Cancer papillaire de la thyroïde : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Le cancer papillaire de la thyroïde représente 80% des cancers thyroïdiens en France [2]. Cette pathologie, souvent découverte fortuitement, touche principalement les femmes entre 30 et 50 ans. Heureusement, c'est l'un des cancers avec le meilleur pronostic lorsqu'il est pris en charge précocement. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4,5].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Cancer papillaire de la thyroïde : Définition et Vue d'Ensemble
Le cancer papillaire de la thyroïde est une tumeur maligne qui se développe dans les cellules folliculaires de la glande thyroïde. Cette petite glande en forme de papillon, située à la base du cou, produit des hormones essentielles au métabolisme [2].
Contrairement à d'autres cancers, le cancer papillaire évolue généralement lentement. Il tire son nom de sa structure microscopique caractéristique, formant des projections en forme de doigts appelées papilles. Cette pathologie représente environ 80 à 85% de tous les cancers thyroïdiens diagnostiqués [16].
Bon à savoir : ce type de cancer a tendance à rester localisé dans la thyroïde pendant longtemps. Quand il se propage, c'est habituellement vers les ganglions lymphatiques du cou. Les métastases à distance sont rares, ce qui explique en partie l'excellent pronostic de cette maladie [17].
D'ailleurs, il existe plusieurs sous-types de cancer papillaire. Le sous-type classique est le plus fréquent, mais on trouve aussi des variantes comme le cancer papillaire à cellules hautes ou le cancer papillaire folliculaire [13]. Chaque sous-type a ses propres caractéristiques et peut influencer le traitement choisi.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence du cancer papillaire de la thyroïde a considérablement augmenté ces dernières décennies. Selon les données de Santé publique France, on diagnostique environ 8 000 nouveaux cas par an, avec une nette prédominance féminine : les femmes sont 3 à 4 fois plus touchées que les hommes [2].
Cette augmentation s'explique en partie par l'amélioration des techniques de diagnostic. L'échographie thyroïdienne, devenue plus accessible, permet de détecter des nodules de plus en plus petits. Mais attention, cette hausse ne reflète pas forcément une réelle augmentation de la maladie [16].
L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 45 ans chez les femmes et 50 ans chez les hommes. Cependant, cette pathologie peut survenir à tout âge, y compris chez l'enfant, comme le montre une récente étude sur l'irathérapie pédiatrique [8]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 s'intéressent particulièrement aux formes pédiatriques [3,4].
Au niveau mondial, l'incidence varie considérablement selon les régions. Les pays développés enregistrent des taux plus élevés, probablement liés à un meilleur accès au diagnostic. En Europe, la France se situe dans la moyenne avec environ 12 cas pour 100 000 femmes par an [1].
Concrètement, le taux de survie à 5 ans dépasse 95% pour les formes localisées. Cette excellente survie s'explique par la croissance lente de la tumeur et l'efficacité des traitements disponibles [17]. Les projections pour 2025 suggèrent une stabilisation de l'incidence, avec une amélioration continue des taux de guérison grâce aux nouvelles approches thérapeutiques [5,7].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du cancer papillaire de la thyroïde restent largement méconnues. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale [11].
L'exposition aux radiations ionisantes constitue le facteur de risque le mieux établi. Cela inclut les radiothérapies médicales, les examens radiologiques répétés, ou l'exposition à la radioactivité environnementale. L'accident de Tchernobyl a d'ailleurs montré une augmentation significative des cancers thyroïdiens dans les populations exposées [16].
Le sexe féminin représente un facteur de risque majeur, probablement lié aux fluctuations hormonales. Les œstrogènes semblent jouer un rôle, ce qui explique pourquoi les femmes en âge de procréer sont plus touchées. D'ailleurs, certaines études suggèrent un lien avec les grossesses multiples [10].
Les antécédents familiaux comptent également. Environ 5% des cancers papillaires sont héréditaires, liés à des mutations génétiques spécifiques. Si un proche parent a eu un cancer thyroïdien, votre risque est légèrement augmenté [2]. Les facteurs prédictifs font l'objet d'études approfondies pour améliorer le dépistage [11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le cancer papillaire de la thyroïde est souvent surnommé le "cancer silencieux" car il ne provoque généralement aucun symptôme dans ses stades précoces. C'est d'ailleurs pourquoi il est souvent découvert par hasard lors d'un examen médical de routine [16].
Le premier signe, quand il existe, est habituellement la présence d'un nodule thyroïdien. Vous pourriez sentir une petite bosse à la base de votre cou, généralement indolore. Mais rassurez-vous : la grande majorité des nodules thyroïdiens sont bénins [2].
