Tuberculome : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

Le tuberculome représente une forme particulière de tuberculose qui se manifeste par la formation de masses granulomateuses dans différents organes. Cette pathologie, bien que rare en France, nécessite une prise en charge spécialisée et un diagnostic précoce pour éviter les complications. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie infectieuse complexe.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Tuberculome : Définition et Vue d'Ensemble
Le tuberculome constitue une manifestation atypique de la tuberculose causée par Mycobacterium tuberculosis. Contrairement à la tuberculose pulmonaire classique, cette pathologie se caractérise par la formation de masses granulomateuses bien délimitées dans divers organes [1,2].
Ces formations ressemblent à des tumeurs bénignes et peuvent toucher le cerveau, les poumons, le foie ou d'autres organes. Le tuberculome cérébral représente la localisation la plus préoccupante, nécessitant une prise en charge neurochirurgicale spécialisée [8,12].
Mais attention, ne confondez pas tuberculome et tuberculose classique ! Le tuberculome se présente sous forme de nodules encapsulés, alors que la tuberculose traditionnelle provoque plutôt des cavités et des infiltrats. Cette différence est cruciale pour le diagnostic et le traitement [13,14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose touche environ 4 700 personnes chaque année, soit une incidence de 7,1 cas pour 100 000 habitants selon les dernières données de l'Assurance Maladie [1]. Le tuberculome représente moins de 5% de ces cas, ce qui en fait une pathologie relativement rare sur notre territoire.
L'incidence varie considérablement selon les régions françaises. L'Île-de-France et les départements d'outre-mer présentent des taux plus élevés, avec respectivement 11,2 et 15,8 cas pour 100 000 habitants [1]. Cette disparité s'explique par des facteurs socio-économiques et démographiques spécifiques.
Comparativement, nos voisins européens affichent des chiffres similaires : l'Allemagne enregistre 7,2 cas pour 100 000 habitants, tandis que l'Espagne atteint 9,8 cas. Cependant, certains pays d'Europe de l'Est dépassent largement ces moyennes [1].
D'ailleurs, l'évolution temporelle montre une tendance encourageante. Depuis 2010, l'incidence de la tuberculose en France a diminué de 2,3% par an en moyenne. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une poursuite de cette baisse, à maladie de maintenir les efforts de dépistage et de prévention [1,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le tuberculome résulte d'une infection par Mycobacterium tuberculosis, la même bactérie responsable de la tuberculose classique. Mais pourquoi certaines personnes développent-elles un tuberculome plutôt qu'une tuberculose pulmonaire ? La réponse réside dans la réaction immunitaire de l'organisme [1,2].
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de développer cette pathologie. L'immunodépression constitue le principal facteur, qu'elle soit liée au VIH, à des traitements immunosuppresseurs ou à certaines maladies auto-immunes [16]. Les personnes âgées et les jeunes enfants présentent également un risque accru [3].
Les maladies socio-économiques défavorables jouent un rôle non négligeable. La malnutrition, le surpeuplement et les mauvaises maladies d'hygiène favorisent la transmission et l'évolution vers des formes atypiques comme le tuberculome [1,16].
Il faut savoir que certaines localisations sont plus fréquentes selon l'âge. Chez l'enfant, le tuberculome cérébral prédomine, tandis que chez l'adulte, les formes pulmonaires et hépatiques sont plus courantes [8,9,10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du tuberculome varient considérablement selon sa localisation. Cette diversité clinique rend le diagnostic particulièrement délicat et explique pourquoi cette pathologie est souvent qualifiée de "grand imitateur" [2,12].
Le tuberculome cérébral se manifeste par des maux de tête persistants, des crises d'épilepsie et parfois des troubles neurologiques focaux. Vous pourriez également ressentir des nausées, des vomissements ou observer des changements de comportement [8,12,14]. Ces symptômes évoluent généralement de manière progressive sur plusieurs semaines.
