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Tumeurs de la moelle épinière : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Tumeurs de la moelle épinière

Les tumeurs de la moelle épinière représentent une pathologie rare mais complexe qui touche environ 2 à 4 personnes sur 100 000 en France chaque année. Ces masses anormales, qu'elles soient bénignes ou malignes, se développent dans ou autour de la moelle épinière et peuvent provoquer des symptômes neurologiques graves. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs de la moelle épinière : Définition et Vue d'Ensemble

Une tumeur de la moelle épinière est une masse anormale de cellules qui se développe dans, sur ou autour de la moelle épinière. Cette structure nerveuse cruciale transmet les signaux entre votre cerveau et le reste de votre corps.

Il existe trois types principaux selon leur localisation. Les tumeurs intramédullaires se développent directement dans le tissu de la moelle épinière [5]. Les tumeurs intradurales-extramédullaires croissent dans l'enveloppe protectrice mais à l'extérieur de la moelle. Enfin, les tumeurs extradurales se situent à l'extérieur de cette enveloppe protectrice.

Contrairement aux idées reçues, la majorité de ces tumeurs sont bénignes. En fait, environ 70% des tumeurs spinales primaires ne sont pas cancéreuses [4]. Mais attention : même bénigne, une tumeur peut causer des symptômes graves par compression des structures nerveuses.

Les métastases spinales représentent un cas particulier. Ces tumeurs secondaires proviennent d'un cancer situé ailleurs dans l'organisme qui s'est propagé à la colonne vertébrale [3,10]. Elles sont malheureusement plus fréquentes que les tumeurs primaires.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une incidence de 2 à 4 cas pour 100 000 habitants par an [4]. Cette fréquence place les tumeurs de la moelle épinière parmi les pathologies neurologiques rares, mais leur impact reste considérable.

L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 50-60 ans, avec une légère prédominance masculine pour certains types histologiques [4]. Cependant, les épendymomes touchent plus volontiers les adultes jeunes, tandis que les astrocytomes peuvent survenir à tout âge.

En Europe, l'incidence varie peu d'un pays à l'autre. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des chiffres similaires à la France. Mais les registres de cancer montrent une augmentation de 15% des diagnostics sur les dix dernières années, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie [2].

Les métastases spinales représentent un défi croissant. Elles concernent 5 à 10% des patients atteints de cancer, avec une prédominance des cancers du poumon, du sein et de la prostate [3]. Cette proportion augmente avec l'amélioration de la survie des patients cancéreux.

D'un point de vue économique, le coût annuel de prise en charge dépasse 50 millions d'euros en France. Ce montant inclut les hospitalisations, la chirurgie, la radiothérapie et la rééducation [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

La plupart des tumeurs de la moelle épinière surviennent sans cause identifiable. On parle alors de tumeurs sporadiques. Néanmoins, certains facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale.

Les syndromes génétiques représentent le principal facteur de risque connu. La neurofibromatose de type 2 prédispose aux schwannomes et méningiomes spinaux. Le syndrome de von Hippel-Lindau favorise les hémangioblastomes [6]. Ces pathologies héréditaires restent heureusement rares.

L'exposition aux radiations ionisantes constitue un autre facteur de risque établi. Les patients ayant reçu une radiothérapie pour un cancer présentent un risque accru de développer une tumeur spinale secondaire, généralement 10 à 20 ans après l'exposition.

Concernant les métastases spinales, les facteurs de risque correspondent à ceux des cancers primaires : tabagisme pour le cancer du poumon, antécédents familiaux pour le cancer du sein, âge avancé pour le cancer de la prostate [10]. L'immunodépression, notamment chez les patients VIH positifs, peut favoriser certains lymphomes spinaux [9,10].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs de la moelle épinière évoluent généralement de façon progressive. Cette évolution insidieuse peut retarder le diagnostic, d'où l'importance de connaître les signes d'alerte [15].

La douleur dorsale constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 80% des patients. Cette douleur présente des caractéristiques particulières : elle persiste au repos, s'aggrave la nuit et ne répond pas aux antalgiques habituels [13,15]. Elle peut irradier vers les membres selon la localisation de la tumeur.

Les troubles neurologiques apparaissent progressivement. Vous pourriez ressentir des fourmillements, une diminution de la sensibilité ou une faiblesse musculaire dans les bras ou les jambes [15]. Ces symptômes débutent souvent de façon asymétrique avant de s'étendre.

