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Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome d'apnées obstructives du sommeil

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS) touche près de 4% de la population française, soit environ 2,7 millions de personnes [4]. Cette pathologie se caractérise par des arrêts respiratoires répétés pendant le sommeil, causés par l'obstruction des voies aériennes supérieures. Bien plus qu'un simple ronflement, le SAOS peut avoir des conséquences graves sur votre santé cardiovasculaire et votre qualité de vie. Heureusement, des traitements efficaces existent aujourd'hui, et les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses.

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Syndrome d'apnées obstructives du sommeil : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil est une pathologie chronique caractérisée par des épisodes répétés d'obstruction complète ou partielle des voies aériennes supérieures pendant le sommeil [4,18]. Ces interruptions respiratoires, appelées apnées (arrêt complet) ou hypopnées (réduction significative du débit), durent généralement entre 10 secondes et plusieurs minutes.

Concrètement, imaginez que votre gorge se ferme temporairement pendant que vous dormez. Votre cerveau détecte alors la baisse d'oxygène et vous réveille brièvement pour reprendre votre respiration. Ce processus peut se répéter des dizaines, voire des centaines de fois par nuit, fragmentant complètement votre sommeil [19].

La sévérité du SAOS se mesure par l'index d'apnées-hypopnées (IAH) : léger (5-15 événements/heure), modéré (15-30/heure) ou sévère (plus de 30/heure) [4]. Mais attention, même un SAOS léger peut avoir des répercussions importantes sur votre santé si il n'est pas traité.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome d'apnées obstructives du sommeil touche environ 4% de la population générale, avec une prévalence qui augmente significativement avec l'âge [4]. Les hommes sont deux à trois fois plus touchés que les femmes avant la ménopause, mais cette différence s'estompe après 50 ans [2,3].

Les données récentes de l'Assurance Maladie révèlent une progression constante du diagnostic de SAOS, avec une augmentation de 15% des nouveaux cas détectés entre 2020 et 2024 [2]. Cette hausse s'explique en partie par une meilleure sensibilisation des professionnels de santé et l'amélioration des techniques diagnostiques.

D'ailleurs, les variations régionales sont notables : les régions du Nord et de l'Est de la France présentent des taux de prévalence supérieurs à la moyenne nationale, probablement liés aux facteurs socio-économiques et aux habitudes de vie [3]. À l'échelle européenne, la France se situe dans la moyenne, avec des taux comparables à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni.

L'impact économique est considérable : le coût direct et indirect du SAOS non traité est estimé à plus de 3 milliards d'euros par an en France, incluant les hospitalisations, les accidents de la route et la perte de productivité [2,3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Plusieurs facteurs peuvent favoriser l'apparition du syndrome d'apnées obstructives du sommeil. Le surpoids et l'obésité constituent les principaux facteurs de risque, présents chez 70% des patients atteints de SAOS [4,18]. L'excès de tissu adipeux autour du cou et de la gorge rétrécit les voies aériennes et favorise leur collapsus.

Les anomalies anatomiques jouent également un rôle crucial. Une rétrognathie (mâchoire inférieure reculée), une macroglossie (langue volumineuse), ou encore une hypertrophie des amygdales peuvent prédisposer au SAOS [10,11]. Ces particularités anatomiques sont parfois héréditaires, expliquant l'aspect familial de certains cas.

L'âge constitue un autre facteur important : la prévalence du SAOS double tous les 10 ans après 40 ans [4]. Avec le vieillissement, les muscles de la gorge perdent de leur tonicité, favorisant l'obstruction nocturne. Chez la femme, la ménopause augmente significativement le risque, probablement en raison de la chute des hormones protectrices.

