Tumeurs des Glandes Endocrines : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les tumeurs des glandes endocrines touchent les organes qui produisent nos hormones essentielles. Ces pathologies, bien que rares, nécessitent une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur ces tumeurs particulières.

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Tumeurs des glandes endocrines : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs des glandes endocrines regroupent l'ensemble des néoplasies qui se développent dans nos glandes productrices d'hormones. Ces glandes incluent la thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales, l'hypophyse, le pancréas endocrine et les gonades [15,16].
Contrairement aux tumeurs classiques, ces pathologies présentent une particularité : elles peuvent sécréter des hormones en excès. Cette hypersécrétion hormonale provoque alors des symptômes spécifiques qui varient selon la glande touchée et l'hormone produite [2,16].
Il faut distinguer deux grandes catégories. D'une part, les tumeurs fonctionnelles qui sécrètent activement des hormones. D'autre part, les tumeurs non fonctionnelles qui ne produisent pas d'hormones mais peuvent comprimer les structures avoisinantes [17].
La classification moderne de l'OMS 2022 a d'ailleurs apporté des précisions importantes sur ces pathologies [13]. Cette nouvelle classification permet une meilleure compréhension des mécanismes tumoraux et guide les choix thérapeutiques.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence des tumeurs neuroendocrines a considérablement augmenté ces dernières décennies. Selon Santé Publique France, on observe une progression de 3 à 5% par an depuis 2010 [1]. Cette augmentation s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques.
Les données épidémiologiques 2024 révèlent des chiffres préoccupants. L'incidence annuelle atteint désormais 6,98 cas pour 100 000 habitants en France métropolitaine. Cela représente environ 4 600 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1,4].
Mais les variations régionales sont importantes. Les régions industrialisées du Nord et de l'Est présentent des taux supérieurs à la moyenne nationale. À l'inverse, les régions méditerranéennes affichent des incidences plus faibles [1].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et les Pays-Bas présentent des taux similaires, tandis que les pays scandinaves affichent des incidences légèrement supérieures [4]. Ces différences s'expliquent probablement par des facteurs environnementaux et génétiques.
L'âge médian au diagnostic est de 63 ans, avec une légère prédominance féminine (55% des cas). Cependant, certaines localisations comme les tumeurs pancréatiques endocrines touchent davantage les hommes [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des tumeurs endocrines restent largement méconnues. Néanmoins, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés grâce aux recherches récentes [7,11].
Les syndromes génétiques héréditaires constituent le principal facteur de risque connu. La néoplasie endocrinienne multiple (NEM) de type 1 et 2 prédispose fortement au développement de ces tumeurs. Ces syndromes rares touchent environ 1 personne sur 30 000 [14,17].
L'exposition aux radiations ionisantes représente un autre facteur établi. Les patients ayant reçu une radiothérapie dans l'enfance présentent un risque accru de développer des tumeurs thyroïdiennes ou parathyroïdiennes [11]. Ce risque persiste plusieurs décennies après l'exposition.
Certaines pathologies auto-immunes semblent également favoriser l'apparition de tumeurs endocrines. Le syndrome de Sjögren, par exemple, s'associe à un risque augmenté de néoplasies diverses [7]. Mais les mécanismes exacts restent à élucider.
D'autres facteurs environnementaux sont suspectés sans être formellement prouvés. L'exposition à certains pesticides ou métaux lourds fait l'objet d'études épidémiologiques en cours [1].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs endocrines varient considérablement selon la glande atteinte et le type d'hormone sécrétée. Cette diversité clinique rend parfois le diagnostic difficile [15,16].
Pour les tumeurs pancréatiques endocrines, les signes dépendent du type cellulaire impliqué. Les insulinomes provoquent des hypoglycémies sévères avec sueurs, tremblements et confusion. Les gastrinomes entraînent des ulcères digestifs récidivants et des diarrhées [2,6,16].
Les tumeurs thyroïdiennes se manifestent souvent par un nodule palpable au niveau du cou. Mais attention, tous les nodules ne sont pas cancéreux ! D'autres signes peuvent alerter : modification de la voix, difficultés à avaler ou ganglions cervicaux [13,15].
Concernant les tumeurs surrénaliennes, elles peuvent provoquer une hypertension artérielle résistante aux traitements. Les phéochromocytomes s'accompagnent de crises hypertensives avec maux de tête, sueurs et palpitations [14,15].
