Troubles de la Température Corporelle : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les troubles de la température corporelle touchent des millions de personnes en France. Qu'il s'agisse d'hypothermie, d'hyperthermie ou de dysrégulation thermique, ces pathologies peuvent avoir des conséquences graves sur votre santé. Heureusement, les avancées médicales de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

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Troubles de la température corporelle : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles de la température corporelle regroupent l'ensemble des pathologies affectant la capacité de votre organisme à maintenir sa température interne autour de 37°C. Cette régulation thermique, appelée thermorégulation, est un mécanisme vital contrôlé par l'hypothalamus.
Votre corps dispose de plusieurs mécanismes pour maintenir sa température : la vasodilatation, la vasoconstriction, la sudation et les frissons. Mais parfois, ce système complexe se dérègle. Les principales catégories incluent l'hypothermie (température corporelle inférieure à 35°C), l'hyperthermie (température supérieure à 40°C) et les troubles de la régulation thermique [3,20].
D'ailleurs, il faut distinguer ces troubles des simples variations de température liées à la fièvre. En effet, les troubles de la température corporelle impliquent une défaillance des mécanismes de régulation eux-mêmes. Concrètement, votre corps perd sa capacité à s'adapter aux variations de température ambiante [21].
Les conséquences peuvent être dramatiques. L'hypothermie peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, tandis que l'hyperthermie peut entraîner des lésions cérébrales irréversibles. C'est pourquoi une prise en charge rapide est essentielle.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon Santé Publique France, les vagues de chaleur causent chaque année entre 1 500 et 3 000 décès supplémentaires en France [4,6]. L'hypothermie, quant à elle, touche particulièrement les personnes âgées et les sans-abri, avec une incidence estimée à 15 000 cas annuels [1,2].
Mais les chiffres ne racontent qu'une partie de l'histoire. En réalité, les troubles de la température corporelle affectent différemment les populations. Les personnes de plus de 65 ans représentent 70% des cas d'hypothermie sévère, tandis que les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement vulnérables à l'hyperthermie [4,6].
L'évolution climatique modifie considérablement ces données. Les épisodes de canicule sont de plus en plus fréquents et intenses. Entre 2003 et 2023, la France a connu 12 épisodes de canicule majeure, contre seulement 3 dans les vingt années précédentes [4]. Cette tendance s'accélère avec le réchauffement climatique.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Espagne et l'Italie enregistrent des taux de mortalité liée à la chaleur supérieurs, tandis que les pays nordiques font face à davantage de cas d'hypothermie [5]. Ces variations géographiques s'expliquent par les différences climatiques et les habitudes de vie.
Les projections pour 2030 sont alarmantes. Les experts prévoient une augmentation de 50% des cas d'hyperthermie en France, principalement due au vieillissement de la population et au réchauffement climatique [4,6]. Cette évolution nécessite une adaptation de nos systèmes de santé.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des troubles de la température corporelle sont multiples et souvent intriquées. L'âge constitue le premier facteur de risque : les nouveau-nés et les personnes âgées ont une thermorégulation moins efficace [3,20]. Chez les seniors, la diminution de la masse musculaire et des capacités de sudation explique cette vulnérabilité.
Certaines pathologies prédisposent aux troubles thermiques. Le diabète, l'insuffisance cardiaque, les troubles thyroïdiens et les maladies neurologiques altèrent les mécanismes de régulation [21]. Les patients sous certains médicaments (diurétiques, antipsychotiques, bêta-bloquants) présentent également un risque accru.
L'environnement joue un rôle déterminant. L'exposition prolongée au froid ou à la chaleur, l'humidité excessive, le vent et l'altitude modifient les échanges thermiques [4,6]. Les maladies de logement précaires, l'isolement social et la précarité économique aggravent ces risques.
