Tumeurs de la Surrénale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les tumeurs de la surrénale touchent ces petites glandes situées au-dessus des reins, essentielles à la production d'hormones vitales. Bien que souvent découvertes par hasard lors d'examens d'imagerie, ces tumeurs nécessitent une prise en charge spécialisée. Heureusement, la plupart sont bénignes et les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs de la surrénale : Définition et Vue d'Ensemble
Les tumeurs de la surrénale se développent dans ces glandes endocrines de la taille d'une noix, positionnées au sommet de chaque rein. Ces organes produisent des hormones cruciales comme le cortisol, l'aldostérone et l'adrénaline [16,17].
Mais toutes les tumeurs ne se ressemblent pas. On distingue principalement les tumeurs bénignes (adénomes) des tumeurs malignes (carcinomes surrénaliens). Les premières représentent environ 80% des cas découverts, tandis que les secondes restent heureusement rares [8,12].
D'ailleurs, beaucoup de ces tumeurs sont des incidentalomes - un terme médical pour désigner les découvertes fortuites lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons. Cette situation concerne près de 4% des scanners abdominaux selon les dernières données [3,18].
L'important à retenir : une tumeur surrénalienne n'est pas forcément synonyme de cancer. En fait, la majorité des patients vivent normalement après traitement approprié.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence des tumeurs surrénaliennes a considérablement évolué ces dernières années. Selon Santé Publique France, on observe une augmentation de 15% des diagnostics entre 2020 et 2024, principalement due à l'amélioration des techniques d'imagerie [1,2].
Concrètement, environ 2 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Les carcinomes surrénaliens représentent seulement 200 à 300 cas annuels, soit une incidence de 0,5 à 2 cas pour 100 000 habitants [8,11]. Ces chiffres placent la France dans la moyenne européenne.
Mais les données révèlent des disparités intéressantes. Les femmes sont légèrement plus touchées (55% des cas) et l'âge moyen au diagnostic se situe autour de 50 ans [9,14]. Cependant, chez l'enfant, ces tumeurs restent exceptionnelles avec moins de 50 cas par an selon les registres pédiatriques [9,10].
D'un point de vue géographique, certaines régions françaises montrent une incidence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs environnementaux encore à l'étude [1]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une amélioration du pronostic grâce aux nouvelles thérapies [2,8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Pourquoi développe-t-on une tumeur surrénalienne ? La réponse n'est pas toujours claire, mais plusieurs facteurs ont été identifiés par la recherche récente [8,13].
Les syndromes génétiques héréditaires constituent le principal facteur de risque connu. Le syndrome de Li-Fraumeni, la neurofibromatose de type 1 ou encore le syndrome de Beckwith-Wiedemann prédisposent au développement de ces tumeurs [9,11]. Heureusement, ces pathologies restent rares.
L'âge joue également un rôle important. Bien que ces tumeurs puissent survenir à tout âge, deux pics d'incidence sont observés : avant 5 ans et après 40 ans [10,12]. Cette répartition bimodale suggère des mécanismes de développement différents selon l'âge.
Certains facteurs environnementaux sont suspectés mais non formellement prouvés. L'exposition à certains pesticides ou produits chimiques industriels fait l'objet d'études épidémiologiques en cours [1]. De même, le tabagisme pourrait légèrement augmenter le risque, sans certitude absolue [16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs surrénaliennes varient énormément selon que la tumeur produit ou non des hormones en excès. Et c'est là toute la complexité de cette pathologie [17,18].
Les tumeurs non fonctionnelles (qui ne sécrètent pas d'hormones) passent souvent inaperçues. Vous pourriez ressentir une douleur abdominale sourde ou une sensation de pesanteur dans le dos, mais ces signes restent très discrets [16,18].
En revanche, les tumeurs fonctionnelles provoquent des symptômes plus marqués liés à l'excès hormonal. Un excès de cortisol entraîne le syndrome de Cushing : prise de poids au niveau du tronc, vergetures violacées, faiblesse musculaire et hypertension artérielle [12,17]. L'hypersécrétion d'aldostérone cause une hypertension difficile à contrôler avec des médicaments classiques.
Bon à savoir : les phéochromocytomes (tumeurs sécrétant de l'adrénaline) provoquent des crises spectaculaires. Vous ressentez alors des palpitations intenses, des sueurs profuses, des maux de tête violents et une hypertension brutale [18]. Ces épisodes durent généralement quelques minutes mais marquent profondément les patients.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'une tumeur surrénalienne suit un protocole bien établi, récemment actualisé par les recommandations européennes 2024 [3,17].