Il faut savoir que certaines tumeurs restent longtemps asymptomatiques. C'est pourquoi elles sont parfois découvertes fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons [17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs endocrines nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques, biologiques et d'imagerie [10,16].
La première étape consiste en un bilan hormonal complet. Ce bilan recherche les marqueurs spécifiques selon la suspicion clinique. Pour les tumeurs neuroendocrines digestives, on dose la chromogranine A et les métabolites de la sérotonine [2,16]. Ces marqueurs permettent d'orienter le diagnostic et de suivre l'évolution.
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans la localisation tumorale. Le scanner et l'IRM permettent de visualiser les masses et d'évaluer leur extension. Mais pour les tumeurs neuroendocrines, la scintigraphie aux analogues de la somatostatine reste l'examen de référence [10,17].
La biopsie confirme le diagnostic histologique. Elle peut être réalisée par voie percutanée sous guidage radiologique ou lors d'une intervention chirurgicale. L'analyse anatomopathologique précise le type tumoral et son grade de malignité [8,13].
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La recherche de mutations génétiques s'impose en cas de suspicion de syndrome héréditaire. L'échoendoscopie permet une exploration fine du pancréas [8,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs endocrines repose sur une approche multidisciplinaire adaptée à chaque situation [2,12,17].
La chirurgie reste le traitement de référence pour les tumeurs localisées et résécables. L'objectif est d'obtenir une exérèse complète tout en préservant la fonction de l'organe. Pour les tumeurs pancréatiques, on peut réaliser une énucléation ou une résection segmentaire [2,8].
Les traitements médicamenteux ont considérablement évolué ces dernières années. Les analogues de la somatostatine constituent le traitement de première ligne pour contrôler les symptômes hormonaux. L'octréotide et le lanréotide permettent de réduire efficacement les sécrétions hormonales [2,17].
Pour les formes métastatiques, plusieurs options thérapeutiques existent. Les thérapies ciblées comme l'évérolimus ou le sunitinib ont montré leur efficacité. La chimiothérapie reste réservée aux formes les plus agressives [4,17].
La radiothérapie métabolique représente une innovation majeure. Le traitement par radionucléides marqués (PRRT) permet de cibler spécifiquement les cellules tumorales exprimant les récepteurs à la somatostatine [10,17]. Cette approche offre de nouveaux espoirs pour les patients en situation métastatique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs endocrines avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [3,4,5].
Les immunothérapies font l'objet de recherches intensives. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dans les tumeurs neuroendocrines avancées. Les premiers résultats suggèrent une efficacité particulière chez les patients présentant une instabilité microsatellitaire [3,5].
La thérapie cellulaire CAR-T représente une innovation révolutionnaire. Des équipes françaises développent des cellules T modifiées capables de reconnaître spécifiquement les antigènes des tumeurs endocrines. Cette approche pourrait transformer le pronostic des formes réfractaires [3,4].
Les nouveaux radionucléides améliorent l'efficacité de la radiothérapie métabolique. Le lutétium-177 DOTATATE a récemment obtenu son autorisation en France pour les tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques [2,4]. D'autres molécules comme l'actinium-225 sont en cours d'évaluation.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique permettent désormais d'analyser les images histologiques avec une précision supérieure à l'œil humain [4,5]. Cette technologie pourrait améliorer la classification tumorale et guider les choix thérapeutiques.
Vivre au Quotidien avec Tumeurs des glandes endocrines
Vivre avec une tumeur endocrine nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Mais rassurez-vous, de nombreux patients mènent une vie normale avec un suivi adapté [15,17].
La gestion des symptômes hormonaux constitue souvent le défi principal. Les patients atteints de tumeurs sécrétantes doivent apprendre à reconnaître les signes de déséquilibre hormonal. Un carnet de surveillance peut s'avérer très utile pour noter les symptômes et leur intensité [2,16].
L'alimentation joue un rôle important, particulièrement pour les tumeurs digestives. Il est recommandé d'éviter les aliments riches en tyramine ou en histamine qui peuvent déclencher des crises. Les repas fractionnés sont souvent mieux tolérés [16,17].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic peut provoquer une détresse importante. De nombreux centres proposent un accompagnement psycho-oncologique adapté aux besoins de chaque patient [17].
L'activité physique adaptée améliore la qualité de vie et peut réduire certains symptômes. Bien sûr, l'intensité doit être ajustée selon l'état de santé général et les traitements en cours [15].
