Amnésie Antérograde : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes, Traitements

L'amnésie antérograde représente une pathologie neurologique complexe qui affecte la capacité à former de nouveaux souvenirs. Cette maladie, souvent méconnue du grand public, touche pourtant des milliers de personnes en France. Contrairement à l'amnésie rétrograde qui efface les souvenirs passés, l'amnésie antérograde empêche la création de nouvelles mémoires après l'événement déclencheur. Comprendre cette pathologie devient essentiel pour mieux accompagner les patients et leurs proches dans ce parcours difficile.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Amnésie antérograde : Définition et Vue d'Ensemble
L'amnésie antérograde se caractérise par l'incapacité à former de nouveaux souvenirs durables après un événement traumatique ou pathologique. Mais attention, cette maladie ne touche pas tous les types de mémoire de la même façon [13].
Concrètement, une personne atteinte peut parfaitement se souvenir de son enfance, de ses études ou de sa vie avant l'apparition de la pathologie. En revanche, elle aura des difficultés majeures à retenir ce qui s'est passé il y a quelques minutes ou quelques heures [14].
Cette pathologie neurologique résulte généralement de lésions dans des structures cérébrales spécifiques, notamment l'hippocampe et les circuits limbiques. D'ailleurs, les recherches récentes de 2024-2025 montrent que les mécanismes impliqués sont plus complexes qu'on ne le pensait initialement [1,2].
Il faut distinguer l'amnésie antérograde de l'amnésie rétrograde. La première empêche la formation de nouveaux souvenirs, tandis que la seconde efface les souvenirs antérieurs à l'événement déclencheur. Certains patients peuvent présenter les deux types simultanément [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante concernant l'amnésie antérograde. Selon les études récentes, cette pathologie touche environ 2,3 personnes pour 100 000 habitants en France, soit près de 1 500 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [6].
L'incidence varie considérablement selon les régions. L'étude strasbourgeoise de 2024 portant sur 204 patients montre une prévalence plus élevée dans l'Est de la France, probablement liée à des facteurs environnementaux spécifiques [6]. Cette recherche révèle également un lien surprenant avec le syndrome d'apnée obstructive du sommeil.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec des taux comparables à l'Allemagne et à la Belgique. Mais les pays nordiques présentent des chiffres légèrement inférieurs, suggérant l'influence de facteurs génétiques ou environnementaux [10].
L'analyse par tranches d'âge montre deux pics d'incidence : un premier vers 25-35 ans (souvent lié aux traumatismes crâniens) et un second après 65 ans (associé aux pathologies neurodégénératives). Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1 [10].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'amnésie antérograde sont multiples et souvent interconnectées. Les traumatismes crâniens représentent la première cause, responsables d'environ 40% des cas diagnostiqués [13]. Ces lésions peuvent survenir lors d'accidents de la route, de chutes ou de pratiques sportives à risque.
L'alcoolisme chronique constitue un facteur de risque majeur, particulièrement dans le développement du syndrome de Korsakoff. Les recherches de 2025 montrent que cette pathologie touche désormais des populations plus jeunes, avec une moyenne d'âge qui a diminué de 5 ans en dix ans [8,10].
Certaines infections peuvent également déclencher cette maladie. L'encéphalite limbique, bien que rare, peut causer des lésions irréversibles dans les structures mnésiques. Les nouvelles techniques d'IRM permettent aujourd'hui un diagnostic plus précoce et un suivi plus précis de ces lésions [3].
Les intoxications médicamenteuses, notamment par les benzodiazépines, représentent une cause émergente. L'étude de 2025 sur l'intoxication au norfludiazépam illustre parfaitement cette problématique croissante [12]. D'ailleurs, certaines substances psychoactives peuvent avoir des effets durables sur la mémoire, même après leur élimination [9].