D'autres symptômes peuvent apparaître si la tumeur grossit. Une modification de la voix, devenant plus rauque, peut survenir si le cancer affecte les nerfs qui contrôlent les cordes vocales. Des difficultés à avaler ou une sensation de gêne dans la gorge sont également possibles [16].
Dans certains cas, ce sont les ganglions du cou qui se manifestent en premier. Vous pourriez remarquer un gonflement des ganglions lymphatiques, particulièrement sur les côtés du cou. Ces ganglions peuvent être durs et non douloureux [17].
Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques au cancer. Beaucoup d'autres pathologies bénignes peuvent les provoquer. L'important à retenir : tout changement persistant au niveau du cou mérite une consultation médicale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du cancer papillaire de la thyroïde suit un protocole bien établi. Tout commence généralement par la découverte d'un nodule, soit par vous-même, soit lors d'un examen médical [2].
La première étape consiste en un dosage des hormones thyroïdiennes (TSH, T3, T4). Ces analyses sanguines permettent d'évaluer le fonctionnement de votre thyroïde. Paradoxalement, la fonction thyroïdienne est souvent normale en cas de cancer papillaire [16].
L'échographie thyroïdienne constitue l'examen de référence. Cet examen non invasif permet de visualiser la structure de la thyroïde, de mesurer les nodules et d'évaluer leur aspect. Certaines caractéristiques échographiques sont suspectes : contours irréguliers, échostructure hétérogène, présence de microcalcifications [2].
Si l'échographie révèle des éléments suspects, une cytoponction sera proposée. Cette technique consiste à prélever quelques cellules du nodule à l'aide d'une fine aiguille, guidée par échographie. L'examen est généralement peu douloureux et se fait en consultation [16].
L'analyse cytologique permet de classer les nodules selon la classification de Bethesda. Cette classification va de bénin (Bethesda II) à malin (Bethesda VI), en passant par des catégories intermédiaires nécessitant parfois des examens complémentaires [9]. Les innovations 2024-2025 incluent de nouveaux marqueurs moléculaires pour affiner ce diagnostic [6,7].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du cancer papillaire de la thyroïde repose principalement sur la chirurgie. L'intervention de référence est la thyroïdectomie totale, qui consiste à retirer complètement la glande thyroïde [17].
Cette intervention se fait sous anesthésie générale et dure généralement 1 à 2 heures. Le chirurgien pratique une incision horizontale à la base du cou, dans un pli naturel pour minimiser la cicatrice visible. Les techniques chirurgicales ont beaucoup évolué, avec des approches moins invasives [15].
Après la chirurgie, un traitement par iode radioactif peut être proposé. Cette irathérapie permet de détruire les cellules thyroïdiennes restantes et les éventuelles métastases microscopiques. Le traitement se fait par voie orale, sous forme de gélules [8,14].
Les doses d'iode 131 ont été optimisées ces dernières années. Une étude récente compare l'efficacité des faibles doses (1,1 GBq) versus les fortes doses (3,7 GBq) dans les cancers à faible risque, montrant une efficacité similaire avec moins d'effets secondaires [14].
Enfin, tous les patients doivent prendre un traitement hormonal substitutif à vie. La lévothyroxine remplace les hormones que la thyroïde ne peut plus produire. Ce traitement nécessite un suivi régulier pour ajuster les doses [17]. Certains cas particuliers, comme l'association avec un cancer du sein, demandent une prise en charge spécialisée [10].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du cancer papillaire de la thyroïde. Les innovations thérapeutiques se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients [3,4,5].
Les thérapies ciblées représentent l'avancée la plus prometteuse. Ces traitements s'attaquent spécifiquement aux anomalies moléculaires des cellules cancéreuses. L'ALECENSA, initialement développé pour le cancer du poumon, montre des résultats encourageants dans certaines formes de cancer thyroïdien [1].
Les highlights de l'ASCO-GU 2025 révèlent des avancées significatives dans l'immunothérapie. Ces traitements stimulent le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses. Plusieurs essais cliniques sont en cours pour évaluer leur efficacité [4].
La médecine de précision fait également des progrès remarquables. Les analyses génomiques permettent désormais d'identifier les mutations spécifiques de chaque tumeur, ouvrant la voie à des traitements personnalisés [7]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir.
Côté diagnostic, de nouveaux biomarqueurs sont à l'étude. Ces marqueurs pourraient permettre de mieux prédire l'évolution de la maladie et d'adapter les traitements en conséquence [6]. L'intelligence artificielle commence aussi à être utilisée pour améliorer l'interprétation des images médicales [5].