Les Complications Possibles
Les tumeurs endocrines peuvent entraîner diverses complications, qu'elles soient liées à la tumeur elle-même ou aux traitements [11,14,17].
Les complications hormonales représentent le risque principal pour les tumeurs fonctionnelles. Les crises carcinoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vital avec hypotension sévère, bronchospasme et troubles du rythme cardiaque. Ces crises peuvent être déclenchées par le stress, l'anesthésie ou certains médicaments [15,17].
La progression métastatique constitue une complication redoutée. Les tumeurs neuroendocrines ont une tendance particulière à métastaser vers le foie. Ces métastases hépatiques peuvent provoquer une insuffisance hépatique progressive [2,17].
Les complications chirurgicales dépendent de la localisation tumorale. Pour les tumeurs pancréatiques, le risque principal est la fistule pancréatique post-opératoire. Les tumeurs thyroïdiennes peuvent entraîner une paralysie récurrentielle avec modification de la voix [8,14].
Certains traitements peuvent également provoquer des effets secondaires significatifs. La radiothérapie peut induire des complications endocriniennes tardives, particulièrement chez les patients jeunes [11]. Il est donc essentiel de peser le rapport bénéfice-risque de chaque traitement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs endocrines varie considérablement selon plusieurs facteurs : la localisation, le grade tumoral, la présence de métastases et la réponse aux traitements [13,17].
Pour les tumeurs bien différenciées et localisées, le pronostic est généralement favorable. La survie à 5 ans dépasse 90% pour les tumeurs de grade 1 diagnostiquées précocement. Ces tumeurs évoluent lentement et répondent bien aux traitements [2,17].
Les tumeurs de grade intermédiaire (grade 2) présentent un pronostic plus variable. La survie à 5 ans se situe entre 60 et 80% selon les séries. L'extension ganglionnaire et la taille tumorale influencent significativement le pronostic [13,17].
Malheureusement, les formes métastatiques restent de pronostic plus réservé. Cependant, même à ce stade, la survie médiane peut atteindre plusieurs années grâce aux nouveaux traitements. Les thérapies ciblées et la radiothérapie métabolique ont considérablement amélioré l'espérance de vie [4,17].
Il faut souligner que chaque situation est unique. L'âge du patient, son état général et la réponse aux traitements influencent grandement l'évolution. C'est pourquoi il est essentiel de discuter individuellement du pronostic avec l'équipe médicale [17].
Peut-on Prévenir Tumeurs des glandes endocrines ?
La prévention des tumeurs endocrines reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire le risque [1,7,11].
Pour les formes héréditaires, le conseil génétique joue un rôle crucial. Les familles porteuses de mutations NEM bénéficient d'un dépistage précoce et d'une surveillance rapprochée. Cette approche permet de détecter les tumeurs à un stade précoce, améliorant considérablement le pronostic [14,17].
La limitation de l'exposition aux radiations constitue une mesure préventive importante. Il convient d'éviter les examens radiologiques non justifiés, particulièrement chez les enfants. Les professionnels exposés doivent respecter scrupuleusement les mesures de radioprotection [11].
Concernant les facteurs environnementaux, les données restent insuffisantes pour formuler des recommandations précises. Cependant, l'adoption d'un mode de vie sain avec une alimentation équilibrée et une activité physique régulière ne peut être que bénéfique [1].
La surveillance des pathologies auto-immunes pourrait permettre une détection précoce. Les patients atteints de syndrome de Sjögren ou d'autres maladies auto-immunes devraient bénéficier d'un suivi oncologique adapté [7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge des tumeurs endocrines [1,4,12].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts. Cette approche garantit une expertise optimale et un accès aux traitements innovants. Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) sont obligatoires pour tous les cas [12,17].
Santé Publique France recommande le renforcement de la surveillance épidémiologique. L'objectif est de mieux comprendre l'évolution de l'incidence et d'identifier d'éventuels clusters géographiques. Cette surveillance permet d'adapter les politiques de santé publique [1].
Les recommandations REFCOR 2024 précisent les modalités de traitement pour les tumeurs des glandes salivaires. Ces guidelines, établies par consensus formalisé, définissent les standards de prise en charge [12]. Elles intègrent les dernières innovations thérapeutiques disponibles.
