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Tumeurs Urologiques : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements, Innovations

Tumeurs urologiques

Les tumeurs urologiques regroupent l'ensemble des cancers touchant l'appareil urinaire et génital masculin. Ces pathologies, qui incluent principalement les cancers de la vessie, de la prostate, du rein et des testicules, représentent un enjeu majeur de santé publique en France. Avec plus de 80 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année selon Santé Publique France [1], ces cancers nécessitent une prise en charge spécialisée et précoce pour optimiser les chances de guérison.

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Tumeurs urologiques : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs urologiques désignent l'ensemble des cancers qui se développent dans les organes du système urinaire et reproducteur masculin. Cette famille de pathologies comprend quatre types principaux de cancers.

Le cancer de la prostate représente le cancer le plus fréquent chez l'homme, touchant principalement les hommes de plus de 65 ans. Le cancer de la vessie se développe dans la paroi vésicale et concerne davantage les hommes que les femmes, avec un pic d'incidence vers 70 ans [2]. D'ailleurs, le tabagisme constitue le principal facteur de risque pour cette pathologie.

Le cancer du rein peut affecter différentes parties de l'organe, notamment les cellules rénales ou le bassinet. Enfin, le cancer du testicule touche principalement les jeunes hommes entre 20 et 40 ans, représentant paradoxalement l'un des cancers les plus guérissables lorsqu'il est détecté précocement [1].

Ces pathologies partagent certaines caractéristiques communes mais nécessitent chacune une approche thérapeutique spécifique. L'important à retenir, c'est que les progrès récents en matière de diagnostic et de traitement ont considérablement amélioré le pronostic de ces cancers.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de ces pathologies en France. Selon Santé Publique France, les tumeurs urologiques représentent environ 25% de tous les cancers masculins diagnostiqués chaque année [1]. Cette proportion place ces pathologies au premier rang des cancers chez l'homme.

Le cancer de la prostate domine largement avec près de 50 000 nouveaux cas annuels, soit une incidence de 120 cas pour 100 000 hommes. Cette incidence a augmenté de 15% entre 2015 et 2024, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration du dépistage [8]. En comparaison, nos voisins européens présentent des taux similaires : 115/100 000 en Allemagne, 125/100 000 en Italie.

Le cancer de la vessie touche environ 13 000 personnes par an en France, avec un ratio homme/femme de 4:1. L'incidence standardisée est de 27 cas pour 100 000 hommes et 6 cas pour 100 000 femmes [2,13]. Concrètement, cela signifie qu'un homme sur 26 développera un cancer de la vessie au cours de sa vie.

Les cancers du rein représentent 15 000 nouveaux cas annuels, avec une augmentation constante de 2% par an depuis 2010 [14]. Cette progression s'explique en partie par l'amélioration des techniques d'imagerie qui permettent de détecter des tumeurs plus petites. Chez les jeunes adultes de 15 à 39 ans, l'incidence des cancers urologiques a progressé de 1,8% par an entre 2000 et 2020 [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les facteurs de risque des tumeurs urologiques permet d'adopter une approche préventive efficace. Ces facteurs varient selon le type de cancer, mais certains éléments communs méritent votre attention.

Le tabagisme constitue le principal facteur de risque modifiable pour le cancer de la vessie, multipliant le risque par 3 à 4 [2,16]. Les substances cancérigènes du tabac sont éliminées par les reins et stagnent dans la vessie, favorisant le développement tumoral. L'exposition professionnelle à certains produits chimiques (colorants, solvants, hydrocarbures) représente également un risque significatif [16].

Pour le cancer de la prostate, l'âge reste le facteur prédominant : 80% des cas surviennent après 65 ans. Les antécédents familiaux doublent le risque, suggérant une composante génétique importante [4]. D'ailleurs, les hommes d'origine africaine présentent un risque 1,6 fois plus élevé que les hommes caucasiens.

Concernant le cancer du rein, l'obésité, l'hypertension artérielle et l'insuffisance rénale chronique constituent les principaux facteurs de risque. Le tabagisme augmente également le risque de 50% [14]. Bon à savoir : certaines maladies génétiques rares comme la maladie de von Hippel-Lindau prédisposent fortement à ce cancer.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs urologiques peuvent être subtils au début, d'où l'importance de connaître les signes d'alerte. Chaque type de cancer présente des manifestations spécifiques qu'il convient de ne pas négliger.

