Manifestations Neurocomportementales : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les manifestations neurocomportementales regroupent l'ensemble des troubles du comportement, de l'humeur et des fonctions cognitives liés à des dysfonctionnements du système nerveux. Ces pathologies complexes touchent des millions de personnes en France et peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs.

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Manifestations neurocomportementales : Définition et Vue d'Ensemble
Les manifestations neurocomportementales désignent un ensemble de troubles qui affectent le comportement, les émotions et les capacités cognitives d'une personne. Ces pathologies résultent de dysfonctionnements du système nerveux central, particulièrement au niveau des circuits neuronaux qui régulent nos comportements et nos émotions [7,9].
Concrètement, ces troubles peuvent se manifester de multiples façons. Vous pourriez observer des changements dans votre personnalité, des difficultés de concentration, des troubles de l'humeur ou encore des comportements répétitifs. L'important à retenir, c'est que ces manifestations ne sont pas des "caprices" mais bien des symptômes d'un dysfonctionnement neurologique [14].
Le modèle neurocomportemental moderne nous aide à mieux comprendre ces pathologies. En effet, il établit des liens directs entre les anomalies cérébrales et les symptômes observés [15]. Cette approche révolutionnaire permet aujourd'hui de proposer des traitements plus ciblés et efficaces.
D'ailleurs, ces troubles peuvent survenir à tout âge. Chez l'enfant, ils se manifestent souvent par des difficultés d'apprentissage ou des troubles du comportement [8]. Chez l'adulte, on observe plutôt des changements de personnalité ou des troubles cognitifs [14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon les dernières estimations, environ 2,5 millions de personnes en France présentent des manifestations neurocomportementales significatives, soit près de 4% de la population adulte [14].
L'incidence annuelle continue d'augmenter, avec environ 150 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Cette progression s'explique en partie par l'amélioration des outils diagnostiques et une meilleure reconnaissance de ces pathologies par les professionnels de santé [14,15].
Mais les chiffres varient considérablement selon les régions. Les zones urbaines affichent une prévalence plus élevée, probablement liée aux facteurs de stress environnementaux et à un meilleur accès aux soins spécialisés. Par exemple, l'Île-de-France enregistre un taux de 5,2% contre 3,1% en moyenne dans les régions rurales.
Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. L'Allemagne et les Pays-Bas présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures, possiblement grâce à leurs politiques de prévention précoce [4].
Les projections pour 2030 sont inquiétantes. Les experts estiment une augmentation de 25% des cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'exposition croissante aux facteurs de risque environnementaux. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 3,2 milliards d'euros annuels.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des manifestations neurocomportementales sont multiples et souvent intriquées. Les facteurs génétiques jouent un rôle majeur, avec certaines mutations identifiées comme responsables de troubles spécifiques [6]. Mais rassurez-vous, avoir une prédisposition génétique ne signifie pas forcément développer la maladie.
Les traumatismes crâniens représentent une cause fréquente, particulièrement chez les jeunes adultes. Même un choc apparemment bénin peut parfois déclencher des troubles comportementaux plusieurs mois après l'accident [14]. C'est pourquoi il est crucial de surveiller tout changement de comportement après un traumatisme.
L'exposition à certaines substances toxiques constitue également un facteur de risque important. Les pesticides, notamment le Fenthion, peuvent induire des perturbations comportementales durables [12,13]. Les études récentes montrent que l'exposition chronique, même à faibles doses, peut avoir des conséquences neurologiques significatives.
D'autres facteurs méritent votre attention : les infections du système nerveux central, certains médicaments, les troubles métaboliques ou encore le stress chronique. L'âge avancé augmente aussi la vulnérabilité, particulièrement après 65 ans [14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les premiers signes peut faire toute la différence. Les symptômes neurocomportementaux se développent souvent progressivement, ce qui peut retarder le diagnostic [14]. Soyez attentif aux changements subtils dans votre comportement ou celui de vos proches.
