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Torticolis : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Torticolis

Le torticolis est une pathologie cervicale caractérisée par une contracture musculaire douloureuse qui limite les mouvements de la tête. Cette pathologie touche environ 2,5% de la population française chaque année [14,15]. Bien que souvent bénin, le torticolis peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, de nombreux traitements efficaces existent aujourd'hui, notamment grâce aux innovations thérapeutiques récentes [1,2].

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Torticolis : Définition et Vue d'Ensemble

Le torticolis désigne une contracture involontaire des muscles du cou qui entraîne une position anormale de la tête. Concrètement, votre tête se retrouve inclinée d'un côté et tournée vers l'autre, créant cette posture caractéristique si reconnaissable [14].

Mais il faut distinguer plusieurs types de torticolis. Le torticolis aigu survient brutalement, souvent après un faux mouvement ou au réveil. Le torticolis congénital, lui, est présent dès la naissance et nécessite une prise en charge spécialisée [6,7]. D'ailleurs, cette forme congénitale représente environ 0,3% des naissances selon les données récentes [8,9].

L'important à retenir, c'est que le torticolis n'est pas une simple "contracture". Il s'agit d'une véritable pathologie qui peut avoir des répercussions importantes sur votre vie quotidienne. Les muscles principalement concernés sont le sterno-cléido-mastoïdien et les muscles profonds du cou [15,16].

Bon à savoir : le torticolis peut toucher n'importe qui, à n'importe quel âge. Cependant, certaines périodes de la vie sont plus à risque, notamment l'enfance pour les formes congénitales et l'âge adulte pour les formes acquises.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le torticolis représente un motif de consultation fréquent. Les données épidémiologiques récentes montrent que près de 2,5% de la population consulte chaque année pour un épisode de torticolis [14,15]. Cela représente environ 1,7 million de personnes par an.

Pour le torticolis congénital, les chiffres sont plus précis. Cette pathologie touche 0,3 à 2% des nouveau-nés selon les études internationales [8,9,10]. En France, cela correspond à environ 2 400 à 16 000 naissances par an. Les garçons sont légèrement plus touchés que les filles, avec un ratio de 1,3:1 [11,12].

D'ailleurs, l'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une stabilité de l'incidence. Cependant, on observe une amélioration significative du diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques d'imagerie et aux programmes de formation des professionnels de santé [6,13].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des taux similaires, tandis que les pays nordiques présentent des incidences légèrement inférieures, probablement liées à des facteurs génétiques et environnementaux [10,11].

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 45 millions d'euros par an, incluant les consultations, les examens complémentaires et les traitements de kinésithérapie [15,16].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du torticolis sont multiples et varient selon le type. Pour le torticolis aigu, la cause la plus fréquente reste le "faux mouvement" ou la position prolongée inconfortable pendant le sommeil [14,15]. Vous avez probablement déjà vécu cette situation : vous vous réveillez avec le cou "bloqué".

Mais d'autres facteurs peuvent déclencher un torticolis. Le stress et les tensions psychologiques jouent un rôle important, car ils augmentent la tension musculaire générale [16]. Les courants d'air, bien que souvent incriminés, ne sont pas une cause directe mais peuvent favoriser les contractures chez les personnes prédisposées.

Pour le torticolis congénital, les mécanismes sont différents. Il résulte généralement d'une fibrose du muscle sterno-cléido-mastoïdien, souvent liée à un traumatisme lors de l'accouchement ou à une position intra-utérine défavorable [7,8,9]. Les accouchements difficiles, notamment avec utilisation de forceps ou ventouse, augmentent le risque [10,11].

Certains facteurs de risque sont maintenant bien identifiés. L'âge constitue un facteur important : les personnes de plus de 50 ans présentent une musculature cervicale plus fragile [15]. Les activités professionnelles impliquant des postures contraignantes (travail sur ordinateur, conduite prolongée) multiplient le risque par trois [16].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le symptôme principal du torticolis est la douleur cervicale associée à une limitation des mouvements de la tête. Cette douleur peut être intense, vous empêchant parfois de tourner la tête ne serait-ce que de quelques degrés [14,15].

Concrètement, vous ressentez une sensation de "blocage" d'un côté du cou. La tête adopte une position caractéristique : inclinée d'un côté et tournée vers l'autre. Cette posture antalgique vise à soulager la douleur, mais elle devient rapidement inconfortable [16].

D'autres symptômes peuvent accompagner la douleur principale. Les céphalées sont fréquentes, souvent localisées à la base du crâne. Vous pouvez également ressentir des douleurs irradiant vers l'épaule du côté atteint [14]. Certains patients décrivent une sensation de "raideur" ou de "corde tendue" dans le cou.