Pour le cancer de la vessie, l'hématurie (présence de sang dans les urines) constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 85% des patients [2,16]. Ce sang peut être visible à l'œil nu ou détectable uniquement par analyse d'urine. D'autres signes incluent des mictions fréquentes, des brûlures urinaires persistantes ou des douleurs pelviennes [2].

Le cancer de la prostate reste souvent asymptomatique aux stades précoces. Cependant, vous pourriez ressentir des difficultés à uriner, un jet urinaire faible, des réveils nocturnes fréquents pour uriner ou des douleurs lors de l'éjaculation [4]. Ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer une hypertrophie bénigne de la prostate.

Concernant le cancer du rein, la triade classique associe douleur lombaire, masse palpable et hématurie. Mais attention : cette triade complète n'est présente que chez 10% des patients [14]. Plus souvent, on observe une fatigue inexpliquée, une perte de poids ou de la fièvre. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rappelez-vous qu'ils peuvent avoir de nombreuses autres causes bénignes.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs urologiques suit un parcours structuré qui permet d'identifier précisément le type et l'étendue de la pathologie. Cette démarche diagnostique s'appuie sur plusieurs examens complémentaires.

L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin procédera à un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et antécédents, suivi d'un examen physique incluant la palpation abdominale et, pour les hommes, le toucher rectal [2]. Cet examen permet de détecter d'éventuelles anomalies de la prostate.

Les examens biologiques comprennent une analyse d'urine complète (ECBU) pour rechercher du sang, des cellules anormales ou des infections. Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) est systématique chez l'homme de plus de 50 ans en cas de suspicion de cancer prostatique [4]. D'ailleurs, un PSA élevé ne signifie pas automatiquement cancer : d'autres pathologies peuvent l'augmenter.

L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. L'échographie rénale et vésicale permet une première évaluation, tandis que le scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste précise l'extension tumorale [14,17]. L'IRM peut être nécessaire pour certaines localisations. Concrètement, ces examens permettent de visualiser la tumeur, d'évaluer sa taille et de rechercher d'éventuelles métastases.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les options thérapeutiques pour les tumeurs urologiques ont considérablement évolué ces dernières années. Le choix du traitement dépend du type de cancer, de son stade, de votre âge et de votre état général.

La chirurgie reste souvent le traitement de référence. Pour le cancer de la vessie, elle peut aller de la résection transurétrale (RTU) pour les tumeurs superficielles à la cystectomie radicale pour les formes invasives [5,9]. Cette dernière intervention nécessite la création d'une dérivation urinaire. Rassurez-vous : les techniques de reconstruction permettent aujourd'hui de préserver une qualité de vie satisfaisante.

La radiothérapie trouve sa place dans de nombreuses situations. Pour le cancer de la prostate, elle peut être externe ou interne (curiethérapie). Les nouvelles techniques comme la radiothérapie stéréotaxique permettent de délivrer des doses élevées tout en préservant les tissus sains [7]. L'association radiothérapie-chimiothérapie montre des résultats prometteurs dans le cancer de la vessie localement avancé [7].

Les traitements systémiques incluent la chimiothérapie classique et les thérapies ciblées. L'immunothérapie par instillations de BCG reste le traitement de référence pour les cancers de vessie non invasifs [9]. Pour les formes métastatiques, les inhibiteurs de checkpoints immunitaires comme le nivolumab révolutionnent la prise en charge [6,7]. Ces traitements stimulent votre système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs urologiques avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques révolutionnaires. Ces innovations offrent de nouveaux espoirs aux patients.

L'intelligence artificielle transforme le diagnostic et le suivi. L'Institut Curie développe des algorithmes d'IA capables d'analyser les images radiologiques et d'identifier des biomarqueurs prédictifs de réponse au traitement [4]. Ces outils permettent une médecine personnalisée plus précise. Concrètement, l'IA peut prédire l'agressivité d'une tumeur prostatique avec une précision de 92%.

Les nouveaux biomarqueurs révolutionnent la stratification des patients. Les tests génomiques permettent d'identifier les patients qui bénéficieront le plus de certains traitements [4]. Par exemple, la recherche de mutations dans les gènes de réparation de l'ADN guide l'utilisation des inhibiteurs de PARP dans le cancer de la prostate métastatique.

La radiothérapie interventionnelle (RIV) représente une approche innovante combinant radiologie interventionnelle et radiothérapie [4]. Cette technique permet de traiter des tumeurs inopérables avec une précision millimétrique. Les premières études montrent des taux de contrôle local supérieurs à 90% pour certaines localisations.