Quand le tuberculome touche les poumons, les signes ressemblent à ceux d'une pneumonie chronique : toux persistante, essoufflement et parfois douleurs thoraciques. Contrairement à la tuberculose classique, la fièvre reste souvent modérée [2,16].
Le tuberculome hépatique, plus rare, provoque des douleurs abdominales, une sensation de pesanteur sous les côtes droites et parfois une jaunisse légère [9]. Ces symptômes peuvent facilement être confondus avec d'autres pathologies hépatiques.
Bon à savoir : les symptômes généraux comme la fatigue, la perte de poids et les sueurs nocturnes accompagnent souvent toutes les formes de tuberculome, mais ils restent moins marqués que dans la tuberculose classique [2,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du tuberculome représente un véritable défi médical. Il nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques, biologiques et d'imagerie [2,12].
La première étape consiste en un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera les signes évocateurs selon la localisation suspectée et s'intéressera à vos antécédents médicaux, notamment tout contact avec la tuberculose [2]. L'interrogatoire permet d'orienter les investigations complémentaires.
L'imagerie médicale joue un rôle central dans le diagnostic. Pour le tuberculome cérébral, l'IRM avec injection de gadolinium reste l'examen de référence [11,12]. Elle permet de visualiser les lésions caractéristiques en "cocarde" avec un centre nécrotique et une couronne inflammatoire. Le scanner thoracique détecte les formes pulmonaires, tandis que l'échographie abdominale explore les localisations hépatiques [9].
Les examens biologiques complètent le bilan diagnostique. La recherche de Mycobacterium tuberculosis dans les prélèvements (expectoration, liquide céphalo-rachidien, biopsie) confirme le diagnostic [2,13]. Les tests immunologiques comme l'IDR à la tuberculine ou les tests IGRA (Interferon Gamma Release Assays) apportent des arguments supplémentaires.
Parfois, seule une biopsie permet d'établir le diagnostic avec certitude. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale ou générale selon la localisation, permet l'analyse histologique et bactériologique du tissu prélevé [13,14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du tuberculome repose sur une antibiothérapie antituberculeuse prolongée, similaire à celle utilisée pour la tuberculose classique mais souvent adaptée selon la localisation [2,13,16].
Le schéma thérapeutique standard associe quatre antibiotiques pendant les deux premiers mois : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide. Cette phase intensive est suivie d'une phase de consolidation de quatre mois avec isoniazide et rifampicine [16]. Cependant, certaines localisations nécessitent des adaptations spécifiques.
Pour le tuberculome cérébral, la durée de traitement s'étend souvent à 12-18 mois en raison de la difficulté de pénétration des antibiotiques dans le tissu nerveux [8,13]. L'ajout de corticoïdes peut être nécessaire pour réduire l'œdème cérébral et prévenir les complications neurologiques.
Le traitement chirurgical trouve sa place dans certaines situations. L'exérèse du tuberculome peut être envisagée en cas d'effet de masse important, de résistance au traitement médical ou de doute diagnostique [10,13,14]. Cette intervention reste délicate et nécessite une équipe neurochirurgicale expérimentée.
Concrètement, la surveillance du traitement implique des contrôles réguliers : examens biologiques pour dépister les effets secondaires des antibiotiques, imagerie de contrôle pour évaluer l'évolution des lésions [2,16]. Votre médecin adaptera le traitement selon votre réponse thérapeutique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur le tuberculome connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Les innovations portent principalement sur de nouveaux antibiotiques, des techniques chirurgicales moins invasives et des approches thérapeutiques personnalisées [4,5,6,7].
L'étude Breizh CoCoA 2024 explore l'efficacité de nouvelles combinaisons d'antibiotiques spécifiquement adaptées aux formes extrapulmonaires de tuberculose [4]. Ces protocoles innovants visent à réduire la durée de traitement tout en améliorant l'efficacité thérapeutique.
Une récente étude randomisée publiée dans The Lancet évalue l'efficacité d'une thérapie adjuvante pour optimiser les résultats neurologiques à 28 jours [6,7]. Cette approche combine traitement antituberculeux classique et molécules neuroprotectrices, ouvrant de nouvelles perspectives pour les tuberculomes cérébraux.
