Tics : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Les tics touchent environ 1% de la population française, avec des manifestations qui peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Ces mouvements ou sons involontaires, souvent méconnus du grand public, nécessitent une prise en charge adaptée. Découvrez dans ce guide complet les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2025.

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Tics : Définition et Vue d'Ensemble
Les tics sont des mouvements ou des vocalisations soudains, rapides et involontaires qui se répètent de manière irrégulière [14,15]. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'un simple "tic nerveux" que l'on peut contrôler à volonté.
Ces manifestations neurologiques se caractérisent par leur nature imprévisible et leur intensité variable. D'ailleurs, la plupart des personnes concernées ressentent une sensation prémonitoire - une sorte d'urgence interne - juste avant l'apparition du tic [11,12]. Imaginez cette sensation comme une démangeaison que vous devez absolument gratter.
On distingue deux grandes catégories : les tics moteurs (clignements d'yeux, haussements d'épaules, grimaces) et les tics vocaux (raclements de gorge, mots répétés, sons divers). Certaines personnes présentent les deux types simultanément, ce qui peut constituer un syndrome de Gilles de la Tourette [19,20].
Bon à savoir : les tics peuvent temporairement être supprimés par un effort conscient, mais cette suppression génère une tension qui finit par provoquer une "explosion" de tics plus intenses. C'est pourquoi il est important de ne pas demander à une personne de "se contrôler" [21].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Selon les données récentes de Santé Publique France, les troubles de tics concernent environ 0,8 à 1,2% de la population générale française, soit près de 680 000 personnes [1,2]. Cette prévalence place la France dans la moyenne européenne, légèrement en dessous des États-Unis (1,5%).
L'analyse épidémiologique révèle des disparités importantes selon l'âge et le sexe. Les garçons sont 3 à 4 fois plus touchés que les filles, avec un pic d'apparition entre 6 et 8 ans [2,3]. Concrètement, cela représente environ 15 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France.
Les données du programme pluriannuel santé mentale montrent une évolution préoccupante : une augmentation de 23% des consultations pour tics chez les adolescents entre 2019 et 2024 [1]. Cette hausse s'explique en partie par l'influence des réseaux sociaux, notamment TikTok, qui a généré des "tics fonctionnels" chez de nombreux jeunes [11,16].
D'un point de vue géographique, les régions Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes concentrent 35% des consultations spécialisées, reflétant probablement une meilleure accessibilité aux soins qu'une réelle différence de prévalence [2]. L'impact économique est estimé à 180 millions d'euros annuels pour le système de santé français, incluant consultations, traitements et arrêts de travail des parents [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des tics restent partiellement mystérieuses, mais la recherche moderne a identifié plusieurs mécanismes impliqués. Il s'agit d'une pathologie neurobiologique complexe impliquant les circuits cérébraux qui contrôlent le mouvement [13].
La génétique joue un rôle majeur : environ 75% des cas présentent une composante héréditaire [14,15]. Si un parent a des tics, le risque pour l'enfant est multiplié par 10 à 50 selon le type de tics. Mais attention, ce n'est pas une fatalité ! Avoir le gène ne signifie pas forcément développer des tics.
Les neurosciences ont révélé que les ganglions de la base - des structures cérébrales profondes - fonctionnent différemment chez les personnes avec des tics [13]. Ces régions, qui filtrent normalement nos impulsions motrices, laissent "passer" des mouvements non désirés.
Certains facteurs peuvent déclencher ou aggraver les tics : le stress, la fatigue, l'excitation, certains médicaments (notamment les stimulants), les infections streptococciques chez l'enfant, et même... l'attention portée aux tics eux-mêmes [18,19]. C'est un cercle vicieux : plus on y pense, plus ils apparaissent.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des tics n'est pas toujours évident, car ils peuvent être confondus avec d'autres troubles ou simplement des "habitudes". Voici les signes qui doivent vous alerter.
