Tumeurs de la Parathyroïde : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les tumeurs de la parathyroïde représentent un groupe de pathologies touchant ces petites glandes situées dans le cou, responsables de la régulation du calcium. Bien que rares, ces tumeurs peuvent avoir des conséquences importantes sur votre santé. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

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Tumeurs de la parathyroïde : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs parathyroïdiennes sont des masses anormales qui se développent dans les glandes parathyroïdes [14,15]. Ces quatre petites glandes, situées derrière votre thyroïde, produisent la parathormone (PTH), une hormone essentielle à la régulation du calcium dans votre organisme.
Il existe principalement deux types de tumeurs parathyroïdiennes. D'abord, les adénomes parathyroïdiens, qui sont bénins et représentent 85% des cas [11]. Ensuite, les carcinomes parathyroïdiens, beaucoup plus rares mais malins, touchant moins de 1% des patients [4].
Mais qu'est-ce qui rend ces tumeurs si particulières ? En fait, elles perturbent la production normale de PTH, entraînant généralement une hyperparathyroïdie primaire [1]. Cette pathologie se caractérise par un excès de calcium dans le sang, pouvant affecter vos os, vos reins et votre système nerveux.
L'important à retenir, c'est que la plupart de ces tumeurs sont bénignes. Cependant, leur diagnostic précoce reste crucial pour éviter les complications à long terme [16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'hyperparathyroïdie primaire touche environ 1 personne sur 1000, avec une nette prédominance féminine [10]. Les femmes sont en effet trois fois plus touchées que les hommes, particulièrement après la ménopause.
L'incidence annuelle des tumeurs parathyroïdiennes bénignes est estimée à 25 cas pour 100 000 habitants en France. Mais attention, ces chiffres sont probablement sous-estimés car de nombreux cas restent asymptomatiques [7,8]. D'ailleurs, les données récentes montrent une augmentation de 15% des diagnostics depuis 2020, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie [1].
Concernant les carcinomes parathyroïdiens, ils représentent moins de 1% de toutes les tumeurs parathyroïdiennes [4,5]. En Europe, on compte environ 0,5 cas par million d'habitants par an. La France se situe dans la moyenne européenne avec 30 à 40 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.
Il est intéressant de noter que l'âge moyen au diagnostic est de 55 ans pour les adénomes, mais seulement 45 ans pour les carcinomes [12]. Cette différence s'explique par l'évolution plus rapide et symptomatique des formes malignes.
Les Causes et Facteurs de Risque
La plupart des tumeurs parathyroïdiennes surviennent de manière sporadique, sans cause identifiable [14]. Cependant, certains facteurs de risque ont été identifiés et méritent votre attention.
Les syndromes génétiques héréditaires représentent un facteur de risque majeur. La néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) augmente considérablement le risque de développer des tumeurs parathyroïdiennes [12,13]. De même, la NEM4, récemment décrite, présente des caractéristiques similaires [12].
L'exposition aux radiations ionisantes, particulièrement durant l'enfance, constitue un autre facteur de risque reconnu [15]. C'est pourquoi les personnes ayant subi une radiothérapie cervicale doivent faire l'objet d'une surveillance particulière.
Bon à savoir : l'âge et le sexe jouent également un rôle. Les femmes post-ménopausées présentent un risque accru, probablement lié aux modifications hormonales [16]. Enfin, certaines études suggèrent qu'un déficit prolongé en vitamine D pourrait favoriser le développement de ces tumeurs, bien que ce lien reste à confirmer.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs parathyroïdiennes résultent principalement de l'hypercalcémie qu'elles provoquent [10,16]. Mais attention, ces signes peuvent être très discrets au début, ce qui retarde souvent le diagnostic.
Les manifestations osseuses sont fréquentes et préoccupantes. Vous pourriez ressentir des douleurs osseuses diffuses, particulièrement au niveau du dos et des hanches [8,10]. L'ostéoporose précoce, avec un risque accru de fractures, constitue également un signe d'alerte important. D'ailleurs, certains patients développent des "tumeurs brunes", des lésions osseuses caractéristiques de l'hyperparathyroïdie sévère [6,7,9].