Les troubles de l'humeur figurent parmi les manifestations les plus précoces. Vous pourriez remarquer une irritabilité inhabituelle, des épisodes dépressifs ou au contraire une euphorie excessive. Ces variations d'humeur semblent souvent disproportionnées par rapport aux événements déclencheurs [8,14].
Les troubles cognitifs constituent un autre signal d'alarme majeur. Difficultés de concentration, problèmes de mémoire, troubles du langage ou de l'orientation peuvent apparaître. Certains patients décrivent une sensation de "brouillard mental" particulièrement gênante au quotidien [16].
Mais attention aux symptômes comportementaux plus spécifiques. Les comportements répétitifs, les obsessions ou les compulsions peuvent révéler des dysfonctionnements des circuits neurocomportementaux [7,9]. Chez l'enfant, on observe plutôt des troubles de l'attention, de l'hyperactivité ou des difficultés d'apprentissage [8].
Il est important de noter que ces symptômes peuvent fluctuer dans le temps. Certains jours sont meilleurs que d'autres, ce qui peut compliquer l'évaluation. N'hésitez pas à tenir un journal de vos symptômes pour aider votre médecin.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des manifestations neurocomportementales nécessite une approche méthodique et multidisciplinaire. La première étape consiste en un entretien clinique approfondi avec votre médecin traitant ou un neurologue [14]. Cette consultation permet d'évaluer vos symptômes, leur évolution et leur impact sur votre quotidien.
L'examen neurologique complet vient ensuite. Le médecin évalue vos fonctions cognitives, votre coordination, vos réflexes et votre état mental. Des tests neuropsychologiques spécialisés peuvent être nécessaires pour quantifier précisément les troubles [15]. Ces évaluations, bien que parfois longues, sont essentielles pour établir un diagnostic précis.
Les examens d'imagerie cérébrale jouent un rôle crucial. L'IRM permet de visualiser d'éventuelles anomalies structurelles, tandis que la TEP ou la SPECT peuvent révéler des dysfonctionnements métaboliques [14]. Ces examens sont généralement indolores et apportent des informations précieuses sur l'état de votre cerveau.
D'ailleurs, des analyses biologiques complètent souvent le bilan. Elles permettent d'éliminer certaines causes métaboliques ou infectieuses et de rechercher des marqueurs spécifiques [16]. Le diagnostic différentiel est particulièrement important, car certains troubles psychiatriques peuvent mimer des manifestations neurocomportementales [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Heureusement, plusieurs options thérapeutiques existent pour traiter les manifestations neurocomportementales. L'approche moderne privilégie une prise en charge personnalisée, adaptée à chaque patient et à ses symptômes spécifiques [9,14].
Les traitements médicamenteux constituent souvent la première ligne thérapeutique. Les stabilisateurs de l'humeur, les antidépresseurs ou les neuroleptiques peuvent être prescrits selon les symptômes dominants. Mais chaque médicament doit être soigneusement ajusté pour optimiser l'efficacité tout en minimisant les effets secondaires [14].
La thérapie neurocomportementale représente une innovation majeure dans ce domaine [9]. Cette approche combine des techniques cognitivo-comportementales avec une compréhension fine des mécanismes neurologiques sous-jacents. Les résultats sont particulièrement encourageants pour les troubles obsessionnels-compulsifs et les troubles anxieux [7,9].
Les thérapies de réhabilitation cognitive méritent également votre attention. Elles visent à restaurer ou compenser les fonctions cognitives altérées par des exercices spécifiques et répétés. Ces programmes, souvent informatisés, peuvent considérablement améliorer la qualité de vie [15].
N'oublions pas l'importance du soutien psychosocial. L'accompagnement par des psychologues spécialisés, la participation à des groupes de parole ou le soutien familial constituent des éléments essentiels du traitement [14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des manifestations neurocomportementales. Les recherches sur l'ocytocine ouvrent des perspectives fascinantes, particulièrement pour les troubles du spectre autistique [2]. Cette "hormone de l'amour" pourrait révolutionner notre approche thérapeutique.