Les nouvelles recommandations de l'Association Française d'Urologie intègrent ces innovations dans la pratique clinique [5]. L'important à retenir : ces avancées permettent des traitements plus efficaces et moins toxiques.

Vivre au Quotidien avec Tumeurs urologiques

Vivre avec une tumeur urologique nécessite des adaptations dans votre quotidien, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'expérience montre que l'information et l'accompagnement sont essentiels.

La gestion des effets secondaires constitue un aspect important du suivi. Après une chirurgie prostatique, vous pourriez rencontrer des troubles de l'érection ou une incontinence urinaire temporaire. Heureusement, des solutions existent : rééducation périnéale, médicaments, dispositifs médicaux [4]. Il faut savoir que 80% des patients récupèrent une continence normale dans l'année suivant l'intervention.

L'alimentation joue un rôle important dans votre rétablissement. Privilégiez une alimentation riche en fruits et légumes, limitez les graisses saturées et maintenez un poids santé. Certains patients rapportent qu'une activité physique régulière améliore leur bien-être général et réduit la fatigue liée aux traitements.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Il est normal de ressentir de l'anxiété ou de la tristesse face au diagnostic. N'hésitez pas à en parler à votre équipe soignante ou à consulter un psycho-oncologue. Les groupes de parole avec d'autres patients peuvent également apporter un soutien précieux. Chaque personne réagit différemment, et il n'y a pas de "bonne" façon de vivre cette épreuve.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs urologiques peuvent survenir à différents moments : liées à la maladie elle-même, aux traitements ou à l'évolution de la pathologie. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les gérer.

Les complications chirurgicales varient selon l'intervention. Après cystectomie, les complications urinaires (fuites, infections) touchent 15 à 20% des patients [15]. La création d'une dérivation urinaire nécessite un apprentissage et un suivi spécialisé. Pour la chirurgie prostatique, l'incontinence urinaire temporaire concerne 30% des patients, mais se résout dans 90% des cas en 12 mois [4].

Les complications des traitements systémiques incluent la fatigue, les nausées, la chute des cheveux pour la chimiothérapie classique. L'immunothérapie peut provoquer des réactions auto-immunes touchant différents organes : peau, intestin, poumons [6,7]. Ces effets, bien que parfois sévères, sont généralement réversibles avec un traitement adapté.

L'évolution métastatique représente la complication la plus redoutée. Elle concerne principalement les os, les poumons et le foie selon le type de cancer [12]. Cependant, même à ce stade, de nouveaux traitements permettent de contrôler la maladie pendant plusieurs années. L'important est de maintenir un suivi régulier pour détecter précocement toute évolution.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs urologiques s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Cependant, il varie significativement selon le type de cancer et le stade au diagnostic.

Pour le cancer de la prostate, le pronostic est généralement excellent lorsque la maladie est localisée. La survie à 5 ans dépasse 95% pour les stades précoces [4]. Même en cas de maladie métastatique, les nouveaux traitements permettent une survie médiane de 4 à 6 ans, avec une qualité de vie préservée pour la plupart des patients.

Le cancer de la vessie présente un pronostic variable selon l'invasion pariétale. Les tumeurs superficielles (Ta, T1) ont un excellent pronostic avec plus de 90% de survie à 5 ans [5,16]. En revanche, les formes invasives nécessitent un traitement agressif, mais les innovations récentes améliorent les perspectives [5,7].

Concernant le cancer du rein, la survie globale à 5 ans atteint 85% tous stades confondus [14]. Les petites tumeurs découvertes fortuitement ont un pronostic excellent, tandis que les formes métastatiques bénéficient des thérapies ciblées et de l'immunothérapie. Il faut savoir que chaque situation est unique, et ces statistiques ne prédisent pas l'évolution individuelle. Votre oncologue pourra vous donner des informations plus précises selon votre situation personnelle.

Peut-on Prévenir Tumeurs urologiques ?

La prévention des tumeurs urologiques repose sur la modification des facteurs de risque modifiables et le dépistage précoce. Bien qu'on ne puisse pas prévenir tous les cancers, certaines mesures réduisent significativement le risque.

L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Il divise par 2 le risque de cancer de la vessie après 10 ans d'arrêt et réduit également le risque de cancer du rein [2,16]. Si vous fumez, il n'est jamais trop tard pour arrêter : votre médecin peut vous accompagner avec des substituts nicotiniques ou des médicaments d'aide au sevrage.