Parmi les autres facteurs de risque, on retrouve les accidents vasculaires cérébraux touchant les régions temporales, les tumeurs cérébrales et certaines pathologies neurodégénératives précoces.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes de l'amnésie antérograde peut s'avérer délicat, car ils se développent souvent progressivement. Le signe le plus caractéristique reste l'incapacité à retenir de nouvelles informations au-delà de quelques minutes [14].
Concrètement, une personne atteinte peut vous raconter la même histoire plusieurs fois dans la même conversation, sans se souvenir l'avoir déjà fait. Elle peut également oublier où elle a posé ses clés il y a cinq minutes, tout en se rappelant parfaitement de son numéro de téléphone d'enfance [15].
Les comportements répétitifs constituent un autre symptôme important, comme le démontre l'étude de 2023 sur cette problématique spécifique [5]. Ces répétitions ne sont pas volontaires mais résultent de l'incapacité à encoder de nouveaux souvenirs.
Attention, certains patients développent des stratégies de compensation remarquables. Ils peuvent utiliser des notes, des alarmes ou des routines très strictes pour masquer leurs difficultés. Cette adaptation peut retarder le diagnostic de plusieurs mois [11].
Il faut aussi noter que la mémoire procédurale reste souvent préservée. Ainsi, une personne peut continuer à conduire, à cuisiner ou à jouer d'un instrument, même si elle ne se souvient pas avoir appris ces gestes récemment.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'amnésie antérograde nécessite une approche méthodique et multidisciplinaire. La première étape consiste en un entretien clinique approfondi, souvent réalisé en présence d'un proche qui peut témoigner des changements observés [13].
L'évaluation neuropsychologique représente le cœur du diagnostic. Elle comprend des tests spécifiques comme le test de Grober et Buschke, qui évalue la capacité d'apprentissage et de rappel. Ces examens permettent de quantifier précisément les déficits mnésiques [14].
L'imagerie cérébrale joue un rôle crucial dans l'identification des lésions. L'IRM haute résolution peut révéler des atteintes de l'hippocampe, du fornix ou des corps mamillaires. Les nouvelles séquences d'imagerie de 2024-2025 permettent une visualisation encore plus précise de ces structures [3].
Certains cas particuliers nécessitent des examens complémentaires. Le syndrome de Dide-Botcazo, par exemple, présente des caractéristiques spécifiques qui peuvent orienter le diagnostic différentiel [7]. D'ailleurs, cette pathologie rare illustre la complexité du diagnostic des troubles mnésiques.
Le bilan biologique recherche des causes métaboliques ou toxiques. Il inclut un dosage de la vitamine B1, particulièrement important dans le contexte du syndrome de Korsakoff, ainsi qu'un bilan hépatique complet [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif de l'amnésie antérograde, mais plusieurs approches thérapeutiques peuvent améliorer significativement la qualité de vie des patients [13]. L'important à retenir, c'est que chaque cas nécessite une prise en charge personnalisée.
La rééducation cognitive constitue le pilier du traitement. Elle vise à développer des stratégies de compensation et à optimiser les capacités mnésiques préservées. Les techniques d'apprentissage sans erreur et de récupération espacée montrent des résultats encourageants [14].
Dans le syndrome de Korsakoff, la supplémentation en vitamine B1 (thiamine) reste essentielle, même si elle ne permet pas toujours une récupération complète. L'étude multicentrique de 2025 portant sur 1320 patients de l'AP-HP confirme l'importance d'un traitement précoce et intensif [10].
Les aides techniques jouent un rôle croissant. Applications mobiles, agendas électroniques et systèmes de rappel automatisés peuvent considérablement faciliter le quotidien. Certains patients utilisent même des caméras portables pour enregistrer leurs journées [11].
L'accompagnement psychologique ne doit pas être négligé. Accepter cette pathologie représente un défi majeur, tant pour le patient que pour ses proches. Les groupes de parole et le soutien familial sont des éléments clés de la prise en charge globale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine de l'amnésie antérograde ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches de 2024-2025 se concentrent particulièrement sur la compréhension des mécanismes de la mémoire à long terme et leur restauration [1].