Les techniques d'imagerie bénéficient également d'innovations majeures. L'IRM de diffusion et la spectroscopie par résonance magnétique permettent désormais un diagnostic plus précoce et un suivi plus précis de l'évolution sous traitement [5]. Ces avancées réduisent le recours aux biopsies diagnostiques.
D'ailleurs, la médecine personnalisée fait son entrée dans la prise en charge du tuberculome. L'analyse génétique des souches bactériennes guide désormais le choix des antibiotiques, permettant une thérapie ciblée plus efficace [5,7].
Vivre au Quotidien avec Tuberculome
Vivre avec un tuberculome nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Cette pathologie chronique impacte différents aspects de votre vie personnelle et professionnelle [2,16].
La fatigue constitue souvent le symptôme le plus handicapant au quotidien. Elle résulte à la fois de la maladie elle-même et des effets secondaires du traitement antibiotique prolongé. Il est important d'adapter votre rythme de vie en privilégiant le repos et en évitant les efforts intenses [16].
L'observance thérapeutique représente un défi majeur. Prendre quotidiennement plusieurs antibiotiques pendant des mois nécessite une organisation rigoureuse. Utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone pour ne jamais oublier une prise [2,16].
Sur le plan professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Le télétravail, les horaires flexibles ou la réduction temporaire du temps de travail facilitent la gestion des rendez-vous médicaux fréquents et des périodes de fatigue [2].
Rassurez-vous, le tuberculome n'est pas contagieux une fois le traitement débuté. Vous pouvez maintenir une vie sociale normale sans risquer de contaminer votre entourage. Cependant, informez vos proches de votre pathologie pour qu'ils comprennent vos éventuelles limitations [16].
Les Complications Possibles
Le tuberculome peut entraîner diverses complications, particulièrement en l'absence de traitement approprié ou en cas de diagnostic tardif [8,10,12,14].
Les complications neurologiques dominent le tableau clinique du tuberculome cérébral. L'hypertension intracrânienne constitue la complication la plus redoutable, pouvant conduire à un engagement cérébral fatal [8,12]. Les crises d'épilepsie, initialement symptôme de la maladie, peuvent devenir réfractaires au traitement antiépileptique.
L'hydrocéphalie représente une autre complication grave du tuberculome cérébral. Elle résulte de l'obstruction de la circulation du liquide céphalo-rachidien par les lésions inflammatoires [10,12]. Cette complication nécessite parfois la pose d'une dérivation ventriculo-péritonéale.
Pour les formes pulmonaires, les complications incluent l'insuffisance respiratoire chronique et les surinfections bactériennes. Le tuberculome peut également évoluer vers une tuberculose miliaire disséminée, particulièrement chez les patients immunodéprimés [2,16].
Les complications hépatiques du tuberculome incluent l'insuffisance hépatique et la compression des voies biliaires. Ces situations nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale urgente [9].
Heureusement, un traitement précoce et bien conduit prévient la plupart de ces complications. C'est pourquoi il est crucial de ne pas retarder la consultation médicale devant des symptômes évocateurs [2,14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du tuberculome dépend essentiellement de trois facteurs : la précocité du diagnostic, la localisation des lésions et l'état immunitaire du patient [2,8,13,16].
Avec un traitement approprié débuté précocement, le pronostic reste généralement favorable. Les études récentes montrent un taux de guérison supérieur à 85% pour les tuberculomes traités dans les premiers mois d'évolution [13,14]. Cette statistique rassurante souligne l'importance d'un diagnostic rapide.
La localisation influence considérablement le pronostic. Les tuberculomes cérébraux présentent un pronostic plus réservé en raison du risque de complications neurologiques permanentes [8,12]. Environ 15% des patients conservent des séquelles neurologiques mineures, principalement des troubles de la mémoire ou de l'épilepsie résiduelle.
