Tuberculose Ostéoarticulaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

La tuberculose ostéoarticulaire représente une forme particulière de tuberculose qui touche les os et les articulations. Bien que rare, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée et précoce. En France, elle concerne environ 2 à 5% de tous les cas de tuberculose selon les données récentes de Santé Publique France [1,2]. Cette maladie peut affecter différentes articulations, principalement la colonne vertébrale, les hanches et les genoux.

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Tuberculose ostéoarticulaire : Définition et Vue d'Ensemble
La tuberculose ostéoarticulaire est une infection causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis qui s'attaque spécifiquement aux structures osseuses et articulaires [2,4]. Contrairement à la tuberculose pulmonaire plus connue, cette forme extrapulmonaire reste relativement méconnue du grand public.
Cette pathologie se développe généralement de manière insidieuse. Les symptômes apparaissent progressivement, souvent sur plusieurs mois. D'ailleurs, c'est cette évolution lente qui rend le diagnostic parfois difficile [4,17].
La localisation vertébrale représente la forme la plus fréquente, touchant environ 50% des cas de tuberculose ostéoarticulaire [9,10]. Mais la maladie peut également affecter les articulations périphériques comme les genoux, les hanches ou même les petites articulations des mains [6,9].
Il faut savoir que cette infection peut survenir à tout âge. Cependant, elle touche plus fréquemment les personnes âgées et celles présentant un système immunitaire affaibli [11,16]. L'important à retenir : un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose ostéoarticulaire représente une part minoritaire mais significative des cas de tuberculose. Selon les dernières données de Santé Publique France, l'incidence globale de la tuberculose était de 7,1 cas pour 100 000 habitants en 2023 [1,2]. La forme ostéoarticulaire concerne environ 2 à 5% de ces cas, soit approximativement 150 à 300 nouveaux patients par an.
L'Île-de-France concentre une proportion importante des cas, avec un taux d'incidence supérieur à la moyenne nationale [1]. Cette concentration s'explique notamment par la densité de population et certains facteurs socio-économiques. En effet, les données montrent une corrélation entre précarité sociale et risque de développer cette pathologie [1,3].
Au niveau mondial, la situation varie considérablement selon les régions. Les pays d'Afrique subsaharienne présentent des taux d'incidence particulièrement élevés [11,15]. Une étude récente menée au Togo révèle des défis spécifiques liés à l'observance thérapeutique dans ces régions [13].
Concernant la répartition par âge, on observe deux pics de fréquence : un premier chez les jeunes adultes (20-40 ans) et un second chez les personnes âgées de plus de 65 ans [14,16]. Les femmes semblent légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,2:1 selon les études récentes [10,14].
Les Causes et Facteurs de Risque
La tuberculose ostéoarticulaire résulte d'une infection par Mycobacterium tuberculosis, la même bactérie responsable de la tuberculose pulmonaire [2,18]. Mais comment cette bactérie atteint-elle les os et les articulations ? Généralement, elle se propage par voie hématogène, c'est-à-dire par le sang, à partir d'un foyer initial souvent pulmonaire [4,17].
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette pathologie. L'immunodépression constitue le principal facteur de risque [16,18]. Cela inclut les patients infectés par le VIH, ceux sous traitement immunosuppresseur, ou encore les personnes âgées dont le système immunitaire s'affaiblit naturellement.
D'autres facteurs prédisposants méritent d'être mentionnés. La malnutrition, le diabète, l'alcoolisme chronique ou certaines maladies comme la drépanocytose augmentent la vulnérabilité [16]. Une étude récente a d'ailleurs mis en évidence l'association entre tuberculose ostéoarticulaire et drépanocytose en Guinée [16].
Les maladies socio-économiques défavorables jouent également un rôle important [1,3]. La promiscuité, les logements insalubres et l'accès limité aux soins favorisent la transmission et la progression de la maladie. Concrètement, ces facteurs expliquent pourquoi certaines populations sont plus à risque que d'autres.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tuberculose ostéoarticulaire apparaissent de manière progressive et insidieuse [4,17]. Cette évolution lente explique pourquoi le diagnostic est souvent retardé. Les patients consultent généralement après plusieurs mois d'inconfort croissant.