Tout commence généralement par une imagerie fortuite. Un scanner ou une IRM réalisés pour d'autres raisons révèlent une masse surrénalienne. C'est ce qu'on appelle un incidentalome, situation de plus en plus fréquente [3,18].
L'étape suivante consiste à déterminer si la tumeur est fonctionnelle ou non. Votre médecin prescrira des analyses de sang et d'urine pour mesurer les hormones surrénaliennes : cortisol, aldostérone, métanéphrines [17]. Ces examens, réalisés dans des laboratoires spécialisés, orientent déjà fortement le diagnostic.
Puis vient la caractérisation radiologique. L'IRM avec produit de contraste permet de différencier les tumeurs bénignes des malignes dans 85% des cas [12,14]. Les critères de densité, de rehaussement et de signal sont analysés minutieusement par des radiologues experts.
Dans certains cas complexes, une biopsie peut être nécessaire. Cependant, cet examen reste exceptionnel car il comporte des risques, notamment pour les phéochromocytomes [18]. La décision se prend toujours en réunion de concertation pluridisciplinaire.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs surrénaliennes a considérablement évolué ces dernières années, offrant des options personnalisées selon chaque situation [8,14].
Pour les tumeurs bénignes non fonctionnelles de petite taille (moins de 4 cm), la surveillance active reste souvent la meilleure option. Des contrôles radiologiques tous les 6 à 12 mois permettent de s'assurer de la stabilité [3,18]. Cette approche évite une chirurgie inutile chez de nombreux patients.
La chirurgie demeure le traitement de référence pour les tumeurs fonctionnelles ou suspectes de malignité. L'approche laparoscopique, moins invasive, est privilégiée quand c'est techniquement possible [14,18]. Cette technique réduit considérablement les douleurs post-opératoires et la durée d'hospitalisation.
Mais attention : l'intervention nécessite une préparation spécifique, surtout pour les phéochromocytomes. Un traitement médicamenteux préalable de 2 à 3 semaines est indispensable pour éviter les complications cardiovasculaires [18].
Pour les carcinomes surrénaliens avancés, le mitotane reste le traitement de première ligne depuis des décennies [8]. Cependant, ce médicament présente de nombreux effets secondaires et nécessite un suivi rapproché par des équipes spécialisées.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des tumeurs surrénaliennes avec plusieurs avancées majeures [3,4,5].
Les nouvelles recommandations européennes ESH 2024 révolutionnent l'approche des incidentalomes surrénaliens. Elles proposent des algorithmes décisionnels plus précis, réduisant les interventions inutiles de 30% selon les premières études [3]. Ces guidelines intègrent notamment l'intelligence artificielle pour l'analyse radiologique.
Gustave Roussy, centre de référence français, a obtenu en 2024 l'autorisation de mener des essais cliniques de phase I en médecine nucléaire [5]. Cette habilitation ouvre la voie à de nouveaux traitements ciblés, particulièrement prometteurs pour les carcinomes surrénaliens métastatiques.
D'ailleurs, la recherche sur les thérapies ciblées progresse rapidement. L'atlas transcriptome single-cell publié en 2024 a identifié de nouveaux "écotypes" tumoraux associés à la survie [13]. Cette découverte pourrait révolutionner la stratification des patients et le choix thérapeutique.
Concrètement, plusieurs molécules innovantes sont en cours d'évaluation : inhibiteurs de mTOR, anti-angiogéniques de nouvelle génération, et immunothérapies adaptées [4,6]. Les premiers résultats, attendus fin 2025, suscitent un optimisme prudent chez les oncologues spécialisés.
Vivre au Quotidien avec une Tumeur de la Surrénale
Recevoir un diagnostic de tumeur surrénalienne bouleverse inévitablement le quotidien. Mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une vie normale après traitement [16,18].
Si vous avez subi une surrénalectomie unilatérale (ablation d'une seule glande), votre organisme s'adapte remarquablement bien. La glande restante compense généralement la fonction de celle qui a été retirée [18]. Aucun traitement hormonal substitutif n'est nécessaire dans la majorité des cas.