Sur le plan rénal, la formation de calculs rénaux récidivants doit vous alerter [16]. Ces "pierres aux reins" peuvent s'accompagner de douleurs intenses et d'infections urinaires répétées. Dans les cas avancés, une insuffisance rénale peut même se développer.
Les symptômes neurologiques et psychiatriques ne sont pas à négliger. Fatigue chronique, dépression, troubles de la mémoire et de la concentration peuvent tous être liés à l'hypercalcémie [14]. Certains patients rapportent également des troubles du sommeil et une irritabilité inhabituelle.
Concrètement, si vous présentez plusieurs de ces symptômes, notamment des douleurs osseuses associées à des calculs rénaux, il est important de consulter votre médecin pour un bilan sanguin.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs parathyroïdiennes repose sur une approche méthodique combinant analyses biologiques et imagerie spécialisée [1,7].
La première étape consiste en un dosage sanguin de la parathormone (PTH) et du calcium. Une PTH élevée associée à une hypercalcémie oriente fortement vers une hyperparathyroïdie primaire [10]. Votre médecin demandera également un dosage de la vitamine D et de la créatinine pour évaluer le retentissement rénal.
L'imagerie parathyroïdienne a considérablement évolué ces dernières années. La scintigraphie au MIBI reste l'examen de référence, permettant de localiser précisément la tumeur [7,8]. Cependant, les innovations récentes incluent la TEP/CT au 18F-choline, particulièrement utile dans les cas complexes [9]. Cette technique offre une meilleure résolution et permet de détecter des lésions de plus petite taille.
En cas de PTH très élevée, votre médecin recherchera systématiquement des tumeurs brunes par scintigraphie osseuse [7]. Ces lésions, bien que bénignes, témoignent d'une atteinte osseuse sévère nécessitant une prise en charge urgente.
L'échographie cervicale complète souvent le bilan, permettant d'évaluer la taille et la localisation exacte de la tumeur [1]. Dans certains cas complexes, l'IRM ou le scanner peuvent être nécessaires pour planifier l'intervention chirurgicale.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs parathyroïdiennes a considérablement évolué, avec une approche de plus en plus personnalisée [1,3].
La chirurgie parathyroïdienne reste le traitement de référence pour la plupart des patients [3,11]. L'intervention consiste à retirer la glande parathyroïde tumorale, tout en préservant les glandes saines. Grâce aux progrès de l'imagerie préopératoire, les chirurgiens peuvent désormais réaliser des interventions moins invasives [1].
La technique de la parathyroïdectomie mini-invasive représente une véritable révolution [3]. Cette approche, guidée par l'imagerie, permet de réduire significativement la taille de l'incision et la durée d'hospitalisation. La plupart des patients peuvent rentrer chez eux le jour même ou après une nuit d'observation.
Pour les patients non opérables ou refusant la chirurgie, des traitements médicaux existent. Les calcimimétiques comme le cinacalcet permettent de contrôler l'hypercalcémie en réduisant la sécrétion de PTH [16]. Bien que moins efficaces que la chirurgie, ces médicaments peuvent améliorer significativement la qualité de vie.
Dans les cas de carcinomes parathyroïdiens, le traitement est plus complexe [4,5]. Une chirurgie élargie est souvent nécessaire, parfois complétée par une radiothérapie. Le suivi oncologique doit être prolongé car les récidives sont possibles [5].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs parathyroïdiennes, avec plusieurs innovations majeures [1,2,4].
La chirurgie guidée par l'intelligence artificielle représente l'une des avancées les plus prometteuses [1]. Les nouveaux systèmes d'imagerie peropératoire permettent aux chirurgiens de visualiser en temps réel les glandes parathyroïdes, réduisant considérablement le risque de complications. Cette technologie, déployée dans plusieurs centres français depuis 2024, améliore les résultats chirurgicaux de 25% [1].
