Tumeurs de l'appareil génital mâle : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les tumeurs de l'appareil génital masculin touchent environ 15 000 hommes chaque année en France [1,2]. Ces pathologies, qui incluent principalement les cancers du testicule, de la prostate et du pénis, nécessitent une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces maladies, leurs symptômes et les traitements disponibles.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Tumeurs de l'appareil génital mâle : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de l'appareil génital masculin regroupent plusieurs types de cancers qui affectent les organes reproducteurs de l'homme. Ces pathologies touchent principalement trois zones anatomiques distinctes [8,14].
Le cancer du testicule représente la forme la plus fréquente chez les jeunes hommes de 20 à 40 ans. Il se développe dans les cellules germinales ou dans les tissus de soutien du testicule. Bien qu'il soit relativement rare, il constitue le cancer le plus courant chez les hommes de cette tranche d'âge [14].
Les tumeurs de la prostate concernent davantage les hommes après 50 ans. Cette glande, située sous la vessie, peut développer des cellules cancéreuses qui évoluent généralement lentement [11]. D'ailleurs, ce type de cancer représente l'une des principales causes de mortalité masculine en France.
Enfin, le cancer du pénis reste heureusement très rare dans nos régions. Il touche principalement la peau et les tissus de cet organe, souvent en lien avec certaines infections virales [8,16]. L'important à retenir, c'est que chaque type de tumeur nécessite une approche thérapeutique spécifique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les tumeurs génitales masculines représentent un enjeu majeur de santé publique avec des chiffres qui interpellent [1,2]. Chaque année, environ 59 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez l'homme français [1].
Le cancer du testicule touche quant à lui près de 2 500 hommes annuellement. Mais rassurez-vous, son incidence reste stable depuis plusieurs années [2,14]. Ce qui est remarquable, c'est que ce cancer présente un excellent pronostic avec un taux de guérison supérieur à 95% lorsqu'il est détecté précocement.
Concernant le cancer du pénis, il demeure exceptionnel avec moins de 200 cas par an en France [16]. Cette rareté s'explique notamment par de meilleures maladies d'hygiène et une diminution des facteurs de risque infectieux.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute pour les cancers prostatiques, avec une incidence légèrement supérieure à celle de l'Allemagne mais inférieure à celle des pays nordiques [1]. L'évolution démographique laisse présager une augmentation de 25% des cas d'ici 2030, principalement liée au vieillissement de la population.
L'impact économique de ces pathologies représente plus de 800 millions d'euros annuels pour le système de santé français, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des tumeurs génitales masculines permet d'adopter une approche préventive efficace. Les facteurs de risque varient considérablement selon la localisation de la tumeur [10,15].
Pour le cancer de la prostate, l'âge constitue le principal facteur de risque. Après 65 ans, un homme sur huit développera cette pathologie au cours de sa vie [11]. Les antécédents familiaux multiplient le risque par deux, tandis que certaines origines ethniques (notamment afro-caribéenne) présentent une prédisposition génétique particulière.
Le cancer du testicule présente des facteurs de risque différents. La cryptorchidie (testicule non descendu) multiplie le risque par 10 [14]. D'autres éléments comme les antécédents familiaux, certaines anomalies chromosomiques ou l'exposition à des perturbateurs endocriniens pendant la grossesse jouent également un rôle [10].
Concernant les polluants environnementaux, les recherches récentes montrent leur impact sur la reproduction masculine [10]. Les pesticides, métaux lourds et certains plastifiants peuvent altérer l'ADN des cellules germinales par des mécanismes épigénétiques complexes.
Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, le mode de vie (tabac, alcool, alimentation) influence peu le risque de cancer testiculaire, mais joue un rôle important dans le cancer prostatique [15,16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître précocement les signes d'une tumeur génitale masculine peut littéralement sauver des vies. Chaque localisation présente des symptômes spécifiques qu'il faut savoir identifier [14,15].
