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Tumeurs Corticosurrénaliennes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Tumeurs corticosurrénaliennes

Les tumeurs corticosurrénaliennes représentent un groupe de pathologies rares mais importantes qui touchent la partie externe des glandes surrénales. Ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes et perturbent la production d'hormones essentielles. Bien que leur incidence reste faible, leur diagnostic précoce et leur prise en charge spécialisée sont cruciaux pour le pronostic. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces pathologies complexes.

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Tumeurs corticosurrénaliennes : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs corticosurrénaliennes se développent dans la partie externe des glandes surrénales, appelée cortex surrénalien. Ces petites glandes, situées au-dessus de chaque rein, produisent des hormones vitales comme le cortisol, l'aldostérone et les androgènes [15,16].

Il existe deux types principaux de tumeurs corticosurrénaliennes. D'abord, les adénomes corticosurrénaliens, qui sont bénins et représentent la majorité des cas. Ensuite, les corticosurrénalomes, tumeurs malignes plus rares mais plus agressives [10,13].

Ces tumeurs peuvent être fonctionnelles ou non fonctionnelles. Les tumeurs fonctionnelles produisent un excès d'hormones, provoquant des symptômes spécifiques. Les tumeurs non fonctionnelles, elles, ne perturbent pas la production hormonale mais peuvent causer des problèmes par leur taille [15].

L'important à retenir, c'est que chaque tumeur corticosurrénalienne est unique. Votre médecin adaptera donc le diagnostic et le traitement à votre situation particulière. D'ailleurs, les avancées récentes en imagerie et en biologie moléculaire permettent une caractérisation de plus en plus précise de ces pathologies [8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence des tumeurs corticosurrénaliennes reste relativement faible mais mérite attention. Selon les données du Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, on observe environ 1 à 2 cas pour 100 000 habitants par an pour l'ensemble des tumeurs surrénaliennes [1].

Les corticosurrénalomes malins sont particulièrement rares, avec une incidence d'environ 0,5 à 2 cas par million d'habitants et par an. Cette pathologie touche légèrement plus les femmes que les hommes, avec un ratio de 1,5:1. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 50 ans, bien que ces tumeurs puissent survenir à tout âge [1,2].

Concrètement, cela représente environ 100 à 150 nouveaux cas de corticosurrénalomes diagnostiqués chaque année en France. Les adénomes bénins sont beaucoup plus fréquents, découverts souvent fortuitement lors d'examens d'imagerie pour d'autres raisons [13].

Au niveau européen, les chiffres français s'alignent sur ceux observés dans les autres pays développés. Cependant, on note une légère augmentation de l'incidence ces dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie et au vieillissement de la population [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

La plupart des tumeurs corticosurrénaliennes surviennent de façon sporadique, sans cause identifiable. Mais certains facteurs de risque ont été identifiés par la recherche récente [7,14].

Les syndromes génétiques héréditaires représentent un facteur de risque majeur. Le syndrome de Li-Fraumeni, associé à des mutations du gène TP53, augmente significativement le risque de corticosurrénalome. De même, le syndrome de Beckwith-Wiedemann et certaines formes de néoplasies endocriniennes multiples peuvent prédisposer à ces tumeurs [12,14].

D'ailleurs, les recherches récentes ont mis en évidence le rôle de certains gènes régulateurs. Le gène ARMC5, par exemple, semble jouer un rôle important dans le contrôle de l'acétylation des cellules corticosurrénaliennes via la protéine Sirt1 [14]. Ces découvertes ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques.

Concernant les facteurs environnementaux, les données restent limitées. Aucun lien direct n'a été établi avec l'exposition à des toxiques spécifiques ou des habitudes de vie particulières. L'âge reste le principal facteur de risque non génétique, avec une incidence croissante après 40 ans [9,11].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs corticosurrénaliennes varient considérablement selon que la tumeur produit ou non des hormones en excès. Il est normal de ne pas reconnaître immédiatement ces signes, car ils peuvent être subtils au début [15,16].