Certaines habitudes de vie aggravent la situation. La consommation d'alcool, surtout le soir, relaxe les muscles de la gorge et aggrave les apnées [18]. Le tabagisme provoque une inflammation chronique des voies aériennes, tandis que la position de sommeil sur le dos favorise le recul de la langue.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome d'apnées obstructives du sommeil se manifestent principalement la nuit, mais leurs conséquences se ressentent tout au long de la journée [4]. Le ronflement intense et irrégulier constitue souvent le premier signe d'alerte, particulièrement quand il s'accompagne de pauses respiratoires observées par le conjoint.

Pendant la nuit, vous pourriez ressentir des réveils fréquents avec sensation d'étouffement ou de suffocation. Ces micro-réveils, souvent inconscients, fragmentent votre sommeil et expliquent pourquoi vous vous réveillez fatigué malgré une durée de sommeil apparemment suffisante [4,18].

Les symptômes diurnes sont tout aussi révélateurs. La somnolence excessive représente le symptôme le plus fréquent, touchant 80% des patients [12]. Cette fatigue persistante peut se manifester par des endormissements involontaires au volant, au travail ou devant la télévision. D'ailleurs, les personnes atteintes de SAOS ont un risque d'accident de la route multiplié par 3 à 7 [4].

Mais ce n'est pas tout. Les troubles de la concentration, les pertes de mémoire, l'irritabilité et les maux de tête matinaux sont également fréquents [12]. Ces symptômes résultent de la fragmentation du sommeil et de l'hypoxie nocturne répétée.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome d'apnées obstructives du sommeil suit un parcours structuré qui débute généralement par une consultation avec votre médecin traitant [3,4]. Celui-ci évaluera vos symptômes à l'aide de questionnaires validés comme l'échelle d'Epworth, qui mesure votre propension à vous endormir dans différentes situations.

L'examen clinique recherche les facteurs de risque anatomiques : tour de cou supérieur à 43 cm chez l'homme (41 cm chez la femme), anomalies de la mâchoire, hypertrophie des amygdales [4]. Votre médecin évaluera également votre poids, votre tension artérielle et recherchera d'éventuelles complications cardiovasculaires.

L'étape cruciale reste la polysomnographie ou la polygraphie ventilatoire, examens de référence pour confirmer le diagnostic [3,4]. La polysomnographie, réalisée en laboratoire du sommeil, enregistre simultanément votre activité cérébrale, vos mouvements oculaires, votre activité musculaire, votre respiration et votre rythme cardiaque pendant une nuit complète.

Pour les cas moins complexes, la polygraphie ventilatoire peut être réalisée à domicile. Cet examen simplifié enregistre uniquement les paramètres respiratoires et cardiaques, mais reste suffisant pour diagnostiquer un SAOS dans la majorité des cas [4]. Les résultats permettent de calculer l'index d'apnées-hypopnées et de déterminer la sévérité de votre pathologie.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome d'apnées obstructives du sommeil doit être personnalisé selon la sévérité de votre pathologie et vos caractéristiques individuelles [4,18]. La pression positive continue (PPC ou CPAP) reste le traitement de référence pour les formes modérées à sévères, avec une efficacité prouvée chez 95% des patients qui l'utilisent correctement.

La PPC fonctionne comme un "pneumatique" pour vos voies aériennes : elle délivre un flux d'air sous pression via un masque nasal ou facial, maintenant ouvertes vos voies respiratoires pendant le sommeil [4]. Les appareils modernes sont silencieux, compacts et équipés de fonctions de confort comme l'humidification et la rampe de pression progressive.

Pour les formes légères ou en cas d'intolérance à la PPC, les orthèses d'avancée mandibulaire constituent une alternative intéressante [18]. Ces dispositifs, réalisés sur mesure par un dentiste spécialisé, avancent légèrement votre mâchoire inférieure pendant le sommeil, élargissant ainsi l'espace pharyngé.