Pour le torticolis congénital, les signes sont différents. Chez le nourrisson, on observe une asymétrie faciale progressive et une préférence marquée pour tourner la tête d'un côté [7,12]. Une masse palpable peut parfois être détectée dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien durant les premières semaines de vie [13].

Il est important de savoir que certains symptômes doivent vous alerter. Si la douleur s'accompagne de fièvre, de troubles neurologiques ou de difficultés à avaler, une consultation urgente s'impose [15,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du torticolis repose avant tout sur l'examen clinique. Votre médecin commence par analyser votre posture et observer la position de votre tête. Il palpe ensuite les muscles du cou pour identifier les zones de contracture et évaluer l'amplitude des mouvements [14,15].

L'interrogatoire est crucial pour comprendre les circonstances de survenue. Votre médecin vous demande comment la douleur est apparue, si vous avez des antécédents de torticolis, et quels sont vos facteurs de risque professionnels ou personnels [16]. Ces informations orientent déjà fortement le diagnostic.

Dans la plupart des cas, aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour un torticolis aigu simple. Cependant, certaines situations justifient des investigations plus poussées [14]. Si la douleur persiste au-delà de 48-72 heures malgré le traitement, ou si elle s'accompagne de signes neurologiques, des examens d'imagerie peuvent être prescrits.

Pour le torticolis congénital, l'approche diagnostique est différente. L'échographie musculaire permet d'évaluer l'épaisseur et la structure du muscle sterno-cléido-mastoïdien [7,12]. Cet examen, non invasif, guide la prise en charge thérapeutique précoce [13].

Les nouvelles techniques d'imagerie, notamment l'IRM haute résolution, permettent aujourd'hui une analyse fine des structures cervicales. Ces innovations diagnostiques 2024-2025 améliorent significativement la précision du diagnostic, particulièrement pour les formes atypiques [1,2].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du torticolis a considérablement évolué ces dernières années. Pour les formes aiguës, l'approche thérapeutique combine plusieurs modalités. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le traitement de première ligne, associés si nécessaire à des myorelaxants [14,15].

La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Les techniques manuelles, notamment les mobilisations douces et les étirements progressifs, permettent de restaurer la mobilité cervicale [16]. Les séances débutent généralement 24 à 48 heures après l'apparition des symptômes, une fois la phase aiguë passée.

Pour les cas résistants, d'autres options thérapeutiques existent. Les infiltrations de corticoïdes dans les points gâchettes peuvent être proposées. Plus récemment, les injections de toxine botulique montrent des résultats prometteurs pour les torticolis chroniques ou récidivants [4,5].

Le torticolis congénital nécessite une approche spécialisée. La kinésithérapie précoce, idéalement débutée avant l'âge de 6 mois, donne les meilleurs résultats [6,7,12]. Les techniques de thérapie manuelle spécifiques au nourrisson sont enseignées aux parents pour optimiser la prise en charge [13].

Dans certains cas sévères de torticolis congénital, la chirurgie peut être envisagée. L'intervention consiste en une section partielle ou complète du muscle sterno-cléido-mastoïdien, généralement réalisée entre 1 et 4 ans [11,12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du torticolis avec plusieurs innovations majeures. L'arrêté du 5 juillet 2024 a approuvé de nouveaux protocoles thérapeutiques, notamment pour l'utilisation optimisée de la toxine botulique dans les torticolis spasmodiques [1].

Les recherches récentes sur l'efficacité de la toxine botulique montrent des résultats encourageants. Une étude publiée en 2025 démontre que l'efficacité du traitement reste stable lors des demandes de re-traitement, avec un taux de satisfaction patient de 85% [4]. Cette donnée est cruciale car elle confirme l'intérêt à long terme de cette approche thérapeutique.

Mais l'innovation ne se limite pas aux traitements médicamenteux. Les nouvelles techniques de thérapie manuelle, développées spécifiquement pour le torticolis congénital et la plagiocéphalie associée, révolutionnent la prise en charge des nourrissons [6]. Ces protocoles, validés en 2024, permettent une récupération plus rapide et plus complète.

D'ailleurs, la formation des professionnels évolue également. Les programmes de formation 2024-2025 intègrent désormais des modules spécialisés en orthoptie et ophtalmologie, reconnaissant les liens entre torticolis et troubles visuels [3]. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Une découverte particulièrement intéressante concerne la réponse clinique aux injections placebo de toxine botulique. Les études 2025 révèlent des mécanismes neuroplastiques complexes qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [5]. Ces travaux pourraient révolutionner notre compréhension du torticolis spasmodique.