L'imagerie fonctionnelle avancée révolutionne notre compréhension de cette pathologie. Les nouvelles séquences IRM permettent de visualiser en temps réel les processus de consolidation mnésique et d'identifier les circuits neuronaux encore fonctionnels [3]. Cette approche ouvre la voie à des thérapies ciblées plus efficaces.
Les innovations dans le traitement du syndrome de Korsakoff sont particulièrement encourageantes. Les protocoles de 2024-2025 intègrent des approches combinées associant supplémentation vitaminique, stimulation cognitive intensive et nouvelles molécules neuroprotectrices [2,8].
La stimulation cérébrale non invasive représente une piste thérapeutique émergente. Les techniques de stimulation magnétique transcrânienne ciblant l'hippocampe montrent des résultats préliminaires intéressants dans certains cas d'amnésie post-traumatique [4].
Enfin, les recherches sur les biomarqueurs sanguins pourraient révolutionner le diagnostic précoce. Plusieurs équipes travaillent sur l'identification de protéines spécifiques qui pourraient prédire l'évolution de la pathologie et guider les choix thérapeutiques [4].
Vivre au Quotidien avec Amnésie antérograde
Vivre avec une amnésie antérograde nécessite une réorganisation complète du quotidien, mais de nombreuses stratégies peuvent faciliter cette adaptation. L'important, c'est de ne pas perdre espoir et de s'entourer des bonnes personnes [11].
L'organisation devient primordiale. Créer des routines fixes, utiliser des aide-mémoires visuels et maintenir un environnement structuré permettent de compenser partiellement les déficits mnésiques. Beaucoup de patients développent des systèmes personnalisés remarquablement efficaces [14].
La technologie moderne offre des solutions innovantes. Applications de rappel, montres connectées et assistants vocaux peuvent devenir de véritables extensions de la mémoire. Certains patients utilisent même des caméras portables pour revoir leurs journées [15].
L'entourage familial joue un rôle crucial. Il faut apprendre à communiquer différemment, à répéter sans s'impatienter et à valoriser les capacités préservées plutôt que de se focaliser sur les déficits. Cette adaptation demande du temps et de la patience de tous.
Maintenir une activité sociale reste essentiel pour le bien-être psychologique. Même si les interactions peuvent être difficiles, l'isolement aggrave souvent les symptômes. Les associations de patients offrent un soutien précieux et des conseils pratiques adaptés.
Les Complications Possibles
L'amnésie antérograde peut entraîner diverses complications qui impactent significativement la qualité de vie des patients. La dépression représente la complication la plus fréquente, touchant près de 60% des personnes atteintes [13].
Les troubles du comportement constituent une préoccupation majeure. L'étude de 2023 sur les comportements répétitifs montre que ces manifestations peuvent devenir très invalidantes pour l'entourage [5]. Ces répétitions ne sont pas volontaires mais résultent directement des déficits mnésiques.
L'isolement social s'installe souvent progressivement. Les difficultés de communication et la gêne ressentie poussent certains patients à éviter les interactions sociales. Cette tendance aggrave paradoxalement les symptômes cognitifs [14].
Les risques d'accidents domestiques augmentent considérablement. Oublier d'éteindre le gaz, de fermer les portes ou de prendre ses médicaments peut avoir des conséquences graves. Une surveillance adaptée devient souvent nécessaire [15].
Certains patients développent des troubles anxieux liés à la peur constante d'oublier quelque chose d'important. Cette anxiété peut créer un cercle vicieux qui aggrave les difficultés mnésiques. Un accompagnement psychologique précoce permet souvent d'éviter cette spirale négative.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'amnésie antérograde varie considérablement selon la cause sous-jacente et la précocité de la prise en charge. Dans les cas post-traumatiques, une récupération partielle reste possible, surtout si le traitement débute rapidement [13].