Cependant, certaines précautions s'imposent. Évitez les situations de stress intense les premiers mois post-opératoires. Votre corps a besoin de temps pour retrouver son équilibre hormonal [16]. Une activité physique progressive est recommandée, mais écoutez vos sensations.
Pour les patients traités par mitotane, la situation est différente. Ce médicament nécessite un suivi biologique régulier et peut provoquer fatigue, nausées ou troubles digestifs [8]. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe soignante : des solutions existent pour améliorer votre confort.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des tumeurs surrénaliennes évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir et méritent d'être connues [8,14].
Les complications hormonales représentent le principal risque. Un phéochromocytome non diagnostiqué peut provoquer des crises hypertensives potentiellement mortelles [18]. C'est pourquoi le bilan hormonal préopératoire est absolument indispensable, même pour les tumeurs apparemment "silencieuses".
Après chirurgie, l'insuffisance surrénalienne constitue une complication redoutée mais rare. Elle survient principalement après ablation bilatérale ou chez des patients ayant une fonction surrénalienne limite [16,18]. Les signes d'alerte incluent fatigue extrême, nausées persistantes et hypotension.
Pour les carcinomes surrénaliens, le risque de métastases reste la préoccupation majeure. Le foie, les poumons et les os sont les sites les plus fréquemment touchés [8,12]. Un suivi oncologique régulier permet heureusement de détecter précocement toute récidive.
Enfin, certains patients développent des troubles psychologiques après le diagnostic. L'anxiété liée à la surveillance ou la peur de la récidive sont normales et ne doivent pas être négligées [16]. Un soutien psychologique peut s'avérer très bénéfique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs surrénaliennes dépend essentiellement de leur nature bénigne ou maligne, mais les nouvelles données 2024 sont encourageantes [6,8,16].
Pour les tumeurs bénignes, le pronostic est excellent. Les adénomes non fonctionnels restent stables dans 95% des cas sur 10 ans de suivi [6,18]. Même les tumeurs fonctionnelles, une fois traitées chirurgicalement, offrent une guérison complète dans la quasi-totalité des situations.
Les carcinomes surrénaliens localisés ont un pronostic nettement meilleur qu'auparavant. La survie à 5 ans atteint désormais 70% pour les stades précoces, contre 50% il y a une décennie [8,16]. Cette amélioration résulte des progrès chirurgicaux et des nouvelles approches thérapeutiques.
Malheureusement, les formes métastatiques restent de pronostic réservé. La survie médiane se situe autour de 15 mois, mais les nouveaux traitements en développement laissent espérer des améliorations significatives [4,8].
L'important à retenir : l'âge au diagnostic, la taille tumorale et la présence de métastases constituent les principaux facteurs pronostiques. Un diagnostic précoce reste donc fondamental [6,16].
Peut-on Prévenir les Tumeurs de la Surrénale ?
La prévention primaire des tumeurs surrénaliennes reste limitée car la plupart des facteurs de risque ne sont pas modifiables [9,11].
Pour les formes héréditaires, le conseil génétique joue un rôle crucial. Si vous avez des antécédents familiaux de syndromes prédisposants, une consultation spécialisée permet d'évaluer votre risque et d'organiser un dépistage adapté [9,10]. Des tests génétiques peuvent identifier les porteurs de mutations avant l'apparition de symptômes.
Concernant les facteurs environnementaux, les données restent insuffisantes pour formuler des recommandations précises. Néanmoins, limiter l'exposition aux pesticides et maintenir un mode de vie sain semblent raisonnables [1,16].
La prévention secondaire (dépistage précoce) s'avère plus prometteuse. L'augmentation des examens d'imagerie médicale permet de découvrir davantage d'incidentalomes à un stade précoce [3]. Cette détection fortuite, bien qu'anxiogène, améliore globalement le pronostic.
Bon à savoir : aucun dépistage systématique n'est recommandé en population générale. Seules les personnes à risque génétique élevé bénéficient d'une surveillance spécifique [9,11].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des tumeurs surrénaliennes [2,3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire obligatoire pour tous les cas complexes. Cette recommandation, renforcée en 2024, vise à harmoniser les pratiques sur l'ensemble du territoire [2]. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire associant endocrinologues, chirurgiens, radiologues et oncologues.
Santé Publique France insiste sur l'importance du suivi épidémiologique. Un registre national des tumeurs surrénaliennes est en cours de déploiement pour mieux comprendre l'évolution de cette pathologie [1,2]. Cette surveillance permettra d'identifier d'éventuels clusters géographiques ou temporels.