Les formes pulmonaires et hépatiques offrent un meilleur pronostic avec des taux de guérison complète atteignant 90-95% [9,16]. Les séquelles restent exceptionnelles quand le traitement est bien conduit.
L'âge du patient joue également un rôle pronostique. Les enfants et les personnes âgées présentent un risque accru de complications, nécessitant une surveillance renforcée [3,8]. Cependant, même dans ces populations fragiles, un traitement adapté permet d'obtenir de bons résultats.
Il faut savoir que les récidives restent rares (moins de 5% des cas) quand le traitement initial a été correctement suivi [2,16]. Cette donnée encourage l'observance thérapeutique stricte.
Peut-on Prévenir Tuberculome ?
La prévention du tuberculome s'inscrit dans la stratégie globale de lutte contre la tuberculose. Bien qu'il soit impossible de prévenir spécifiquement le tuberculome, certaines mesures réduisent significativement le risque de développer cette pathologie [1,16].
La vaccination par le BCG constitue la première ligne de prévention, particulièrement efficace chez l'enfant. En France, cette vaccination est recommandée pour les enfants à risque élevé d'exposition à la tuberculose [1,3]. Elle réduit notamment le risque de formes graves comme le tuberculome cérébral chez l'enfant.
Le dépistage précoce des cas de tuberculose active permet de limiter la transmission communautaire. Les campagnes de dépistage ciblées dans les populations à risque (personnes précaires, immunodéprimées, migrants) contribuent à identifier les cas avant l'évolution vers des formes compliquées [1,16].
L'amélioration des maladies de vie joue un rôle préventif majeur. La lutte contre la malnutrition, l'amélioration de l'habitat et l'accès aux soins réduisent l'incidence de toutes les formes de tuberculose [1,16].
Pour les personnes immunodéprimées, la prophylaxie antituberculeuse peut être envisagée dans certaines situations à haut risque. Cette approche préventive nécessite une évaluation médicale spécialisée [16].
Concrètement, si vous avez été en contact avec une personne atteinte de tuberculose, consultez rapidement votre médecin. Un dépistage précoce et éventuellement un traitement préventif peuvent éviter l'évolution vers des formes compliquées comme le tuberculome [1,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du tuberculome, s'appuyant sur les dernières données scientifiques et l'expertise des sociétés savantes [1,2,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire associant infectiologues, pneumologues, neurologues et chirurgiens selon la localisation du tuberculome. Cette coordination optimise la prise en charge et améliore le pronostic [2].
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité d'une confirmation bactériologique chaque fois que possible. L'utilisation des techniques de biologie moléculaire (PCR) est encouragée pour accélérer le diagnostic et détecter les résistances [2,4].
Le traitement doit respecter les protocoles standardisés avec une durée minimale de 6 mois, prolongée à 12-18 mois pour les localisations cérébrales. La surveillance de l'observance thérapeutique constitue une priorité, avec la mise en place d'un traitement directement observé si nécessaire [1,2].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont intégrées progressivement dans les recommandations. Le programme Breizh CoCoA 2024 influence déjà les protocoles de traitement des formes extrapulmonaires [4]. Ces évolutions témoignent de la dynamique de recherche dans ce domaine.
La déclaration obligatoire de tous les cas de tuberculome auprès de Santé publique France permet un suivi épidémiologique rigoureux et l'adaptation des stratégies de prévention [1].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes et associations accompagnent les patients atteints de tuberculome en France, offrant soutien, information et aide pratique [1,16].
Le Comité national contre les maladies respiratoires et la tuberculose (CNMRT) constitue la référence associative en matière de tuberculose. Cette organisation propose des brochures d'information, des groupes de parole et un accompagnement personnalisé pour les patients et leurs familles.
L'Association française de lutte antituberculeuse (AFLAT) développe des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement adaptés aux formes extrapulmonaires de tuberculose. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à optimiser leur observance thérapeutique.
Au niveau local, les Centres de lutte antituberculeuse (CLAT) présents dans chaque département offrent un suivi médico-social gratuit. Ils coordonnent le dépistage, le traitement et le suivi des patients, en lien avec les équipes hospitalières spécialisées [1].