La douleur constitue le symptôme principal et le plus précoce [9,10]. Elle débute souvent de façon modérée, puis s'intensifie progressivement. Contrairement aux douleurs mécaniques, cette douleur persiste au repos et peut même s'aggraver la nuit. D'ailleurs, c'est souvent cette caractéristique nocturne qui alerte les patients.
Selon la localisation, d'autres symptômes spécifiques peuvent apparaître. Pour la tuberculose vertébrale, on observe fréquemment une raideur rachidienne et parfois des signes neurologiques [10,12]. Quand l'infection touche les articulations périphériques, un gonflement articulaire et une limitation des mouvements se développent [6,7].
Les signes généraux ne doivent pas être négligés. Une fièvre modérée, des sueurs nocturnes, une perte de poids inexpliquée ou une fatigue persistante peuvent accompagner les symptômes locaux [4,18]. Bon à savoir : ces signes généraux sont parfois les seuls présents au début de la maladie.
Il est important de noter que certaines localisations présentent des particularités. La tuberculose de la cheville, par exemple, reste exceptionnellement rare mais peut se manifester par un œdème persistant [12]. Les formes touchant les tendons extenseurs de la main nécessitent une attention particulière car elles peuvent être confondues avec d'autres pathologies [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de tuberculose ostéoarticulaire représente souvent un véritable défi médical [3,4]. La HAS recommande une approche diagnostique structurée, particulièrement dans les populations à risque [3]. Mais concrètement, comment procède-t-on ?
L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin recherchera les signes évocateurs : douleur persistante, limitation articulaire, signes inflammatoires locaux [4,9]. Il s'intéressera également à vos antécédents et aux facteurs de risque que vous pourriez présenter.
Les examens d'imagerie jouent un rôle crucial dans le diagnostic. La radiographie standard reste l'examen de première intention, mais elle peut être normale au début de la maladie [10,17]. L'IRM s'avère particulièrement utile pour détecter les lésions précoces et évaluer l'extension de l'infection [9,10].
La confirmation diagnostique repose sur l'identification du bacille tuberculeux. Cela nécessite généralement une biopsie de la lésion ou une ponction articulaire [4,9]. L'examen anatomopathologique et la recherche bactériologique permettent d'établir le diagnostic de certitude. Les nouvelles techniques de biologie moléculaire accélèrent désormais ce processus [5].
Il faut savoir que le diagnostic peut parfois prendre plusieurs semaines. Les cultures bactériologiques, bien qu'indispensables, nécessitent du temps pour croître. Heureusement, les tests de diagnostic rapide se développent et permettent une prise en charge plus précoce [3,5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose ostéoarticulaire repose principalement sur une antibiothérapie prolongée [2,4]. Cette approche thérapeutique suit les recommandations internationales, adaptées aux spécificités de la localisation ostéoarticulaire [3,18].
Le traitement antibiotique standard associe généralement quatre médicaments pendant les deux premiers mois : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide [4,18]. Cette phase intensive est suivie d'une phase de consolidation de 4 à 7 mois avec isoniazide et rifampicine. Au total, la durée de traitement varie de 6 à 9 mois selon la localisation et la réponse thérapeutique.
Mais le traitement ne se limite pas aux antibiotiques. La prise en charge doit être globale et multidisciplinaire [9,13]. Elle inclut souvent une rééducation fonctionnelle pour préserver ou restaurer la mobilité articulaire. D'ailleurs, cette rééducation débute dès que possible pour éviter les séquelles fonctionnelles.
Dans certains cas complexes, un traitement chirurgical peut s'avérer nécessaire [8,9]. Les indications incluent les compressions neurologiques, les déformations importantes ou l'échec du traitement médical. Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué, incluant désormais des approches en deux temps pour certaines localisations [8].
L'observance thérapeutique représente un enjeu majeur du traitement [13]. Une étude récente menée au Togo souligne l'importance de l'accompagnement des patients pour garantir une prise régulière des médicaments [13]. Concrètement, un suivi rapproché et une éducation thérapeutique améliorent significativement les résultats.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Le domaine de la tuberculose ostéoarticulaire connaît des avancées significatives en 2024-2025 [5,6]. Les innovations portent à la fois sur les techniques diagnostiques et les approches thérapeutiques, ouvrant de nouvelles perspectives pour les patients.