Les thérapies géniques progressent également à grands pas. Pour certaines pathologies comme la dystrophie musculaire de Becker, qui peut s'accompagner de manifestations neurocomportementales, de nouveaux traitements ciblés sont en cours d'évaluation [1]. Ces approches personnalisées représentent l'avenir de la médecine.
Mais c'est dans le domaine des récepteurs cannabinoïdes que les avancées sont les plus prometteuses. Les recherches récentes sur le récepteur CB1 montrent des résultats encourageants pour traiter certains troubles neurocomportementaux, notamment dans le syndrome de Phelan-McDermid [6]. Ces découvertes pourraient déboucher sur de nouveaux médicaments d'ici quelques années.
L'intelligence artificielle transforme aussi le diagnostic et le suivi. Les nouveaux outils d'analyse comportementale permettent une évaluation plus précise et objective des symptômes [3]. Cette technologie aide les médecins à adapter plus finement les traitements.
Enfin, les essais cliniques avec l'Anakinra dans le syndrome de Sanfilippo montrent des résultats prometteurs [5]. Cette approche anti-inflammatoire pourrait s'étendre à d'autres pathologies neurocomportementales, ouvrant de nouvelles voies thérapeutiques.
Vivre au Quotidien avec Manifestations neurocomportementales
Vivre avec des manifestations neurocomportementales demande des adaptations, mais une vie épanouie reste tout à fait possible. L'organisation de votre quotidien devient cruciale pour gérer au mieux vos symptômes [14].
Établir des routines stables aide considérablement. Vos horaires de sommeil, vos repas et vos activités gagneront à être régularisés. Cette structure rassure votre cerveau et peut réduire l'intensité de certains symptômes comportementaux [15]. Bien sûr, il faut rester flexible et s'adapter aux fluctuations de votre état.
L'activité physique régulière constitue un véritable médicament naturel. Elle stimule la production de neurotransmetteurs bénéfiques et peut améliorer votre humeur et vos capacités cognitives. Même une marche quotidienne de 30 minutes peut faire la différence [14].
Votre environnement social joue également un rôle majeur. N'hésitez pas à expliquer votre pathologie à vos proches pour qu'ils puissent mieux vous comprendre et vous soutenir. Rejoindre des groupes de patients peut aussi vous apporter un soutien précieux et des conseils pratiques.
Concrètement, certains aménagements peuvent faciliter votre quotidien : utiliser des aide-mémoires, organiser votre espace de vie, planifier vos activités ou encore apprendre des techniques de gestion du stress. Chaque petit ajustement compte.
Les Complications Possibles
Les complications neurocomportementales peuvent survenir si la pathologie n'est pas prise en charge rapidement. La dégradation cognitive progressive représente l'une des évolutions les plus redoutées [4,14]. Heureusement, un traitement précoce peut souvent prévenir ou ralentir cette évolution.
Les troubles de l'humeur peuvent s'aggraver et évoluer vers une dépression majeure ou des épisodes maniaques. Ces complications psychiatriques nécessitent une prise en charge spécialisée et peuvent considérablement impacter la qualité de vie [8,14]. Il est donc crucial de surveiller régulièrement votre état psychologique.
Certains patients développent des comportements à risque ou des troubles du contrôle des impulsions. Ces manifestations peuvent mettre en danger la personne elle-même ou son entourage [14]. Une surveillance médicale rapprochée s'impose dans ces situations.
L'isolement social constitue une complication fréquente mais souvent négligée. Les changements de comportement peuvent altérer les relations familiales et professionnelles, créant un cercle vicieux d'aggravation des symptômes [15]. C'est pourquoi le maintien du lien social est si important.
Enfin, certaines pathologies peuvent évoluer vers des formes neurodégénératives plus sévères. Les avancées récentes dans ce domaine offrent cependant de nouveaux espoirs thérapeutiques [4].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des manifestations neurocomportementales varie considérablement selon la cause sous-jacente et la précocité de la prise en charge [14]. Rassurez-vous, de nombreux patients connaissent une amélioration significative avec un traitement adapté.