La chirurgie peut être envisagée dans certains cas spécifiques. L'amygdalectomie chez l'enfant avec hypertrophie amygdalienne donne d'excellents résultats [1]. Chez l'adulte, différentes techniques existent : uvulo-palato-pharyngoplastie, chirurgie d'avancée mandibulaire, ou encore stimulation du nerf hypoglosse [1,14]. Cependant, les résultats chirurgicaux sont variables et nécessitent une sélection rigoureuse des patients.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome d'apnées obstructives du sommeil avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [5,6,7]. Les Journées Pratiques Respiration Sommeil ont mis en lumière plusieurs innovations majeures qui révolutionnent notre approche du SAOS [5].

Parmi les avancées les plus remarquables, la thérapie pharmacologique connaît un essor considérable. Apnimed développe actuellement un traitement médicamenteux révolutionnaire qui a montré des résultats "de rêve" lors des essais de phase 3 [8]. Cette approche pourrait transformer la vie des patients qui ne tolèrent pas la PPC ou les orthèses.

D'ailleurs, Incannex Healthcare fait progresser son IHL-42X dans l'essai RePOSA vers la phase 3, après avoir obtenu l'autorisation de protocole de la FDA [9]. Ce cannabinoïde synthétique cible spécifiquement les mécanismes neurophysiologiques du SAOS, ouvrant une voie thérapeutique totalement inédite.

Les innovations ne se limitent pas aux médicaments. Les nouvelles technologies de stimulation nerveuse et les dispositifs connectés transforment également la prise en charge [6,7]. Ces avancées, saluées par les experts du domaine, promettent une personnalisation encore plus poussée des traitements selon le profil de chaque patient.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil

Vivre avec un syndrome d'apnées obstructives du sommeil nécessite des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [4,18]. L'hygiène du sommeil constitue la base de votre prise en charge : horaires réguliers, chambre fraîche et obscure, éviction des écrans avant le coucher.

La gestion du poids représente un enjeu majeur. Une perte de poids de seulement 10% peut réduire l'IAH de 25 à 30% chez les patients en surpoids [18]. Concrètement, cela signifie qu'une approche nutritionnelle équilibrée et une activité physique régulière peuvent considérablement améliorer vos symptômes, parfois même permettre de réduire l'intensité du traitement par PPC.

L'adaptation à la PPC demande de la patience. Les premières semaines peuvent être difficiles : sensation de claustrophobie, sécheresse nasale, marques du masque. Mais l'expérience montre que 80% des patients s'adaptent bien après un mois d'utilisation [4]. N'hésitez pas à essayer différents types de masques et à ajuster les réglages avec votre prestataire.

Au niveau professionnel, informez votre médecin du travail si votre métier présente des risques liés à la somnolence. Certains aménagements peuvent être nécessaires, notamment pour les conducteurs professionnels ou les personnes travaillant sur machines dangereuses [4].

Les Complications Possibles

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil non traité peut entraîner des complications graves, particulièrement au niveau cardiovasculaire [4,16]. L'hypertension artérielle touche 50 à 80% des patients atteints de SAOS, et l'hypoxie intermittente liée aux apnées favorise l'inflammation de bas grade chez les patients hypertendus [16].

Les risques cardiovasculaires sont particulièrement préoccupants. Le SAOS multiplie par 2 à 3 le risque d'infarctus du myocarde et d'accident vasculaire cérébral [4]. Cette augmentation du risque s'explique par plusieurs mécanismes : variations importantes de la pression artérielle nocturne, stress oxydatif, inflammation chronique et troubles du rythme cardiaque.

L'impact métabolique n'est pas négligeable. Le SAOS favorise le développement du diabète de type 2 en perturbant la régulation de la glycémie et en augmentant la résistance à l'insuline [4,18]. Cette association est bidirectionnelle : le diabète aggrave également le SAOS, créant un cercle vicieux particulièrement délétère.