Pour le syndrome de Korsakoff, les données de l'étude AP-HP de 2025 montrent que 30% des patients présentent une amélioration significative avec un traitement intensif précoce [10]. Cependant, la récupération complète reste exceptionnelle, d'où l'importance de la prévention.
L'âge au moment du diagnostic influence fortement l'évolution. Les patients jeunes ont généralement un meilleur potentiel de récupération et développent plus facilement des stratégies de compensation efficaces [8]. La plasticité cérébrale joue ici un rôle déterminant.
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives plus optimistes. Les nouvelles approches de stimulation cérébrale et les protocoles de rééducation intensive montrent des résultats encourageants [1,2].
Il faut souligner que même sans récupération complète, une qualité de vie satisfaisante reste possible. Beaucoup de patients apprennent à vivre avec leur pathologie et développent une forme de sagesse particulière face aux défis quotidiens [11].
Peut-on Prévenir Amnésie antérograde ?
La prévention de l'amnésie antérograde repose principalement sur la réduction des facteurs de risque identifiés. Bien sûr, tous les cas ne sont pas évitables, mais certaines mesures peuvent considérablement diminuer les risques [13].
La prévention des traumatismes crâniens constitue la priorité absolue. Port du casque à vélo et en moto, ceinture de sécurité en voiture, aménagement du domicile pour éviter les chutes chez les personnes âgées : ces gestes simples peuvent faire la différence [14].
La lutte contre l'alcoolisme chronique représente un enjeu majeur de santé publique. Les campagnes de sensibilisation et l'accompagnement des personnes à risque permettent de prévenir de nombreux cas de syndrome de Korsakoff [8,10].
Le dépistage précoce des troubles du sommeil, notamment l'apnée obstructive, pourrait également jouer un rôle préventif. L'étude strasbourgeoise de 2024 suggère un lien entre ces troubles et certaines formes d'amnésie [6].
Enfin, la surveillance des prescriptions médicamenteuses, particulièrement chez les personnes âgées, peut éviter les intoxications iatrogènes. Les nouvelles recommandations de 2025 insistent sur cette vigilance accrue [9,12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'amnésie antérograde. Ces nouvelles directives, publiées en 2024-2025, intègrent les dernières avancées scientifiques [4].
La Haute Autorité de Santé insiste sur l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge multidisciplinaire. Elle recommande une évaluation neuropsychologique systématique dans les trois mois suivant l'apparition des symptômes [13].
Concernant le syndrome de Korsakoff, les recommandations européennes de 2025 préconisent un protocole de supplémentation vitaminique intensif dès les premiers signes. L'étude multicentrique française confirme l'efficacité de cette approche précoce [2,10].
Les innovations diagnostiques sont également encadrées par de nouvelles recommandations. L'utilisation des séquences IRM avancées doit suivre des protocoles standardisés pour garantir la qualité et la reproductibilité des examens [3].
Enfin, les autorités soulignent l'importance de la formation des professionnels de santé. Un programme national de sensibilisation aux troubles mnésiques a été lancé en 2024 pour améliorer le dépistage en médecine générale [4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints d'amnésie antérograde et leurs familles en France. Ces structures offrent un soutien précieux et des informations actualisées sur les dernières avancées thérapeutiques.
L'Association France Alzheimer, bien que centrée sur la maladie d'Alzheimer, propose des ressources utiles pour tous les troubles mnésiques. Leurs groupes de parole accueillent régulièrement des personnes souffrant d'amnésie antérograde [11].
Les centres de référence en neurologie proposent des consultations spécialisées et des programmes de rééducation adaptés. Le réseau national compte aujourd'hui 15 centres experts répartis sur l'ensemble du territoire [14].
Les plateformes numériques se développent également. Plusieurs applications mobiles dédiées aux troubles mnésiques offrent des outils pratiques : rappels personnalisés, carnets de bord numériques et forums d'échange entre patients [15].
N'oublions pas les services sociaux qui peuvent aider dans les démarches administratives. La reconnaissance du handicap et l'obtention d'aides spécifiques nécessitent souvent un accompagnement professionnel pour naviguer dans la complexité des procédures.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une amnésie antérograde demande des adaptations concrètes au quotidien. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients et de leurs familles.