D'autres facteurs méritent votre attention. La consommation d'alcool perturbe la thermorégulation en provoquant une vasodilatation. La déshydratation, fréquente chez les personnes âgées, compromet la sudation. Enfin, certaines activités professionnelles (travail en extérieur, métiers de la métallurgie) exposent à des risques particuliers [5].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les signes d'un trouble de la température corporelle peut sauver des vies. L'hypothermie se manifeste d'abord par des frissons intenses, une sensation de froid extrême et une pâleur de la peau [3,20]. Progressivement, vous pourriez observer une confusion mentale, une somnolence et des troubles de l'élocution.
Les symptômes de l'hyperthermie sont différents mais tout aussi alarmants. La peau devient chaude et sèche, les maux de tête s'intensifient, et des nausées apparaissent [4,6]. Dans les cas graves, des convulsions et une perte de conscience peuvent survenir. Il est crucial de ne pas attendre ces signes extrêmes.
Mais attention, certains symptômes sont trompeurs. Chez les personnes âgées, l'hypothermie peut se présenter sans frissons apparents. La confusion mentale peut être le seul signe visible [21]. C'est pourquoi il faut rester vigilant, surtout en période de grand froid ou de canicule.
Les troubles de la régulation thermique chroniques présentent des symptômes plus subtils. Une intolérance au froid ou à la chaleur, des variations inexpliquées de température corporelle, ou une fatigue persistante peuvent être des signaux d'alarme [13,14]. Ces manifestations nécessitent une évaluation médicale approfondie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles de la température corporelle commence par une évaluation clinique minutieuse. Votre médecin mesure votre température avec un thermomètre médical précis, idéalement par voie rectale pour plus de fiabilité [20,21]. Cette mesure doit être répétée plusieurs fois pour confirmer l'anomalie.
L'interrogatoire médical est essentiel. Le praticien recherche les circonstances de survenue, vos antécédents médicaux, vos traitements en cours et votre mode de vie [3]. Il s'intéresse particulièrement aux facteurs de risque que nous avons évoqués précédemment.
Des examens complémentaires sont souvent nécessaires. La gazométrie artérielle évalue l'oxygénation et l'équilibre acido-basique. Un bilan biologique complet recherche des signes de dysfonctionnement d'organes. L'électrocardiogramme détecte d'éventuels troubles du rythme cardiaque [21].
Dans certains cas, des explorations spécialisées s'imposent. L'imagerie cérébrale peut révéler des lésions hypothalamiques. Les tests de thermorégulation, réalisés en milieu spécialisé, évaluent la capacité de votre organisme à s'adapter aux variations thermiques [13]. Ces examens permettent d'identifier les causes sous-jacentes et d'adapter le traitement.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des troubles de la température corporelle dépend de leur gravité et de leur cause. En cas d'hypothermie légère, un réchauffement progressif suffit souvent [3,20]. Vous devez vous mettre à l'abri, retirer les vêtements humides et boire des boissons chaudes non alcoolisées.
L'hypothermie sévère nécessite une prise en charge hospitalière urgente. Les équipes médicales utilisent des techniques de réchauffement externe (couvertures chauffantes, matelas thermiques) et interne (perfusion de solutés réchauffés, lavage gastrique) [21]. Dans les cas extrêmes, la circulation extracorporelle peut être nécessaire.
Pour l'hyperthermie, le refroidissement doit être rapide mais contrôlé. L'immersion dans l'eau froide, l'application de glace et la ventilation forcée sont les techniques de première intention [4,6]. Les médicaments antipyrétiques sont généralement inefficaces car il ne s'agit pas de fièvre.
Les troubles chroniques de la thermorégulation requièrent une approche différente. Le traitement vise à corriger les causes sous-jacentes : optimisation du traitement diabétique, ajustement des médicaments, supplémentation thyroïdienne [13,14]. Des mesures préventives personnalisées complètent la prise en charge médicamenteuse.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des troubles de la température corporelle. Les nouvelles technologies révolutionnent l'hôpital et offrent des perspectives inédites [7,9]. Les systèmes de monitoring continu de la température permettent désormais une surveillance en temps réel des patients à risque.