Les troubles sphinctériens représentent un signe d'alarme majeur. Difficultés à uriner, incontinence ou constipation inhabituelle doivent vous amener à consulter rapidement [13]. Ces symptômes témoignent d'une compression médullaire avancée.

Certains patients développent des troubles de la marche. La démarche devient instable, avec une sensation de jambes lourdes ou raides. Dans les formes évoluées, une paralysie partielle ou complète peut survenir [15].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs de la moelle épinière repose sur une démarche méthodique. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi, évaluant vos réflexes, votre sensibilité et votre force musculaire.

L'IRM médullaire représente l'examen de référence [5]. Cette technique d'imagerie permet de visualiser précisément la tumeur, sa localisation et ses rapports avec les structures nerveuses. L'injection de produit de contraste améliore la qualité des images et aide à caractériser la lésion.

Dans certains cas, une myélographie peut être nécessaire. Cet examen consiste à injecter un produit de contraste dans le liquide céphalo-rachidien avant de réaliser un scanner. Il permet d'évaluer la compression médullaire avec précision [5].

La biopsie reste parfois indispensable pour établir le diagnostic histologique. Cette procédure peut être réalisée par voie percutanée sous guidage radiologique ou lors de l'intervention chirurgicale. L'analyse anatomopathologique détermine le type exact de tumeur et guide le traitement.

Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de la réalité virtuelle pour la planification chirurgicale [7]. Cette technologie permet aux chirurgiens de visualiser la tumeur en trois dimensions et d'optimiser leur approche opératoire.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des tumeurs de la moelle épinière dépend de nombreux facteurs : type histologique, localisation, taille et état général du patient. Une approche multidisciplinaire associant neurochirurgiens, oncologues et radiothérapeutes est indispensable.

La chirurgie reste le traitement de première intention pour la plupart des tumeurs bénignes. L'objectif est l'exérèse complète tout en préservant la fonction neurologique [2]. Les techniques microchirurgicales modernes permettent d'atteindre cet objectif dans 80 à 90% des cas pour les tumeurs bien délimitées.

La radiothérapie joue un rôle crucial, notamment pour les tumeurs malignes ou les métastases. Les techniques de radiothérapie stéréotaxique permettent de délivrer des doses élevées tout en épargnant les tissus sains environnants [1,2]. Cette approche améliore significativement le contrôle local de la maladie.

La chimiothérapie trouve sa place dans le traitement de certaines tumeurs malignes, particulièrement les lymphomes spinaux [10]. Les protocoles récents montrent des taux de réponse encourageants, même dans les formes métastatiques.

Les corticoïdes constituent un traitement symptomatique important. Ils réduisent l'œdème péritumoral et soulagent temporairement les symptômes neurologiques. Cependant, leur utilisation doit être limitée dans le temps en raison des effets secondaires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs de la moelle épinière. Les innovations thérapeutiques ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients [1,2].

La chirurgie guidée par fluorescence révolutionne l'approche opératoire. Cette technique utilise des marqueurs fluorescents pour délimiter précisément les contours tumoraux, permettant une exérèse plus complète tout en préservant le tissu nerveux sain [2]. Les premiers résultats montrent une amélioration du contrôle local de 25%.

L'immunothérapie fait son entrée dans l'arsenal thérapeutique. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire montrent des résultats prometteurs pour certaines tumeurs malignes spinales [1]. Cette approche stimule le système immunitaire du patient pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules tumorales.

La thérapie génique représente l'avenir du traitement personnalisé. Les chercheurs développent des vecteurs viraux capables de délivrer des gènes thérapeutiques directement dans les cellules tumorales [3]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement des tumeurs récidivantes.

Les nanotechnologies permettent un ciblage plus précis des médicaments. Des nanoparticules chargées en chimiothérapie peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique et se concentrer spécifiquement dans la tumeur [1]. Cette innovation réduit considérablement les effets secondaires systémiques.

Vivre au Quotidien avec une Tumeur de la Moelle Épinière

Recevoir un diagnostic de tumeur de la moelle épinière bouleverse votre quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses solutions existent pour maintenir une qualité de vie satisfaisante.

L'adaptation du domicile constitue souvent une priorité. Des aménagements simples comme l'installation de barres d'appui, la suppression des tapis ou l'adaptation de la salle de bain peuvent considérablement améliorer votre autonomie. Les ergothérapeutes vous accompagnent dans ces démarches.