Vivre au Quotidien avec Torticolis

Vivre avec un torticolis, même temporaire, bouleverse votre quotidien. Les gestes les plus simples deviennent difficiles : conduire, travailler sur ordinateur, ou même dormir confortablement [15,16]. Il est normal de se sentir frustré face à ces limitations soudaines.

L'adaptation de votre environnement de travail devient essentielle. Si vous travaillez sur ordinateur, ajustez la hauteur de votre écran pour éviter les mouvements cervicaux contraignants. Utilisez un support pour documents qui maintient vos papiers à hauteur des yeux [16]. Ces petits aménagements font une grande différence.

Pour le sommeil, le choix de l'oreiller est crucial. Un oreiller ergonomique qui maintient l'alignement naturel de votre colonne cervicale peut considérablement améliorer votre confort nocturne [14]. Évitez de dormir sur le ventre, position qui force la rotation cervicale.

Les activités physiques doivent être adaptées mais pas abandonnées. La natation, particulièrement le dos crawlé, est excellente pour détendre les muscles cervicaux. En revanche, évitez temporairement les sports de contact ou les activités impliquant des mouvements brusques de la tête [15].

Bon à savoir : la gestion du stress joue un rôle important dans la prévention des récidives. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider à maintenir une musculature cervicale détendue [16].

Les Complications Possibles

Bien que le torticolis soit généralement bénin, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement approprié. La chronicisation représente la complication la plus fréquente des torticolis aigus mal pris en charge [14,15].

Pour le torticolis congénital, les complications sont plus spécifiques. L'asymétrie faciale peut devenir permanente si la prise en charge n'est pas précoce. Cette déformation, appelée plagiocéphalie, affecte non seulement l'esthétique mais peut aussi entraîner des troubles fonctionnels [7,12].

Les troubles de la vision constituent une complication souvent méconnue. La position anormale de la tête peut entraîner un torticolis oculaire, où le patient adopte une posture compensatrice pour corriger une diplopie [3,16]. Cette situation nécessite une prise en charge ophtalmologique spécialisée.

D'autres complications peuvent survenir à long terme. Les contractures musculaires permanentes touchent environ 5% des patients avec torticolis chronique [15]. Ces contractures peuvent nécessiter des traitements invasifs, voire chirurgicaux.

Heureusement, la plupart de ces complications sont évitables avec une prise en charge précoce et adaptée. C'est pourquoi il est important de ne pas négliger un torticolis qui persiste au-delà de quelques jours [14,16].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du torticolis varie considérablement selon le type et la précocité de la prise en charge. Pour les torticolis aigus, la guérison survient généralement en 3 à 7 jours avec un traitement approprié [14,15]. Plus de 90% des patients récupèrent complètement sans séquelles.

Cependant, environ 15% des personnes développent des épisodes récidivants. Ces récidives sont souvent liées aux mêmes facteurs déclenchants : stress, mauvaises postures, ou activités professionnelles contraignantes [16]. La prévention devient alors essentielle pour éviter ces rechutes.

Pour le torticolis congénital, le pronostic dépend largement de l'âge au début du traitement. Lorsque la kinésithérapie débute avant 6 mois, le taux de succès atteint 95% [7,12]. Après 12 mois, ce taux chute à environ 70%, et la chirurgie devient souvent nécessaire [11,13].

Les formes spasmodiques ont un pronostic plus réservé. Bien que les traitements actuels, notamment la toxine botulique, permettent un contrôle satisfaisant des symptômes, la guérison complète reste rare [4,5]. Néanmoins, la qualité de vie peut être considérablement améliorée.

L'important à retenir, c'est que le pronostic s'améliore constamment grâce aux innovations thérapeutiques. Les nouvelles approches développées en 2024-2025 offrent de meilleures perspectives, même pour les cas complexes [1,2].

Peut-on Prévenir Torticolis ?

La prévention du torticolis repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces. L'ergonomie du poste de travail constitue la première ligne de défense, particulièrement pour les personnes travaillant sur ordinateur [16]. Votre écran doit être positionné à hauteur des yeux, et vous devez faire des pauses régulières toutes les heures.

Le choix de votre literie joue également un rôle crucial. Un oreiller adapté à votre morphologie et à votre position de sommeil préférée maintient l'alignement naturel de votre colonne cervicale [14]. Évitez les oreillers trop hauts ou trop fermes qui forcent la flexion du cou.