Le cancer du testicule se manifeste généralement par une masse dure et indolore dans le testicule. Vous pourriez également ressentir une sensation de lourdeur dans le scrotum ou une douleur sourde dans le bas-ventre [14]. Certains hommes rapportent un gonflement ou une sensibilité mammaire, liée à la production d'hormones par la tumeur.
Pour le cancer de la prostate, les symptômes apparaissent souvent tardivement. Les troubles urinaires constituent les premiers signes : difficultés à uriner, jet faible, envies fréquentes notamment la nuit [15]. Mais attention, ces symptômes peuvent aussi indiquer une simple hypertrophie bénigne de la prostate.
Le cancer du pénis se présente sous forme de lésions cutanées persistantes : plaies qui ne cicatrisent pas, excroissances, changements de couleur ou d'aspect de la peau [16]. Ces modifications peuvent s'accompagner de démangeaisons ou de saignements.
Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes. Cependant, rappelez-vous que de nombreuses pathologies bénignes peuvent provoquer des signes similaires. L'important, c'est de consulter rapidement pour obtenir un diagnostic précis [14,15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs génitales masculines suit un protocole précis qui permet d'identifier avec certitude la nature et l'étendue de la pathologie [8,14].
Tout commence par un examen clinique approfondi. Votre médecin procédera à une palpation minutieuse des organes génitaux externes et réalisera un toucher rectal pour évaluer la prostate. Cette étape, bien qu'inconfortable, reste indispensable pour détecter d'éventuelles anomalies [14].
Les examens biologiques complètent cette première approche. Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) oriente vers un cancer de la prostate, tandis que les marqueurs tumoraux comme l'alpha-fœtoprotéine et la bêta-HCG signalent certains cancers testiculaires [14,15].
L'imagerie médicale précise le diagnostic. L'échographie testiculaire reste l'examen de référence pour explorer une masse suspecte. Pour la prostate, l'IRM multiparamétrique permet une analyse fine des tissus et guide les biopsies [8]. Le scanner et la TEP-scan évaluent l'extension éventuelle de la maladie.
Enfin, la biopsie confirme définitivement le diagnostic. Contrairement au testicule où elle est contre-indiquée (risque de dissémination), elle constitue l'étape clé pour le cancer prostatique [8,14]. Les résultats anatomopathologiques déterminent le type exact de tumeur et son agressivité.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les traitements des tumeurs génitales masculines ont considérablement évolué ces dernières années, offrant des options thérapeutiques de plus en plus personnalisées [15,16].
La chirurgie reste souvent le traitement de première intention. Pour le cancer du testicule, l'orchidectomie (ablation du testicule) constitue le geste standard, généralement suivi d'une prothèse testiculaire pour préserver l'aspect esthétique [14]. Concernant la prostate, plusieurs techniques sont disponibles : prostatectomie radicale par voie ouverte, laparoscopique ou robot-assistée [15].
La radiothérapie trouve sa place dans de nombreuses situations. Elle peut être utilisée seule ou en complément de la chirurgie. Les techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle ou la curiethérapie permettent de cibler précisément la tumeur tout en préservant les tissus sains [15,16].
Les traitements médicaux se diversifient constamment. L'hormonothérapie bloque la production de testostérone dans certains cancers prostatiques avancés. La chimiothérapie reste indispensable pour les cancers testiculaires métastatiques, avec des protocoles très efficaces [14,15].
Concrètement, le choix thérapeutique dépend de nombreux facteurs : type de tumeur, stade d'évolution, âge du patient et état général. Votre équipe médicale adaptera le traitement à votre situation particulière [15,16]. L'important à retenir, c'est que chaque cas est unique et mérite une approche individualisée.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs génitales masculines avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [1,2,3].
L'immunothérapie représente l'avancée la plus prometteuse. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire montrent des résultats encourageants dans les cancers prostatiques résistants à la castration [1,3]. Ces traitements réveillent le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.
La thérapie ciblée personnalise davantage les traitements. Les inhibiteurs de PARP, initialement développés pour les cancers du sein, s'avèrent efficaces chez les hommes porteurs de mutations BRCA [1,4]. Cette approche de médecine de précision révolutionne la prise en charge des formes héréditaires.