L'hygiène de vie joue un rôle important. Maintenez un poids santé, pratiquez une activité physique régulière (au moins 150 minutes par semaine) et adoptez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Limitez la consommation d'alcool et évitez l'exposition aux produits chimiques professionnels sans protection [16].

Le dépistage organisé n'existe pas pour tous les cancers urologiques, mais certaines recommandations existent. Pour le cancer de la prostate, discutez avec votre médecin de l'intérêt d'un dosage PSA après 50 ans (45 ans si antécédents familiaux) [4]. Consultez rapidement en cas de symptômes urinaires persistants : hématurie, troubles mictionnels, douleurs lombaires. La détection précoce améliore considérablement le pronostic.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales publient régulièrement des recommandations pour optimiser la prise en charge des tumeurs urologiques. Ces guidelines évoluent constamment avec les nouvelles données scientifiques.

L'Association Française d'Urologie (AFU) a publié en 2024-2025 de nouvelles recommandations pour la prise en charge du cancer de la vessie [5]. Ces recommandations intègrent les dernières innovations thérapeutiques, notamment l'immunothérapie adjuvante et les nouvelles techniques chirurgicales. Elles précisent également les indications des instillations intravésicales de mitomycine C et de BCG [9].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire pour tous les cancers urologiques. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) associant urologue, oncologue, radiothérapeute et anatomo-pathologiste. Cette approche garantit une prise en charge optimale et personnalisée.

Au niveau européen, l'European Association of Urology (EAU) publie des guidelines annuelles qui font référence. Ces recommandations soulignent l'importance du dépistage précoce, de la stadification précise et de l'adaptation thérapeutique selon les caractéristiques tumorales et du patient [10]. L'important à retenir : ces recommandations évoluent rapidement, et votre équipe soignante se base sur les données les plus récentes pour vous proposer le meilleur traitement.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec une tumeur urologique. Ces structures offrent information, soutien et aide pratique aux patients et à leurs proches.

L'Association Française d'Urologie propose sur son site internet des fiches d'information patient actualisées et des vidéos explicatives sur les différents traitements [3]. Vous y trouverez également les coordonnées des centres experts et les dernières innovations thérapeutiques. Ces ressources sont validées par des professionnels de santé.

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau de comités départementaux qui proposent un accompagnement personnalisé : soutien psychologique, aide sociale, groupes de parole. Leur ligne d'écoute (0 800 940 939) est gratuite et accessible 7j/7. Ils organisent également des ateliers bien-être et des conférences d'information.

L'Institut National du Cancer (INCa) met à disposition le service Cancer info (0 805 123 124), une ligne d'information tenue par des professionnels de santé. Leur site internet propose des guides patients téléchargeables et des informations sur les essais cliniques en cours. D'ailleurs, participer à un essai clinique peut vous donner accès aux traitements les plus innovants.

Les réseaux sociaux hébergent également des groupes d'entraide entre patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours valider avec votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur urologique et optimiser votre prise en charge. Ces recommandations sont issues de l'expérience clinique et des retours de patients.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes. Demandez à votre médecin de vous expliquer les termes médicaux que vous ne comprenez pas. Il n'existe pas de question stupide en médecine.

Tenez un carnet de suivi avec vos symptômes, vos traitements et leurs effets. Cette information sera précieuse pour votre équipe soignante. Notez également vos questions entre les consultations. Photographiez vos ordonnances avec votre téléphone pour les avoir toujours avec vous.

Maintenez une activité physique adaptée à votre état. Même une marche quotidienne de 30 minutes améliore votre bien-être et peut réduire certains effets secondaires des traitements. Consultez votre médecin avant de reprendre une activité sportive intensive.

Entourez-vous de personnes bienveillantes et n'hésitez pas à demander de l'aide. Accepter l'aide des autres n'est pas un signe de faiblesse mais de sagesse. Certains patients trouvent du réconfort dans la méditation, le yoga ou d'autres pratiques de relaxation.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence dans la prise en charge des tumeurs urologiques. Certains symptômes nécessitent une consultation rapide, d'autres une surveillance attentive.

Consultez en urgence si vous présentez du sang dans les urines (même une seule fois), des douleurs lombaires intenses avec fièvre, une impossibilité totale d'uriner ou des douleurs pelviennes sévères [2,16]. Ces symptômes peuvent révéler une complication nécessitant une prise en charge immédiate.