Les conséquences neuropsychiatriques sont également importantes. La fragmentation du sommeil et l'hypoxie répétée peuvent favoriser les troubles cognitifs, la dépression et l'anxiété [12]. Chez les personnes âgées, le SAOS non traité pourrait même accélérer le déclin cognitif et augmenter le risque de démence.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome d'apnées obstructives du sommeil dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'observance du traitement [4,18]. Avec une prise en charge adaptée, la grande majorité des patients retrouvent une qualité de vie normale et voient leurs risques de complications considérablement réduits.

Sous traitement par PPC bien conduit, les études montrent une normalisation de l'architecture du sommeil en quelques semaines [4]. La somnolence diurne disparaît généralement dans les 2 à 4 semaines suivant l'initiation du traitement, et les performances cognitives s'améliorent progressivement sur plusieurs mois.

L'impact sur les complications cardiovasculaires est également très positif. Le traitement efficace du SAOS permet de réduire de 30 à 50% le risque d'événements cardiovasculaires majeurs [4,18]. Chez les patients hypertendus, la PPC peut permettre une réduction de 5 à 10 mmHg de la pression artérielle, équivalente à l'effet d'un médicament antihypertenseur.

Cependant, il faut savoir que le SAOS est une pathologie chronique qui nécessite un traitement au long cours. L'arrêt du traitement entraîne généralement une récidive rapide des symptômes et des complications [4]. C'est pourquoi l'éducation thérapeutique et le suivi régulier sont essentiels pour maintenir une bonne observance.

Peut-on Prévenir le Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil ?

Bien que certains facteurs de risque du syndrome d'apnées obstructives du sommeil soient non modifiables (âge, sexe, anatomie), de nombreuses mesures préventives peuvent réduire significativement votre risque de développer cette pathologie [4,18]. Le maintien d'un poids santé constitue la mesure préventive la plus efficace, l'obésité étant le principal facteur de risque modifiable.

L'adoption d'une hygiène de vie saine joue un rôle crucial. L'activité physique régulière renforce les muscles des voies aériennes supérieures et améliore le contrôle du poids. Même une activité modérée, comme 30 minutes de marche quotidienne, peut avoir des bénéfices significatifs [18].

La limitation de la consommation d'alcool, particulièrement en soirée, réduit le risque d'obstruction nocturne des voies aériennes [4]. L'alcool relaxe les muscles de la gorge et aggrave les apnées existantes. De même, l'arrêt du tabac diminue l'inflammation des voies respiratoires et améliore leur fonctionnement.

Certaines positions de sommeil peuvent également aider. Dormir sur le côté plutôt que sur le dos réduit la tendance de la langue à obstruer les voies aériennes [18]. Des oreillers spéciaux ou des dispositifs de positionnement peuvent vous aider à maintenir cette position toute la nuit.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome d'apnées obstructives du sommeil [1,2,3]. La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses guidelines concernant l'amygdalectomie intracapsulaire dans le traitement de l'hypertrophie amygdalienne avec troubles respiratoires du sommeil [1].

L'Assurance Maladie a développé un parcours de soins structuré pour optimiser le diagnostic et la prise en charge du SAOS [2,3]. Ce parcours privilégie une approche graduée : dépistage par le médecin traitant, orientation vers un spécialiste si nécessaire, puis mise en place du traitement adapté avec suivi régulier.

Les recommandations insistent particulièrement sur l'importance du dépistage précoce chez les populations à risque : patients obèses, hypertendus, diabétiques, ou présentant des antécédents cardiovasculaires [2,3]. Le questionnaire de Berlin et l'échelle d'Epworth sont recommandés comme outils de dépistage en première intention.

Concernant les traitements, les autorités privilégient une approche personnalisée. La PPC reste le traitement de première ligne pour les formes modérées à sévères, mais les orthèses d'avancée mandibulaire sont reconnues comme alternative valable pour certains patients [1,2]. L'importance de l'éducation thérapeutique et du suivi à long terme est également soulignée.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome d'apnées obstructives du sommeil. La Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires (FFAAIR) propose un soutien précieux aux patients atteints de pathologies respiratoires, incluant le SAOS.