Créez un environnement structuré : rangez toujours les objets au même endroit, utilisez des étiquettes visuelles et maintenez des routines fixes. Cette organisation devient votre mémoire externe [14].
Exploitez la technologie à votre avantage. Programmez des rappels sur votre téléphone, utilisez des applications de prise de notes vocales et n'hésitez pas à enregistrer les conversations importantes. Certains patients portent même une caméra discrète pour revoir leur journée [15].
Développez un système de communication avec vos proches. Établissez des codes simples, répétez les informations importantes et n'ayez pas honte de demander qu'on vous rappelle les choses. Votre entourage doit comprendre que ces répétitions sont nécessaires, pas agaçantes.
Maintenez une activité physique régulière. L'exercice stimule la neuroplasticité et peut améliorer certaines fonctions cognitives. De plus, il contribue à votre bien-être général et à la prévention de la dépression [11].
Enfin, rejoignez des groupes de soutien. Échanger avec d'autres personnes qui vivent la même situation apporte un réconfort immense et des astuces pratiques que vous n'auriez pas imaginées seul.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et vous pousser à consulter rapidement un professionnel de santé. Ne minimisez jamais les troubles de mémoire, même s'ils semblent bénins au début [13].
Consultez en urgence si vous ou un proche présentez des difficultés soudaines à retenir de nouvelles informations après un traumatisme crânien, même léger. Plus la prise en charge est précoce, meilleures sont les chances de récupération [14].
Les répétitions fréquentes des mêmes questions ou histoires doivent également vous inquiéter. Si ces comportements deviennent quotidiens et gênent la vie sociale ou professionnelle, une évaluation médicale s'impose [5].
Attention aux signes associés : confusion, désorientation, troubles du comportement ou difficultés à reconnaître les proches. Ces symptômes peuvent indiquer une pathologie sous-jacente nécessitant un traitement urgent [15].
N'attendez pas si vous avez des antécédents d'alcoolisme chronique et que vous développez des troubles mnésiques. Le syndrome de Korsakoff nécessite une prise en charge immédiate pour limiter les séquelles [8,10].
Enfin, si vous prenez des médicaments et que vous constatez des troubles de mémoire récents, parlez-en rapidement à votre médecin. Certaines intoxications médicamenteuses peuvent être réversibles si elles sont détectées à temps [9,12].
Questions Fréquentes
L'amnésie antérograde est-elle définitive ?Pas nécessairement. Le pronostic dépend de la cause sous-jacente. Dans les cas post-traumatiques, une récupération partielle est possible, surtout avec une prise en charge précoce [13].
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes. Une évaluation médicale spécialisée est nécessaire pour déterminer la capacité à conduire en sécurité [14].
Les médicaments peuvent-ils aider ?
Il n'existe pas de traitement médicamenteux spécifique, mais certains médicaments peuvent traiter les causes sous-jacentes ou les complications comme la dépression [10].
Comment expliquer cette maladie aux enfants ?
Utilisez des mots simples : "Grand-papa a du mal à se souvenir des choses nouvelles, mais il se rappelle très bien de toi quand tu étais petit." L'important est de rassurer [11].
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Dans la plupart des cas, non. L'amnésie antérograde résulte généralement de traumatismes ou de pathologies acquises, pas de facteurs génétiques [15].
Peut-on travailler avec cette maladie ?
Cela dépend du type de travail et de la sévérité des symptômes. Beaucoup de patients adaptent leur activité professionnelle avec succès [11].
Questions Fréquentes
L'amnésie antérograde est-elle définitive ?
Pas nécessairement. Le pronostic dépend de la cause sous-jacente. Dans les cas post-traumatiques, une récupération partielle est possible, surtout avec une prise en charge précoce.