Une innovation majeure concerne le préchauffage périopératoire. Les études récentes démontrent l'efficacité de nouvelles techniques de réchauffement préventif chez les patients chirurgicaux [10]. Ces dispositifs réduisent significativement les complications postopératoires liées à l'hypothermie.
La recherche sur les rythmes circadiens ouvre de nouvelles voies thérapeutiques. Les travaux de 2025 sur l'hypersomnie idiopathique révèlent l'importance de la température interne dans la régulation du sommeil [13]. Ces découvertes pourraient révolutionner la prise en charge des troubles du rythme thermique.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les algorithmes prédictifs analysent les données de température corporelle pour anticiper les épisodes critiques [7,9]. Cette approche préventive pourrait réduire drastiquement la mortalité liée aux troubles thermiques.
Enfin, les thérapies personnalisées se développent. L'analyse génétique permet d'identifier les patients à risque de dysrégulation thermique et d'adapter les traitements [11]. Ces avancées promettent une médecine de précision dans ce domaine.
Vivre au Quotidien avec Troubles de la température corporelle
Vivre avec des troubles de la température corporelle nécessite des adaptations importantes de votre mode de vie. L'aménagement de votre domicile constitue la première étape. Vous devez maintenir une température ambiante stable entre 19 et 21°C et éviter les courants d'air [3,20].
Votre garde-robe doit s'adapter à votre pathologie. Privilégiez les vêtements en couches que vous pouvez ajuster facilement. Les matières naturelles comme la laine et le coton régulent mieux la température que les fibres synthétiques. N'oubliez pas l'importance des extrémités : bonnet, gants et chaussettes chaudes sont essentiels [21].
L'alimentation joue un rôle crucial. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) aide votre organisme à réguler sa température [4,6]. Les repas chauds en hiver et les aliments rafraîchissants en été soutiennent vos mécanismes de thermorégulation.
Votre activité physique doit être adaptée. L'exercice régulier améliore la circulation sanguine et la thermorégulation, mais évitez les efforts intenses par temps extrême [5]. La marche quotidienne, la natation en piscine chauffée ou la gymnastique douce sont recommandées.
La planification de vos sorties devient essentielle. Consultez les prévisions météorologiques et évitez les expositions prolongées aux températures extrêmes. En cas de vague de chaleur ou de grand froid, limitez vos déplacements aux heures les plus clémentes [1,4].
Les Complications Possibles
Les complications des troubles de la température corporelle peuvent être graves et parfois irréversibles. L'hypothermie sévère provoque des troubles du rythme cardiaque potentiellement mortels [3,20]. La fibrillation ventriculaire constitue la complication la plus redoutée, survenant généralement lorsque la température corporelle descend sous 28°C.
Au niveau neurologique, les lésions peuvent être dramatiques. L'hyperthermie prolongée entraîne un œdème cérébral et des lésions neuronales irréversibles [4,6]. Ces dommages expliquent les séquelles cognitives observées chez certains survivants de coups de chaleur sévères.
Les complications rénales sont fréquentes. L'insuffisance rénale aiguë peut survenir lors d'épisodes d'hyperthermie par déshydratation et rhabdomyolyse [21]. Cette destruction musculaire libère des substances toxiques pour les reins et nécessite parfois une dialyse temporaire.
D'autres organes peuvent être affectés. Le foie, particulièrement sensible à la chaleur, peut présenter une cytolyse hépatique. Les poumons peuvent développer un œdème aigu, compromettant l'oxygénation [6]. Ces complications multiviscérales expliquent la gravité potentielle de ces troubles.
Heureusement, une prise en charge précoce réduit considérablement ces risques. C'est pourquoi la reconnaissance rapide des symptômes et l'intervention médicale urgente sont cruciales [1,2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles de la température corporelle dépend largement de la rapidité de prise en charge et de la gravité initiale. Pour l'hypothermie légère à modérée, le pronostic est généralement excellent avec un traitement approprié [3,20]. La récupération complète est la règle lorsque l'intervention survient rapidement.