Pour les tumeurs fonctionnelles, les symptômes dépendent du type d'hormone produite. Un excès de cortisol provoque un syndrome de Cushing : prise de poids au niveau du tronc, visage rond et rouge, vergetures violacées, faiblesse musculaire et hypertension artérielle. Ces signes s'installent progressivement sur plusieurs mois [3,15].

L'hypersécrétion d'aldostérone entraîne un syndrome de Conn, avec hypertension artérielle résistante aux traitements habituels et baisse du potassium sanguin. Vous pourriez ressentir une fatigue importante, des crampes musculaires ou des troubles du rythme cardiaque [16].

Les tumeurs non fonctionnelles, elles, restent souvent silencieuses longtemps. Quand elles grossissent, elles peuvent provoquer des douleurs abdominales ou dorsales par compression des organes voisins. Certains patients décrivent une sensation de pesanteur dans le flanc [11,17].

Bon à savoir : ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir d'autres causes. Seul un bilan médical complet permettra d'établir le diagnostic.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs corticosurrénaliennes suit un protocole bien établi, défini par les recommandations françaises récentes [10,13]. La première étape consiste généralement en une découverte fortuite lors d'un scanner ou d'une IRM abdominale réalisée pour une autre raison.

Votre médecin prescrira d'abord un bilan hormonal complet. Ce bilan recherche une hypersécrétion de cortisol (test de freinage à la dexaméthasone), d'aldostérone et de catécholamines. Ces examens permettent de déterminer si la tumeur est fonctionnelle [17].

L'imagerie spécialisée constitue l'étape suivante. Le scanner avec injection de produit de contraste analyse la densité de la tumeur et son rehaussement. Une tumeur bénigne présente généralement une densité faible et un lavage rapide du produit de contraste. L'IRM peut apporter des informations complémentaires [13,17].

Dans certains cas complexes, une approche de machine-learning comme ACCacia peut aider à la classification moléculaire des corticosurrénalomes. Cette innovation 2024 améliore la précision diagnostique en routine clinique [8]. Parfois, une biopsie reste nécessaire, mais elle doit être réalisée dans des centres spécialisés en raison des risques spécifiques.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs corticosurrénaliennes dépend de plusieurs facteurs : taille, caractère fonctionnel, bénin ou malin de la tumeur. Les recommandations françaises 2024 privilégient une approche multidisciplinaire [10,13].

Pour les adénomes bénins non fonctionnels de petite taille (moins de 4 cm), une surveillance simple peut suffire. Votre médecin programmera des contrôles réguliers par imagerie et bilan hormonal. Cette approche évite une chirurgie inutile [13].

La surrénalectomie reste le traitement de référence pour les tumeurs fonctionnelles ou suspectes de malignité. Cette intervention peut être réalisée par voie ouverte ou par cœlioscopie, selon la taille et la localisation de la tumeur. La chirurgie mini-invasive est privilégiée quand c'est possible [15,16].

Pour les corticosurrénalomes avancés, le traitement associe chirurgie et chimiothérapie. Le mitotane reste le médicament de référence, souvent associé à d'autres agents comme l'étoposide, la doxorubicine et le cisplatine. Ces traitements nécessitent une surveillance étroite en raison de leurs effets secondaires [15].

Heureusement, de nouvelles approches thérapeutiques émergent. Les thérapies ciblées et l'immunothérapie font l'objet de recherches actives et montrent des résultats prometteurs.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs corticosurrénaliennes, avec plusieurs innovations prometteuses [2,4,5]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients, particulièrement pour les formes les plus agressives.

Les thérapies cellulaires CAR-T représentent une révolution en cours. Les cellules B7-H3-CAR T, développées notamment par le St. Jude Children's Research Hospital, ciblent spécifiquement certaines tumeurs corticosurrénaliennes. Ces cellules immunitaires modifiées reconnaissent et détruisent les cellules tumorales de façon très précise [5].