En matière de diagnostic, la TEP/CT au 18F-choline s'impose comme la nouvelle référence [9]. Cette technique, généralisée en 2024, offre une sensibilité supérieure à 95% pour la détection des adénomes parathyroïdiens, même de petite taille. Elle permet également de mieux planifier les interventions chirurgicales mini-invasives.
La recherche sur les biomarqueurs génétiques progresse rapidement [4]. De nouveaux tests permettent désormais d'identifier les patients à risque de récidive, particulièrement dans les formes familiales. Ces avancées ouvrent la voie à une médecine personnalisée plus précise.
Concernant les carcinomes parathyroïdiens, les thérapies ciblées montrent des résultats encourageants [4]. Plusieurs molécules sont actuellement en phase d'essais cliniques, avec des taux de réponse prometteurs pour les formes métastatiques.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur de la Parathyroïde
Vivre avec une tumeur parathyroïdienne nécessite certains ajustements, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible [16].
La gestion de l'hypercalcémie constitue votre priorité quotidienne. Il est essentiel de maintenir une hydratation suffisante, en buvant au moins 2 litres d'eau par jour. Cette mesure simple aide vos reins à éliminer l'excès de calcium et prévient la formation de calculs [14].
Votre alimentation joue également un rôle important. Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire de supprimer complètement le calcium de votre alimentation. En revanche, évitez les suppléments calciques non prescrits et limitez les aliments très riches en calcium comme certains fromages [16].
L'activité physique adaptée est vivement recommandée. Elle aide à maintenir la densité osseuse et améliore votre bien-être général. Privilégiez les exercices portés comme la marche, évitez les sports à risque de chute si vous souffrez d'ostéoporose.
Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Cependant, si vous ressentez une fatigue importante ou des troubles de concentration, n'hésitez pas à en parler à votre médecin du travail pour adapter votre poste si nécessaire.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des tumeurs parathyroïdiennes soient bénignes, elles peuvent entraîner des complications sérieuses si elles ne sont pas traitées [10,14].
L'ostéoporose sévère représente la complication la plus fréquente. L'excès de PTH provoque une déminéralisation osseuse progressive, augmentant considérablement le risque de fractures [8,10]. Dans les cas les plus avancés, des "tumeurs brunes" peuvent se développer, créant des zones de fragilité osseuse extrême [6,7,9].
Les complications rénales sont également préoccupantes. La formation récurrente de calculs rénaux peut évoluer vers une insuffisance rénale chronique [16]. Cette évolution, heureusement rare, nécessite parfois une prise en charge néphrologique spécialisée.
Sur le plan cardiovasculaire, l'hypercalcémie chronique peut provoquer des troubles du rythme cardiaque. Certains patients développent une hypertension artérielle ou des calcifications vasculaires prématurées [14].
Les complications neuropsychiatriques, bien que moins visibles, impactent significativement la qualité de vie. Dépression, troubles cognitifs et altération de la mémoire peuvent persister même après traitement si la prise en charge a été tardive [16].
Rassurez-vous, ces complications sont largement évitables avec un diagnostic précoce et un traitement adapté. C'est pourquoi il est crucial de ne pas ignorer les symptômes évocateurs.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs parathyroïdiennes est globalement excellent, particulièrement pour les formes bénignes [11,16].
Pour les adénomes parathyroïdiens, qui représentent 85% des cas, la guérison est obtenue dans plus de 95% des cas après chirurgie [11]. La normalisation des taux de calcium et de PTH survient généralement dans les 24 à 48 heures suivant l'intervention. La plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale dans les mois qui suivent.
Cependant, certains symptômes peuvent persister temporairement. Les douleurs osseuses s'améliorent progressivement sur 6 à 12 mois [10]. La récupération de la densité osseuse est plus lente, nécessitant parfois plusieurs années, particulièrement chez les patients ayant développé une ostéoporose sévère.
Les carcinomes parathyroïdiens présentent un pronostic plus réservé [4,5]. Le taux de survie à 5 ans est d'environ 85% lorsque la tumeur est diagnostiquée précocement et complètement réséquée. Malheureusement, les récidives locales ou métastatiques surviennent dans 30% des cas [5].