Les techniques chirurgicales évoluent rapidement. Une approche innovante en deux temps pour l'arthroplastie totale du genou dans les cas de tuberculose articulaire montre des résultats prometteurs [8]. Cette technique permet de traiter l'infection tout en préservant la fonction articulaire. D'ailleurs, elle représente une alternative intéressante aux traitements conventionnels dans les cas sévères.
La prise en charge des localisations particulières bénéficie également d'innovations. Les cas de ténosynovite tuberculeuse des tendons extenseurs de la main, bien que rares, font l'objet de nouvelles approches thérapeutiques [6]. Ces techniques minimalement invasives permettent de préserver la fonction tout en éradiquant l'infection.
Les outils diagnostiques se perfectionnent également [5]. Les nouveaux tests de biologie moléculaire permettent un diagnostic plus rapide et plus précis. Cela représente un progrès majeur car le délai diagnostique influence directement le pronostic de la maladie.
La recherche se concentre aussi sur l'optimisation des traitements existants. Les études récentes explorent des schémas thérapeutiques adaptés aux différentes localisations [9,10]. L'objectif : personnaliser le traitement selon le profil de chaque patient et la spécificité de sa maladie.
Vivre au Quotidien avec la Tuberculose Ostéoarticulaire
Vivre avec une tuberculose ostéoarticulaire nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne [13]. Cette pathologie impacte non seulement la santé physique, mais aussi la vie sociale et professionnelle des patients.
La gestion de la douleur constitue souvent le défi principal au début du traitement. Avant que les antibiotiques ne fassent effet, vous pourriez ressentir des douleurs importantes. Il est normal de s'inquiéter, mais rassurez-vous : ces douleurs diminuent progressivement avec le traitement approprié [4,9].
L'adaptation du mode de vie dépend largement de la localisation de l'infection. Pour une atteinte vertébrale, il faudra peut-être adapter votre poste de travail ou vos activités quotidiennes [10]. Les patients avec une tuberculose articulaire périphérique devront souvent modifier leurs habitudes de déplacement [7,12].
Le soutien familial et social joue un rôle crucial dans cette épreuve. N'hésitez pas à expliquer votre situation à vos proches. Leur compréhension et leur aide vous seront précieuses, notamment pour respecter le traitement au long cours [13].
Il faut savoir que la fatigue fait partie des symptômes fréquents. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à vous reposer quand c'est nécessaire. Cette fatigue s'améliore généralement avec le traitement, mais cela prend du temps. L'important : ne pas se décourager et maintenir un dialogue ouvert avec l'équipe soignante.
Les Complications Possibles
Bien que le pronostic de la tuberculose ostéoarticulaire soit généralement favorable avec un traitement approprié, certaines complications peuvent survenir [4,10]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
Les complications neurologiques représentent les plus préoccupantes, particulièrement dans les formes vertébrales [10,12]. Une compression médullaire peut survenir en cas de déformation importante ou d'abcès paravertébral. Heureusement, ces complications restent rares quand le traitement est instauré rapidement.
Les déformations articulaires constituent une autre complication possible [8,9]. Elles résultent de la destruction progressive du cartilage et de l'os par l'infection. Dans certains cas, ces déformations peuvent nécessiter une intervention chirurgicale reconstructrice [8].
Il faut également mentionner les complications liées au traitement lui-même. Les antibiotiques antituberculeux peuvent provoquer des effets secondaires hépatiques, nécessitant une surveillance biologique régulière [4,18]. D'ailleurs, c'est pourquoi votre médecin vous prescrira des prises de sang régulières pendant le traitement.