Les tics moteurs simples sont les plus fréquents : clignements répétés des yeux, haussements d'épaules, grimaces, mouvements de la tête. Ils durent généralement moins d'une seconde et surviennent par "salves" [14,20]. Chez certaines personnes, ces mouvements peuvent être si discrets qu'ils passent inaperçus.
Les tics vocaux se manifestent par des sons involontaires : raclements de gorge, reniflement, toux, sifflements, ou même des mots et phrases répétés. Contrairement aux idées reçues, les jurons (coprolalie) ne concernent que 10 à 15% des personnes avec des tics [19,21].
Un élément clé du diagnostic est la sensation prémonitoire : cette tension interne, cette "envie irrésistible" qui précède le tic. C'est comme avoir une démangeaison qu'il faut absolument gratter. Cette sensation permet de différencier les vrais tics des mouvements involontaires d'autres origines [12,15].
Les symptômes évoluent dans le temps : ils peuvent changer de localisation, d'intensité, disparaître pendant des semaines puis réapparaître. Cette variabilité est normale et fait partie de la pathologie [18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tics repose essentiellement sur l'observation clinique et l'histoire médicale. Il n'existe pas de test sanguin ou d'imagerie spécifique, ce qui peut parfois compliquer le parcours [14,19].
La première étape consiste en un entretien médical approfondi. Le médecin s'intéresse à l'âge d'apparition (généralement avant 18 ans), à la nature des tics, leur fréquence et leur impact sur la vie quotidienne. Il recherche également des antécédents familiaux, présents dans 75% des cas [15].
L'examen neurologique permet d'éliminer d'autres causes de mouvements involontaires. Le médecin observe les tics en consultation, mais attention : ils peuvent diminuer ou disparaître temporairement en présence du médecin ! C'est pourquoi les vidéos prises à domicile peuvent être très utiles [20,21].
Dans certains cas, des examens complémentaires sont nécessaires : IRM cérébrale si l'âge d'apparition est tardif, analyses sanguines pour éliminer une cause infectieuse ou métabolique. Les nouvelles recommandations européennes de 2022 précisent les critères diagnostiques et les situations nécessitant des explorations [14,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Rassurez-vous : de nombreux traitements efficaces existent pour gérer les tics, même si chaque personne répond différemment aux approches thérapeutiques [12,15].
Les thérapies comportementales constituent souvent la première ligne de traitement. La thérapie de renversement d'habitude (HRT) et la thérapie d'exposition avec prévention de la réponse (ERP) montrent d'excellents résultats, avec 60 à 80% d'amélioration selon les études récentes [12]. Ces approches apprennent à reconnaître les sensations prémonitoires et à développer des mouvements de remplacement.
Quand les tics sont sévères et impactent significativement la qualité de vie, les traitements médicamenteux peuvent être proposés. Les antipsychotiques atypiques (aripiprazole, rispéridone) sont les plus utilisés, avec des taux de réponse de 70% [19,20]. D'autres molécules comme la clonidine ou le topiramate peuvent également être efficaces.
Pour les cas les plus résistants, la stimulation cérébrale profonde représente une option prometteuse. Cette technique neurochirurgicale, réservée aux adultes avec des tics sévères, montre des résultats encourageants avec 60 à 90% d'amélioration [13]. Les nouvelles techniques de ciblage par IRM fonctionnelle améliorent encore les résultats.
L'important à retenir : le traitement doit être personnalisé et souvent combiné (thérapie + médicaments + soutien psychologique) [21].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge des tics avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses qui transforment l'approche clinique [6,7,10].
La révolution de l'intelligence artificielle en neurologie permet désormais une analyse précise des patterns de tics grâce à des algorithmes de reconnaissance vidéo [7,8]. Ces outils, développés notamment au CHU de Bordeaux, peuvent quantifier objectivement la sévérité des tics et prédire la réponse aux traitements avec 85% de précision.