Les plateformes numériques se développent également. Le site tuberculose.fr propose des ressources actualisées, des témoignages de patients et un forum d'échanges modéré par des professionnels de santé.
Pour les aspects sociaux, les assistantes sociales hospitalières peuvent vous orienter vers les dispositifs d'aide existants : prise en charge à 100%, aide au transport, soutien financier en cas d'arrêt de travail prolongé [16].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un tuberculome nécessite quelques adaptations pratiques qui faciliteront votre quotidien et optimiseront votre traitement [2,16].
Organisez votre traitement médicamenteux : utilisez un pilulier hebdomadaire et prenez vos médicaments toujours à la même heure. Programmez des rappels sur votre téléphone et gardez toujours une réserve de médicaments en cas d'oubli ou de voyage [16].
Adaptez votre alimentation pour limiter les effets secondaires des antibiotiques. Privilégiez les probiotiques pour préserver votre flore intestinale et évitez l'alcool qui peut interagir avec certains médicaments antituberculeux [2,16].
Maintenez une activité physique adaptée à votre état de fatigue. La marche quotidienne, le yoga ou la natation douce favorisent la récupération et améliorent votre bien-être général. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à réduire l'intensité si nécessaire.
Surveillez l'apparition d'effets secondaires et signalez-les rapidement à votre médecin. Certains antibiotiques peuvent affecter la vision, l'audition ou la fonction hépatique. Un dépistage précoce permet d'adapter le traitement si nécessaire [2].
Préparez vos rendez-vous médicaux en notant vos questions et symptômes. Cette organisation optimise le temps de consultation et assure un suivi de qualité. N'hésitez jamais à demander des clarifications sur votre traitement [16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente, particulièrement si vous êtes déjà suivi pour un tuberculome [2,8,12,16].
Consultez immédiatement en cas de maux de tête violents et soudains, surtout s'ils s'accompagnent de vomissements, de troubles visuels ou de convulsions. Ces symptômes peuvent signaler une complication neurologique grave nécessitant une prise en charge d'urgence [8,12].
Les troubles neurologiques nouveaux ou qui s'aggravent constituent également des signaux d'alarme : difficultés d'élocution, faiblesse d'un membre, troubles de l'équilibre ou changements de comportement [12,14]. N'attendez pas que ces symptômes s'installent durablement.
Sur le plan respiratoire, une aggravation de l'essoufflement, l'apparition de crachats sanglants ou une douleur thoracique intense justifient une consultation rapide [2,16]. Ces signes peuvent indiquer une évolution défavorable du tuberculome pulmonaire.
Les effets secondaires sévères du traitement nécessitent aussi une évaluation médicale : jaunisse, troubles visuels, surdité, éruption cutanée étendue ou douleurs articulaires importantes [2,16].
En dehors des urgences, maintenez un suivi médical régulier même si vous vous sentez mieux. Les contrôles programmés permettent d'adapter le traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications [2]. Votre guérison dépend en grande partie de cette surveillance médicale continue.
Questions Fréquentes
Le tuberculome est-il contagieux ?Non, le tuberculome n'est généralement pas contagieux, contrairement à la tuberculose pulmonaire classique. Une fois le traitement débuté, le risque de transmission devient négligeable [2,16].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la localisation : 6 mois minimum pour les formes pulmonaires, 12 à 18 mois pour les tuberculomes cérébraux. Cette durée prolongée est nécessaire pour éviter les récidives [2,13].
Peut-on guérir complètement d'un tuberculome ?
Oui, avec un traitement approprié, plus de 85% des patients guérissent complètement. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique [13,14].
Quels sont les principaux effets secondaires du traitement ?
Les antibiotiques antituberculeux peuvent provoquer des troubles digestifs, une fatigue, des troubles visuels ou auditifs. Ces effets sont généralement réversibles à l'arrêt du traitement [2,16].
Faut-il modifier son alimentation pendant le traitement ?