Vivre au Quotidien avec Cancer papillaire de la thyroïde
Vivre avec un cancer papillaire de la thyroïde nécessite quelques ajustements, mais la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale. L'important est de bien comprendre votre traitement et de maintenir un suivi régulier [2].
La prise quotidienne de lévothyroxine devient rapidement une habitude. Ce médicament doit être pris à jeun, de préférence le matin, 30 minutes avant le petit-déjeuner. Certains aliments et médicaments peuvent interférer avec son absorption, il est donc important de respecter ces consignes [17].
Le suivi médical comprend des consultations régulières avec votre endocrinologue. Des prises de sang permettent de vérifier le bon équilibre hormonal et de surveiller les marqueurs tumoraux comme la thyroglobuline. Une échographie cervicale est généralement réalisée une à deux fois par an [16].
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir de l'anxiété après le diagnostic. Beaucoup de patients s'inquiètent des récidives ou des effets à long terme. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe médicale ou à rejoindre des groupes de soutien [2].
Les Complications Possibles
Bien que le cancer papillaire de la thyroïde ait un excellent pronostic, certaines complications peuvent survenir, soit liées à la maladie elle-même, soit aux traitements [17].
Les complications chirurgicales restent rares mais méritent d'être connues. La paralysie des cordes vocales peut survenir si les nerfs récurrents sont touchés pendant l'intervention. Cette complication affecte moins de 2% des patients et est souvent temporaire [15].
L'hypoparathyroïdie constitue une autre complication possible. Les glandes parathyroïdes, situées près de la thyroïde, peuvent être endommagées pendant la chirurgie. Cela provoque une baisse du calcium sanguin, nécessitant un traitement spécifique [17].
Concernant l'irathérapie, les effets secondaires sont généralement modérés. Une sécheresse buccale temporaire, des nausées ou une altération du goût peuvent survenir. Ces symptômes disparaissent habituellement en quelques semaines [8,14].
À long terme, le principal défi reste l'équilibrage du traitement hormonal substitutif. Un surdosage peut provoquer des palpitations, de l'insomnie ou de l'ostéoporose. Un sous-dosage entraîne fatigue, prise de poids et dépression [2]. C'est pourquoi un suivi régulier est essentiel.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du cancer papillaire de la thyroïde est excellent, ce qui en fait l'un des cancers avec les meilleurs taux de guérison. La survie à 10 ans dépasse 95% pour les formes localisées [17].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle important : les patients de moins de 45 ans ont généralement un meilleur pronostic. La taille de la tumeur compte également : les cancers de moins de 2 cm ont un excellent pronostic [2].
La présence de métastases ganglionnaires n'altère que modérément le pronostic, contrairement à d'autres cancers. Même avec des ganglions atteints, la survie à 10 ans reste supérieure à 90%. Les métastases à distance sont rares et surviennent principalement dans les poumons [16].
Les innovations 2024-2025 permettent d'affiner encore ces pronostics. De nouveaux scores pronostiques intègrent des données moléculaires pour mieux prédire l'évolution de chaque patient [7]. Cette approche personnalisée améliore la prise en charge.
Il faut savoir que la récidive reste possible, même après plusieurs années. C'est pourquoi un suivi à vie est recommandé. Heureusement, même en cas de récidive, les traitements disponibles permettent généralement un bon contrôle de la maladie [17].
Peut-on Prévenir Cancer papillaire de la thyroïde ?
La prévention primaire du cancer papillaire de la thyroïde reste limitée car les causes exactes ne sont pas toujours identifiées. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques [11].
La limitation de l'exposition aux radiations ionisantes constitue la mesure préventive la plus importante. Cela concerne particulièrement les examens médicaux utilisant des rayons X. Bien sûr, ne refusez jamais un examen nécessaire, mais discutez avec votre médecin des alternatives quand elles existent [16].
Une alimentation équilibrée, riche en iode mais sans excès, semble bénéfique. L'iode est essentiel au bon fonctionnement de la thyroïde, mais un excès pourrait favoriser certains cancers. Les algues, très riches en iode, doivent être consommées avec modération [2].
Le dépistage précoce reste la meilleure arme. Si vous avez des antécédents familiaux de cancer thyroïdien, parlez-en à votre médecin. Une surveillance échographique régulière peut être proposée [11].
Enfin, certains facteurs de risque comme l'exposition professionnelle aux radiations nécessitent une surveillance particulière. Les travailleurs du nucléaire ou du médical bénéficient généralement d'un suivi spécialisé [16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du cancer papillaire de la thyroïde. La Haute Autorité de Santé (HAS) actualise régulièrement ces guidelines [1].