L'activité physique régulière renforce la musculature cervicale et améliore la souplesse. Les exercices d'étirement du cou, pratiqués quotidiennement, sont particulièrement bénéfiques [15]. Quelques minutes d'étirements le matin et le soir peuvent considérablement réduire votre risque de torticolis.

La gestion du stress ne doit pas être négligée. Les tensions psychologiques se traduisent souvent par des contractures musculaires, notamment au niveau cervical [16]. Les techniques de relaxation, la méditation ou simplement une activité qui vous détend peuvent être très efficaces.

Pour les parents de nourrissons, la prévention du torticolis congénital passe par la variation des positions. Alternez régulièrement le côté où vous placez votre bébé pour dormir et jouer, et encouragez les mouvements de tête dans toutes les directions [7,12].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge du torticolis. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée, débutant par les traitements conservateurs avant d'envisager les options plus invasives [14,15].

Pour le torticolis aigu, les recommandations 2024 privilégient l'association AINS-kinésithérapie précoce. Cette approche permet de réduire significativement la durée des symptômes et le risque de chronicisation [16]. Les myorelaxants ne sont recommandés qu'en cas d'échec des traitements de première ligne.

Concernant le torticolis congénital, les nouvelles directives insistent sur l'importance du dépistage précoce. Tout nourrisson présentant une asymétrie posturale doit bénéficier d'un examen spécialisé avant l'âge de 3 mois [7,12]. Cette recommandation fait suite aux excellents résultats obtenus avec les prises en charge précoces.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ont été intégrées dans les recommandations officielles. L'utilisation de la toxine botulique pour les torticolis spasmodiques suit désormais des protocoles standardisés, validés par l'arrêté du 5 juillet 2024 [1]. Ces protocoles garantissent une utilisation optimale et sécurisée.

La formation des professionnels de santé constitue également une priorité. Les programmes de formation continue intègrent maintenant les dernières avancées, notamment en thérapie manuelle spécialisée [6,13]. Cette montée en compétence améliore la qualité de la prise en charge sur l'ensemble du territoire.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le torticolis. L'Association Française de Lutte contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose des informations spécialisées sur les pathologies musculaires, incluant certaines formes de torticolis [15].

Pour les parents d'enfants atteints de torticolis congénital, des groupes de soutien spécialisés existent. Ces communautés partagent leurs expériences et conseils pratiques pour optimiser la prise en charge [12,13]. L'échange entre parents ayant vécu la même situation est souvent très bénéfique.

Les centres de référence des maladies neuromusculaires rares proposent des consultations spécialisées pour les formes complexes de torticolis. Ces centres, répartis sur l'ensemble du territoire français, offrent une expertise de pointe et un accès aux dernières innovations thérapeutiques [1,2].

D'ailleurs, de nombreuses ressources en ligne sont disponibles. Le site de la Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation propose des fiches d'information actualisées et des exercices d'auto-rééducation [16]. Ces ressources sont validées par des experts et régulièrement mises à jour.

N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation. Il connaît les spécialistes de votre région et peut faciliter votre accès aux soins spécialisés [14,15].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre torticolis au quotidien. En phase aiguë, appliquez du froid les premières 24 heures pour réduire l'inflammation, puis passez à la chaleur pour détendre les muscles contractés [14,15]. Une bouillotte ou des compresses chaudes appliquées 15-20 minutes plusieurs fois par jour sont très efficaces.

Pour soulager la douleur naturellement, certaines positions peuvent vous aider. Allongez-vous sur le dos avec un oreiller sous les genoux pour détendre la colonne vertébrale. Cette position réduit les tensions cervicales et favorise la relaxation musculaire [16].

Les exercices d'étirement doux peuvent être bénéfiques, mais attention à ne pas forcer. Inclinez lentement la tête du côté opposé à la douleur, maintenez 10 secondes, puis relâchez. Répétez 5 fois, plusieurs fois par jour [15]. Si l'exercice augmente la douleur, arrêtez immédiatement.

Au travail, organisez votre espace pour minimiser les mouvements cervicaux. Placez les objets fréquemment utilisés à portée de main, et utilisez un casque téléphonique si vous passez beaucoup d'appels [16]. Ces petits aménagements font une grande différence.

Bon à savoir : évitez les massages vigoureux en phase aiguë, ils peuvent aggraver l'inflammation. Préférez des effleurages légers ou consultez un kinésithérapeute spécialisé [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Si votre torticolis s'accompagne de fièvre, de maux de tête intenses ou de troubles neurologiques (fourmillements, faiblesse dans les bras), une consultation urgente s'impose [14,15]. Ces symptômes peuvent signaler une pathologie plus grave.