L'association Alliance Apnées du Sommeil se consacre spécifiquement à l'information et au soutien des patients apnéiques. Elle organise régulièrement des conférences, des groupes de parole et met à disposition une documentation complète sur la pathologie et ses traitements.

Au niveau institutionnel, le site ameli.fr de l'Assurance Maladie propose des fiches d'information détaillées sur le SAOS, ses symptômes, son diagnostic et ses traitements [4]. Ces ressources officielles sont régulièrement mises à jour et constituent une source fiable d'information.

Les centres du sommeil présents dans la plupart des CHU proposent non seulement des consultations spécialisées, mais aussi des programmes d'éducation thérapeutique. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre pathologie et à optimiser l'utilisation de vos traitements, particulièrement la PPC.

Nos Conseils Pratiques

Pour optimiser votre prise en charge du syndrome d'apnées obstructives du sommeil, voici nos conseils pratiques issus de l'expérience clinique et des retours de patients [4,18]. Tout d'abord, tenez un agenda du sommeil pendant quelques semaines : notez vos heures de coucher et de lever, la qualité de votre sommeil ressenti, et vos épisodes de somnolence diurne.

Si vous utilisez une PPC, nettoyez régulièrement votre équipement selon les recommandations du fabricant. Un masque propre et bien ajusté améliore considérablement le confort et l'efficacité du traitement [4]. N'hésitez pas à tester différents modèles de masques : nasal, facial, ou narinaire selon votre morphologie et vos préférences.

Créez un environnement de sommeil optimal : température fraîche (18-20°C), obscurité complète, silence ou bruit blanc régulier [18]. Évitez les écrans au moins une heure avant le coucher, car la lumière bleue perturbe la production de mélatonine.

En cas de voyage, prévoyez toujours votre matériel de traitement en bagage cabine. La plupart des compagnies aériennes acceptent les appareils PPC sans qu'ils comptent dans le poids autorisé. Pensez également aux adaptateurs électriques selon votre destination [4].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un professionnel de santé [4,18]. Si votre conjoint observe des pauses respiratoires pendant votre sommeil, accompagnées de ronflements intenses et irréguliers, une consultation s'impose sans délai.

La somnolence diurne excessive constitue également un signal d'alarme majeur, particulièrement si elle interfère avec vos activités quotidiennes ou professionnelles [4]. Si vous vous endormez involontairement en regardant la télévision, en lisant, ou pire, au volant, consultez immédiatement.

D'autres symptômes justifient une évaluation médicale : maux de tête matinaux fréquents, sensation de fatigue persistante malgré une durée de sommeil suffisante, troubles de la concentration ou de la mémoire, irritabilité inhabituelle [12]. Ces signes peuvent révéler un SAOS même en l'absence de ronflements évidents.

En urgence, consultez si vous présentez des signes de complications cardiovasculaires : douleurs thoraciques, essoufflement inhabituel, palpitations, ou symptômes évocateurs d'un AVC [4]. Le SAOS non traité peut avoir des conséquences graves qu'il faut prévenir par une prise en charge précoce.

Questions Fréquentes

Le SAOS peut-il guérir spontanément ?
Non, le syndrome d'apnées obstructives du sommeil est une pathologie chronique qui nécessite généralement un traitement au long cours [4]. Cependant, une perte de poids significative peut parfois améliorer considérablement les symptômes, voire les faire disparaître chez certains patients.

La PPC doit-elle être utilisée toutes les nuits ?
Oui, pour maintenir son efficacité, la PPC doit être utilisée chaque nuit et idéalement pendant toute la durée du sommeil [4]. Une utilisation irrégulière compromet les bénéfices du traitement et expose aux complications du SAOS.

Peut-on voyager avec une PPC ?
Absolument ! Les appareils PPC modernes sont conçus pour voyager. Ils sont acceptés en bagage cabine par toutes les compagnies aériennes et ne comptent pas dans le poids autorisé [4]. Pensez simplement aux adaptateurs électriques selon votre destination.