Cependant, l'hypothermie sévère présente un pronostic plus réservé. Le taux de mortalité varie entre 20 et 50% selon les études, principalement en raison des complications cardiovasculaires [21]. L'âge avancé, les comorbidités et la durée d'exposition constituent les principaux facteurs pronostiques.
L'hyperthermie a un pronostic variable selon sa cause. Les coups de chaleur d'effort chez les sujets jeunes ont généralement une évolution favorable [4,6]. En revanche, l'hyperthermie chez les personnes âgées ou fragiles peut laisser des séquelles neurologiques permanentes.
Les troubles chroniques de la thermorégulation ont un pronostic qui dépend de la pathologie sous-jacente. Lorsqu'une cause traitable est identifiée (dysthyroïdie, médicaments), l'amélioration peut être spectaculaire [13,14]. Dans les cas idiopathiques, l'adaptation du mode de vie permet souvent une qualité de vie satisfaisante.
L'évolution à long terme nécessite un suivi médical régulier. Les patients ayant présenté un épisode sévère restent à risque de récidive et doivent adopter des mesures préventives à vie [5].
Peut-on Prévenir Troubles de la température corporelle ?
La prévention des troubles de la température corporelle repose sur des mesures simples mais efficaces. L'information et l'éducation constituent les piliers de cette prévention [1,2]. Connaître les facteurs de risque et les signes d'alarme permet d'éviter la plupart des situations dangereuses.
L'adaptation vestimentaire représente la première ligne de défense. En hiver, portez plusieurs couches de vêtements que vous pouvez ajuster selon vos besoins [3,20]. Protégez particulièrement votre tête, vos mains et vos pieds qui sont les zones de déperdition thermique les plus importantes.
Votre domicile doit être préparé aux maladies extrêmes. Vérifiez votre système de chauffage avant l'hiver et assurez-vous d'avoir des moyens de rafraîchissement en été [4,6]. Les personnes âgées ou fragiles doivent disposer d'un plan d'urgence en cas de panne de chauffage ou de climatisation.
La surveillance météorologique est essentielle. Santé Publique France diffuse des alertes lors des épisodes de canicule ou de grand froid [1,4]. Respectez les consignes et adaptez vos activités en conséquence. Évitez les sorties prolongées pendant les heures les plus chaudes ou les plus froides.
Pour les personnes à risque, un suivi médical préventif s'impose. Votre médecin peut ajuster vos traitements avant les périodes à risque et vous donner des conseils personnalisés [5]. N'hésitez pas à solliciter l'aide de vos proches ou des services sociaux si nécessaire.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont élaboré des recommandations spécifiques pour la prévention et la prise en charge des troubles de la température corporelle. Santé Publique France publie chaque année des guides actualisés tenant compte des évolutions climatiques [1,2,4].
Le Plan National Canicule, activé de juin à septembre, définit quatre niveaux d'alerte. Chaque niveau correspond à des mesures spécifiques : information préventive, mise en garde renforcée, alerte canicule et mobilisation maximale [4,6]. Ces dispositifs permettent une réponse graduée et coordonnée.
Pour les voyageurs, le ministère de la Santé édite des recommandations spéciales. Les destinations tropicales nécessitent des précautions particulières, notamment une acclimatation progressive et une hydratation renforcée [5]. Ces conseils sont régulièrement mis à jour selon l'évolution des risques sanitaires mondiaux.
Les établissements de santé disposent de protocoles stricts. La Haute Autorité de Santé recommande des procédures standardisées pour la prise en charge des urgences thermiques [7,9]. Ces protocoles incluent des algorithmes décisionnels et des critères d'hospitalisation précis.