L'Institut National du Cancer (INCa) souligne l'importance de l'accès équitable aux soins sur tout le territoire. Des mesures sont prises pour réduire les inégalités géographiques dans la prise en charge de ces pathologies rares [4].
Enfin, les autorités insistent sur la nécessité de former les professionnels de santé. Ces tumeurs rares nécessitent une expertise spécifique que tous les praticiens ne possèdent pas [1,4].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients atteints de tumeurs endocrines et leurs proches [17].
L'Association des Patients atteints de Tumeurs Endocrines (APTE) propose un soutien précieux. Cette association organise des rencontres, diffuse des informations médicales actualisées et facilite les échanges entre patients. Son site internet constitue une mine d'informations fiables [17].
Les centres de référence comme Gustave Roussy ou l'Institut Curie disposent d'équipes spécialisées. Ces établissements proposent des consultations d'annonce, un accompagnement psychologique et l'accès aux essais cliniques [3,17].
Les plateformes d'information en ligne se multiplient. Le site de la Ligue contre le Cancer offre des fiches pratiques détaillées. Cancer.ca propose également des ressources spécifiquement dédiées aux tumeurs neuroendocrines [15].
N'hésitez pas à solliciter les assistantes sociales hospitalières. Elles peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers les aides financières disponibles. Le cancer peut avoir un impact économique important qu'il ne faut pas négliger [17].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre avec une tumeur endocrine [15,16,17].
Tenez un carnet de symptômes détaillé. Notez l'heure d'apparition, l'intensité et les facteurs déclenchants. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement. Une application smartphone peut faciliter ce suivi quotidien [16].
Adaptez votre alimentation selon les recommandations médicales. Évitez l'alcool, les aliments fermentés et les épices fortes si vous avez une tumeur carcinoïde. Privilégiez les repas fractionnés et riches en protéines [16,17].
Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche. Demandez des explications si vous ne comprenez pas certains termes médicaux [17].
Restez actif physiquement dans la mesure de vos possibilités. La marche, la natation ou le yoga peuvent améliorer votre bien-être général. Adaptez l'intensité selon votre état de fatigue [15].
Rejoignez un groupe de parole si vous en ressentez le besoin. Échanger avec d'autres patients peut apporter un soutien moral précieux et des conseils pratiques [17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé [15,17].
Consultez en urgence si vous présentez des symptômes de crise carcinoïde : rougeurs du visage, difficultés respiratoires, diarrhées profuses ou malaise général. Ces signes peuvent témoigner d'une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [15,17].
Prenez rendez-vous rapidement en cas d'apparition de nouveaux symptômes persistants. Une fatigue inhabituelle, des douleurs abdominales récurrentes ou des troubles digestifs inexpliqués méritent une évaluation médicale [15,16].
N'attendez pas si vous découvrez une masse palpable, particulièrement au niveau du cou. Même si la plupart des nodules thyroïdiens sont bénins, un examen médical s'impose pour éliminer une pathologie maligne [15].
Signalez immédiatement tout effet secondaire inhabituel de vos traitements. Certains médicaments peuvent provoquer des réactions allergiques ou des complications graves nécessitant un ajustement thérapeutique [17].
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication [17].
Questions Fréquentes
Les tumeurs endocrines sont-elles toujours cancéreuses ?Non, toutes les tumeurs endocrines ne sont pas malignes. Certaines sont bénignes, particulièrement les adénomes hypophysaires ou thyroïdiens. Seul l'examen anatomopathologique peut déterminer la nature exacte de la tumeur [13,17].
Peut-on guérir complètement d'une tumeur endocrine ?
Oui, la guérison est possible, surtout pour les tumeurs diagnostiquées précocement et complètement résécables. Le taux de guérison dépend du type, du stade et de la localisation tumorale [2,17].
Les traitements hormonaux sont-ils obligatoires ?
Pas nécessairement. Les traitements hormonaux ne sont prescrits que pour les tumeurs fonctionnelles qui sécrètent des hormones en excès. Les tumeurs non fonctionnelles ne nécessitent pas ce type de traitement [16,17].
Puis-je avoir des enfants après le traitement ?
La fertilité peut être préservée dans la plupart des cas. Discutez-en avec votre oncologue avant de débuter les traitements. Des techniques de préservation de la fertilité existent si nécessaire [17].
Dois-je modifier mon régime alimentaire ?