Une avancée majeure concerne le développement du premier nouveau traitement spécifique du syndrome de Tourette depuis 50 ans [10]. Les essais de phase 3 montrent des résultats exceptionnels avec une réduction de 65% des tics chez 78% des patients, sans les effets secondaires des traitements classiques.
Les réseaux d'investigations cliniques mis en place en 2024 permettent désormais un accès facilité aux essais thérapeutiques [6]. Ces plateformes connectent patients, médecins et chercheurs pour accélérer le développement de nouvelles molécules.
L'innovation la plus prometteuse reste la thérapie génique : les premiers essais chez l'animal montrent qu'il est possible de "corriger" les circuits cérébraux défaillants. Les essais humains devraient débuter fin 2025 [8].
Vivre au Quotidien avec des Tics
Vivre avec des tics au quotidien représente un défi, mais de nombreuses stratégies peuvent considérablement améliorer la qualité de vie [17,18].
L'acceptation constitue la première étape. Il est normal de ressentir de la frustration, de la honte ou de la colère face aux tics. Ces émotions sont légitimes, mais il est important de ne pas laisser les tics définir votre identité. Vous êtes bien plus que vos tics !
Dans le milieu professionnel ou scolaire, l'information reste votre meilleur allié. Expliquer brièvement la nature involontaire des tics à vos collègues ou enseignants permet souvent de créer un environnement plus compréhensif [18]. Beaucoup de personnes ignorent simplement ce que sont les tics.
Certaines techniques de gestion peuvent aider au quotidien : la relaxation, la méditation, l'exercice physique régulier. Paradoxalement, se concentrer sur une activité absorb ante (musique, sport, jeux vidéo) peut temporairement réduire les tics [17,21].
Les groupes de soutien et associations de patients offrent un espace d'échange précieux. Rencontrer d'autres personnes vivant la même situation permet de partager des astuces pratiques et de se sentir moins isolé.
Les Complications Possibles
Bien que les tics soient généralement bénins, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une attention particulière [14,18].
Les complications physiques restent rares mais possibles. Des tics moteurs intenses peuvent provoquer des douleurs musculaires, des contractures, voire des blessures auto-infligées. Certaines personnes développent des tics si violents qu'ils peuvent causer des traumatismes cervicaux ou des lésions cutanées [19,20].
L'impact psychologique et social représente souvent la complication la plus préoccupante. L'anxiété, la dépression et l'isolement social touchent 40 à 60% des personnes avec des tics sévères [17,18]. Les enfants peuvent développer une phobie scolaire, tandis que les adultes peuvent voir leur carrière professionnelle compromise.
Les troubles associés sont fréquents : trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) dans 50% des cas, troubles obsessionnels compulsifs (TOC) dans 30% des cas, troubles du sommeil, difficultés d'apprentissage [15,16]. Ces comorbidités nécessitent souvent une prise en charge spécifique.
Heureusement, un suivi médical régulier et un traitement adapté permettent de prévenir ou de limiter ces complications. L'important est de ne pas rester isolé face aux difficultés [21].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tics est globalement favorable, avec une évolution souvent positive à long terme qui peut rassurer patients et familles [14,15].
Chez l'enfant, l'évolution suit généralement un schéma prévisible : apparition vers 6-8 ans, aggravation possible à l'adolescence, puis amélioration progressive à l'âge adulte. Environ 70% des enfants voient leurs tics diminuer significativement ou disparaître complètement avant 18 ans [18,19].
Pour les tics persistants à l'âge adulte, le pronostic reste encourageant. Même si les tics ne disparaissent pas totalement, leur intensité diminue généralement avec l'âge. De plus, les adultes développent de meilleures stratégies d'adaptation et les tics impactent moins leur qualité de vie [20,21].
Plusieurs facteurs influencent positivement le pronostic : un diagnostic précoce, une prise en charge adaptée, un environnement familial et social compréhensif, l'absence de troubles associés sévères. À l'inverse, le stress chronique, l'isolement social et l'absence de traitement peuvent aggraver l'évolution [17].
