Syndrome d'Apnées du Sommeil : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le syndrome d'apnées du sommeil touche près de 4% des Français, soit environ 2,7 millions de personnes [1]. Cette pathologie respiratoire nocturne provoque des arrêts répétés de la respiration pendant le sommeil. Bien que souvent méconnue, elle peut avoir des conséquences graves sur votre santé cardiovasculaire et votre qualité de vie. Heureusement, des traitements efficaces existent aujourd'hui, notamment grâce aux innovations thérapeutiques de 2024-2025.

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Syndromes d'Apnées du Sommeil : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome d'apnées du sommeil (SAS) se caractérise par des interruptions répétées de la respiration pendant votre sommeil. Ces pauses respiratoires, appelées apnées, durent généralement entre 10 et 30 secondes, mais peuvent parfois atteindre plusieurs minutes [1,3].
Il existe trois types principaux de cette pathologie. Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) représente 85% des cas et résulte d'un relâchement des muscles de la gorge [2]. Les apnées centrales sont plus rares et proviennent d'un dysfonctionnement du centre respiratoire cérébral. Enfin, les apnées mixtes combinent les deux mécanismes précédents [8,11].
Concrètement, votre cerveau détecte la baisse d'oxygène et vous réveille brièvement pour reprendre votre respiration. Ces micro-réveils, souvent imperceptibles, fragmentent votre sommeil et empêchent les phases de récupération profonde. D'ailleurs, vous pouvez subir jusqu'à 30 apnées par heure sans même vous en rendre compte [3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome d'apnées du sommeil touche environ 4% de la population générale, soit près de 2,7 millions de personnes selon l'Assurance Maladie [1]. Mais ces chiffres ne reflètent que la partie émergée de l'iceberg : l'INSERM estime que 80% des cas restent non diagnostiqués [2].
La prévalence varie considérablement selon l'âge et le sexe. Chez les hommes de 30 à 60 ans, elle atteint 9 à 24%, contre 4 à 9% chez les femmes de la même tranche d'âge [1,2]. Après 65 ans, cette différence s'estompe progressivement, touchant jusqu'à 30% des seniors des deux sexes [2].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques affichent des prévalences légèrement supérieures, probablement liées à des facteurs génétiques et environnementaux [10]. L'évolution sur les 20 dernières années montre une augmentation constante des diagnostics, passant de 1,5% en 2000 à 4% aujourd'hui [10].
Cette progression s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure sensibilisation médicale [9,13]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation autour de 5% de la population, principalement due au vieillissement démographique et à l'augmentation de l'obésité [12]. L'impact économique représente environ 1,2 milliard d'euros annuels pour l'Assurance Maladie, incluant les coûts directs et indirects [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'obésité constitue le principal facteur de risque, présente chez 70% des patients atteints de syndrome d'apnées du sommeil [1,17]. L'excès de graisse autour du cou et de la gorge rétrécit les voies respiratoires supérieures. Un tour de cou supérieur à 43 cm chez l'homme et 41 cm chez la femme multiplie par 4 le risque de développer cette pathologie [3].
Mais d'autres facteurs entrent en jeu. L'âge avancé favorise le relâchement des muscles pharyngés, tandis que la ménopause chez la femme modifie la répartition des graisses corporelles [2]. Les anomalies anatomiques comme une mâchoire reculée, des amygdales volumineuses ou une cloison nasale déviée prédisposent également aux apnées [3,17].
Certaines habitudes de vie aggravent la situation. La consommation d'alcool et de somnifères relaxe excessivement les muscles de la gorge [17]. Le tabagisme provoque une inflammation chronique des voies respiratoires supérieures. D'ailleurs, les fumeurs ont 3 fois plus de risques de développer un syndrome d'apnées du sommeil [18].
Il faut savoir que des facteurs génétiques interviennent aussi. Si vos parents souffrent d'apnées du sommeil, votre risque est multiplié par 2 à 4 [2]. Certaines pathologies comme l'hypothyroïdie, l'acromégalie ou les maladies neuromusculaires peuvent également favoriser cette maladie [17,18].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le ronflement intense et irrégulier constitue souvent le premier signe d'alerte, rapporté par 95% des conjoints de patients [3]. Mais attention, tous les ronfleurs ne souffrent pas d'apnées du sommeil ! Ce qui doit vous inquiéter, c'est l'alternance entre ronflements bruyants et silences respiratoires suivis de reprises sonores [1,3].