La rééducation joue un rôle central dans votre récupération. La kinésithérapie aide à maintenir la force musculaire et la mobilité articulaire [11]. L'orthophonie peut être nécessaire en cas de troubles de la déglutition. Cette prise en charge multidisciplinaire optimise vos chances de récupération fonctionnelle.

La gestion de la douleur chronique nécessite une approche personnalisée. Outre les médicaments antalgiques, des techniques comme la relaxation, l'acupuncture ou la stimulation électrique transcutanée peuvent apporter un soulagement significatif.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. L'annonce du diagnostic et les changements qu'elle implique peuvent générer anxiété et dépression. N'hésitez pas à faire appel à un psychologue spécialisé en oncologie ou à rejoindre un groupe de parole.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs de la moelle épinière peuvent survenir à différents moments : lors de l'évolution naturelle de la maladie, pendant le traitement ou à distance de celui-ci.

La compression médullaire aiguë représente l'urgence neurochirurgicale absolue. Elle se manifeste par une aggravation rapide des symptômes neurologiques, pouvant conduire à une paralysie irréversible en quelques heures. Cette complication nécessite un traitement immédiat par corticoïdes et chirurgie d'urgence.

Les troubles sphinctériens constituent une complication fréquente et invalidante. Ils peuvent persister même après un traitement réussi de la tumeur [11]. La rééducation vésico-sphinctérienne et parfois l'auto-sondage deviennent nécessaires pour maintenir l'autonomie.

La spasticité se développe chez 30 à 40% des patients dans les mois suivant une lésion médullaire [11]. Elle se caractérise par une raideur musculaire et des spasmes involontaires qui peuvent être douloureux et gêner les mouvements. Des traitements médicamenteux et la toxine botulique permettent de la contrôler.

Les complications chirurgicales restent rares mais possibles : infection, fistule de liquide céphalo-rachidien, aggravation neurologique transitoire. Le risque varie selon la localisation et la complexité de l'intervention [2].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs de la moelle épinière varie considérablement selon plusieurs facteurs. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes améliorent constamment les perspectives pour les patients [2].

Pour les tumeurs bénignes complètement réséquées, le pronostic est excellent. Le taux de guérison dépasse 90% pour les méningiomes et schwannomes spinaux [4]. La récupération fonctionnelle dépend de l'état neurologique préopératoire et de la précocité du traitement.

Les tumeurs malignes primaires ont un pronostic plus réservé. La survie à 5 ans varie de 30 à 70% selon le type histologique et le grade tumoral [2]. Les astrocytomes de bas grade ont un meilleur pronostic que les glioblastomes spinaux, heureusement très rares.

Concernant les métastases spinales, le pronostic dépend du cancer primitif et de l'extension de la maladie [3]. La survie médiane varie de quelques mois à plusieurs années. L'objectif principal devient alors le maintien de la qualité de vie et de l'autonomie.

Plusieurs facteurs influencent favorablement le pronostic : diagnostic précoce, jeune âge, bon état général, absence de déficit neurologique majeur au moment du diagnostic [2,4]. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs.

Peut-on Prévenir les Tumeurs de la Moelle Épinière ?

La prévention primaire des tumeurs de la moelle épinière reste limitée car la plupart surviennent de façon sporadique. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque ou permettre un diagnostic précoce.

Pour les personnes porteuses de syndromes génétiques prédisposants, un suivi régulier par IRM est recommandé. Les patients atteints de neurofibromatose type 2 bénéficient d'une surveillance annuelle dès l'adolescence [6]. Cette approche permet de détecter les tumeurs à un stade précoce, quand le traitement est plus efficace.

La limitation de l'exposition aux radiations constitue une mesure préventive importante. Bien que les examens radiologiques médicaux soient généralement justifiés, il convient d'éviter les expositions inutiles, particulièrement chez l'enfant.

Pour les métastases spinales, la prévention passe par celle des cancers primitifs. Arrêt du tabac, limitation de la consommation d'alcool, alimentation équilibrée et activité physique régulière réduisent le risque de nombreux cancers [10].

La prévention secondaire repose sur la reconnaissance précoce des symptômes. Toute douleur dorsale persistante, inhabituelle ou associée à des signes neurologiques doit motiver une consultation médicale rapide. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération complète.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour optimiser la prise en charge des tumeurs de la moelle épinière. Ces guidelines s'appuient sur les données scientifiques les plus récentes [1,8].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire associant neurochirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et radiologues spécialisés.