Les essais cliniques se multiplient avec des protocoles innovants [4,5]. La combinaison d'antibiotiques avec les traitements anticancéreux montre des synergies inattendues, potentialisant l'efficacité thérapeutique [5]. Ces recherches ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Movember 2024 a particulièrement mis l'accent sur ces innovations, sensibilisant le grand public aux avancées de la recherche [2]. Les campagnes de financement permettent d'accélérer le développement de ces nouvelles thérapies.
Bon à savoir : plusieurs de ces traitements innovants sont déjà accessibles dans le cadre d'essais cliniques français [3,4]. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre oncologue sur les possibilités de participation.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur Génitale Masculine
Vivre avec une tumeur génitale masculine bouleverse inévitablement le quotidien, mais de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante [15,16].
L'impact sur la sexualité constitue souvent la préoccupation majeure. Les traitements peuvent affecter la fonction érectile, l'éjaculation ou la libido [15]. Heureusement, des solutions existent : médicaments, dispositifs mécaniques, injections intracaverneuses ou implants péniens. L'important, c'est d'aborder ce sujet sans tabou avec votre équipe soignante.
La fertilité peut également être compromise, particulièrement après traitement d'un cancer testiculaire [14,15]. La conservation de sperme avant traitement offre la possibilité de préserver un projet parental futur. Cette démarche, prise en charge par l'Assurance Maladie, doit être discutée dès l'annonce du diagnostic.
Sur le plan psychologique, l'annonce d'un cancer génital ébranle profondément l'identité masculine. Il est normal de ressentir anxiété, colère ou tristesse. L'accompagnement psychologique, individuel ou en groupe, aide à traverser cette épreuve [15,16].
Au niveau professionnel, les arrêts de travail peuvent s'étaler sur plusieurs mois selon les traitements. La reprise progressive, parfois avec aménagement du poste, facilite la réinsertion. Vos droits sont protégés par la législation sur le handicap et la maladie longue durée.
Les Complications Possibles
Les complications des tumeurs génitales masculines peuvent survenir à différents moments : liées à la maladie elle-même ou aux traitements administrés [15,16].
Les complications tumorales dépendent de la localisation et de l'évolution de la pathologie. Un cancer testiculaire peut provoquer une torsion ou une hémorragie intratesticulaire. Les tumeurs prostatiques avancées peuvent obstruer les voies urinaires ou envahir les organes voisins [15].
Les effets secondaires chirurgicaux varient selon l'intervention. Après prostatectomie, l'incontinence urinaire touche temporairement 90% des patients, mais se résout dans 80% des cas en un an [15]. Les troubles érectiles sont plus fréquents et parfois définitifs, nécessitant une prise en charge spécialisée.
La chimiothérapie peut entraîner fatigue, nausées, chute des cheveux et baisse des défenses immunitaires [14,15]. Ces effets, bien que pénibles, restent généralement réversibles. Un suivi biologique régulier permet d'adapter les doses si nécessaire.
Certaines complications sont tardives et peuvent apparaître des années après le traitement. Les seconds cancers, bien que rares, justifient un suivi prolongé [16]. L'infertilité peut également se révéler plus tard, d'où l'importance de la préservation gamétique précoce.
Rassurez-vous, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement grâce aux progrès de la médecine de support [15,16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs génitales masculines varie considérablement selon le type de cancer, son stade au diagnostic et la réponse aux traitements [14,15,16].
Le cancer du testicule présente l'un des meilleurs pronostics en oncologie. Détecté précocement, le taux de guérison atteint 98% [14]. Même en cas de métastases, 80% des patients guérissent grâce aux protocoles de chimiothérapie modernes. Cette excellente évolution s'explique par la sensibilité particulière de ces tumeurs aux traitements.
Pour le cancer de la prostate, le pronostic dépend largement du stade au diagnostic. Les formes localisées ont un taux de survie à 10 ans supérieur à 90% [15]. Les cancers métastatiques, bien que plus complexes à traiter, bénéficient désormais de thérapies innovantes qui prolongent significativement la survie.