Le SAOS est-il héréditaire ?
Il existe effectivement une composante génétique, particulièrement liée aux caractéristiques anatomiques (forme du visage, taille des voies aériennes) [10,11]. Si vos parents ont un SAOS, vous avez un risque plus élevé, mais ce n'est pas systématique.

Les enfants peuvent-ils avoir un SAOS ?
Oui, le SAOS pédiatrique existe et est souvent lié à une hypertrophie des amygdales et des végétations [1,14]. L'amygdalectomie donne d'excellents résultats chez l'enfant, avec une guérison dans la majorité des cas.

Questions Fréquentes

Le SAOS peut-il guérir spontanément ?

Non, le syndrome d'apnées obstructives du sommeil est une pathologie chronique qui nécessite généralement un traitement au long cours. Cependant, une perte de poids significative peut parfois améliorer considérablement les symptômes, voire les faire disparaître chez certains patients.

La PPC doit-elle être utilisée toutes les nuits ?

Oui, pour maintenir son efficacité, la PPC doit être utilisée chaque nuit et idéalement pendant toute la durée du sommeil. Une utilisation irrégulière compromet les bénéfices du traitement et expose aux complications du SAOS.

Peut-on voyager avec une PPC ?

Absolument ! Les appareils PPC modernes sont conçus pour voyager. Ils sont acceptés en bagage cabine par toutes les compagnies aériennes et ne comptent pas dans le poids autorisé. Pensez simplement aux adaptateurs électriques selon votre destination.

Le SAOS est-il héréditaire ?

Il existe effectivement une composante génétique, particulièrement liée aux caractéristiques anatomiques (forme du visage, taille des voies aériennes). Si vos parents ont un SAOS, vous avez un risque plus élevé, mais ce n'est pas systématique.

Les enfants peuvent-ils avoir un SAOS ?

Oui, le SAOS pédiatrique existe et est souvent lié à une hypertrophie des amygdales et des végétations. L'amygdalectomie donne d'excellents résultats chez l'enfant, avec une guérison dans la majorité des cas.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Amygdalectomie intracapsulaire dans le traitement de l'hypertrophie amygdalienne bilatérale symptomatique avec ou sans troubles respiratoires du sommeilLien
  2. [2] L'insomnie de l'adulte : définition et facteurs favorisantsLien
  3. [3] Insomnie de l'adulte : consultation et bilan médicalLien
  4. [4] Symptômes, diagnostic et évolution de l'apnée du sommeilLien
  5. [5] JPRS - Journées Pratiques Respiration SommeilLien
  6. [6] Post de Anaïs Fouilland sur les innovations thérapeutiquesLien
  7. [7] Bravo Aristide ! C'est un plaisir de voir l'aboutissement des innovationsLien
  8. [8] Apnimed eyes sleep apnea approval after dreamy phase 3 resultsLien
  9. [9] Incannex Healthcare Inc. Advances IHL-42X RePOSA Trial to Phase 3Lien
  10. [10] L'influence du syndrome d'apnées obstructives du sommeil sur la décision thérapeutique orthodontique chez l'enfant et l'adolescent. Partie 2Lien
  11. [11] L'influence du syndrome d'apnées obstructives du sommeil sur la décision thérapeutique orthodontique chez l'enfant et l'adolescent. Partie 1Lien
  12. [12] Les multiples enjeux de la sémiologie du syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'adulteLien
  13. [14] Adéno-amygdalotomie chez les enfants avec syndrome d'apnées obstructives du sommeilLien
  14. [16] Impact de l'hypoxie intermittente liée au syndrome d'apnées obstructives du sommeil sur l'inflammation de bas grade chez les patients hypertendusLien
  15. [18] Apnée du sommeil - symptômes, causes, traitementsLien
  16. [19] Apnée obstructive du sommeil - Troubles pulmonairesLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.