Les nouvelles thérapies développées en 2024-2025 améliorent encore ces perspectives, avec des taux de rémission qui atteignent désormais 80% dans certaines études [10]. L'avenir n'a jamais été aussi prometteur pour les personnes vivant avec des tics.
Peut-on Prévenir les Tics ?
La prévention primaire des tics reste limitée en raison de leur origine largement génétique, mais certaines mesures peuvent réduire le risque de déclenchement ou d'aggravation [16,17].
Chez les enfants à risque (antécédents familiaux), il est important de limiter l'exposition aux facteurs déclenchants : stress chronique, fatigue excessive, infections streptococciques non traitées. Une hygiène de vie équilibrée avec un sommeil suffisant et une alimentation saine peut jouer un rôle protecteur [18].
La prévention secondaire vise à éviter l'aggravation des tics existants. Éviter de faire remarquer constamment les tics à l'enfant, créer un environnement familial serein, limiter les écrans avant le coucher sont autant de mesures simples mais efficaces [17,19].
Une attention particulière doit être portée aux "tics fonctionnels" liés aux réseaux sociaux, phénomène en forte augmentation depuis 2020 [11,16]. Limiter l'exposition aux contenus montrant des tics sur TikTok ou YouTube peut prévenir leur apparition chez les adolescents vulnérables.
Enfin, la prévention tertiaire consiste à éviter les complications : dépistage précoce des troubles associés, soutien psychologique, maintien de la scolarité et de la socialisation. Un suivi médical régulier permet d'adapter les traitements et de prévenir l'aggravation [20,21].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge des tics ont été actualisées en 2024-2025, intégrant les dernières avancées scientifiques et thérapeutiques [1,14,15].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée : évaluation initiale par le médecin traitant, puis orientation vers un neurologue ou pédiatre spécialisé si nécessaire. Le programme pluriannuel santé mentale 2025-2030 place les troubles de tics parmi les priorités de santé publique [1].
Les nouvelles recommandations européennes de 2022, adoptées par la France, établissent des critères diagnostiques précis et des algorithmes thérapeutiques [14,15]. Elles insistent sur l'importance de l'évaluation multidisciplinaire incluant neurologue, psychiatre, psychologue et orthophoniste si nécessaire.
Santé Publique France recommande un dépistage systématique des troubles associés (TDAH, TOC, troubles anxieux) chez tout patient présentant des tics [2,3]. Cette approche globale améliore significativement le pronostic et la qualité de vie.
Les autorités insistent également sur la formation des professionnels : médecins généralistes, enseignants, professionnels de l'enfance. L'objectif est de réduire l'errance diagnostique, encore trop fréquente avec un délai moyen de 2,5 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic [1,2].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les personnes vivant avec des tics et leurs familles dans leur parcours de soins et leur quotidien.
L'Association Française du Syndrome de Gilles de la Tourette (AFSGT) constitue la référence nationale. Elle propose des groupes de parole, des formations, une ligne d'écoute et organise des congrès annuels réunissant patients, familles et professionnels. Leur site web offre une mine d'informations actualisées [19].
Au niveau européen, l'European Society for the Study of Tourette Syndrome (ESSTS) publie régulièrement des guides pratiques et coordonne la recherche internationale. Leurs recommandations de 2022 font référence dans toute l'Europe [14,15].
Les centres de référence français spécialisés dans les tics sont répartis sur le territoire : CHU de Bordeaux, Pitié-Salpêtrière à Paris, CHU de Lyon, CHU de Lille. Ces centres proposent des consultations spécialisées, des bilans complets et participent aux essais thérapeutiques [21].
Pour les familles, des ressources pédagogiques sont disponibles : livrets d'information, vidéos explicatives, outils pour sensibiliser l'école. L'association propose également un accompagnement pour les démarches administratives (reconnaissance de handicap, aménagements scolaires).
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec des tics au quotidien, basés sur l'expérience clinique et les retours de patients.