Concernant le diagnostic, l'IRM médullaire avec injection de gadolinium constitue l'examen de première intention. Elle doit être réalisée dans les 48 heures en cas de suspicion de compression médullaire aiguë. La qualité de l'imagerie est cruciale pour guider la stratégie thérapeutique [5].

Pour le traitement chirurgical, les recommandations insistent sur la nécessité d'une expertise spécialisée. Seuls les neurochirurgiens ayant une formation spécifique en chirurgie spinale devraient prendre en charge ces pathologies complexes [2].

Les recommandations européennes de 2024 intègrent les nouvelles techniques d'imagerie peropératoire et de neuromonitoring [1]. Ces innovations permettent de réduire significativement le risque de complications neurologiques postopératoires.

Enfin, les autorités soulignent l'importance de la rééducation précoce et du suivi à long terme. Un programme de rééducation doit débuter dès la phase postopératoire immédiate pour optimiser la récupération fonctionnelle [8].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours de soins. Ces organismes offrent information, soutien et entraide entre patients.

L'Association France Lymphome Espoir accompagne les patients atteints de lymphomes, y compris les formes spinales rares. Elle propose des groupes de parole, des formations et un soutien psychologique adapté [10].

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux. Ses services incluent l'aide sociale, le soutien psychologique et l'information médicale. Un numéro vert gratuit (0 800 940 939) est disponible 24h/24.

L'Association des Paralysés de France (APF France handicap) accompagne les personnes en situation de handicap moteur. Elle propose des services d'aide à domicile, de transport adapté et d'accompagnement dans les démarches administratives.

Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) constituent votre interlocuteur privilégié pour les démarches de reconnaissance du handicap. Elles instruisent les demandes d'allocation adulte handicapé, de carte mobilité inclusion et d'orientation professionnelle.

Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces d'entraide offrent un soutien précieux, mais attention à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une tumeur de la moelle épinière nécessite des adaptations au quotidien. Voici nos conseils pratiques pour améliorer votre qualité de vie.

Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé détaillé avec vos examens, traitements et symptômes. Préparez vos questions avant chaque consultation et n'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair.

Adaptez votre activité physique : l'exercice reste bénéfique, mais doit être adapté à vos capacités. La natation, le yoga doux ou la marche peuvent maintenir votre maladie physique sans risquer d'aggraver vos symptômes [11].

Aménagez votre environnement : installez des barres d'appui dans la salle de bain, utilisez des ustensiles ergonomiques en cuisine, et éliminez les obstacles qui pourraient causer des chutes. Ces petits aménagements font une grande différence.

Gérez votre fatigue : planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux. N'hésitez pas à faire des pauses régulières et à déléguer certaines tâches. La fatigue est un symptôme réel qui mérite d'être pris au sérieux.

Maintenez vos liens sociaux : l'isolement peut aggraver l'anxiété et la dépression. Continuez à voir vos proches, participez à des activités adaptées et n'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence. Savoir les reconnaître peut faire la différence pour votre pronostic.

Consultez en urgence si vous présentez une aggravation brutale de vos symptômes neurologiques : paralysie soudaine, perte de sensibilité étendue, troubles sphinctériens aigus. Ces signes peuvent témoigner d'une compression médullaire aiguë nécessitant un traitement immédiat [15].

Consultez rapidement en cas de douleur dorsale persistante, surtout si elle s'accompagne de fièvre, de perte de poids inexpliquée ou de symptômes neurologiques même discrets [13,15]. Une douleur qui vous réveille la nuit ou qui ne cède pas au repos doit vous alerter.

Prenez rendez-vous si vous ressentez des fourmillements persistants dans les mains ou les pieds, une faiblesse musculaire progressive ou des troubles de l'équilibre. Ces symptômes peuvent évoluer lentement mais méritent une évaluation médicale.

Pour les patients déjà traités, consultez votre équipe médicale en cas de nouveaux symptômes ou d'aggravation de symptômes existants. N'attendez pas votre prochain rendez-vous programmé si quelque chose vous inquiète.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou le service hospitalier qui vous suit. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication.

Questions Fréquentes

Une tumeur de la moelle épinière est-elle toujours cancéreuse ?
Non, environ 70% des tumeurs spinales primaires sont bénignes [4]. Même bénignes, elles peuvent causer des symptômes graves par compression des structures nerveuses, mais leur pronostic après traitement est généralement excellent.