Rassurez-vous : la plupart de ces complications peuvent être évitées ou traitées efficacement. L'essentiel est de respecter scrupuleusement le traitement prescrit et de signaler rapidement tout symptôme inhabituel à votre équipe médicale [13]. Un suivi régulier permet de détecter précocement d'éventuelles complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose ostéoarticulaire s'est considérablement amélioré avec les traitements modernes [4,9]. Aujourd'hui, la grande majorité des patients guérissent complètement quand la maladie est diagnostiquée et traitée précocement.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient, la localisation de l'infection, le délai diagnostique et la présence de comorbidités jouent un rôle déterminant [10,16]. Les formes vertébrales avec compression neurologique présentent généralement un pronostic plus réservé que les atteintes articulaires périphériques [10].
Les séquelles fonctionnelles dépendent largement de la précocité du traitement [9,13]. Un diagnostic tardif peut laisser des séquelles articulaires définitives, d'où l'importance de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs. Cependant, même dans ces cas, une rééducation adaptée permet souvent de récupérer une fonction satisfaisante.
Il est important de noter que le taux de guérison avoisine les 95% avec un traitement bien conduit [4,18]. Cette excellente efficacité thérapeutique explique pourquoi les médecins insistent tant sur l'observance du traitement. Chaque comprimé compte pour atteindre cette guérison.
Concernant les récidives, elles restent exceptionnelles quand le traitement a été mené à son terme [18]. C'est pourquoi il est crucial de ne pas interrompre le traitement prématurément, même si vous vous sentez mieux. La durée prescrite correspond au minimum nécessaire pour éradiquer complètement l'infection.
Peut-on Prévenir la Tuberculose Ostéoarticulaire ?
La prévention de la tuberculose ostéoarticulaire s'inscrit dans une démarche plus globale de lutte contre la tuberculose [2,3]. Bien qu'il soit difficile de prévenir spécifiquement cette forme de la maladie, certaines mesures peuvent réduire significativement le risque.
La vaccination par le BCG reste la mesure préventive de référence, même si son efficacité varie selon les populations [2,18]. En France, elle n'est plus obligatoire mais reste recommandée pour les enfants à risque élevé d'exposition [2].
Le dépistage précoce de la tuberculose pulmonaire constitue une stratégie préventive importante [3]. En effet, la forme ostéoarticulaire résulte souvent d'une dissémination à partir d'un foyer pulmonaire. Les recommandations de la HAS insistent sur l'importance du dépistage dans les populations à risque [3].
Certaines mesures d'hygiène de vie peuvent également contribuer à la prévention. Maintenir un bon état nutritionnel, éviter la surpopulation dans les logements, et traiter les comorbidités comme le diabète réduisent le risque d'infection [1,16].
Pour les personnes immunodéprimées, une surveillance médicale renforcée s'impose [16,18]. Votre médecin pourra vous proposer un dépistage régulier si vous présentez des facteurs de risque particuliers. L'important : ne pas hésiter à consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la tuberculose ostéoarticulaire [3]. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2025 des guidelines actualisées sur les stratégies de dépistage et de prise en charge [3].
Ces recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce dans les populations à risque [3]. Les médecins sont encouragés à maintenir un index de suspicion élevé, particulièrement chez les patients immunodéprimés ou originaires de zones d'endémie [1,3].
Concernant le traitement, les recommandations françaises s'alignent sur les standards internationaux tout en tenant compte des spécificités locales [3,4]. La durée minimale de traitement est fixée à 6 mois pour les formes non compliquées, pouvant être prolongée selon l'évolution clinique et radiologique [4].
La HAS recommande également une approche multidisciplinaire associant infectiologues, rhumatologues, orthopédistes et kinésithérapeutes selon les cas [3,9]. Cette prise en charge globale améliore significativement les résultats thérapeutiques.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la déclaration obligatoire de tous les cas de tuberculose, y compris les formes ostéoarticulaires [1,2]. Cette surveillance épidémiologique permet d'adapter les stratégies de santé publique et de détecter d'éventuelles épidémies.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de tuberculose ostéoarticulaire [13]. Ces structures offrent information, soutien et accompagnement tout au long du parcours de soins.
L'Assurance Maladie propose des ressources complètes sur la tuberculose, incluant des informations spécifiques sur les formes ostéoarticulaires [2,4]. Leur site web constitue une source fiable d'information pour les patients et leurs familles.