La somnolence diurne excessive représente le symptôme le plus handicapant au quotidien. Vous vous endormez involontairement devant la télévision, en réunion ou même au volant [3]. Cette fatigue persistante s'accompagne souvent de difficultés de concentration, de troubles de la mémoire et d'irritabilité [1].
D'autres signes peuvent vous alerter. Les réveils nocturnes fréquents avec sensation d'étouffement ou de suffocation touchent 60% des patients [3]. Vous pouvez également ressentir des maux de tête matinaux, une bouche sèche au réveil ou des sueurs nocturnes [17]. Certains patients rapportent une baisse de libido et des troubles de l'érection chez l'homme [18].
Il est important de noter que les symptômes varient selon les individus. Les femmes présentent souvent des signes moins typiques : insomnies, anxiété, dépression ou fatigue chronique sans somnolence marquée [2]. Chez l'enfant, on observe plutôt une hyperactivité, des difficultés scolaires et parfois un retard de croissance [2].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome d'apnées du sommeil commence par une consultation médicale approfondie. Votre médecin traitant évalue vos symptômes à l'aide de questionnaires standardisés comme l'échelle d'Epworth, qui mesure votre propension à vous endormir dans différentes situations [3,16].
L'examen clinique recherche les facteurs de risque anatomiques : tour de cou, morphologie faciale, examen ORL. Votre médecin peut vous orienter vers un pneumologue ou un spécialiste du sommeil pour approfondir le bilan [3]. Depuis 2024, de nouvelles cliniques digitales du sommeil proposent une prise en charge innovante avec téléconsultation et dispositifs connectés [9].
La polysomnographie reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Réalisée en laboratoire du sommeil, elle enregistre simultanément votre activité cérébrale, vos mouvements oculaires, votre respiration et votre rythme cardiaque pendant une nuit complète [3]. Cet examen permet de quantifier précisément le nombre d'apnées par heure (index d'apnées-hypopnées ou IAH).
Pour les cas moins sévères, la polygraphie ventilatoire peut suffire. Plus simple, elle s'effectue à domicile avec un boîtier portable qui enregistre uniquement les paramètres respiratoires [3,9]. Cette approche ambulatoire se développe rapidement et représente une alternative pratique pour de nombreux patients [9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La pression positive continue (PPC ou CPAP) demeure le traitement de référence pour les apnées modérées à sévères. Ce dispositif délivre un flux d'air sous pression via un masque nasal ou facial, maintenant ouvertes vos voies respiratoires pendant le sommeil [1,3]. L'efficacité est remarquable : 95% des patients voient leurs apnées disparaître dès la première nuit [3].
Mais la PPC nécessite une adaptation. Les premiers jours peuvent être inconfortables : sensation de claustrophobie, sécheresse nasale ou fuites du masque [1]. Heureusement, les appareils modernes sont plus silencieux et confortables. L'humidificateur intégré et les masques sur-mesure améliorent considérablement la tolérance [3].
Pour les cas légers à modérés, les orthèses d'avancée mandibulaire offrent une alternative intéressante. Ces gouttières dentaires maintiennent votre mâchoire inférieure en position avancée, libérant l'espace pharyngé [17,18]. Réalisées sur mesure par un dentiste spécialisé, elles sont efficaces chez 60 à 70% des patients [17].
La chirurgie reste réservée aux échecs des traitements conservateurs. Plusieurs techniques existent : uvulo-palato-pharyngoplastie, chirurgie d'avancée maxillo-mandibulaire ou traitement des obstacles nasaux [3,18]. Les résultats varient selon la localisation de l'obstruction et la sélection rigoureuse des candidats [18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant avec l'arrivée d'Inspire, le premier implant contre l'apnée du sommeil remboursé en France [4,6]. Ce dispositif révolutionnaire stimule électriquement le nerf hypoglosse, maintenant la langue en position pour éviter l'obstruction pharyngée [6]. Implanté sous anesthésie générale, il s'active automatiquement pendant votre sommeil grâce à une télécommande [4].