Le programme Breizh CoCoA 2024 en Bretagne illustre l'innovation française dans ce domaine. Cette initiative coordonne la recherche clinique et améliore l'accès aux traitements innovants pour les patients de la région. Elle facilite notamment l'inclusion dans les essais cliniques internationaux [4].

Concernant les tumeurs rares comme certains corticosurrénalomes, quatre questions clés guident la recherche actuelle : l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques, l'optimisation des combinaisons de traitements, la personnalisation selon le profil moléculaire et l'amélioration de la qualité de vie [2]. Ces recherches bénéficient d'un financement renforcé et d'une collaboration internationale accrue.

D'ailleurs, l'intelligence artificielle transforme aussi le diagnostic. L'outil ACCacia utilise le machine-learning pour classifier les corticosurrénalomes selon leur profil moléculaire, permettant une médecine de précision [8].

Vivre au Quotidien avec une Tumeur Corticosurrénalienne

Vivre avec une tumeur corticosurrénalienne nécessite certains ajustements, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est de bien comprendre votre pathologie et de maintenir un suivi médical régulier [15,16].

Si votre tumeur est fonctionnelle, la gestion des symptômes hormonaux constitue une priorité. Après une surrénalectomie, vous pourriez avoir besoin d'un traitement hormonal substitutif. Ce traitement, généralement à base d'hydrocortisone, remplace les hormones que votre glande ne produit plus [16].

L'alimentation joue un rôle important, surtout si vous prenez des corticoïdes. Privilégiez une alimentation équilibrée, pauvre en sel si vous souffrez d'hypertension. Limitez les sucres rapides pour éviter les variations glycémiques. Votre médecin ou un diététicien peut vous conseiller [11].

Côté activité physique, adaptez vos efforts à votre état de santé. Une activité régulière et modérée est généralement bénéfique. Elle aide à maintenir votre masse musculaire et votre moral. Évitez simplement les sports de contact si vous prenez des anticoagulants.

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients ou des associations. Échanger avec d'autres personnes qui vivent la même situation peut être très réconfortant et riche en conseils pratiques.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des tumeurs corticosurrénaliennes évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement [15,16].

Les complications hormonales représentent le risque principal des tumeurs fonctionnelles. Un excès prolongé de cortisol peut entraîner un diabète, une ostéoporose, des infections récurrentes ou des troubles psychiatriques. L'hypertension artérielle sévère liée à l'hypersécrétion d'aldostérone peut provoquer des complications cardiovasculaires [16].

Après une surrénalectomie, le risque d'insuffisance surrénalienne existe, surtout si l'autre glande était déjà affaiblie. Cette complication nécessite un traitement hormonal substitutif à vie et une surveillance médicale régulière. Les signes d'alerte incluent fatigue extrême, nausées, douleurs abdominales et hypotension [15].

Pour les corticosurrénalomes malins, les complications sont liées à l'extension locale ou aux métastases. Les organes les plus souvent touchés sont le foie, les poumons et les os. C'est pourquoi un suivi oncologique régulier est indispensable [11].

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement. L'essentiel est de maintenir un suivi médical régulier et de signaler rapidement tout symptôme inhabituel à votre équipe soignante.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs corticosurrénaliennes varie considérablement selon le type de tumeur et le stade au diagnostic. Rassurez-vous, la majorité des cas ont une évolution favorable [15,16].

Pour les adénomes bénins, le pronostic est excellent. Après ablation chirurgicale, la guérison est définitive dans plus de 95% des cas. Même en cas de surveillance simple pour les petites tumeurs non fonctionnelles, l'évolution maligne reste exceptionnelle [13,16].

Concernant les corticosurrénalomes, le pronostic dépend essentiellement du stade au diagnostic. Pour les tumeurs localisées et complètement réséquées, la survie à 5 ans dépasse 70%. En revanche, pour les formes métastatiques, elle descend à environ 20-30% [15].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : la taille de la tumeur, l'envahissement des structures voisines, la présence de métastases et la qualité de la résection chirurgicale. L'âge du patient et son état général jouent aussi un rôle [9,11].