Le cancer du pénis, plus rare, présente un pronostic variable selon l'extension locale et ganglionnaire [16]. Détecté tôt, il se soigne bien avec des traitements conservateurs. L'évolution dépend essentiellement de la précocité du diagnostic.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : âge du patient, état général, réponse aux traitements et soutien psychosocial [15,16]. L'important à retenir, c'est que les progrès thérapeutiques améliorent constamment ces perspectives d'évolution.
Chaque situation étant unique, votre oncologue vous donnera des informations personnalisées sur votre pronostic spécifique [14,15,16].
Peut-on Prévenir les Tumeurs Génitales Masculines ?
La prévention des tumeurs génitales masculines repose sur plusieurs stratégies complémentaires, même si tous les facteurs de risque ne sont pas modifiables [10,15,16].
Le dépistage organisé n'existe pas encore en France pour ces cancers, contrairement au cancer du sein ou colorectal. Cependant, un suivi médical régulier après 50 ans permet de détecter précocement les anomalies prostatiques [15]. L'autopalpation testiculaire, recommandée chez les jeunes hommes, peut révéler des masses suspectes [14].
Concernant les facteurs environnementaux, limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens constitue une mesure préventive importante [10]. Privilégier une alimentation biologique, éviter les contenants plastiques chauffés et réduire l'usage de pesticides domestiques participent à cette démarche.
L'hygiène de vie joue un rôle variable selon le type de tumeur. Pour le cancer prostatique, une alimentation riche en lycopène (tomates), en oméga-3 et pauvre en graisses saturées semble protectrice [15]. L'activité physique régulière réduit également le risque.
La vaccination contre le HPV pourrait prévenir certains cancers du pénis, bien que cette indication ne soit pas encore officiellement recommandée chez l'homme en France [16]. Cette stratégie fait l'objet de discussions scientifiques actuelles.
Enfin, éviter le tabac et limiter la consommation d'alcool contribuent à réduire globalement le risque de cancer [15,16]. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas une protection absolue, participent à une approche préventive globale.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour optimiser la prise en charge des tumeurs génitales masculines [1,8,15].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours de soins coordonné impliquant médecin traitant, urologue et oncologue [8]. Cette approche multidisciplinaire garantit une prise en charge optimale à chaque étape du traitement.
L'Institut National du Cancer (INCa) publie régulièrement des référentiels actualisés [1]. Ces documents, destinés aux professionnels, standardisent les pratiques diagnostiques et thérapeutiques sur l'ensemble du territoire français. Ils intègrent les dernières innovations validées scientifiquement.
Concernant le suivi post-thérapeutique, les recommandations précisent la fréquence des consultations et examens selon le type de tumeur [8,15]. Un suivi rapproché les premières années permet de détecter précocement d'éventuelles récidives ou complications.
Les critères de qualité des centres de traitement sont également définis. Les établissements doivent respecter des seuils d'activité minimaux et disposer d'équipes pluridisciplinaires expérimentées [1,8]. Cette exigence garantit l'expertise nécessaire à ces pathologies complexes.
La formation continue des professionnels constitue un axe prioritaire. Les sociétés savantes organisent régulièrement des congrès et formations pour diffuser les bonnes pratiques [3,8]. Cette démarche assure une montée en compétence constante des équipes soignantes.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les hommes touchés par une tumeur génitale, offrant soutien, information et entraide [2,15,16].
L'Association Française d'Urologie (AFU) met à disposition des patients des brochures d'information et organise des conférences grand public [3]. Leur site internet propose des ressources fiables et actualisées sur les différentes pathologies urologiques.
La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux proposant accompagnement psychologique, aide sociale et groupes de parole [15]. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, apportent un soutien précieux basé sur l'expérience vécue.
Movember sensibilise chaque novembre aux cancers masculins par des campagnes originales [2]. Cette fondation internationale finance la recherche et développe des programmes de prévention innovants. Leur approche décomplexée contribue à lever les tabous autour de ces pathologies.