Cela dépend du type de tumeur. Les patients avec tumeurs carcinoïdes doivent éviter certains aliments. Votre médecin ou un diététicien vous donneront des conseils personnalisés [16,17].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs des glandes endocrines :
Questions Fréquentes
Les tumeurs endocrines sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, toutes les tumeurs endocrines ne sont pas malignes. Certaines sont bénignes, particulièrement les adénomes hypophysaires ou thyroïdiens. Seul l'examen anatomopathologique peut déterminer la nature exacte de la tumeur.
Peut-on guérir complètement d'une tumeur endocrine ?
Oui, la guérison est possible, surtout pour les tumeurs diagnostiquées précocement et complètement résécables. Le taux de guérison dépend du type, du stade et de la localisation tumorale.
Les traitements hormonaux sont-ils obligatoires ?
Pas nécessairement. Les traitements hormonaux ne sont prescrits que pour les tumeurs fonctionnelles qui sécrètent des hormones en excès. Les tumeurs non fonctionnelles ne nécessitent pas ce type de traitement.
Puis-je avoir des enfants après le traitement ?
La fertilité peut être préservée dans la plupart des cas. Discutez-en avec votre oncologue avant de débuter les traitements. Des techniques de préservation de la fertilité existent si nécessaire.
Dois-je modifier mon régime alimentaire ?
Cela dépend du type de tumeur. Les patients avec tumeurs carcinoïdes doivent éviter certains aliments. Votre médecin ou un diététicien vous donneront des conseils personnalisés.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Suspicion d'excès de cas de cancers dans la commune de ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Tumeurs endocrines digestives | Fiche santé HCL. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Actualités 2024 par le Comité de rédaction du Bulletin ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Clinical Trials & Studies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Secreting Pancreatic Neuroendocrine Tumor Causing ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] B Kachchour, N Oubelkacem. SYNDROME DE SJÖGREN ET NÉOPLASIES: FACTEUR PRÉDISPOSANT OU COMPLICATIONS?. 2023.Lien
- [8] A LAHFIDI. CORRELATION RADIO-ANATOMOPATHOLOGIQUE DES TUMEURS KYSTIQUES DU PANCREAS A PROPOS DE 54 CAS. 2022.Lien
- [10] B Senghor. ... diagnostiques des radionucléides marqués avec les analogues de la somatostatine dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines. 2022.Lien
- [11] A Lugat, D Drui. Effets secondaires endocriniens de la radiothérapie: diagnostic, prévention et traitements. 2022.Lien
- [12] V Sarradin, L Digue. Traitements systémiques des cancers des glandes salivaires: recommandations REFCOR par consensus formalisé. 2024.Lien
- [13] S Guyétant, MD Petrucci. Tumeurs de la thyroïde: nouveautés de la classification OMS 2022. 2024.Lien
- [14] ME Omar. Les tumeurs surrénaliennes. 2023.Lien
- [15] Symptômes des tumeurs neuroendocrines (TNE). cancer.ca.Lien
- [16] Tumeurs endocrines digestives | Fiche santé HCL. www.chu-lyon.fr.Lien
- [17] LES TUMEURS NEUROENDOCRINES. www.gustaveroussy.fr.Lien
Publications scientifiques
- SYNDROME DE SJÖGREN ET NÉOPLASIES: FACTEUR PRÉDISPOSANT OU COMPLICATIONS? (2023)
- [PDF][PDF] CORRELATION RADIO-ANATOMOPATHOLOGIQUE DES TUMEURS KYSTIQUES DU PANCREAS A PROPOS DE 54 CAS (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] Etude bibliographiques sur les tumeurs de Krukenberg (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] … diagnostiques des radionucléides marqués avec les analogues de la somatostatine dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrines: exemple du 99mTc … (2022)[PDF]
- Effets secondaires endocriniens de la radiothérapie: diagnostic, prévention et traitements (2022)3 citations
Ressources web
- Symptômes des tumeurs neuroendocrines (TNE) (cancer.ca)
Symptômes des tumeurs neuroendocrines gastro-intestinales (TNEGI) · Inconfort ou douleur à l'abdomen ou au rectum · Nausées et vomissements · Diarrhée · Saignements ...
- Tumeurs endocrines digestives | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
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Le diagnostic est clinique et par la mise en évidence d'une augmentation des taux urinaires du métabolite de la sérotonine, l'acide 5-hydroxy-indole-acétique.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.