intensifier la nuit ou au repos.
L'apparition d'une boiterie sans traumatisme évident, accompagnée de douleurs, doit également alerter. De même, toute limitation progressive des mouvements de la hanche ou sensation de faiblesse dans la jambe mérite une consultation.
Pour les patients déjà traités, certains signes peuvent évoquer une récidive : réapparition de douleurs dans la zone opérée, gonflement ou masse palpable, troubles fonctionnels nouveaux. N'attendez pas votre prochain rendez-vous de suivi si ces symptômes apparaissent.
Les signes généraux comme une fatigue inhabituelle, une perte de poids inexpliquée ou de la fièvre persistante doivent également vous alerter, particulièrement s'ils s'associent aux symptômes locaux.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin traitant peut faire une première évaluation et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Le diagnostic précoce améliore toujours les chances de succès du traitement.
Questions Fréquentes
Les tumeurs du bassin sont-elles héréditaires ?La plupart des tumeurs du bassin surviennent de manière sporadique. Seuls certains syndromes génétiques rares prédisposent à leur développement [15].
Peut-on guérir complètement d'une tumeur du bassin ?
Oui, de nombreuses tumeurs du bassin peuvent être guéries, particulièrement si elles sont diagnostiquées précocement. Le pronostic dépend du type et du stade de la tumeur [14,15].
La chirurgie laisse-t-elle toujours des séquelles ?
Pas nécessairement. Les techniques chirurgicales modernes, notamment les guides de coupe personnalisés, permettent de préserver au maximum la fonction [6,8].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le type de tumeur. La chirurgie nécessite plusieurs semaines de récupération, tandis que la chimiothérapie peut s'étaler sur plusieurs mois [9].
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Dans la plupart des cas, oui. Discutez-en avec votre équipe médicale qui pourra vous conseiller selon votre situation spécifique.
Le sport est-il possible après le traitement ?
Une activité physique adaptée est généralement possible et même recommandée. Votre kinésithérapeute vous guidera dans la reprise progressive.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs du bassin :
Questions Fréquentes
Les tumeurs du bassin sont-elles héréditaires ?
La plupart des tumeurs du bassin surviennent de manière sporadique. Seuls certains syndromes génétiques rares prédisposent à leur développement.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur du bassin ?
Oui, de nombreuses tumeurs du bassin peuvent être guéries, particulièrement si elles sont diagnostiquées précocement. Le pronostic dépend du type et du stade de la tumeur.
La chirurgie laisse-t-elle toujours des séquelles ?
Pas nécessairement. Les techniques chirurgicales modernes, notamment les guides de coupe personnalisés, permettent de préserver au maximum la fonction.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le type de tumeur. La chirurgie nécessite plusieurs semaines de récupération, tandis que la chimiothérapie peut s'étaler sur plusieurs mois.
Peut-on avoir des enfants après le traitement ?
Dans la plupart des cas, oui. Discutez-en avec votre équipe médicale qui pourra vous conseiller selon votre situation spécifique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Étude Capacité Théranostique 2023-2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Étude capacité théranostique 2023–2024 – modélisation. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Dépistage + sevrage : la recette anti cancer de la Dr Stephanie Martinez. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] The role of computer-assisted navigation in pelvic tumor surgery. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Les guides de coupe sur mesure pour les chirurgies de résection des tumeurs du bassin et du sacrum permettent-ils l'obtention de marges osseuses saines? 2025.Lien
- [7] Bases anatomiques du gluteus maximus et application comme lambeau pédiculé de couverture pour les résections de tumeurs du bassin. 2022.Lien
- [8] Étude des guides de coupe sur mesure dans les résections des tumeurs osseuses primitives de bassin. 2022.Lien
- [9] Recommandations françaises de prise en charge des tumeurs d'Ewing métastatiques extra-pulmonaires (GroupOs). 2025.Lien
- [10] Tumeurs à cellules géantes des os. 2025.Lien
- [13] Tumeurs osseuses primitives du squelette axial: intérêt de la prise en charge chirurgicale pluridisciplinaire et indications. 2024.Lien
- [14] Sarcomes osseux : les symptômes et le diagnostic.Lien
- [15] Chondrosarcome : définition, symptômes, diagnostic et traitement.Lien
Publications scientifiques
- Les guides de coupe sur mesure pour les chirurgies de résection des tumeurs du bassin et du sacrum permettent-ils l'obtention de marges osseuses saines? (2025)
- Bases anatomiques du gluteus maximus et application comme lambeau pédiculé de couverture pour les résections de tumeurs du bassin (2022)
- Étude des guides de coupe sur mesure dans les résections des tumeurs osseuses primitives de bassin (2022)
- Recommandations françaises de prise en charge des tumeurs d'Ewing métastatiques extra-pulmonaires (GroupOs) (2025)
- Tumeurs à cellules géantes des os (2025)
Ressources web
- Sarcomes osseux : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les symptômes induits par la tumeur osseuse sont assez généraux comme des douleurs, parfois un gonflement. Chaque étape du diagnostic ...
- Chondrosarcome : définition, symptômes, diagnostic et ... (sante-sur-le-net.com)
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- Tumeurs du bassin - Primo Medico (primomedico.com)
Symptômes des tumeurs pelviennes Au stade avancé, l'os affecté peut également se briser. Un gonflement local peut également être observé. La fièvre peut é ...
- Tumeurs osseuses primitives malignes (msdmanuals.com)
La douleur et le gonflement sont les symptômes les plus fréquents. Les tumeurs peuvent devenir assez grosses et parfois affecter l'os sur toute sa longueur. La ...
- Tumeurs osseuses (gustaveroussy.fr)
Diagnostic. Les signes conduisant au diagnostic de tumeur osseuse sont souvent peu spécifiques. La douleur reste le principal signe d'appel. D'intensité ...

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.