Mais les choses évoluent rapidement. Les nouvelles thérapies ciblées et l'immunothérapie améliorent progressivement le pronostic des formes avancées. De plus, les techniques chirurgicales mini-invasives réduisent la morbidité opératoire [2,5]. L'important est d'être pris en charge dans un centre spécialisé qui maîtrise ces pathologies rares.

Peut-on Prévenir les Tumeurs Corticosurrénaliennes ?

Actuellement, il n'existe pas de moyen de prévention primaire des tumeurs corticosurrénaliennes sporadiques. La plupart surviennent de façon imprévisible, sans facteur déclenchant identifiable [11,14].

Cependant, pour les formes héréditaires, un conseil génétique peut être proposé. Si vous avez des antécédents familiaux de syndrome de Li-Fraumeni ou d'autres syndromes prédisposants, une consultation de génétique oncologique peut être utile. Elle permet d'évaluer votre risque et de discuter d'une surveillance adaptée [12,14].

La prévention secondaire repose sur la détection précoce. Les examens d'imagerie abdominale réalisés pour d'autres raisons permettent souvent de découvrir ces tumeurs à un stade précoce. C'est ce qu'on appelle les incidentalomes surrénaliens [13].

Concrètement, maintenez un suivi médical régulier, surtout après 40 ans. Signalez à votre médecin tout symptôme évocateur : prise de poids inexpliquée, hypertension résistante, fatigue chronique ou douleurs abdominales persistantes.

D'ailleurs, les recherches actuelles sur les mécanismes moléculaires, comme l'étude du gène SIAH1 et de la voie Wnt/β-caténine, pourraient à terme identifier de nouvelles cibles préventives [7]. Mais nous n'en sommes pas encore là.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge des tumeurs corticosurrénaliennes. Ces guidelines, élaborées par le réseau ENDOCAN-COMETE et l'Association francophone de chirurgie endocrinienne, définissent les standards de soins [10].

Selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, la prise en charge doit être multidisciplinaire et centralisée dans des centres de référence. Cette organisation garantit une expertise optimale pour ces pathologies rares [1,10].

Les recommandations 2024-2026 du Comité de cancérologie de l'AFU précisent la conduite à tenir face aux incidentalomes surrénaliens. Elles définissent les critères de surveillance versus chirurgie selon la taille, l'aspect radiologique et le caractère fonctionnel de la tumeur [13].

Pour les corticosurrénalomes, les recommandations insistent sur l'importance de la chirurgie carcinologique en première intention quand c'est possible. La résection doit être complète, incluant si nécessaire les organes de voisinage envahis. Le traitement adjuvant par mitotane est recommandé pour les stades II à IV [10,15].

Ces recommandations évoluent régulièrement. Elles intègrent désormais les innovations diagnostiques comme l'approche ACCacia et les nouvelles thérapies en développement. Votre équipe médicale s'appuie sur ces référentiels pour vous proposer la meilleure prise en charge [8,10].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec une tumeur corticosurrénalienne. Ces organismes offrent information, soutien et entraide [15,16].

L'Institut Gustave Roussy propose des livrets d'information détaillés sur les corticosurrénalomes. Ces documents, rédigés par des experts, expliquent la maladie, les traitements et le suivi en termes accessibles. Ils sont disponibles gratuitement sur leur site internet [15].

Le site surrenales.com constitue une ressource francophone spécialisée. Il rassemble des informations médicales validées, des témoignages de patients et des actualités sur la recherche. Cette plateforme facilite aussi les échanges entre patients [16].

Au niveau associatif, plusieurs organisations peuvent vous aider. L'Association française des malades de la thyroïde et des maladies endocriniennes accueille aussi les patients avec tumeurs surrénaliennes. Elle organise des rencontres régionales et propose un soutien psychologique.