Pour les troubles liés à des traumatismes, la récupération peut s'étaler sur plusieurs mois, voire années. Le cerveau possède une remarquable capacité de plasticité qui lui permet de compenser certaines lésions [15]. Les jeunes patients ont généralement un meilleur pronostic de récupération.
Les pathologies d'origine génétique présentent un pronostic plus variable. Certaines formes restent stables pendant des années, tandis que d'autres peuvent évoluer progressivement [6]. Les nouveaux traitements ciblés offrent cependant des perspectives encourageantes [1,5].
L'important à retenir, c'est que chaque cas est unique. Votre médecin pourra vous donner une estimation plus précise basée sur votre situation particulière. Les facteurs pronostiques incluent votre âge, l'étendue des lésions, votre réponse au traitement et votre environnement social [14].
Les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment le pronostic. Ce qui semblait incurable il y a quelques années peut aujourd'hui bénéficier de traitements efficaces [2,4].
Peut-on Prévenir Manifestations neurocomportementales ?
La prévention des manifestations neurocomportementales repose sur plusieurs stratégies complémentaires. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter ces troubles, certaines mesures peuvent réduire significativement les risques [14].
La protection contre les traumatismes crâniens constitue une priorité absolue. Porter un casque lors d'activités à risque, respecter le code de la route et sécuriser votre domicile peuvent prévenir de nombreux accidents [14]. Ces gestes simples peuvent vous épargner des années de difficultés.
Limiter l'exposition aux substances toxiques représente un autre axe majeur de prévention. Évitez les pesticides quand c'est possible, aérez régulièrement votre logement et respectez les consignes de sécurité au travail [12,13]. Votre environnement professionnel mérite une attention particulière si vous manipulez des produits chimiques.
Le maintien d'un mode de vie sain joue également un rôle protecteur. Une alimentation équilibrée, un sommeil régulier, l'exercice physique et la gestion du stress contribuent à préserver votre santé cérébrale [14]. Ces habitudes simples constituent votre meilleure assurance santé.
Enfin, le dépistage précoce chez les personnes à risque permet une prise en charge rapide. Si vous avez des antécédents familiaux ou des facteurs de risque, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des manifestations neurocomportementales. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, psychiatres, psychologues et rééducateurs [14].
Le parcours de soins coordonné constitue un élément clé des recommandations officielles. Votre médecin traitant doit rester au centre de votre prise en charge, en coordination avec les spécialistes [14]. Cette organisation évite les ruptures de soins et optimise votre suivi.
Concernant les traitements, les recommandations insistent sur l'importance de l'évaluation bénéfice-risque individuelle. Chaque prescription doit être justifiée et régulièrement réévaluée [14]. Les autorités encouragent également l'utilisation des thérapies non médicamenteuses en complément des traitements classiques [9].
La formation des professionnels de santé fait l'objet d'une attention particulière. Les recommandations prévoient des programmes de formation continue pour améliorer le diagnostic et la prise en charge de ces pathologies complexes [15].
Enfin, les autorités soulignent l'importance de la recherche clinique et encouragent la participation des patients aux essais thérapeutiques quand c'est approprié [4,5]. Cette démarche contribue au progrès médical et peut vous donner accès à des traitements innovants.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec les manifestations neurocomportementales. Les associations de patients jouent un rôle crucial en offrant soutien, information et entraide [14].
L'Association France Alzheimer et maladies apparentées propose des groupes de parole et des formations pour les aidants. Même si votre pathologie n'est pas une démence, leurs ressources sur les troubles cognitifs peuvent vous être utiles. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres et des activités.
La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC) finance de nombreux projets de recherche et diffuse une information scientifique de qualité. Leur site internet regorge de ressources pédagogiques accessibles au grand public [4].