Les réseaux sociaux hébergent de nombreux groupes d'entraide où patients et proches échangent conseils et témoignages. Ces communautés virtuelles offrent un soutien 24h/24, particulièrement précieux lors des moments difficiles [15,16].
Enfin, les centres hospitaliers proposent souvent des consultations d'annonce, des programmes d'éducation thérapeutique et des ateliers thématiques. Ces services, intégrés au parcours de soins, complètent l'accompagnement médical par une dimension humaine essentielle.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur génitale masculine et optimiser votre prise en charge [14,15,16].
Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Les rendez-vous médicaux sont souvent chargés, et il est facile d'oublier des points importants. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations [15].
Tenez un carnet de bord de vos symptômes, traitements et effets secondaires. Cette trace écrite aide votre équipe médicale à adapter au mieux votre prise en charge. Notez également vos questions et les réponses obtenues [14,15].
Maintenez une activité physique adaptée à votre état. Même modérée, elle améliore la tolérance aux traitements, réduit la fatigue et préserve le moral. Demandez conseil à votre oncologue sur les activités recommandées dans votre situation [15,16].
Soignez votre alimentation sans tomber dans l'obsession. Privilégiez les fruits, légumes, poissons gras et limitez les viandes rouges. Une hydratation suffisante aide également à éliminer les toxines des traitements [15].
N'isolez pas votre entourage de votre maladie. Expliquer votre situation permet à vos proches de mieux vous comprendre et vous soutenir. La communication reste la clé d'un accompagnement familial réussi [15,16].
Enfin, accordez-vous du temps pour des activités plaisantes. Lire, écouter de la musique, jardiner... Ces moments de détente participent activement à votre bien-être global.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut faire la différence dans l'évolution d'une tumeur génitale masculine. Certains signes nécessitent une consultation rapide [14,15,16].
Consultez dans les 48 heures si vous découvrez une masse dure dans un testicule, même indolore. Ce symptôme, caractéristique du cancer testiculaire, nécessite un bilan urgent [14]. De même, toute modification récente de la forme, taille ou consistance d'un testicule doit alerter.
Pour les troubles urinaires, consultez si vous ressentez des difficultés croissantes à uriner, des douleurs en urinant ou du sang dans les urines [15]. Ces symptômes peuvent révéler une pathologie prostatique nécessitant une évaluation spécialisée.
Prenez rendez-vous rapidement en cas de lésion persistante du pénis : plaie qui ne cicatrise pas, excroissance, changement de couleur ou saignement [16]. Ces signes, bien que souvent bénins, méritent un avis dermatologique ou urologique.
Les douleurs pelviennes chroniques, les troubles de l'érection récents ou une fatigue inexpliquée peuvent également justifier une consultation [15,16]. Ces symptômes, moins spécifiques, nécessitent néanmoins une évaluation médicale.
En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter votre médecin traitant. Il saura évaluer la situation et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Rappelez-vous qu'un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic de ces pathologies [14,15,16].
Questions Fréquentes
Les tumeurs génitales masculines sont-elles héréditaires ?Certaines formes présentent une composante génétique, notamment les cancers prostatiques familiaux et certains cancers testiculaires. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux multiples [14,15].
Peut-on avoir des enfants après un cancer testiculaire ?
La fertilité peut être préservée grâce à la conservation de sperme avant traitement. Même après chimiothérapie, une récupération de la fertilité est possible dans 60% des cas [14].
Les traitements affectent-ils définitivement la sexualité ?
Les troubles sexuels sont fréquents mais pas systématiquement définitifs. De nombreuses solutions thérapeutiques permettent de retrouver une sexualité satisfaisante [15,16].
Faut-il arrêter le sport pendant les traitements ?
Au contraire, une activité physique adaptée est recommandée. Elle améliore la tolérance aux traitements et la qualité de vie. Demandez conseil à votre équipe médicale [15].
Les examens de suivi sont-ils douloureux ?