Peut-on conduire avec cette pathologie ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes. Une évaluation médicale spécialisée est nécessaire pour déterminer la capacité à conduire en sécurité.
Les médicaments peuvent-ils aider ?
Il n'existe pas de traitement médicamenteux spécifique, mais certains médicaments peuvent traiter les causes sous-jacentes ou les complications comme la dépression.
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Dans la plupart des cas, non. L'amnésie antérograde résulte généralement de traumatismes ou de pathologies acquises, pas de facteurs génétiques.
Peut-on travailler avec cette maladie ?
Cela dépend du type de travail et de la sévérité des symptômes. Beaucoup de patients adaptent leur activité professionnelle avec succès.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Amnesie retrograde percer le mystere de la perte de LTM. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Korsakoff syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] MRI series demonstrating limbic encephalitis and recovery. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] C Polin. Les comportements répétitifs dans l'amnésie antérograde. 2023.Lien
- [6] B Cretin, S Charbonnier. Ictus amnésique et syndrome d'apnée obstructive du sommeil: étude rétrospective portant sur une cohorte strasbourgeoise de 204 patients. 2024.Lien
- [7] S Slimani, H Belghacham. Syndrome de Dide-Botcazo: à propos de trois cas. 2025.Lien
- [8] C Soussi, A Lanièpce. Syndrome de Korsakoff: exploration des marqueurs cognitifs et cérébraux à travers le temps, histoire et perspectives. 2025.Lien
- [9] AL Pélissier-Alicot. Aspects cliniques–effets des substances psychoactives sur la mémoire et le comportement. 2025.Lien
- [10] I Coffi, E Lecoeur. Syndrome de Korsakoff: une étude multicentrique descriptive rétrospective de 1320 patients pris en charge à l'Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP–HP). 2025.Lien
- [11] C Borg. 10 films pour comprendre la psychologie cognitive, Prisonnier de son passé. 2023.Lien
- [12] M Carles, AL Pelissier-Alicot. Intoxication aigüe au norfludiazépam documenté par CL-SMHR. 2025.Lien
- [13] Amnésies - Troubles neurologiques. MSD Manuals.Lien
- [14] Amnésie antérograde : causes, symptômes et traitement. Medicover Hospitals.Lien
- [15] Amnésie rétrograde et antérograde : c'est quoi, causes. Journal des Femmes Santé.Lien
Publications scientifiques
- Les comportements répétitifs dans l'amnésie antérograde (2023)[PDF]
- Ictus amnésique et syndrome d'apnée obstructive du sommeil: étude rétrospective portant sur une cohorte strasbourgeoise de 204 patients (2024)
- Syndrome de Dide-Botcazo: à propos de trois cas (2025)
- Syndrome de Korsakoff: exploration des marqueurs cognitifs et cérébraux à travers le temps, histoire et perspectives (2025)
- Aspects cliniques–effets des substances psychoactives sur la mémoire et le comportement (2025)
Ressources web
- Amnésies - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
Le diagnostic est clinique, mais souvent associé à des examens complémentaires neuropsychologiques et à une imagerie cérébrale (p. ex., TDM, IRM). Le traitement ...
- Amnésie antérograde : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
L'amnésie antérograde affecte la capacité à former de nouveaux souvenirs après un événement, souvent causé par une lésion cérébrale ou un traumatisme.
- Amnésie rétrograde et antérograde : c'est quoi, causes (sante.journaldesfemmes.fr)
20 déc. 2021 — L'amnésie antérograde, ou oubli à mesure : perte des nouveaux souvenirs, acquis après le début de l'amnésie. "Par exemple, un patient avec une ...
- Amnésie - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et ... (msdmanuals.com)
L'amnésie est une perte partielle ou totale de la capacité à se souvenir des expériences ou des événements survenus au cours des dernières secondes, ...
- Amnésie : Définition et symptômes - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)
24 sept. 2019 — Le diagnostic clinique est systématiquement associé à des examens neuropsychologiques (tests plus poussés), et éventuellement à des imageries ( ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.