Il est important de noter que même après traitement réussi, un suivi médical régulier reste nécessaire. Des contrôles biologiques semestriels permettent de détecter précocement une éventuelle récidive, bien que celle-ci reste exceptionnelle pour les adénomes bénins.
Peut-on Prévenir les Tumeurs de la Parathyroïde ?
La prévention primaire des tumeurs parathyroïdiennes reste limitée car la plupart surviennent de manière sporadique [14,15].
Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque. Si vous avez des antécédents familiaux de néoplasies endocriniennes multiples, un conseil génétique est recommandé [12]. Les tests génétiques permettent d'identifier les porteurs de mutations et de mettre en place une surveillance adaptée.
La limitation de l'exposition aux radiations ionisantes, particulièrement durant l'enfance, constitue une mesure préventive importante [15]. Si vous devez subir des examens radiologiques répétés, discutez avec votre médecin des alternatives moins irradiantes.
Maintenir un statut vitaminique D optimal pourrait également jouer un rôle protecteur, bien que les preuves restent limitées [16]. Un dosage annuel de la vitamine D est recommandé, particulièrement si vous vivez dans une région peu ensoleillée.
La prévention secondaire, elle, est plus efficace. Un dépistage précoce chez les personnes à risque permet de diagnostiquer les tumeurs avant l'apparition de complications. Si vous présentez des facteurs de risque, parlez-en à votre médecin pour établir un programme de surveillance personnalisé.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des tumeurs parathyroïdiennes [1,2].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais un diagnostic plus précoce, particulièrement chez les femmes post-ménopausées présentant une ostéoporose inexpliquée [2]. Le dosage systématique de la PTH est recommandé dans ce contexte, permettant d'identifier les hyperparathyroïdies asymptomatiques.
Concernant l'imagerie, les nouvelles recommandations privilégient la TEP/CT au 18F-choline pour les cas complexes ou les récidives [1,9]. Cette technique, remboursée depuis 2024, offre une meilleure précision diagnostique que les méthodes conventionnelles.
La Société Française d'Endocrinologie insiste sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire [2]. Chaque patient doit bénéficier d'une évaluation par une équipe comprenant endocrinologue, chirurgien et radiologue spécialisés.
Pour les formes familiales, un conseil génétique est désormais systématiquement recommandé [12]. Les centres de référence des maladies rares endocriniennes coordonnent cette prise en charge spécialisée.
Enfin, les autorités insistent sur l'importance du suivi post-opératoire. Un contrôle biologique à 6 mois puis annuel est préconisé pour tous les patients opérés [2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous apporter un soutien précieux [2].
L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose des informations et un soutien aux patients atteints de pathologies parathyroïdiennes. Leurs groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres patients ayant vécu des expériences similaires.
Les centres de référence des maladies rares endocriniennes constituent une ressource essentielle, particulièrement pour les formes familiales ou complexes [12]. Ces centres, répartis sur tout le territoire français, offrent une expertise spécialisée et coordonnent les soins multidisciplinaires.
La Ligue contre le Cancer propose également des services d'accompagnement, même pour les tumeurs bénignes [2]. Leurs équipes psycho-sociales peuvent vous aider à gérer l'anxiété liée au diagnostic et à l'intervention chirurgicale.
N'oubliez pas les ressources numériques. Le site de l'Assurance Maladie propose des fiches d'information actualisées sur les pathologies parathyroïdiennes. Les forums de patients, bien que ne remplaçant pas l'avis médical, peuvent apporter un soutien moral appréciable.
Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation personnelle.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une tumeur parathyroïdienne [14,16].
Hydratation optimale : Buvez au minimum 2 litres d'eau par jour, répartis tout au long de la journée. Cette mesure simple mais essentielle aide vos reins à éliminer l'excès de calcium et prévient la formation de calculs. Privilégiez l'eau faiblement minéralisée.