Concernant le diagnostic, la HAS recommande une approche graduée. Tout nodule thyroïdien de plus de 1 cm doit faire l'objet d'une échographie et, si nécessaire, d'une cytoponction. Cette approche permet d'éviter les examens inutiles tout en ne manquant aucun cancer [2].
Pour le traitement, les recommandations privilégient la thyroïdectomie totale pour la plupart des cancers papillaires. L'irathérapie post-opératoire n'est plus systématique et dépend du risque de récidive évalué individuellement [17].
Le suivi post-thérapeutique fait l'objet de recommandations détaillées. La surveillance repose sur le dosage de la thyroglobuline, marqueur spécifique du cancer thyroïdien, et sur l'échographie cervicale. La fréquence des examens dépend du risque initial [16].
Les innovations 2024-2025 sont progressivement intégrées dans ces recommandations. L'utilisation de nouveaux biomarqueurs et l'approche de médecine personnalisée commencent à être encadrées [3,5]. Cette évolution constante garantit aux patients l'accès aux meilleures pratiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de cancer papillaire de la thyroïde en France. Ces organisations offrent soutien, information et entraide [2].
L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) constitue la référence nationale. Elle propose des groupes de parole, des conférences médicales et une ligne d'écoute. Leur site internet regorge d'informations pratiques sur la vie quotidienne avec un cancer thyroïdien.
La Ligue contre le Cancer dispose également de ressources spécialisées. Leurs comités départementaux organisent des rencontres locales et peuvent vous mettre en relation avec d'autres patients. Ils proposent aussi un soutien psychologique gratuit.
Au niveau hospitalier, la plupart des centres de cancérologie ont des équipes dédiées. Ces équipes pluridisciplinaires incluent endocrinologues, chirurgiens, médecins nucléaires et psychologues. N'hésitez pas à solliciter leur aide [17].
Les forums en ligne peuvent également apporter du réconfort. Attention cependant aux informations non vérifiées : privilégiez toujours les conseils de votre équipe médicale. Les réseaux sociaux spécialisés permettent de partager expériences et conseils pratiques [16].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un cancer papillaire de la thyroïde demande quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour mieux gérer votre quotidien [2].
Pour la prise de lévothyroxine, établissez une routine. Prenez votre comprimé tous les jours à la même heure, idéalement au réveil. Gardez toujours une réserve de médicaments, surtout en voyage. Certains patients utilisent un pilulier hebdomadaire pour ne pas oublier [17].
Côté alimentation, aucun régime strict n'est nécessaire. Évitez simplement les excès d'iode (algues, certains compléments alimentaires) et respectez le délai entre la prise de lévothyroxine et le petit-déjeuner. Le café et les produits laitiers peuvent diminuer l'absorption du médicament [16].
Préparez vos consultations médicales. Notez vos questions à l'avance et n'hésitez pas à demander des explications. Tenez un carnet de suivi avec vos résultats d'analyses : cela facilite le dialogue avec votre médecin [2].
Enfin, restez actif physiquement et socialement. Le sport est bénéfique, même après une thyroïdectomie. Beaucoup de patients reprennent leurs activités habituelles quelques semaines après l'intervention. L'important est d'écouter votre corps et d'adapter progressivement [17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, que vous ayez déjà été traité pour un cancer papillaire ou non [16].
Si vous découvrez un nodule dans votre cou, même petit et indolore, une consultation s'impose. La plupart des nodules sont bénins, mais seul un examen médical peut le confirmer. N'attendez pas qu'il grossisse pour consulter [2].
Chez les patients déjà traités, certains symptômes nécessitent une consultation urgente. Une modification de la voix, des difficultés à avaler ou l'apparition de nouveaux ganglions doivent alerter. Ces signes peuvent indiquer une récidive [17].
Les symptômes liés au déséquilibre hormonal méritent également attention. Fatigue persistante, palpitations, troubles du sommeil ou variations de poids importantes peuvent signaler un mauvais dosage de la lévothyroxine [16].
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. La plupart des centres proposent une ligne téléphonique pour les urgences. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un problème important [2].
Enfin, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi. Ces consultations permettent de détecter précocement toute anomalie et d'ajuster vos traitements si nécessaire [17].
Questions Fréquentes
Le cancer papillaire de la thyroïde est-il héréditaire ?Environ 5% des cas sont héréditaires. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour évaluer l'intérêt d'une surveillance [2].
Peut-on vivre normalement après une thyroïdectomie ?
Absolument ! Avec un traitement hormonal bien équilibré, la plupart des patients reprennent une vie tout à fait normale. Sport, travail, grossesse : tout reste possible [17].
L'iode radioactif est-il dangereux ?