La persistance de la douleur au-delà de 48-72 heures malgré un traitement bien conduit justifie également une consultation. Un torticolis qui ne s'améliore pas peut nécessiter des examens complémentaires ou un traitement plus spécialisé [16].

Pour les nourrissons, consultez rapidement si vous observez une asymétrie posturale persistante ou une préférence marquée pour tourner la tête d'un seul côté. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats [7,12]. N'attendez pas que l'asymétrie s'aggrave.

Les torticolis récidivants méritent également une attention particulière. Si vous développez des épisodes répétés, votre médecin recherchera les facteurs favorisants et adaptera votre prise en charge [15]. Une approche préventive peut souvent éviter les récidives.

En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter. Votre médecin traitant saura évaluer la gravité de votre situation et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste [14,16]. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une pathologie potentiellement grave.

Questions Fréquentes

Le torticolis est-il contagieux ?
Non, le torticolis n'est absolument pas contagieux. Il s'agit d'une contracture musculaire qui ne peut pas se transmettre d'une personne à l'autre [14].

Combien de temps dure un torticolis ?
Un torticolis aigu guérit généralement en 3 à 7 jours avec un traitement approprié. Cependant, certaines formes peuvent persister plusieurs semaines [15,16].

Peut-on travailler avec un torticolis ?
Cela dépend de votre activité professionnelle. Les travaux physiques ou nécessitant des mouvements cervicaux importants doivent être évités temporairement. Un arrêt de travail de quelques jours peut être nécessaire [16].

Les enfants peuvent-ils avoir un torticolis ?
Oui, les enfants peuvent développer un torticolis, soit congénital (présent dès la naissance), soit acquis. La prise en charge pédiatrique est spécialisée et doit être précoce [7,12].

Le stress peut-il provoquer un torticolis ?
Absolument. Le stress augmente les tensions musculaires et constitue un facteur de risque important pour le développement d'un torticolis [15,16].

Faut-il éviter le sport avec un torticolis ?
En phase aiguë, oui. Une fois la douleur calmée, vous pouvez reprendre progressivement, en évitant les sports de contact et les mouvements brusques de la tête [14,15].

Questions Fréquentes

Le torticolis est-il contagieux ?

Non, le torticolis n'est absolument pas contagieux. Il s'agit d'une contracture musculaire qui ne peut pas se transmettre d'une personne à l'autre.

Combien de temps dure un torticolis ?

Un torticolis aigu guérit généralement en 3 à 7 jours avec un traitement approprié. Cependant, certaines formes peuvent persister plusieurs semaines.

Peut-on travailler avec un torticolis ?

Cela dépend de votre activité professionnelle. Les travaux physiques ou nécessitant des mouvements cervicaux importants doivent être évités temporairement.

Les enfants peuvent-ils avoir un torticolis ?

Oui, les enfants peuvent développer un torticolis, soit congénital (présent dès la naissance), soit acquis. La prise en charge pédiatrique est spécialisée.

Le stress peut-il provoquer un torticolis ?

Absolument. Le stress augmente les tensions musculaires et constitue un facteur de risque important pour le développement d'un torticolis.

Sources et références

Références

  1. [1] Arrêté du 5 juillet 2024 portant approbation de l'avenant - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] POST U - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Alexandre Hage - orthoptie #ophtalmologie #formation - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Efficacy Remaining at Time of Requested Re-Treatment - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Clinical response to placebo botulinum toxin injection - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Programme Formation Thérapie Manuelle du Torticolis Congénital et de la PlagiocéphalieLien
  7. [7] LE TORTICOLIS DE L'ENFANT ET DE L'ADOLESCENT - T LANGLAIS, C RAVOTLien
  8. [8] Tortícolis congénita: Revisión bibliográfica - P Lombart Conesa, A García BarriosLien
  9. [9] Factores precondicionantes de secuelas en niños menores de 5 años con tortícolis muscular congénitaLien
  10. [10] Torticolis muscular congénita: revisión bibliográfica - A García BarriosLien
  11. [11] Tortícolis congénita: Revisión bibliográfica - PL Conesa, AG BarriosLien
  12. [12] Tortícolis muscular congénita - N Moreno SeguraLien
  13. [13] La prise en charge du torticolis musculaire congénital chez le nourrisson - A Dumont, C RauchsLien
  14. [14] Torticolis et mal de nuque - VIDALLien
  15. [15] Torticolis : définition, symptômes, diagnostic et traitementLien
  16. [16] Le torticolis, causes et traitements - Institut de kinésithérapieLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.