Les premiers résultats français sont encourageants : 80% des patients traités voient leur index d'apnées diminuer de plus de 50% [5]. Cette innovation s'adresse aux patients intolérants à la PPC avec un IMC inférieur à 32 kg/m² [4,6]. Bien que l'intervention coûte environ 20 000 euros, elle est entièrement prise en charge par l'Assurance Maladie depuis janvier 2024 [5].
Parallèlement, les technologies connectées révolutionnent le suivi des patients. Le projet Dreem Under CPAP évalue l'impact des dispositifs de monitoring du sommeil sur l'observance thérapeutique [7]. Ces bandeaux connectés analysent en temps réel la qualité de votre sommeil et ajustent automatiquement les paramètres de traitement [7].
La recherche explore également de nouvelles pistes thérapeutiques. Les traitements pharmacologiques des apnées centrales progressent avec des molécules ciblant les récepteurs respiratoires centraux [8]. L'intelligence artificielle permet désormais d'estimer le risque cardiovasculaire des patients grâce à des modèles prédictifs sophistiqués [12]. Ces avancées ouvrent la voie à une médecine personnalisée du sommeil [13].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'Apnées du Sommeil
L'adaptation à votre traitement demande du temps et de la patience. Les premières semaines avec la PPC peuvent être difficiles : réveil avec des marques sur le visage, sensation d'étouffement ou bruits gênants [1]. Rassurez-vous, ces désagréments s'estompent généralement après 2 à 4 semaines d'utilisation régulière [3].
Quelques astuces facilitent cette transition. Commencez par porter votre masque en journée pour vous habituer à la sensation. Utilisez l'humidificateur pour éviter la sécheresse nasale et ajustez progressivement la pression [3]. N'hésitez pas à tester différents types de masques avec votre prestataire de santé à domicile [1].
L'hygiène de vie joue un rôle crucial dans la gestion de votre pathologie. La perte de poids, même modeste de 5 à 10%, améliore significativement les symptômes [17,18]. Évitez l'alcool et les somnifères le soir, dormez sur le côté plutôt que sur le dos, et maintenez des horaires de sommeil réguliers [17].
Votre entourage doit comprendre les enjeux de cette maladie. Expliquez à votre conjoint l'importance du traitement et ses bénéfices sur votre humeur et votre énergie [1]. Au travail, n'hésitez pas à informer votre médecin du travail si votre poste présente des risques liés à la somnolence [3]. La conduite automobile nécessite une vigilance particulière : arrêtez-vous dès les premiers signes de fatigue [3].
Les Complications Possibles
Le syndrome d'apnées du sommeil non traité expose à de graves complications cardiovasculaires. L'hypertension artérielle touche 80% des patients, résultant des variations répétées de pression lors des apnées [1,12]. Le risque d'infarctus du myocarde est multiplié par 3, celui d'accident vasculaire cérébral par 4 [12].
Ces complications s'expliquent par plusieurs mécanismes. L'hypoxie intermittente active le système nerveux sympathique et provoque une inflammation chronique des vaisseaux [12,14]. Les variations de pression thoracique perturbent le retour veineux et augmentent le travail cardiaque [12]. À long terme, ces contraintes favorisent l'insuffisance cardiaque et les troubles du rythme [1].
Les conséquences métaboliques sont également préoccupantes. Le syndrome d'apnées du sommeil favorise la résistance à l'insuline et le diabète de type 2 [17,18]. L'hypoxie nocturne perturbe la sécrétion des hormones régulatrices de l'appétit, aggravant l'obésité dans un cercle vicieux [17].
D'autres complications peuvent survenir. Les troubles cognitifs avec perte de mémoire et difficultés de concentration touchent 60% des patients [2]. La dépression est 2 fois plus fréquente, probablement liée à la fatigue chronique et aux perturbations hormonales [2]. Chez l'homme, les troubles de l'érection concernent 40% des cas [18]. Heureusement, la plupart de ces complications sont réversibles avec un traitement adapté [1,3].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome d'apnées du sommeil dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de l'observance thérapeutique. Avec un traitement bien conduit, l'espérance de vie redevient normale et la qualité de vie s'améliore spectaculairement [1,10].