Les nouvelles recommandations européennes ESH 2024 ont été adoptées par les sociétés savantes françaises [3]. Elles proposent des algorithmes décisionnels précis pour la prise en charge des incidentalomes, réduisant significativement les interventions inutiles.
Enfin, l'INSERM coordonne plusieurs programmes de recherche nationaux visant à améliorer le diagnostic précoce et développer de nouvelles thérapies [13]. Ces initiatives bénéficient d'un financement renforcé dans le cadre du Plan Cancer 2024-2029.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de tumeurs surrénaliennes en France [16,17].
L'Association Française des Malades de la Thyroïde et des Maladies Endocriniennes propose un soutien spécialisé. Bien que centrée sur la thyroïde, elle accueille également les patients avec pathologies surrénaliennes et organise des groupes de parole réguliers.
La Ligue contre le Cancer offre un accompagnement global pour les patients atteints de carcinomes surrénaliens. Ses comités départementaux proposent aide sociale, soutien psychologique et information médicale [16]. Les services sont gratuits et accessibles dans toute la France.
Pour les formes héréditaires, l'Alliance Maladies Rares coordonne l'information et oriente vers les consultations génétiques spécialisées. Son site internet recense tous les centres de référence français [9].
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Attention cependant aux informations non vérifiées : privilégiez toujours les conseils de votre équipe médicale [17].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur surrénalienne nécessite quelques adaptations simples mais importantes [16,18].
Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Tenez un carnet de santé avec toutes vos analyses et examens d'imagerie. Cette organisation facilite grandement les consultations et évite la répétition d'examens inutiles [17,18].
En cas de traitement chirurgical, préparez votre convalescence. Organisez une aide à domicile les premiers jours, surtout si vous vivez seul. La fatigue post-opératoire est normale et peut durer plusieurs semaines [18].
Maintenez une activité physique adaptée. La marche quotidienne favorise la récupération et améliore le moral. Évitez cependant les sports intenses les premiers mois après chirurgie [16].
N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. L'annonce d'une tumeur, même bénigne, génère souvent anxiété et questionnements. Parler avec un professionnel aide à mieux gérer ces émotions [16].
Enfin, restez informé des avancées médicales mais évitez l'excès d'information. Concentrez-vous sur des sources fiables et discutez toujours des nouveautés avec votre médecin [17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin [17,18].
Consultez en urgence si vous présentez des crises avec palpitations intenses, sueurs profuses, maux de tête violents et hypertension brutale. Ces symptômes peuvent révéler un phéochromocytome nécessitant une prise en charge immédiate [18].
Une consultation programmée s'impose en cas de fatigue persistante inexpliquée, prise de poids rapide au niveau du tronc, vergetures violacées ou faiblesse musculaire progressive. Ces signes peuvent évoquer un syndrome de Cushing [17,18].
Si vous avez des antécédents familiaux de tumeurs endocrines ou de syndromes génétiques prédisposants, parlez-en à votre médecin traitant. Une consultation de génétique pourrait être utile [9,10].
Enfin, toute hypertension artérielle difficile à équilibrer chez un sujet jeune mérite un bilan endocrinien. Un excès d'aldostérone pourrait en être la cause [17].
Rassurez-vous : la plupart de ces symptômes ont des causes beaucoup plus fréquentes que les tumeurs surrénaliennes. Mais il vaut mieux consulter par précaution [16,17].
Questions Fréquentes
Une tumeur surrénalienne est-elle forcément cancéreuse ?Non, absolument pas. Environ 80% des tumeurs surrénaliennes sont bénignes. La plupart des incidentalomes découverts fortuitement sont des adénomes sans gravité [3,16].
Peut-on vivre normalement avec une seule surrénale ?
Oui, parfaitement. Après ablation d'une glande surrénale, l'autre compense entièrement sa fonction. Aucun traitement hormonal substitutif n'est généralement nécessaire [18].
Les tumeurs surrénaliennes sont-elles héréditaires ?
Rarement. Seules certaines formes liées à des syndromes génétiques rares sont héréditaires. La grande majorité des cas sont sporadiques [9,11].
Faut-il opérer tous les incidentalomes ?
Non. Les nouvelles recommandations 2024 privilégient la surveillance pour les petites tumeurs bénignes non fonctionnelles. La chirurgie n'est proposée qu'en cas de critères spécifiques [3].