Au niveau européen, la France participe aux réseaux de surveillance. L'échange d'informations avec nos voisins européens permet d'anticiper les épisodes transfrontaliers et d'harmoniser les réponses sanitaires [5,6]. Cette coopération s'avère particulièrement utile lors des vagues de chaleur continentales.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion des troubles de la température corporelle. L'Assurance Maladie propose des fiches d'information détaillées sur l'hypothermie et ses complications [3]. Ces documents, régulièrement actualisés, constituent une référence fiable pour les patients et leurs familles.
Les centres de référence spécialisés offrent une expertise pointue. Ces structures, réparties sur le territoire français, prennent en charge les cas complexes et participent à la recherche [13,14]. Votre médecin traitant peut vous orienter vers le centre le plus proche de votre domicile.
Les associations de patients jouent un rôle crucial dans l'accompagnement. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée aux troubles de la température corporelle, certaines organisations généralistes proposent un soutien adapté. Les groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés.
Les plateformes numériques se développent rapidement. Des applications mobiles permettent de surveiller votre température corporelle et d'alerter en cas d'anomalie [7,9]. Ces outils, validés médicalement, complètent utilement le suivi traditionnel.
N'oubliez pas les ressources locales. Votre mairie peut vous informer sur les dispositifs d'aide en cas de maladies météorologiques extrêmes. Les services sociaux proposent également un accompagnement personnalisé pour l'aménagement de votre domicile [1,2].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les troubles de la température corporelle. Constituez une trousse d'urgence contenant un thermomètre médical, des couvertures de survie, des boissons énergétiques et les coordonnées de votre médecin [20,21]. Cette préparation peut s'avérer vitale en cas d'urgence.
Apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme personnels. Chaque personne réagit différemment aux variations thermiques. Tenez un carnet de bord notant vos symptômes, les circonstances de survenue et les mesures efficaces [13,14]. Ces informations aideront votre médecin à personnaliser votre prise en charge.
Organisez votre environnement de travail. Informez votre employeur de votre pathologie et négociez des aménagements : poste près d'une source de chaleur en hiver, climatisation en été, pauses supplémentaires [12,16]. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches.
Développez un réseau de soutien. Identifiez les personnes qui peuvent vous aider en cas de besoin : famille, amis, voisins [1,2]. Établissez un système d'alerte simple, comme un appel quotidien pendant les périodes à risque. Cette solidarité peut faire la différence.
Restez informé des innovations. Les technologies évoluent rapidement dans ce domaine [7,9]. Suivez les actualités médicales et n'hésitez pas à discuter des nouveautés avec votre médecin. Votre participation active à votre prise en charge améliore significativement les résultats.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Si votre température corporelle descend sous 35°C ou dépasse 40°C, appelez immédiatement les secours [3,20]. Ces situations constituent des urgences vitales qui nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate.
D'autres symptômes doivent vous alerter. Une confusion mentale, des troubles de l'élocution, une somnolence excessive ou des convulsions imposent un appel au 15 [21]. N'attendez pas que ces signes s'aggravent, car chaque minute compte dans ces situations critiques.
Pour les troubles chroniques, consultez si vous ressentez une intolérance croissante au froid ou à la chaleur [13,14]. Des épisodes répétés de frissons inexpliqués, de bouffées de chaleur ou de fatigue liée aux variations thermiques méritent une évaluation médicale approfondie.
Votre médecin traitant reste votre premier interlocuteur. Il peut évaluer vos symptômes, prescrire les examens nécessaires et vous orienter vers un spécialiste si besoin [12,16]. N'hésitez pas à le consulter même pour des symptômes qui vous paraissent bénins.
En cas de doute, privilégiez toujours la prudence. Les troubles de la température corporelle peuvent évoluer rapidement vers des complications graves [1,2]. Une consultation précoce permet souvent d'éviter les hospitalisations et améliore considérablement le pronostic.
Questions Fréquentes
Quelle est la température corporelle normale ?
La température corporelle normale se situe entre 36,5°C et 37,5°C. Elle varie légèrement selon l'heure de la journée, l'âge et l'activité physique.
À partir de quelle température parle-t-on d'hypothermie ?