Les centres de lutte antituberculeuse (CLAT) présents dans chaque département offrent un accompagnement personnalisé [1,3]. Ces structures spécialisées assurent le suivi des patients, l'éducation thérapeutique et le soutien social si nécessaire.
Certaines associations de patients proposent des groupes de parole et des forums d'échange. Bien que spécifiquement dédiées à la tuberculose ostéoarticulaire soient rares, les associations générales de lutte contre la tuberculose peuvent apporter un soutien précieux [13].
N'oubliez pas que votre équipe soignante reste votre première ressource. N'hésitez jamais à poser vos questions, exprimer vos inquiétudes ou demander des clarifications. Un patient bien informé est un patient qui adhère mieux à son traitement [13].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tuberculose ostéoarticulaire nécessite quelques adaptations pratiques [13]. Voici nos conseils pour mieux gérer cette période et optimiser votre rétablissement.
Organisez votre traitement : Utilisez un pilulier hebdomadaire pour ne jamais oublier vos médicaments. Prenez-les toujours à la même heure, de préférence le matin à jeun. Si vous oubliez une prise, prenez-la dès que vous vous en souvenez, mais ne doublez jamais la dose suivante [13].
Surveillez les effets secondaires : Notez dans un carnet tout symptôme inhabituel (nausées, jaunisse, troubles visuels). Ces informations seront précieuses lors de vos consultations de suivi [4,18]. N'arrêtez jamais votre traitement sans avis médical, même en cas d'effets secondaires.
Adaptez votre alimentation : Privilégiez une alimentation riche et équilibrée pour soutenir votre organisme. Évitez l'alcool qui peut interagir avec vos médicaments et aggraver les effets secondaires hépatiques [18].
Maintenez une activité physique adaptée : Selon votre localisation, votre médecin ou kinésithérapeute vous conseillera des exercices appropriés. L'objectif : préserver votre mobilité sans aggraver l'infection [9,10].
Préparez vos consultations : Notez vos questions à l'avance et n'hésitez pas à demander des explications. Votre compréhension de la maladie et du traitement influence directement votre guérison [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients atteints de tuberculose ostéoarticulaire [4,10]. Il est crucial de les connaître pour réagir rapidement si nécessaire.
Consultez en urgence si vous présentez des signes neurologiques nouveaux : faiblesse dans les jambes, troubles de la sensibilité, difficultés à marcher ou troubles sphinctériens [10,12]. Ces symptômes peuvent indiquer une compression médullaire nécessitant une prise en charge immédiate.
Contactez rapidement votre médecin en cas de fièvre élevée persistante, de jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux), ou de troubles visuels [4,18]. Ces signes peuvent témoigner d'une complication du traitement ou d'une évolution défavorable de l'infection.
Une aggravation des douleurs malgré le traitement bien conduit depuis plusieurs semaines doit également vous alerter [9,10]. De même, l'apparition de nouveaux symptômes articulaires ou de gonflements inhabituels mérite une évaluation médicale.
N'hésitez pas à consulter pour des questions apparemment bénignes. Votre médecin préfère être consulté pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication [13]. D'ailleurs, un suivi régulier fait partie intégrante du traitement de cette pathologie.
En cas de doute, les services d'urgence ou votre médecin traitant sauront évaluer la situation. L'important : ne pas minimiser des symptômes qui vous inquiètent, même s'ils vous paraissent sans rapport avec votre maladie [4].
Questions Fréquentes
La tuberculose ostéoarticulaire est-elle contagieuse ?Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la forme ostéoarticulaire n'est pas contagieuse [2,4]. Vous ne risquez pas de transmettre la maladie à vos proches par contact direct.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement dure généralement entre 6 et 9 mois selon la localisation et la réponse thérapeutique [4,18]. Il est crucial de le suivre jusqu'au bout, même si vous vous sentez mieux avant la fin.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, le taux de guérison avoisine les 95% avec un traitement approprié [4,18]. La plupart des patients récupèrent une fonction normale de leurs articulations.
Quels sont les principaux effets secondaires du traitement ?