Pour les aspects sociaux, les assistantes sociales des hôpitaux vous renseignent sur vos droits : ALD, arrêts de travail, aides financières. N'hésitez pas à les solliciter dès le diagnostic. Elles connaissent bien les démarches administratives liées aux maladies rares.

Enfin, les centres de référence des maladies rares surrénaliennes coordonnent les soins et la recherche. Ils peuvent vous orienter vers les essais cliniques adaptés à votre situation.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une tumeur corticosurrénalienne et optimiser votre prise en charge [15,16].

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Listez vos symptômes, leur évolution et l'impact sur votre quotidien. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes.

Constituez un dossier médical personnel avec tous vos examens, comptes-rendus et ordonnances. Numérisez les documents importants et gardez toujours une copie avec vous. Cela facilite les consultations et évite de refaire certains examens.

Si vous prenez des corticoïdes, portez toujours une carte d'insuffisance surrénalienne. En cas d'urgence, elle informe les soignants de votre traitement. Ayez aussi une réserve de médicaments pour éviter les ruptures, surtout en voyage.

Maintenez une hygiène de vie équilibrée. Dormez suffisamment, gérez votre stress par des techniques de relaxation. L'activité physique adaptée améliore votre forme physique et votre moral. Évitez l'automédication et signalez tous vos traitements à vos médecins.

Enfin, restez connecté avec d'autres patients. Les forums et groupes de discussion apportent un soutien précieux et des conseils pratiques que seuls ceux qui vivent la même situation peuvent comprendre.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Il est important de ne pas minimiser ces symptômes, même s'ils peuvent avoir d'autres causes [15,16,17].

Consultez en urgence si vous ressentez une fatigue extrême avec nausées, vomissements et douleurs abdominales intenses. Ces signes peuvent évoquer une insuffisance surrénalienne aiguë, complication grave nécessitant un traitement immédiat [16].

Prenez rendez-vous rapidement en cas d'hypertension artérielle soudaine et sévère, surtout si elle résiste aux traitements habituels. De même, une prise de poids rapide avec modification de la répartition des graisses doit vous alerter [15,17].

D'autres symptômes méritent une consultation dans les jours qui suivent : douleurs persistantes dans le flanc ou l'abdomen, fatigue chronique inexpliquée, troubles du rythme cardiaque ou crampes musculaires fréquentes. Ces signes peuvent révéler un déséquilibre hormonal [16,17].

Si vous avez déjà une tumeur corticosurrénalienne diagnostiquée, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi. Signalez immédiatement tout symptôme nouveau ou toute aggravation de votre état. Votre équipe médicale préfère être consultée pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication.

En cas de doute, n'hésitez jamais à appeler votre médecin ou le service d'endocrinologie qui vous suit. Ces pathologies rares nécessitent une vigilance particulière.

Questions Fréquentes

Les tumeurs corticosurrénaliennes sont-elles héréditaires ?
La plupart sont sporadiques, mais 5 à 10% s'intègrent dans des syndromes génétiques héréditaires comme Li-Fraumeni. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux [12,14].

Peut-on vivre normalement après ablation d'une surrénale ?
Oui, absolument. L'autre surrénale compense généralement très bien. Parfois, un traitement hormonal substitutif léger est nécessaire, mais il permet une vie tout à fait normale [15,16].

Combien de temps dure la surveillance après traitement ?
Pour les adénomes bénins, 2 à 3 ans suffisent généralement. Pour les corticosurrénalomes, la surveillance se prolonge au moins 10 ans, voire à vie selon les cas [13,15].

Les tumeurs corticosurrénaliennes peuvent-elles récidiver ?
Les adénomes bénins ne récidivent jamais après ablation complète. Les corticosurrénalomes peuvent récidiver localement ou à distance, d'où l'importance du suivi oncologique [15].