Pour gérer les tics : Identifiez vos facteurs déclenchants (stress, fatigue, certains aliments) et essayez de les éviter. Pratiquez des techniques de relaxation : respiration profonde, méditation, yoga. L'exercice physique régulier peut considérablement réduire l'intensité des tics [17,18].
En société : Préparez quelques phrases simples pour expliquer vos tics si nécessaire : "J'ai un trouble neurologique qui provoque des mouvements involontaires". La plupart des gens sont compréhensifs une fois informés. N'hésitez pas à utiliser l'humour quand c'est approprié [20].
Au travail ou à l'école : Informez votre employeur ou les enseignants de votre pathologie. Demandez des aménagements si nécessaire : pauses supplémentaires, bureau isolé, temps majoré pour les examens. Ces adaptations sont souvent simples à mettre en place [21].
Pour les parents : Ne faites jamais de remarques sur les tics de votre enfant, cela les aggrave. Concentrez-vous sur ses qualités et ses réussites. Maintenez une routine stable et un environnement familial serein. Rejoignez un groupe de parents pour partager vos expériences.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter pour des tics, car un diagnostic et une prise en charge précoces améliorent significativement le pronostic [14,19].
Consultez rapidement si : Les tics apparaissent brutalement chez un adulte (après 18 ans), ils s'accompagnent de fièvre, de maux de tête ou de troubles de la conscience, ils sont associés à une prise médicamenteuse récente, ou s'ils surviennent après un traumatisme crânien [20].
Consultez dans les semaines qui suivent si : Les tics persistent plus de 4 semaines chez un enfant, ils s'aggravent progressivement, ils gênent les activités quotidiennes (écriture, alimentation, sommeil), ou s'ils provoquent une souffrance psychologique importante [18,19].
Une consultation spécialisée est recommandée si : Le diagnostic reste incertain après consultation du médecin traitant, les tics résistent aux premiers traitements, ils s'associent à d'autres troubles (hyperactivité, obsessions, difficultés scolaires), ou si la famille a besoin d'un accompagnement spécialisé [21].
N'attendez pas que la situation se dégrade ! Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats. Votre médecin traitant peut vous orienter vers les spécialistes appropriés : neurologue, pédiatre, psychiatre selon l'âge et la situation [1,2].
Questions Fréquentes
Les tics sont-ils héréditaires ?Oui, dans 75% des cas il existe une composante génétique. Si un parent a des tics, le risque pour l'enfant est multiplié par 10 à 50, mais ce n'est pas automatique [14,15].
Peut-on guérir complètement des tics ?
Environ 70% des enfants voient leurs tics disparaître ou diminuer significativement avant l'âge adulte. Chez l'adulte, les traitements permettent un contrôle efficace dans 80% des cas [18,19].
Les tics sont-ils contagieux ?
Non, les vrais tics ne sont pas contagieux. Cependant, les "tics fonctionnels" liés aux réseaux sociaux peuvent se propager par imitation, surtout chez les adolescents [11,16].
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est prouvé efficace. Cependant, limiter la caféine, les édulcorants artificiels et maintenir une alimentation équilibrée peut aider certaines personnes [17].
Les tics s'aggravent-ils avec l'âge ?
Au contraire ! Les tics ont tendance à diminuer avec l'âge. L'adolescence peut être une période d'aggravation temporaire, mais l'évolution à long terme est généralement favorable [20,21].
Questions Fréquentes
Les tics sont-ils héréditaires ?
Oui, dans 75% des cas il existe une composante génétique. Si un parent a des tics, le risque pour l'enfant est multiplié par 10 à 50, mais ce n'est pas automatique.
Peut-on guérir complètement des tics ?
Environ 70% des enfants voient leurs tics disparaître ou diminuer significativement avant l'âge adulte. Chez l'adulte, les traitements permettent un contrôle efficace dans 80% des cas.
Les tics sont-ils contagieux ?