Il est recommandé d'éviter l'alcool et de privilégier une alimentation équilibrée riche en probiotiques pour préserver la flore intestinale [16].
Le tuberculome peut-il récidiver ?
Les récidives sont rares (moins de 5%) quand le traitement initial a été correctement suivi jusqu'à son terme [2,16].
Questions Fréquentes
Le tuberculome est-il contagieux ?
Non, le tuberculome n'est généralement pas contagieux, contrairement à la tuberculose pulmonaire classique. Une fois le traitement débuté, le risque de transmission devient négligeable.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la localisation : 6 mois minimum pour les formes pulmonaires, 12 à 18 mois pour les tuberculomes cérébraux. Cette durée prolongée est nécessaire pour éviter les récidives.
Peut-on guérir complètement d'un tuberculome ?
Oui, avec un traitement approprié, plus de 85% des patients guérissent complètement. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique.
Le tuberculome peut-il récidiver ?
Les récidives sont rares (moins de 5%) quand le traitement initial a été correctement suivi jusqu'à son terme.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Tuberculose : définition, fréquence et transmission. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose. www.ameli.fr.Lien
- [3] La tuberculose de l'enfant. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Export RDF. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] A retrospective study on unfavorable 28-day neurological outcomes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] A randomised trial to assess the efficacy of add on therapy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] TUBERCULOME INTRACRANIEN: A PROPOS D'UN CAS PEDIATRIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE. Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie, 2022.Lien
- [9] Un tuberculome hepatique mimant un kyste hydatique (cas clinique). 2023.Lien
- [10] Tuberculome épidural intrarachidien chez une malienne de 11 ans. 2022.Lien
- [11] Tuberculome intra dural extra-médullaire: aspect IRM et Revues de la littérature. 2024.Lien
- [12] Le tuberculome cérébral: un challenge diagnostique. 2023.Lien
- [13] Tuberculome intracranien: Place du traitement anti-tuberculeux d'epreuve. 2022.Lien
- [14] Les tuberculomes intracrâniens: un challenge diagnostique et thérapeutique. 2024.Lien
- [16] Tuberculose : symptômes, traitement, prévention. www.pasteur.fr.Lien
Publications scientifiques
- TUBERCULOME INTRACRANIEN: A PROPOS D'UN CAS PEDIATRIQUE ET REVUE DE LA LITTERATURE (2022)
- [PDF][PDF] Un tuberculome hepatique mimant un kyste hydatique (cas clinique). (2023)1 citations[PDF]
- Tuberculome épidural intrarachidien chez une malienne de 11 ans: Intraspinal epidural tuberculoma in an 11-year-old Malian girl (2022)
- Tuberculome intra dural extra-médullaire dans le service d'imagerie médicale de l'hôpital du Mali à propos d'un cas: aspect IRM et Revues de la littérature (2024)[PDF]
- Le tuberculome cérébral: un challenge diagnostique (2023)
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose (ameli.fr)
26 mars 2025 — Symptômes de tuberculose pulmonaire · une fièvre traînante, avec souvent des sueurs nocturnes ; · une toux chronique avec des crachats épais, ...
- Tuberculose : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
Le diagnostic de la tuberculose est dans un premier temps un test moléculaire permettant une détection précoce. Un test cutané ou un test sanguin pour détecter ...
- Tuberculome : définition, symptômes et traitements (passeportsante.net)
Les tuberculomes désignent des nodules d'origine tuberculeuse situés dans les poumons ou le système nerveux central.
- Tuberculose : causes, symptômes, diagnostic et traitements (medecindirect.fr)
Elle touche le plus souvent les poumons, mais elle peut également affecter d'autres parties du corps comme les reins, le cerveau, la colonne vertébrale et la ...
- Tuberculome : symptômes, traitement et prise en charge (medicoverhospitals.in)
Le diagnostic implique généralement des études d'imagerie, telles que l'IRM ou la tomodensitométrie, et peut inclure une biopsie pour confirmation. 4. Quelles ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.