Prenez rendez-vous rapidement (dans la semaine) en cas de troubles urinaires persistants depuis plus de 15 jours : brûlures, envies fréquentes, jet faible, réveils nocturnes répétés [2]. Chez l'homme de plus de 50 ans, ces symptômes justifient un bilan urologique même s'ils semblent bénins.

Consultez votre médecin traitant pour un bilan si vous présentez une fatigue inexpliquée persistante, une perte de poids non intentionnelle, des douleurs osseuses ou une masse palpable au niveau abdominal [14,17]. Ces signes peuvent être liés à de nombreuses pathologies, mais méritent une évaluation médicale.

En cas de traitement en cours, contactez votre équipe soignante si vous développez de nouveaux symptômes, des effets secondaires gênants ou si votre état général se dégrade. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté de quelque chose d'important.

Questions Fréquentes

Les tumeurs urologiques sont-elles héréditaires ?
Certaines formes présentent une composante génétique, notamment le cancer de la prostate où les antécédents familiaux doublent le risque [4]. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour adapter votre suivi.

Peut-on guérir complètement d'un cancer urologique ?
Oui, de nombreux patients guérissent complètement, surtout lorsque le diagnostic est précoce. Les taux de guérison dépassent 90% pour les cancers de vessie superficiels et 95% pour les cancers de prostate localisés [4,5,16]. Même les formes avancées peuvent être contrôlées pendant de nombreuses années.

Les traitements affectent-ils la fonction sexuelle ?
Certains traitements peuvent temporairement affecter la fonction érectile, notamment la chirurgie prostatique. Cependant, des solutions existent : médicaments, dispositifs, rééducation [4]. Il est important d'en parler ouvertement avec votre médecin pour adapter la prise en charge.

Faut-il modifier son alimentation ?
Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes est recommandée. Limitez les graisses saturées et maintenez un poids santé. Aucun régime spécifique n'a prouvé son efficacité contre le cancer, mais une bonne nutrition soutient votre organisme pendant les traitements.

Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, du type de traitement et de votre profession. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois avec des aménagements d'horaires. Votre médecin du travail peut vous aider à adapter votre poste si nécessaire.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs urologiques :

Questions Fréquentes

Les tumeurs urologiques sont-elles héréditaires ?

Certaines formes présentent une composante génétique, notamment le cancer de la prostate où les antécédents familiaux doublent le risque. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques.

Peut-on guérir complètement d'un cancer urologique ?

Oui, de nombreux patients guérissent complètement, surtout lorsque le diagnostic est précoce. Les taux de guérison dépassent 90% pour les cancers de vessie superficiels.

Les traitements affectent-ils la fonction sexuelle ?

Certains traitements peuvent temporairement affecter la fonction érectile, mais des solutions existent : médicaments, dispositifs, rééducation.

Faut-il modifier son alimentation ?

Une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes est recommandée. Limitez les graisses saturées et maintenez un poids santé.

Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?

Cela dépend de votre état général et du type de traitement. Beaucoup de patients continuent à travailler avec des aménagements.

Sources et références

Références

  1. [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans et évolutions entre 2000 et 2020Lien
  2. [2] Les symptômes et le diagnostic du cancer de la vessieLien
  3. [3] Journées des innovations techniques et thérapeutiques en urologieLien
  4. [4] RIV, IA, nouveaux biomarqueurs… traitements et diagnostics innovants dans le cancer de la prostateLien
  5. [5] RecoAFU : du nouveau dans la prise en charge du cancer de la vessieLien
  6. [6] Post Hoc Analysis of the Phase 3 KEYNOTE-361 TrialLien
  7. [7] Nivolumab adjuvant to chemo-radiation in localized muscle invasive bladder cancerLien
  8. [8] Épidémiologie des cancers urologiques au service d'urologie et andrologie de l'hôpital central de YaoundéLien
  9. [9] Recommandations du Comité de Cancérologie de l'AFU pour la bonne pratique des instillations intravésicalesLien
  10. [10] Essais qui changent les pratiques: cancers urologiquesLien
  11. [11] Manifestations urologiques des maladies auto-immunes et inflammatoiresLien
  12. [12] Mortalité par cancer au service d'urologie du CHU Gabriel TouréLien
  13. [13] Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des tumeurs de vessieLien
  14. [14] Indications et résultats des tomodensitométries urologiques à BrazzavilleLien
  15. [15] Cystectomie pour les tumeurs de vessie Ct4: faisabilité sécurité et indicationsLien
  16. [16] Cancers de la vessie : les symptômes et le diagnosticLien
  17. [17] Cancer de la vessie - Troubles génito-urinairesLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.