L'irathérapie est un traitement sûr et efficace. Les doses utilisées sont calculées précisément et les effets secondaires sont généralement modérés et temporaires [8,14].
Faut-il éviter l'iode dans l'alimentation ?
Non, l'iode reste nécessaire. Évitez simplement les excès (algues, compléments) et maintenez une alimentation équilibrée [16].
Quelles sont les chances de guérison ?
Excellentes ! Plus de 95% des patients sont guéris à 10 ans. C'est l'un des cancers avec le meilleur pronostic [17].
Les innovations 2024-2025 changent-elles la prise en charge ?
Les nouvelles thérapies ciblées et la médecine personnalisée améliorent progressivement les traitements, particulièrement pour les formes avancées [3,4,5,7].
Questions Fréquentes
Le cancer papillaire de la thyroïde est-il héréditaire ?
Environ 5% des cas sont héréditaires. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour évaluer l'intérêt d'une surveillance.
Peut-on vivre normalement après une thyroïdectomie ?
Absolument ! Avec un traitement hormonal bien équilibré, la plupart des patients reprennent une vie tout à fait normale. Sport, travail, grossesse : tout reste possible.
L'iode radioactif est-il dangereux ?
L'irathérapie est un traitement sûr et efficace. Les doses utilisées sont calculées précisément et les effets secondaires sont généralement modérés et temporaires.
Faut-il éviter l'iode dans l'alimentation ?
Non, l'iode reste nécessaire. Évitez simplement les excès (algues, compléments) et maintenez une alimentation équilibrée.
Quelles sont les chances de guérison ?
Excellentes ! Plus de 95% des patients sont guéris à 10 ans. C'est l'un des cancers avec le meilleur pronostic.
Les innovations 2024-2025 changent-elles la prise en charge ?
Les nouvelles thérapies ciblées et la médecine personnalisée améliorent progressivement les traitements, particulièrement pour les formes avancées.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ALECENSA 150 mg, HAS. 2024-2025Lien
- [2] Le diagnostic et l'évolution du cancer de la thyroïde. www.ameli.frLien
- [3] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Les highlights de l'ASCO-GU 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Cancer de la thyroïde. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Study Protocol of Expanded Multicenter Prospective Cohort. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] Thyroid Cancer: New insights in 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [8] Triomphe de l'irathérapie: rémission complète des métastases pulmonaires du cancer de la thyroïde pédiatrique—Étude de cas. 2024Lien
- [9] Évaluation de la totalisation dans le carcinome papillaire de la thyroïde. 2025Lien
- [10] L'association cancer du sein et cancer de la thyroïde: à propos d'un cas. 2023Lien
- [11] Les facteurs prédictifs du carcinome papillaire de la thyroideLien
- [12] Carcinome papillaire de la thyroïde au décours d'une IRAthérapie pour hyperthyroïdie: à propos d'un cas. 2025Lien
- [13] Le carcinome papillaire de la thyroïde sans son sous-type à cellule haute: à propos de 7 cas. 2025Lien
- [14] Reliquat thyroïdien avec de faibles activités 1.1 GBq versus fortes activités 3.7 GBq d'Iode 131 dans le cancer différencié de la thyroïde à faible risque. 2023Lien
- [15] CARCINOME PAPILLAIRE THYROÏDIEN. NOTRE EXPERIENCE. 2024Lien
- [16] Cancers de la thyroïde : les symptômes et le diagnostic. www.fondation-arc.orgLien
- [17] Traitements du cancer papillaire de la thyroïde. cancer.caLien
Publications scientifiques
- Triomphe de l'irathérapie: rémission complète des métastases pulmonaires du cancer de la thyroïde pédiatrique—Étude de cas (2024)1 citations
- Évaluation de la totalisation dans le carcinome papillaire de la thyroïde (2025)[PDF]
- L'association cancer du sein et cancer de la thyroïde: à propos d'un cas (2023)
- [PDF][PDF] Les facteurs prédictifs du carcinome papillaire de la thyroide [PDF]
- Carcinome papillaire de la thyroïde au décours d'une IRAthérapie pour hyperthyroïdie: à propos d'un cas (2025)
Ressources web
- Cancers de la thyroïde : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les cancers de la thyroïde se manifestent principalement par un nodule, le plus souvent découvert à la palpation du cou ou lors d'examens d' ...
- Traitements du cancer papillaire de la thyroïde (cancer.ca)
On peut le traiter par radiothérapie, hormonothérapie, traitement ciblé et parfois par chirurgie. La récidive d'un cancer papillaire de la thyroïde signifie ...
- Le diagnostic et l'évolution du cancer de la thyroïde (ameli.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.