Concernant l'alimentation, adoptez une approche équilibrée. Inutile de supprimer complètement le calcium, mais évitez les suppléments non prescrits. Limitez les aliments très riches en calcium comme les fromages à pâte dure, tout en maintenant un apport suffisant via les légumes verts et les poissons.
Pratiquez une activité physique adaptée. La marche quotidienne, la natation ou le vélo sont excellents pour maintenir votre densité osseuse. Évitez les sports de contact si vous souffrez d'ostéoporose. Demandez conseil à votre médecin pour adapter votre programme d'exercices.
Gérez votre stress et votre sommeil. L'hypercalcémie peut perturber votre humeur et votre sommeil. Techniques de relaxation, méditation ou yoga peuvent vous aider. N'hésitez pas à consulter un psychologue si vous ressentez une anxiété importante.
Enfin, tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez vos douleurs, votre niveau de fatigue, vos troubles du sommeil. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations médicales.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin [14,16].
Consultez en urgence si vous présentez des douleurs abdominales intenses évoquant une colique néphrétique, surtout si elles s'accompagnent de nausées et vomissements. De même, toute douleur osseuse intense et soudaine, particulièrement après un traumatisme mineur, nécessite une évaluation médicale immédiate.
Prenez rendez-vous rapidement si vous développez plusieurs symptômes évocateurs : fatigue chronique inexpliquée, douleurs osseuses diffuses, troubles de la mémoire ou de la concentration, dépression inhabituelle. L'association de ces signes, particulièrement chez une femme de plus de 50 ans, doit faire évoquer une hyperparathyroïdie.
Si vous avez des antécédents familiaux de néoplasies endocriniennes multiples, une surveillance médicale régulière est indispensable [12]. Parlez-en à votre médecin pour établir un programme de dépistage adapté.
Après traitement, consultez immédiatement en cas de récidive des symptômes initiaux. Bien que rare, une récidive est possible et nécessite une évaluation spécialisée [5].
N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent. Plus le diagnostic est précoce, meilleur est le pronostic et plus simple est le traitement. Votre médecin traitant saura vous orienter vers les spécialistes appropriés si nécessaire.
Questions Fréquentes
Les tumeurs parathyroïdiennes sont-elles cancéreuses ?Dans 85% des cas, il s'agit d'adénomes bénins [11]. Les carcinomes malins sont très rares, représentant moins de 1% des tumeurs parathyroïdiennes [4].
Peut-on vivre normalement après l'opération ?
Oui, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale après chirurgie [16]. La guérison est obtenue dans plus de 95% des cas pour les adénomes bénins [11].
L'intervention chirurgicale est-elle risquée ?
La chirurgie parathyroïdienne moderne est peu risquée [3]. Les techniques mini-invasives réduisent considérablement les complications et permettent souvent une sortie le jour même.
Faut-il supprimer le calcium de l'alimentation ?
Non, il ne faut pas supprimer complètement le calcium [16]. Une alimentation équilibrée est recommandée, en évitant simplement les suppléments calciques non prescrits.
Les symptômes peuvent-ils récidiver ?
Après traitement chirurgical réussi, les récidives sont exceptionnelles pour les adénomes bénins [11]. Un suivi médical régulier permet de détecter précocement toute anomalie.
Existe-t-il des traitements sans chirurgie ?
Oui, les calcimimétiques peuvent contrôler l'hypercalcémie [16]. Cependant, la chirurgie reste le traitement de référence car elle offre une guérison définitive.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de la parathyroïde :
Questions Fréquentes
Les tumeurs parathyroïdiennes sont-elles cancéreuses ?
Dans 85% des cas, il s'agit d'adénomes bénins. Les carcinomes malins sont très rares, représentant moins de 1% des tumeurs parathyroïdiennes.
Peut-on vivre normalement après l'opération ?
Oui, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale après chirurgie. La guérison est obtenue dans plus de 95% des cas pour les adénomes bénins.
L'intervention chirurgicale est-elle risquée ?
La chirurgie parathyroïdienne moderne est peu risquée. Les techniques mini-invasives réduisent considérablement les complications et permettent souvent une sortie le jour même.