Les effets secondaires les plus fréquents incluent des troubles digestifs, une fatigue et parfois des réactions cutanées [4,18]. Votre médecin surveillera régulièrement votre fonction hépatique par des prises de sang.
Peut-on faire du sport pendant le traitement ?
Une activité physique adaptée est généralement recommandée [9,10]. Votre médecin ou kinésithérapeute vous conseillera sur les exercices appropriés selon votre localisation.
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles quand le traitement a été mené à son terme [18]. C'est pourquoi il est si important de ne pas l'interrompre prématurément.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tuberculose ostéoarticulaire :
Questions Fréquentes
La tuberculose ostéoarticulaire est-elle contagieuse ?
Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la forme ostéoarticulaire n'est pas contagieuse. Vous ne risquez pas de transmettre la maladie à vos proches par contact direct.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement dure généralement entre 6 et 9 mois selon la localisation et la réponse thérapeutique. Il est crucial de le suivre jusqu'au bout, même si vous vous sentez mieux avant la fin.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, le taux de guérison avoisine les 95% avec un traitement approprié. La plupart des patients récupèrent une fonction normale de leurs articulations.
Quels sont les principaux effets secondaires du traitement ?
Les effets secondaires les plus fréquents incluent des troubles digestifs, une fatigue et parfois des réactions cutanées. Votre médecin surveillera régulièrement votre fonction hépatique par des prises de sang.
Peut-on faire du sport pendant le traitement ?
Une activité physique adaptée est généralement recommandée. Votre médecin ou kinésithérapeute vous conseillera sur les exercices appropriés selon votre localisation.
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles quand le traitement a été mené à son terme. C'est pourquoi il est si important de ne pas l'interrompre prématurément.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Tuberculose en Île-de-France. Bilan 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Tuberculose : définition, fréquence et transmission. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [3] Évaluation des stratégies de dépistage et de repérage. HAS. 2024-2025.Lien
- [4] Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose. www.ameli.fr.Lien
- [5] Programme du congrès 2025 - SAPP. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Tuberculous tenosynovitis of the hand extensor tendons. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Tubercular Synovitis of Knee presenting with Diabetic. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Tuberculous Arthritis of the Knee Treated with Two-Stage. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] La tuberculose ostéoarticulaire du membre supérieur, quelle prise en charge? N Nouidi, M Boumediane. 2024.Lien
- [10] La tuberculose ostéoarticulaire: une localisation inhabituelle. F Hammami, A Chakroun. 2024.Lien
- [11] Tuberculose ostéoarticulaire en pratique rhumatologique chez les Africains du subsahara. KC Tagbor, JB Beasngar. 2023.Lien
- [12] Tuberculose ostéoarticulaire de la cheville, une localisation rare. Z Malihy, B Elmostafa.Lien
- [13] Évaluation de l'observance thérapeutique des patients souffrant de tuberculose ostéo-articulaire au Togo. E Fianyo, S Oniankitan. 2025.Lien
- [14] Les aspects épidémio-cliniques et évolutifs de la tuberculose ostéo-articulaire. A Filali.Lien
- [15] Etude descriptive et épidémiologique de la tuberculose dans la wilaya Tissemsilt. Z BELABED, M BALEGHE. 2022.Lien
- [16] Clinical features and management of osteoarticular tuberculosis during sickle cell disease. OO Kolié, E Camara. 2023.Lien
- [17] Tuberculose osseuse : symptômes, traitements. www.passeportsante.net.Lien
- [18] Tuberculose : symptômes, traitement, prévention. www.pasteur.fr.Lien
Publications scientifiques
- La tuberculose ostéoarticulaire du membre supérieur, quelle prise en charge? (2024)
- La tuberculose ostéoarticulaire: une localisation inhabituelle (2024)
- Tuberculose ostéoarticulaire en pratique rhumatologique chez les Africains du subsahara (2023)
- [PDF][PDF] Tuberculose ostéoarticulaire de la cheville, une localisation rare: à propos d'un cas [PDF]
- Évaluation de l'observance thérapeutique des patients souffrant de tuberculose ostéo-articulaire au Togo (2025)
Ressources web
- Tuberculose osseuse : symptômes, traitements, qui est ... (passeportsante.net)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.