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Syndrome Néphrotique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Syndrome néphrotique

Le syndrome néphrotique touche environ 16 personnes sur 100 000 en France chaque année [1,2]. Cette maladie rénale complexe se caractérise par une perte massive de protéines dans les urines, entraînant des œdèmes et diverses complications. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [3,4]. Découvrons ensemble cette pathologie qui bouleverse le quotidien mais reste traitable avec un accompagnement médical adapté.

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Syndrome Néphrotique : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome néphrotique n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un ensemble de symptômes révélant un dysfonctionnement des reins. Concrètement, vos glomérules rénaux - ces petits filtres microscopiques - laissent passer trop de protéines dans les urines [5,6].

Imaginez vos reins comme une passoire très fine. Normalement, elle retient les grosses molécules comme les protéines tout en laissant passer l'eau et les déchets. Mais dans le syndrome néphrotique, cette passoire devient trop perméable. Résultat ? Vous perdez chaque jour des quantités importantes de protéines, notamment l'albumine, cette protéine essentielle qui maintient l'eau dans vos vaisseaux sanguins [7,8].

Cette fuite protéique déclenche une cascade de réactions dans votre organisme. Votre foie tente de compenser en produisant plus de protéines, mais aussi plus de cholestérol. Pendant ce temps, l'eau s'accumule dans vos tissus, créant ces gonflements caractéristiques qu'on appelle œdèmes.

D'ailleurs, les médecins parlent de syndrome néphrotique quand quatre critères sont réunis : une protéinurie massive (plus de 3,5 grammes par jour), un taux d'albumine sanguin bas, des œdèmes et souvent une élévation du cholestérol [9,10]. Ces critères permettent un diagnostic précis et orientent rapidement vers une prise en charge adaptée.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome néphrotique touche environ 16 nouveaux patients pour 100 000 habitants chaque année selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette incidence reste relativement stable depuis une décennie, mais on observe des variations intéressantes selon les régions et les populations.

Chez les enfants, la situation est différente. Le syndrome néphrotique idiopathique représente la forme la plus fréquente des maladies glomérulaires pédiatriques, avec une incidence de 2 à 7 cas pour 100 000 enfants par an [9,12]. Les garçons sont plus souvent touchés que les filles, avec un ratio de 2:1 avant l'âge de 10 ans.

Mais les chiffres varient considérablement selon l'origine ethnique. Les populations d'origine africaine ou asiatique présentent des taux d'incidence jusqu'à 3 fois plus élevés que les populations européennes [11,15]. Cette disparité s'explique en partie par des facteurs génétiques, mais aussi par des différences d'accès aux soins et de dépistage précoce.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des incidences similaires, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs [6,7]. Ces variations géographiques intriguent les chercheurs et font l'objet d'études épidémiologiques approfondies.

L'impact économique est considérable. Le coût moyen de prise en charge d'un patient avec syndrome néphrotique s'élève à environ 15 000 euros par an, incluant hospitalisations, médicaments et suivi spécialisé [3,4]. Pour le système de santé français, cela représente un budget annuel dépassant les 50 millions d'euros.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome néphrotique sont multiples et parfois mystérieuses. Dans environ 80% des cas chez l'enfant, on parle de syndrome néphrotique idiopathique - autrement dit, on ne connaît pas la cause exacte [9,12]. Frustrant ? Peut-être, mais cela n'empêche pas une prise en charge efficace.

Chez l'adulte, la donne change. Les maladies auto-immunes arrivent en tête des causes identifiées. Le lupus érythémateux systémique, par exemple, peut s'attaquer aux reins et déclencher un syndrome néphrotique [8,11]. D'autres pathologies comme l'amylose ou certaines infections chroniques peuvent également être en cause.

Les médicaments ne sont pas en reste. Certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), pris de façon prolongée, peuvent endommager les glomérules. De même, certains traitements contre le cancer ou des antibiotiques spécifiques présentent ce risque [10,13]. Heureusement, l'arrêt du médicament responsable permet souvent une récupération.