Les bénéfices du traitement apparaissent rapidement. Dès les premières semaines, vous retrouvez un sommeil réparateur et votre vigilance diurne [3]. Les paramètres cardiovasculaires se normalisent progressivement : la pression artérielle diminue en 3 à 6 mois, le risque d'infarctus chute de 70% après 2 ans de traitement [10,12].
L'observance thérapeutique maladiene ces résultats. Pour être efficace, la PPC doit être utilisée au moins 4 heures par nuit, 5 nuits par semaine [1,3]. Les études montrent qu'une utilisation optimale (plus de 6 heures par nuit) permet une normalisation complète des paramètres respiratoires et cardiovasculaires [10].
Certains facteurs influencent le pronostic. L'âge jeune au diagnostic, l'absence de comorbidités cardiovasculaires et un IMC modéré sont des éléments favorables [10,12]. À l'inverse, un diagnostic tardif avec complications établies nécessite une prise en charge plus complexe et prolongée [12]. La bonne nouvelle ? Même dans ces cas difficiles, le traitement apporte toujours des bénéfices significatifs [1,10].
Peut-on Prévenir le Syndrome d'Apnées du Sommeil ?
La prévention du syndrome d'apnées du sommeil repose principalement sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. Le maintien d'un poids santé constitue la mesure préventive la plus efficace [17,18]. Une perte de poids de 10% réduit de 30% le risque de développer cette pathologie [17].
L'activité physique régulière joue un double rôle bénéfique. Elle favorise la perte de poids et améliore le tonus musculaire pharyngé [18]. Même sans perte de poids significative, l'exercice physique réduit la sévérité des apnées de 25% en moyenne [17]. Privilégiez les activités d'endurance comme la marche, la natation ou le vélo [18].
Certaines habitudes de vie méritent d'être modifiées. Limitez votre consommation d'alcool, surtout en soirée, car il relaxe excessivement les muscles de la gorge [17,18]. L'arrêt du tabac diminue l'inflammation des voies respiratoires supérieures et améliore la qualité du sommeil [18]. Évitez les somnifères qui aggravent le relâchement musculaire nocturne [17].
La position de sommeil influence également le risque d'apnées. Dormir sur le côté plutôt que sur le dos réduit l'obstruction pharyngée [17]. Vous pouvez utiliser un oreiller de positionnement ou coudre une balle de tennis dans le dos de votre pyjama pour éviter la position dorsale [18]. Maintenir des horaires de sommeil réguliers et traiter les troubles ORL (rhinite, déviation de cloison) complètent ces mesures préventives [17,18].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a actualisé ses recommandations en 2024 concernant la prise en charge du syndrome d'apnées du sommeil [13]. Le dépistage systématique est désormais recommandé chez les patients présentant des facteurs de risque : obésité, hypertension résistante, diabète ou antécédents cardiovasculaires [16].
L'Assurance Maladie a simplifié le parcours de soins en 2024. La prescription d'une polygraphie ventilatoire peut désormais être réalisée directement par le médecin traitant, sans passage obligatoire par un spécialiste [1]. Cette mesure vise à réduire les délais de diagnostic, actuellement de 6 mois en moyenne [9].
Les critères de remboursement de la PPC ont été précisés. L'Assurance Maladie exige une utilisation minimale de 3 heures par nuit sur 20 nuits par mois pour maintenir la prise en charge [1]. Un télésuivi obligatoire permet de vérifier l'observance et d'adapter le traitement si nécessaire [1].
L'INSERM recommande une approche multidisciplinaire associant pneumologues, cardiologues, endocrinologues et dentistes [2]. Cette coordination améliore la prise en charge globale des patients et réduit les complications [13]. Les nouvelles recommandations insistent également sur l'éducation thérapeutique et l'accompagnement des patients dans leur parcours de soins [13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de syndrome d'apnées du sommeil en France. La Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires (FFAAIR) propose des groupes de parole et des formations à l'utilisation de la PPC [1].
L'Association du Syndrome d'Apnées du Sommeil (ASAS) organise des conférences d'information et met à disposition une ligne d'écoute téléphonique. Leur site internet offre des ressources pratiques : guides d'utilisation des appareils, conseils d'hygiène de vie et témoignages de patients [1].