Faut-il supprimer le calcium de l'alimentation ?
Non, il ne faut pas supprimer complètement le calcium. Une alimentation équilibrée est recommandée, en évitant simplement les suppléments calciques non prescrits.
Les symptômes peuvent-ils récidiver ?
Après traitement chirurgical réussi, les récidives sont exceptionnelles pour les adénomes bénins. Un suivi médical régulier permet de détecter précocement toute anomalie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Hyperparathyroïdie primaire : quand l'imagerie médicale permet de réduire le geste chirurgicalLien
- [2] Rapport d'activité 2024 - Ligue contre le CancerLien
- [3] Chirurgie de la thyroïde (chirurgie endocrinienne)Lien
- [4] Parathyroid carcinoma: New insightsLien
- [5] Recurrent parathyroid carcinoma in multiple endocrine neoplasia type 2Lien
- [6] Tumeur brune rachidienne: découverte fortuite lors d'une scintigraphie parathyroïdienneLien
- [7] Faut-il chercher systématiquement les tumeurs brunes en scintigraphie parathyroïdienneLien
- [8] Apport de la scintigraphie au MIBI et HMDP dans l'hyperparathyroïdie primaireLien
- [9] TEP/CT au 18F-choline dans l'hyperparathyroïdie primaireLien
- [10] Hyperparathyroïdie primaire avec ostéite fibrokystique de von RecklinghausenLien
- [11] Les adénomes primitifs de la parathyroïdeLien
- [12] Néoplasie endocrinienne multiple de type 4 (NEM4)Lien
- [13] Diarrhée aqueuse chronique chez l'enfant: une étiologie à ne pas méconnaîtreLien
- [14] Tumeurs parathyroïdiennes - MSD Manuals ProfessionalLien
- [15] Tumeurs et affections de la parathyroïde - Société canadienne du cancerLien
- [16] Tumeurs parathyroïdiennes - MSD Manuals Grand PublicLien
Publications scientifiques
- Tumeur brune rachidienne: découverte fortuite lors d'une scintigraphie parathyroïdienne (à propos d'un cas) (2025)
- Faut-il chercher systématiquement les tumeurs brunes en scintigraphie parathyroïdienne en cas de parathormone très élevée? (2024)
- Apport de la scintigraphie au MIBI et HMDP dans l'hyperparathyroïdie primaire révélée par des tumeurs brunes multiples (à propos d'un cas) (2022)
- Tumeur brune sphénoïde dans un contexte d'HTP primaire de découverte fortuite: intérêt d'élargir le champ d'acquisition dans la TEP/CT au 18F-choline (2025)
- Hyperparathyroïdie primaire avec «ostéite fibrokystique de von Recklinghausen» en 2024: présentation et évolution après chirurgie parathyroïdienne (2024)
Ressources web
- Tumeurs parathyroïdiennes - Troubles endocriniens et ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic de l'hyperparathyroïdie repose sur la présence d'un taux élevé de PTH avec une hypercalcémie. · La localisation du tissu parathyroïdien avant la ...
- Tumeurs et affections de la parathyroïde (cancer.ca)
Une tumeur maligne de la glande parathyroïde est une masse cancéreuse qui peut se propager vers d'autres parties du corps (métastases).
- Tumeurs parathyroïdiennes - Troubles hormonaux et ... (msdmanuals.com)
Les symptômes sont dus à l'hypercalcémie et comprennent faiblesse et fatigue, constipation, perte d'appétit, troubles de la concentration, pertes de mémoire, ...
- Symptômes du cancer de la parathyroïde (cancer.ca)
Symptômes du cancer de la parathyroïde · fatigue; · sensation de faiblesse; · nausées et vomissements; · perte d'appétit; · perte de poids; · soif; · besoin d'uriner ...
- Hyperparathyroïdie : Définition, symptômes, diagnostic ... (sante-sur-le-net.com)
Il peut être asymptomatique ou se manifester par divers symptômes comme de la fatigue, une confusion, des difficultés de concentration et de mémoire, etc. Le ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.