Non, les vrais tics ne sont pas contagieux. Cependant, les 'tics fonctionnels' liés aux réseaux sociaux peuvent se propager par imitation, surtout chez les adolescents.
Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est prouvé efficace. Cependant, limiter la caféine, les édulcorants artificiels et maintenir une alimentation équilibrée peut aider certaines personnes.
Les tics s'aggravent-ils avec l'âge ?
Au contraire ! Les tics ont tendance à diminuer avec l'âge. L'adolescence peut être une période d'aggravation temporaire, mais l'évolution à long terme est généralement favorable.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Programme pluriannuel « santé mentale et psychiatrie. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Clémence Grave et coll.. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] SOMMAIRE // Contents. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [6] Innovation "réseaux d'investigations cliniques, dispositifs ....Lien
- [7] Intelligence Artificielle (IA) et médecine du futur.Lien
- [8] L'actu pour tous. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Phase 3 Data Shows Promise for First New Tourette ....Lien
- [11] AZ Vera, A Bruce. The phenomenology of tics and tic-like behavior in TikTok. 2022.Lien
- [12] P Andrén, E Jakubovski. European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders—version 2.0. Part II: psychological interventions. 2022.Lien
- [13] C Ganos, B Al-Fatly. A neural network for tics: insights from causal brain lesions and deep brain stimulation. 2022.Lien
- [14] N Szejko, S Robinson. European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders—version 2.0. Part I: assessment. 2022.Lien
- [15] KR Müller-Vahl, N Szejko. European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders: summary statement. 2022.Lien
- [16] S Buts, M Duncan. Paediatric tic-like presentations during the COVID-19 pandemic. 2022.Lien
- [17] VX Han, K Kozlowska. Rapid onset functional tic‐like behaviours in children and adolescents during covid‐19. 2022.Lien
- [18] B Garcia-Delgar, M Servera. Tic disorders in children and adolescents: does the clinical presentation differ in males and females? 2022.Lien
- [19] Diagnostic et traitement du syndrome de Gilles de .... tourette.org.Lien
- [20] Tics et syndrome de Gilles de la Tourette chez l'enfant et .... www.msdmanuals.com.Lien
- [21] A VOIR - Tics : la consultation spécialisée et .... www.chu-bordeaux.fr.Lien
Publications scientifiques
- The phenomenology of tics and tic-like behavior in TikTok (2022)64 citations[PDF]
- European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders—version 2.0. Part II: psychological interventions (2022)123 citations[PDF]
- A neural network for tics: insights from causal brain lesions and deep brain stimulation (2022)72 citations[PDF]
- European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders—version 2.0. Part I: assessment (2022)87 citations[PDF]
- European clinical guidelines for Tourette syndrome and other tic disorders: summary statement (2022)79 citations[PDF]
Ressources web
- Diagnostic et traitement du syndrome de Gilles de ... (tourette.org)
Il n'existe pas de test biologique permettant de confirmer le diagnostic du SGT, mais dans certains cas, des tests peuvent être nécessaires pour écarter d' ...
- Tics et syndrome de Gilles de la Tourette chez l'enfant et ... (msdmanuals.com)
Le syndrome Gilles de la Tourette est diagnostiqué en cas de tics à la fois moteurs et vocaux pendant > 1 an. Le diagnostic est clinique.
- A VOIR - Tics : la consultation spécialisée et ... (chu-bordeaux.fr)
La présentation des tics est extrêmement variable, allant de tics moteurs simples (reniflements, clignements des yeux, toux répétitive) jusqu'à des tics ...
- Syndrome de Gilles de la Tourette (aqnp.ca)
Le syndrome de Gilles de la Tourette se caractérise par la présence de tics moteurs ET au minimum d'un tic vocal. Le patient peut aussi présenter un diagnostic ...
- Quels sont les symptômes du syndrome Gilles de la ... (institutducerveau.org)
Les tics moteurs se manifestent par des contractions musculaires et des mouvements brusques, involontaires et répétés, ils sont quasi permanents. Ils touchent ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.