Pour les pathologies spécifiques, l'AFM-Téléthon soutient la recherche sur les maladies neuromusculaires qui peuvent s'accompagner de troubles neurocomportementaux [1]. Leurs équipes peuvent vous orienter vers des centres spécialisés.
N'oubliez pas les ressources numériques : applications mobiles pour la rééducation cognitive, forums de patients, webinaires d'information. Ces outils modernes complètent efficacement l'accompagnement traditionnel [3].
Votre MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) peut également vous aider dans vos démarches administratives et l'obtention d'aides spécifiques.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec des manifestations neurocomportementales. Ces astuces, issues de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien [14].
Organisez votre environnement pour compenser vos difficultés. Utilisez des codes couleur, des étiquettes, des alarmes sur votre téléphone. Ces aides techniques simples peuvent vous faire gagner en autonomie et réduire votre stress [15]. L'important, c'est de trouver ce qui fonctionne pour vous.
Apprenez à reconnaître vos signaux d'alarme. Fatigue excessive, irritabilité, difficultés de concentration peuvent annoncer une période difficile. Anticipez en adaptant votre rythme et en sollicitant votre entourage [14]. Cette auto-observation devient avec le temps un véritable atout.
Maintenez une activité sociale régulière, même adaptée. L'isolement aggrave souvent les symptômes. Privilégiez des activités courtes et peu fatigantes au début, puis augmentez progressivement selon votre tolérance [15].
Tenez un journal de vos symptômes et de vos activités. Cette démarche aide votre médecin à ajuster vos traitements et vous permet de mieux comprendre l'évolution de votre pathologie [14]. Notez aussi vos réussites et vos progrès pour maintenir votre motivation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un professionnel de santé. Ne minimisez jamais des changements comportementaux soudains ou des troubles cognitifs qui s'aggravent [14].
Consultez en urgence si vous présentez des idées suicidaires, des comportements violents ou des hallucinations. Ces symptômes nécessitent une prise en charge immédiate et spécialisée [8,14]. N'hésitez pas à vous rendre aux urgences ou à appeler le 15.
Une consultation programmée s'impose si vous observez une dégradation progressive de vos capacités cognitives, des troubles de l'humeur persistants ou des difficultés croissantes dans vos activités quotidiennes [14]. Plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.
Pensez aussi à consulter si vos proches vous font remarquer des changements dans votre comportement. Parfois, l'entourage perçoit des modifications que nous ne remarquons pas nous-mêmes [15]. Leur avis peut être précieux pour déclencher une consultation.
Enfin, n'attendez pas si vous avez des antécédents familiaux de troubles neurocomportementaux ou si vous présentez des facteurs de risque. Un bilan préventif peut permettre un diagnostic précoce et une meilleure prise en charge [14].
Questions Fréquentes
Les manifestations neurocomportementales sont-elles héréditaires ?Certaines formes ont effectivement une composante génétique, mais la plupart résultent de facteurs multiples [6,14]. Avoir un parent atteint ne signifie pas forcément que vous développerez la maladie.
Peut-on guérir complètement de ces troubles ?
La guérison dépend de la cause sous-jacente. Certains troubles liés à des traumatismes peuvent se résoudre complètement, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge au long cours [14,15]. Les traitements actuels permettent souvent une amélioration significative de la qualité de vie.
Les enfants peuvent-ils être touchés ?
Oui, les manifestations neurocomportementales peuvent survenir à tout âge, y compris chez l'enfant [8]. Les symptômes se manifestent souvent différemment selon l'âge, d'où l'importance d'une évaluation spécialisée.
Ces troubles affectent-ils l'espérance de vie ?
Dans la plupart des cas, les manifestations neurocomportementales n'affectent pas directement l'espérance de vie [14]. Cependant, certaines complications peuvent nécessiter une surveillance médicale régulière.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certaines approches complémentaires peuvent être bénéfiques : exercice physique, méditation, techniques de relaxation [14]. Mais elles ne remplacent jamais les traitements médicaux conventionnels.