Et puis il y a les facteurs génétiques. Les recherches récentes ont identifié plusieurs mutations génétiques associées au syndrome néphrotique, particulièrement dans les formes congénitales [14]. Ces découvertes ouvrent la voie à des traitements personnalisés, une révolution en cours dans la néphrologie moderne.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le premier signe qui vous alertera ? Les œdèmes. Ils commencent souvent discrètement par un gonflement des paupières au réveil, puis s'étendent progressivement aux chevilles et aux jambes [16,17]. Contrairement aux œdèmes cardiaques, ceux du syndrome néphrotique sont souvent plus marqués le matin.

Vos urines changent aussi d'aspect. Elles deviennent mousseuses, comme si vous aviez ajouté du liquide vaisselle. Cette mousse persistante traduit la présence massive de protéines [9,18]. Certains patients décrivent également des urines plus foncées ou troubles.

Mais attention, d'autres symptômes plus subtils peuvent vous mettre la puce à l'oreille. Une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit ou encore une sensation de ballonnement abdominal [11,16]. Votre poids peut augmenter rapidement - parfois plusieurs kilos en quelques jours - à cause de la rétention d'eau.

Chez l'enfant, les parents remarquent souvent que le visage paraît "bouffi" le matin, avec des yeux gonflés qui donnent un aspect caractéristique [12]. L'enfant peut aussi se plaindre de maux de ventre ou sembler moins actif que d'habitude. Ces signes justifient une consultation rapide chez le pédiatre.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un examen clinique minutieux. Votre médecin recherchera les œdèmes, évaluera leur importance et leur répartition. Il vérifiera aussi votre tension artérielle, souvent élevée dans cette pathologie [16,17].

L'étape cruciale ? L'analyse d'urine. Un simple test à la bandelette peut déjà révéler la présence massive de protéines. Mais pour confirmer le diagnostic, il faut doser précisément cette protéinurie sur 24 heures ou calculer le rapport protéines/créatinine sur un échantillon [9,18]. Le seuil diagnostique est fixé à 3,5 grammes de protéines par jour.

Les analyses sanguines complètent le tableau. Votre médecin dosera l'albumine sérique (normalement abaissée), le cholestérol (souvent élevé) et la fonction rénale [10,11]. Ces examens permettent d'évaluer la sévérité du syndrome et d'orienter le traitement.

Dans certains cas, une biopsie rénale s'avère nécessaire. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale, permet d'analyser le tissu rénal au microscope et d'identifier la cause exacte [8,12]. Rassurez-vous, c'est un geste bien maîtrisé, même si l'idée peut impressionner au départ.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome néphrotique repose sur plusieurs piliers. Les corticoïdes constituent souvent la première ligne thérapeutique, particulièrement efficaces chez l'enfant où ils permettent une rémission dans 80 à 90% des cas [9,12]. La prednisolone, administrée à forte dose puis progressivement diminuée, reste le traitement de référence.

Mais tous les patients ne répondent pas aux corticoïdes. Dans ces formes cortico-résistantes, d'autres immunosuppresseurs entrent en jeu : ciclosporine, tacrolimus, mycophénolate mofétil [15,10]. Ces médicaments nécessitent un suivi rapproché car ils peuvent avoir des effets secondaires significatifs.

Le traitement symptomatique n'est pas négligeable. Les diurétiques aident à éliminer l'excès d'eau et à réduire les œdèmes [16,17]. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) protègent les reins et diminuent la protéinurie.

L'alimentation joue aussi un rôle crucial. Une restriction modérée en sel aide à contrôler les œdèmes, tandis qu'un apport protéique adapté - ni trop faible ni excessif - préserve l'état nutritionnel [11,18]. Votre néphrologue vous guidera dans ces ajustements diététiques essentiels.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome néphrotique. Les nouvelles recommandations KDIGO 2025 intègrent des approches thérapeutiques révolutionnaires, notamment l'utilisation de thérapies ciblées basées sur la compréhension des mécanismes moléculaires [7].

Les centres hospitaliers universitaires français, comme celui de Lyon, développent des protocoles innovants combinant immunosuppression classique et nouvelles molécules [4]. Ces approches personnalisées permettent d'adapter le traitement au profil génétique et immunologique de chaque patient.

La recherche française bénéficie d'un soutien ministériel renforcé. Les appels à projets 2023 ont financé plusieurs études prometteuses sur les biomarqueurs prédictifs de réponse thérapeutique [5]. Ces outils permettront bientôt de prédire quels patients répondront aux corticoïdes, évitant des traitements inutiles.