Existe-t-il des traitements alternatifs ?
Les médecines complémentaires peuvent aider pour le bien-être général, mais elles ne remplacent jamais les traitements médicaux. Parlez-en toujours à votre équipe médicale [16].

Questions Fréquentes

Les tumeurs corticosurrénaliennes sont-elles héréditaires ?

La plupart sont sporadiques, mais 5 à 10% s'intègrent dans des syndromes génétiques héréditaires comme Li-Fraumeni. Un conseil génétique peut être proposé en cas d'antécédents familiaux.

Peut-on vivre normalement après ablation d'une surrénale ?

Oui, absolument. L'autre surrénale compense généralement très bien. Parfois, un traitement hormonal substitutif léger est nécessaire, mais il permet une vie tout à fait normale.

Combien de temps dure la surveillance après traitement ?

Pour les adénomes bénins, 2 à 3 ans suffisent généralement. Pour les corticosurrénalomes, la surveillance se prolonge au moins 10 ans, voire à vie selon les cas.

Les tumeurs corticosurrénaliennes peuvent-elles récidiver ?

Les adénomes bénins ne récidivent jamais après ablation complète. Les corticosurrénalomes peuvent récidiver localement ou à distance, d'où l'importance du suivi oncologique.

Existe-t-il des traitements alternatifs ?

Les médecines complémentaires peuvent aider pour le bien-être général, mais elles ne remplacent jamais les traitements médicaux. Parlez-en toujours à votre équipe médicale.

Sources et références

Références

  1. [1] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024Lien
  2. [2] Cancer : quatre questions sur les tumeurs raresLien
  3. [3] Adénome corticotrope ou Maladie de CushingLien
  4. [4] Breizh CoCoA 2024Lien
  5. [5] B7-H3-CAR T cells (St. Jude Children's Research Hospital)Lien
  6. [7] SIAH1, un régulateur de la voie Wnt/β-caténine dans les cellules corticosurrénaliennesLien
  7. [8] ACCacia, une approche de machine-learning pour la classification moléculaire des corticosurrénalomesLien
  8. [9] Quand les tumeurs pédiatriques et adultes se rejoignentLien
  9. [10] Recommandations conjointes du réseau National ENDOCAN-COMETELien
  10. [11] Les tumeurs surrénaliennesLien
  11. [12] Mise au point sur les néoplasies endocriniennes multiplesLien
  12. [13] Recommandations françaises du Comité de cancérologie de l'AFU 2024-2026Lien
  13. [14] Armc5: un régulateur potentiel de l'acétylation dans les cellules corticosurrénaliennesLien
  14. [15] Le corticosurrénalome - Gustave RoussyLien
  15. [16] Corticosurrénalome - surrenales.comLien
  16. [17] Diagnostic du cancer de la glande surrénaleLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • LE CORTICOSURRÉNALOME (gustaveroussy.fr)

    Le diagnostic de corticosurrénalome est affirmé par l'examen anatomopathologique du tissu enlevé lors de la biopsie ou lors de l'intervention chirurgicale. L' ...

  • Corticosurrénalome (surrenales.com)

    Les 3 examens radiologiques (scanner, IRM et TEP au FDG) permettent d'évaluer au moment du diagnostic initial le degré d'extension de la maladie, c'est-à-dire, ...

  • Diagnostic du cancer de la glande surrénale (cancer.ca)

    Des tests tels que des analyses biochimiques sanguines, une TDM et une IRM peuvent servir à confirmer ou à écarter un diagnostic de cancer de la glande ...

  • Corticosurrenalome - Corticosurrénalome (deuxiemeavis.fr)

    3 avr. 2025 — Le corticosurrénalome est une tumeur maligne primitive développée aux dépens de la glande corticosurrénale (couche externe de la glande ...

  • Insuffisance surrénalienne - Troubles hormonaux et ... (msdmanuals.com)

    Pour poser le diagnostic, les médecins mesurent le sodium et le potassium dans le sang, ainsi que les taux de cortisol et d'hormone adrénocorticotrope (ACTH).

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.