Questions Fréquentes
Les manifestations neurocomportementales sont-elles héréditaires ?
Certaines formes ont effectivement une composante génétique, mais la plupart résultent de facteurs multiples. Avoir un parent atteint ne signifie pas forcément que vous développerez la maladie.
Peut-on guérir complètement de ces troubles ?
La guérison dépend de la cause sous-jacente. Certains troubles liés à des traumatismes peuvent se résoudre complètement, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge au long cours.
Les enfants peuvent-ils être touchés ?
Oui, les manifestations neurocomportementales peuvent survenir à tout âge, y compris chez l'enfant. Les symptômes se manifestent souvent différemment selon l'âge.
Ces troubles affectent-ils l'espérance de vie ?
Dans la plupart des cas, les manifestations neurocomportementales n'affectent pas directement l'espérance de vie, mais certaines complications peuvent nécessiter une surveillance médicale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Dystrophie musculaire de Becker - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] De l'amour au traitement de l'autisme : une histoire d'ocytocine - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Revue scientifique et technique - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Advancements in neurodegenerative diseases - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Anakinra in Sanfilippo syndrome: a phase 1/2 trial - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Evaluating the cannabinoid CB1 receptor as a therapeutic target in a Shank3 mouse model of autism and Phelan-McDermid syndromeLien
- [7] Un nouveau modèle explicatif des TOC: le modèle neurocomportementalLien
- [8] Quand des manifestations psychiatriques dévoilent l'épilepsie temporale chez l'enfantLien
- [9] La thérapie neurocomportementale des TOC: présentation des techniques et processus à l'œuvreLien
- [12] Étude de l'effet de l'extrait de l'Ephédra alata alenda sur la toxicité et les perturbations comportementales induites par le Fenthion chez le rat WistarLien
- [13] Impact de l'exposition chronique au Fenthion sur le comportement et le système nerveux chez le rat WistarLien
- [14] Modifications neurocomportementales secondaires à la sclérose en plaquesLien
- [15] Le modèle neurocomportementalLien
- [16] Delirium - Guide cliniqueLien
Publications scientifiques
- Evaluating the cannabinoid CB1 receptor as a therapeutic target in a Shank3 mouse model of autism and Phelan-McDermid syndrome (2023)
- Chapitre 12. Un nouveau modèle explicatif des TOC: le modèle neurocomportemental (2022)
- Quand des manifestations psychiatriques dévoilent l'épilepsie temporale chez l'enfant (2024)
- Chapitre 13. La thérapie neurocomportementale des TOC: présentation des techniques et processus à l'œuvre (2022)
- Les troubles du qu'on-porte-ment (2022)
Ressources web
- Modifications neurocomportementales secondaires à la ... (revmed.ch)
Cet exemple de lésion de sclérose en plaques dans le lobe frontal, située typiquement en région péri-ventriculaire, est observable par différentes séquences IRM ...
- Le modèle neurocomportemental - DUMAS (dumas.ccsd.cnrs.fr)
7 mars 2016 — En effet, l'existence d'un seul des deux grands symptômes – obsessions ou compulsions – permet de poser le diagnostic de TOC, et les ...
- DELIRIUM (cisss-at.gouv.qc.ca)
Son diagnostic repose sur la mise en évidence de deux symptômes principaux : • Perturbation de l'état de conscience : hypersensibilité aux stimuli ...
- Des anomalies neurocomportementales à la sortie d'USIN en ... (dodleysevere.com)
Des troubles neuro-développementaux (paralysie cérébrale, déficit intellectuel, etc.) apparaissent au cours des premiers mois de vie chez un sixième des ...
- Article original Intérêt des unités neurocomportementales ... (sciencedirect.com)
de V Guinchat · 2015 · Cité 13 fois — Les troubles sévères du comportement des adolescents autistes peuvent être dus à des facteurs de risque environnementaux, psychiatriques ou somatiques ( ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.