Le stress peut-il favoriser ces tumeurs ?
Aucune étude ne démontre de lien direct entre stress et tumeurs surrénaliennes. Cependant, le stress peut révéler les symptômes d'une tumeur fonctionnelle préexistante [16].
Questions Fréquentes
Une tumeur surrénalienne est-elle forcément cancéreuse ?
Non, absolument pas. Environ 80% des tumeurs surrénaliennes sont bénignes. La plupart des incidentalomes découverts fortuitement sont des adénomes sans gravité.
Peut-on vivre normalement avec une seule surrénale ?
Oui, parfaitement. Après ablation d'une glande surrénale, l'autre compense entièrement sa fonction. Aucun traitement hormonal substitutif n'est généralement nécessaire.
Les tumeurs surrénaliennes sont-elles héréditaires ?
Rarement. Seules certaines formes liées à des syndromes génétiques rares sont héréditaires. La grande majorité des cas sont sporadiques.
Faut-il opérer tous les incidentalomes ?
Non. Les nouvelles recommandations 2024 privilégient la surveillance pour les petites tumeurs bénignes non fonctionnelles. La chirurgie n'est proposée qu'en cas de critères spécifiques.
Le stress peut-il favoriser ces tumeurs ?
Aucune étude ne démontre de lien direct entre stress et tumeurs surrénaliennes. Cependant, le stress peut révéler les symptômes d'une tumeur fonctionnelle préexistante.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Suspicion d'excès de cas de cancers dans la commune de ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [3] Prise en charge des incidentalomes surrénaliens - ESH 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Cancer : quatre questions sur les tumeurs rares, comme ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Gustave Roussy habilité à mener des essais cliniques de ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Outcomes and Follow-Up Trends in Adrenal ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] E Baudin - Annales d'Endocrinologie, 2024. Traitement des tumeurs malignes de la surrénale: espoir ou désespoir?Lien
- [9] O HAJI. LES TUMEURS MALIGNES DE LA SURRENALE CHEZ L'ENFANT (A PROPOS DE 72 CAS). 2022.Lien
- [10] C Picard - Annales de Pathologie, 2023. «Quand les tumeurs pédiatriques et adultes se rejoignent» Cas no 3.Lien
- [11] S Hanaa. ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUES DES TUMEURS PRIMITIVES DE LA SURRENALE. 2022.Lien
- [12] ME Omar. Les tumeurs surrénaLiennes. 2023.Lien
- [13] A Jouinot, Y Martin. L'atlas transcriptome single-cell des cancers de la surrénale identifie des «écotypes» tumoraux associés à la survie. 2024.Lien
- [14] H Cherif, Z Messaoud. CHIRURGIE DES TUMEURS SURRENALIENNES AU CENTRE DE LUTTE CONTRE LE CANCER DE SETIF. 2024.Lien
- [16] Cancer des glandes surrénales et espérance de vie. www.elsan.care.Lien
- [17] Diagnostic du cancer de la glande surrénale. cancer.ca.Lien
- [18] Tumeur surrénalienne - uropole-montauban.com.Lien
Publications scientifiques
- Traitement des tumeurs malignes de la surrénale: espoir ou désespoir? (2024)
- LES TUMEURS MALIGNES DE LA SURRENALE CHEZ L'ENFANT (A PROPOS DE 72 CAS) (2022)
- [PDF][PDF] «Quand les tumeurs pédiatriques et adultes se rejoignent» Cas no 3 (2023)
- ASPECTS ANATOMOPATHOLOGIQUES DES TUMEURS PRIMITIVES DE LA SURRENALE EXPERIENCE DU LABORATOIRE D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE L' … (2022)
- [PDF][PDF] Les tumeurs surrénaLiennes (2023)[PDF]
Ressources web
- Cancer des glandes surrénales et espérance de vie (elsan.care)
22 nov. 2023 — Quels sont les symptômes du cancer de la glande surrénale ? · D'une hypertension artérielle, · D'une prise de poids inexplicable, · D'une faiblesse ...
- Diagnostic du cancer de la glande surrénale (cancer.ca)
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- Tumeur surrénalienne - uropole-montauban.com (uropole-montauban.com)
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- Cancer de la glande surrénale - Diagnostic | Scanner, IRM, ... (centreleonberard.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.