La plupart des examens de surveillance sont indolores : prises de sang, échographies, scanners. Le toucher rectal peut être inconfortable mais reste bref [14,15].
Peut-on travailler pendant les traitements ?
Cela dépend du type de traitement et de votre profession. Un aménagement du poste ou un temps partiel thérapeutique peuvent faciliter le maintien de l'activité professionnelle [15,16].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de l'appareil génital mâle :
Questions Fréquentes
Les tumeurs génitales masculines sont-elles héréditaires ?
Certaines formes présentent une composante génétique, notamment les cancers prostatiques familiaux et certains cancers testiculaires. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux multiples.
Peut-on avoir des enfants après un cancer testiculaire ?
La fertilité peut être préservée grâce à la conservation de sperme avant traitement. Même après chimiothérapie, une récupération de la fertilité est possible dans 60% des cas.
Les traitements affectent-ils définitivement la sexualité ?
Les troubles sexuels sont fréquents mais pas systématiquement définitifs. De nombreuses solutions thérapeutiques permettent de retrouver une sexualité satisfaisante.
Faut-il arrêter le sport pendant les traitements ?
Au contraire, une activité physique adaptée est recommandée. Elle améliore la tolérance aux traitements et la qualité de vie.
Les examens de suivi sont-ils douloureux ?
La plupart des examens de surveillance sont indolores : prises de sang, échographies, scanners. Le toucher rectal peut être inconfortable mais reste bref.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] L'Institut national du cancer publie les dernières données en cancérologie avec 59 000 nouveaux cas de cancer prostatique annuels en FranceLien
- [2] Movember sensibilise aux cancers masculins avec 2 500 nouveaux cas de cancer testiculaire par anLien
- [3] UROjonction présente les innovations thérapeutiques 2024-2025 en urologie oncologiqueLien
- [4] Les essais cliniques révolutionnent la prise en charge des tumeurs génitales masculinesLien
- [5] Potentiel synergique des antibiotiques avec les traitements anticancéreuxLien
- [8] Aspects cliniques et prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses ano-génitalesLien
- [10] Polluants de l'environnement et toxicité pour la reproduction masculine : rôle des modifications épigénétiquesLien
- [11] Étude rétrospective et anatomopathologique sur le cancer de la prostateLien
- [14] Cancers du testicule : les symptômes et le diagnosticLien
- [15] Troubles de l'appareil reproducteur masculinLien
- [16] Cancers de l'appareil reproductif masculinLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Etude bibliographiques sur les tumeurs de Krukenberg (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Les pathologies de l'appareil génital de la vache au niveau de l'abattoir d'El Harrach-Alger [PDF]
- [PDF][PDF] Aspects cliniques et prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses ano-génitales [PDF]
- 9. Sexe et comportement sexuel (2024)
- Polluants de l'environnement et toxicité pour la reproduction masculine: rôle des modifications épigénétiques (2022)
Ressources web
- Cancers du testicule : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Dans la grande majorité des cas, le patient découvre lui-même la tumeur à l'occasion d'une palpation. Il sent une petite masse dure et indolore ...
- Troubles de l'appareil reproducteur masculin (cancer.ca)
Symptômes des troubles de l'appareil reproducteur masculin · nombre moins élevé de spermatozoïdes ou réduction de leur qualité · diminution de la libido (désir ...
- Cancers de l'appareil reproductif masculin (concilio.com)
13 juil. 2018 — Une masse indolore dans le testicule ; · Une douleur sourde au niveau de l'abdomen ou de l'aine ; · Un agrandissement du testicule ; · Une gêne ou ...
- Diagnostic du cancer du testicule (cancer.ca)
Lors de l'examen physique, votre médecin peut : vérifier si vos testicules ne présentent pas de masses, d'enflure, de durcissement ou de sensibilité;
- Maladie génitale homme (deuxiemeavis.fr)
Les maladies de l'appareil génital masculin touchent l'appareil reproducteur de l'homme (testicules, vésicules séminales, prostate et scrotum) ou l'appareil ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.