Les réseaux de santé sommeil se développent dans toutes les régions françaises. Ces structures coordonnent la prise en charge entre les différents professionnels de santé et proposent des programmes d'éducation thérapeutique [2]. Ils facilitent également l'accès aux consultations spécialisées dans les zones sous-dotées médicalement [9].
Les prestataires de santé à domicile jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement quotidien. Ils assurent la livraison et la maintenance des appareils PPC, forment les patients à leur utilisation et réalisent un suivi technique régulier [1]. N'hésitez pas à les solliciter en cas de difficultés avec votre matériel [3].
Nos Conseils Pratiques
Pour optimiser votre traitement par PPC, quelques astuces simples peuvent faire la différence. Nettoyez quotidiennement votre masque à l'eau tiède et au savon doux, changez les filtres selon les recommandations du fabricant [3]. Un entretien rigoureux prolonge la durée de vie de votre matériel et prévient les infections [1].
L'aménagement de votre chambre influence la qualité de votre sommeil. Maintenez une température fraîche (18-20°C), éliminez les sources de bruit et de lumière [17]. Placez votre appareil PPC au sol pour réduire les vibrations et utilisez un tuyau chauffant si vous ressentez de la condensation [3].
Adoptez une routine de coucher apaisante. Évitez les écrans 2 heures avant le sommeil, pratiquez des exercices de relaxation ou de méditation [17,18]. Un repas léger 3 heures avant le coucher facilite l'endormissement et réduit les reflux gastro-œsophagiens qui aggravent les apnées [17].
En voyage, n'oubliez pas votre traitement ! La plupart des compagnies aériennes acceptent les appareils PPC en bagage cabine. Demandez un certificat médical à votre pneumologue pour faciliter les contrôles de sécurité [1]. Vérifiez la compatibilité électrique de votre appareil avec les prises du pays de destination [3].
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si votre entourage signale des pauses respiratoires pendant votre sommeil, même sans autres symptômes [3]. Ces observations sont souvent plus fiables que votre propre perception, car les micro-réveils passent généralement inaperçus [1].
La somnolence diurne excessive constitue un motif de consultation urgent, surtout si elle interfère avec vos activités professionnelles ou la conduite automobile [3]. Un score supérieur à 10 sur l'échelle d'Epworth nécessite un avis médical spécialisé [16].
Certains signes doivent vous alerter immédiatement. Les réveils nocturnes avec sensation d'étouffement, les maux de tête matinaux persistants ou une fatigue inexpliquée malgré un sommeil apparemment suffisant [3,17]. Chez l'enfant, l'hyperactivité, les difficultés scolaires ou un retard de croissance peuvent révéler des apnées du sommeil [2].
N'attendez pas si vous présentez des facteurs de risque cardiovasculaire associés : hypertension difficile à équilibrer, diabète, obésité ou antécédents familiaux d'apnées du sommeil [1,16]. Un dépistage précoce permet d'éviter les complications graves et d'améliorer rapidement votre qualité de vie [12].
Questions Fréquentes
Le syndrome d'apnées du sommeil peut-il guérir spontanément ?Non, cette pathologie ne guérit pas spontanément. Cependant, une perte de poids significative peut considérablement améliorer les symptômes, voire les faire disparaître dans les formes légères [17,18].
Combien de temps faut-il pour s'habituer à la PPC ?
La plupart des patients s'adaptent en 2 à 4 semaines. Les bénéfices sur la vigilance diurne apparaissent souvent dès la première semaine d'utilisation régulière [1,3].
Peut-on voyager avec un appareil PPC ?
Oui, les appareils PPC sont acceptés en bagage cabine par toutes les compagnies aériennes. Demandez un certificat médical à votre médecin pour faciliter les contrôles [1].
Les enfants peuvent-ils souffrir d'apnées du sommeil ?
Oui, environ 2% des enfants sont concernés. Les signes d'alerte incluent ronflements, hyperactivité, difficultés scolaires et parfois retard de croissance [2].
L'orthèse dentaire est-elle aussi efficace que la PPC ?
Pour les apnées légères à modérées, l'orthèse d'avancée mandibulaire peut être aussi efficace que la PPC chez 60-70% des patients. Elle constitue une excellente alternative pour ceux qui ne tolèrent pas la PPC [17,18].
Questions Fréquentes
Le syndrome d'apnées du sommeil peut-il guérir spontanément ?