L'hypothermie est définie par une température corporelle inférieure à 35°C. Elle devient sévère et potentiellement mortelle en dessous de 32°C.
Les troubles de la température corporelle sont-ils héréditaires ?
Certaines formes peuvent avoir une composante génétique, notamment les troubles de la thermorégulation liés à des maladies métaboliques. Cependant, la plupart sont acquises.
Peut-on guérir complètement des troubles de la température corporelle ?
Cela dépend de la cause. Les troubles liés à des médicaments ou des pathologies traitables peuvent être réversibles. Les atteintes neurologiques permanentes nécessitent une adaptation à vie.
Les enfants sont-ils plus à risque ?
Oui, les enfants de moins de 5 ans ont une thermorégulation immature et sont particulièrement vulnérables aux variations de température, surtout à l'hyperthermie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Virus hivernaux. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Programme de surveillance des maladies à caractère .... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] L'hypothermie, un refroidissement parfois dangereux. www.ameli.fr.Lien
- [4] Les vagues de chaleur et leurs effets sur la santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [5] RECOMMANDATIONS SANITAIRES AUX VOYAGEURS. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [6] Les vagues de chaleur et leurs effets sur la santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [7] Les progrès de la technologie médicale : 2025 et au-delà. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Nouvelles technos : comment révolutionnent-elles l'Hôpital ?. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Impact of Prewarming on Maintaining Perioperative Body .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [11] Review articles in BODY TEMPERATURE CHANGES. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [12] V Bélanger. Retisser le lien au corps: embodiment et art-thérapie à visée corporelle dans l'accompagnement des troubles du comportement alimentaire. 2025.Lien
- [13] T Adam, L Barateau. L'hypothèse circadienne dans l'hypersomnie idiopathique: une étude de la température interne. 2025.Lien
- [14] Y Hou, AS Prayag. La lumière de faible intensité de la nuit affecte-t-elle la température du corps humain?. 2023.Lien
- [16] A Réhault - Guides d'accompagnement, 2023. Chapitre 2. L'esprit déconnecté du corps, le problème central des troubles alimentaires. 2023.Lien
- [20] Hypothermie : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
- [21] Hypothermie - Blessures; empoisonnement. www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Retisser le lien au corps: embodiment et art-thérapie à visée corporelle dans l'accompagnement des troubles du comportement alimentaire (2025)[PDF]
- L'hypothèse circadienne dans l'hypersomnie idiopathique: une étude de la température interne (2025)
- La lumière de faible intensité de la nuit affecte-t-elle la température du corps humain? (2023)
- [PDF][PDF] Prédiction de la température corporelle de truies gestantes à l'aide d'une caméra thermique (2023)[PDF]
- Chapitre 2. L'esprit déconnecté du corps, le problème central des troubles alimentaires (2023)
Ressources web
- Hypothermie : définition, causes et traitements (elsan.care)
Les symptômes de l'hypothermie sont : frissons, confusion, difficultés à parler ou à bouger, somnolence, hypotension, pouls faible et irrégulier.
- Hypothermie - Blessures; empoisonnement (msdmanuals.com)
L'hypothermie correspond à une température corporelle < 35°C. Les symptômes progressent des frissons et de la léthargie à la confusion, le coma et la mort.
- L'hypothermie, un refroidissement parfois dangereux (ameli.fr)
Chez les enfants, la baisse de température corporelle se traduit par une rougeur, une peau froide et un engourdissement général. Lorsque l'hypothermie est ...
- Hypothermie - Lésions et intoxications (msdmanuals.com)
Les premiers symptômes de l'hypothermie sont des frissons intenses et des claquements de dents. Lorsque la température corporelle chute encore,. Les frissons s' ...
- Hyperthermie ou Coup de chaleur : Symptômes et ... (elsan.care)
L'examen clinique constitue le principal élément du diagnostic de l'hyperthermie. Cet examen, réalisé par un professionnel de santé, permet notamment de valider ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.