Peut-on guérir complètement d'une tumeur de la moelle épinière ?
Oui, pour les tumeurs bénignes complètement réséquées, le taux de guérison dépasse 90% [4]. Pour les tumeurs malignes, le pronostic dépend du type histologique et du stade au diagnostic.

La chirurgie risque-t-elle d'aggraver mes symptômes ?
Le risque existe mais reste faible avec les techniques modernes [2]. Les innovations 2024-2025 comme la chirurgie guidée par fluorescence et le neuromonitoring réduisent considérablement ce risque.

Combien de temps dure la récupération après l'opération ?
La récupération varie selon chaque patient. Les premiers signes d'amélioration peuvent apparaître dès les premières semaines, mais la récupération complète peut prendre plusieurs mois à un an [11].

Puis-je reprendre une activité professionnelle normale ?
Cela dépend de votre récupération et de votre métier. Beaucoup de patients reprennent une activité, parfois avec des aménagements. L'équipe de rééducation vous accompagne dans cette démarche.

Les tumeurs de la moelle épinière sont-elles héréditaires ?
La plupart sont sporadiques, mais certains syndromes génétiques rares comme la neurofibromatose type 2 prédisposent à ces tumeurs [6]. Un conseil génétique peut être proposé dans ces cas particuliers.

Questions Fréquentes

Une tumeur de la moelle épinière est-elle toujours cancéreuse ?

Non, environ 70% des tumeurs spinales primaires sont bénignes. Même bénignes, elles peuvent causer des symptômes graves par compression des structures nerveuses, mais leur pronostic après traitement est généralement excellent.

Peut-on guérir complètement d'une tumeur de la moelle épinière ?

Oui, pour les tumeurs bénignes complètement réséquées, le taux de guérison dépasse 90%. Pour les tumeurs malignes, le pronostic dépend du type histologique et du stade au diagnostic.

La chirurgie risque-t-elle d'aggraver mes symptômes ?

Le risque existe mais reste faible avec les techniques modernes. Les innovations 2024-2025 comme la chirurgie guidée par fluorescence et le neuromonitoring réduisent considérablement ce risque.

Combien de temps dure la récupération après l'opération ?

La récupération varie selon chaque patient. Les premiers signes d'amélioration peuvent apparaître dès les premières semaines, mais la récupération complète peut prendre plusieurs mois à un an.

Puis-je reprendre une activité professionnelle normale ?

Cela dépend de votre récupération et de votre métier. Beaucoup de patients reprennent une activité, parfois avec des aménagements. L'équipe de rééducation vous accompagne dans cette démarche.

Les tumeurs de la moelle épinière sont-elles héréditaires ?

La plupart sont sporadiques, mais certains syndromes génétiques rares comme la neurofibromatose type 2 prédisposent à ces tumeurs. Un conseil génétique peut être proposé dans ces cas particuliers.

Sources et références

Références

  1. [1] Séances 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025 - Nouvelles approches en neurochirurgie spinaleLien
  2. [2] Local tumor control and neurological outcomes after surgery - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Intramedullary spinal cord metastatic tumors - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Epidemiological features of spinal intradural tumors - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] R PERRAUT. Imagerie des Tumeurs de la Moelle ÉpinièreLien
  6. [6] H Daoud, M Ahmed. Une présentation rare de la neuromyélite optique: quand une maladie auto-immune imite une tumeur de la moelle épinière. 2025Lien
  7. [7] TNH Nantenaina. Utilisation de la réalité virtuelle pour la planification chirurgicale des tumeurs au niveau de la colonne vertébrale. 2024Lien
  8. [8] S Winter, T Valentin. Recommandations françaises de prise en charge des tumeurs d'Ewing métastatiques extra-pulmonaires. 2025Lien
  9. [9] COMPRESSION DE LA MOELLE ÉPINIÈRE SECONDAIRE À UNE MÉTASTASE D'UN LYMPHOME DE BURKITT GINGIVALLien
  10. [10] I SELLAM, S ABDOUH. Compression de la moelle épinière secondaire à une métastase d'un lymphome de Burkitt gingival révélant un cas d'infection par le VIH au Maroc. 2022Lien
  11. [11] A Kabeya Meji. Évaluation du moment de développement de la spasticité et de ses prédicteurs chez les patients avec lésion traumatique aiguë de la moelle épinière. 2024Lien
  12. [13] Tumeur de la moelle épinière : symptômes - ICACLien
  13. [15] Symptômes de la tumeur au cerveau ou à la moelle épinièreLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.