Non, cette pathologie ne guérit pas spontanément. Cependant, une perte de poids significative peut considérablement améliorer les symptômes, voire les faire disparaître dans les formes légères.
Combien de temps faut-il pour s'habituer à la PPC ?
La plupart des patients s'adaptent en 2 à 4 semaines. Les bénéfices sur la vigilance diurne apparaissent souvent dès la première semaine d'utilisation régulière.
Peut-on voyager avec un appareil PPC ?
Oui, les appareils PPC sont acceptés en bagage cabine par toutes les compagnies aériennes. Demandez un certificat médical à votre médecin pour faciliter les contrôles.
Les enfants peuvent-ils souffrir d'apnées du sommeil ?
Oui, environ 2% des enfants sont concernés. Les signes d'alerte incluent ronflements, hyperactivité, difficultés scolaires et parfois retard de croissance.
L'orthèse dentaire est-elle aussi efficace que la PPC ?
Pour les apnées légères à modérées, l'orthèse d'avancée mandibulaire peut être aussi efficace que la PPC chez 60-70% des patients. Elle constitue une excellente alternative pour ceux qui ne tolèrent pas la PPC.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comprendre l'apnée du sommeil. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Sommeil · Inserm, La science pour la santé. INSERM. 2024-2025.Lien
- [3] Symptômes, diagnostic et évolution de l'apnée du sommeil. www.ameli.fr.Lien
- [4] Inspire, un nouveau traitement de l'apnée du sommeil. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Apnée du sommeil : cette clinique française propose un traitement très efficace. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Un implant contre l'apnée du sommeil. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Sleep Quality Evolution: Dreem Under CPAP. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Treatment of Central Sleep Apnea in Adults. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Clinique digitale du sommeil: Une alternative pour le diagnostic et la prise en charge du syndrome d'apnées du sommeil. 2024.Lien
- [10] Syndrome d'apnées du sommeil 1999–2022: des essais randomisés aux études de cohorte. 2023.Lien
- [11] Etude de Cohorte Observationnelle Multicentrique Française de Patients Ayant un Syndrome d'Apnées du Sommeil Central. 2025.Lien
- [12] Estimation du risque cardiovasculaire et de la mortalité chez les patients suspectés du syndrome d'apnées du sommeil. 2022.Lien
- [13] Syndrome d'apnées du sommeil: quelques actualités en 2024. 2024.Lien
- [14] Impact de l'hypoxie intermittente associée au syndrome d'apnées du sommeil sur la pharmacocinétique des médicaments. 2025.Lien
- [16] Dépistage du syndrome d'apnées du sommeil par le cardiologue: de la théorie à la pratique.Lien
- [17] Apnée du sommeil - symptômes, causes, traitements. www.vidal.fr.Lien
- [18] Apnée du sommeil (SAHOS) : causes et traitement. www.elsan.care.Lien
Publications scientifiques
- Clinique digitale du sommeil: Une alternative pour le diagnostic et la prise en charge du syndrome d'apnées du sommeil (2024)
- [HTML][HTML] Syndrome d'apnées du sommeil 1999–2022: des essais randomisés aux études de cohorte (2023)
- … Nationwide French" Etude de Cohorte Observationnelle Multicentrique Française de Patients Ayant un Syndrome d'Apnées du Sommeil Central ou Combiné Avec … (2025)1 citations[PDF]
- Estimation du risque cardiovasculaire et de la mortalité chez les patients suspectés du syndrome d'apnées du sommeil: un modèle de machine learning (2022)3 citations
- Syndrome d'apnées du sommeil: quelques actualités en 2024 (2024)
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de l'apnée du sommeil (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée ...
- Apnée du sommeil - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
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- Apnée du sommeil (SAHOS) : causes et traitement (elsan.care)
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- Diagnostic du syndrome d'apnées du sommeil (syndrome-apnee-sommeil.fr)
Les 2 principaux examens permettant de diagnostiquer le syndrome d'apnées du sommeil sont la polygraphie ventilatoire et la polysomnographie.
- Le traitement de l'apnée du sommeil (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Ce traitement des apnées du sommeil consiste en l'utilisation d'un appareil qui, pendant la nuit, envoie l'air dans les voies respiratoires ...

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.