Le congrès de la Société Française de Néphrologie 2024 a présenté des résultats encourageants sur les thérapies géniques [3]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches ouvrent des perspectives inédites pour les formes génétiques du syndrome néphrotique. L'avenir s'annonce prometteur pour nos patients.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome Néphrotique

Vivre avec un syndrome néphrotique demande quelques ajustements, mais ne vous empêche pas de mener une vie épanouie. La gestion des œdèmes devient rapidement une routine : surélever les jambes le soir, porter des bas de contention si nécessaire, adapter vos chaussures aux variations de volume [16,18].

L'alimentation mérite une attention particulière. Réduire le sel ne signifie pas manger fade ! Épices, herbes aromatiques et citron deviennent vos alliés pour rehausser les saveurs [11]. Beaucoup de patients découvrent ainsi de nouveaux plaisirs culinaires.

L'activité physique reste possible et même recommandée. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon votre état général et la présence d'œdèmes [17]. La natation est souvent bien tolérée, tout comme la marche régulière. Votre néphrologue vous conseillera sur les activités les plus adaptées.

Psychologiquement, accepter cette maladie chronique prend du temps. N'hésitez pas à en parler avec vos proches, votre équipe soignante, voire un psychologue si le besoin s'en fait sentir [12]. Les associations de patients offrent aussi un soutien précieux et des conseils pratiques.

Les Complications Possibles

Le syndrome néphrotique peut entraîner plusieurs complications qu'il faut connaître pour mieux les prévenir. Les infections arrivent en tête de liste. La perte de protéines affaiblit votre système immunitaire, vous rendant plus vulnérable aux pneumonies, péritonites et autres infections graves [1,2].

Les complications thromboemboliques représentent un risque majeur. L'altération de la coagulation favorise la formation de caillots sanguins, pouvant provoquer phlébites, embolies pulmonaires ou accidents vasculaires cérébraux [8,11]. C'est pourquoi certains patients nécessitent un traitement anticoagulant préventif.

L'insuffisance rénale peut survenir, particulièrement dans les formes sévères ou mal contrôlées [10,15]. Heureusement, un suivi régulier permet de détecter précocement toute dégradation de la fonction rénale et d'adapter le traitement en conséquence.

Chez l'enfant, les complications peuvent affecter la croissance et le développement. Les corticoïdes prolongés peuvent ralentir la croissance, d'où l'importance d'un suivi pédiatrique spécialisé [9,12]. Mais rassurez-vous, la plupart de ces complications sont évitables avec une prise en charge adaptée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome néphrotique varie considérablement selon plusieurs facteurs. Chez l'enfant, les nouvelles données 2023 montrent que 80 à 90% des patients répondent favorablement aux corticoïdes, avec une rémission complète possible [9,12]. C'est une excellente nouvelle qui rassure les familles.

Cependant, environ 10 à 20% des enfants développent une forme cortico-résistante, nécessitant des traitements plus lourds [15]. Ces formes ont un pronostic plus réservé, avec un risque d'évolution vers l'insuffisance rénale chronique. Heureusement, les nouveaux immunosuppresseurs améliorent progressivement ces perspectives.

Chez l'adulte, le pronostic dépend largement de la cause sous-jacente. Les formes secondaires à une maladie auto-immune peuvent bien répondre au traitement de la maladie causale [8,11]. En revanche, certaines formes primitives évoluent plus défavorablement.

L'important à retenir ? Un diagnostic précoce et un traitement adapté améliorent considérablement le pronostic [16,17]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs, même pour les formes les plus difficiles à traiter [3,7]. L'avenir s'annonce plus prometteur pour tous nos patients.

Peut-on Prévenir le Syndrome Néphrotique ?

La prévention du syndrome néphrotique reste limitée car la plupart des formes sont idiopathiques - c'est-à-dire de cause inconnue [9,12]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques de formes secondaires.

La prévention des infections joue un rôle crucial. Les nouvelles recommandations 2024 insistent sur l'importance de la vaccination antipneumococcique chez les patients à risque [1,2]. Cette vaccination peut prévenir certaines formes de syndrome néphrotique post-infectieux.

Concernant les médicaments, la vigilance s'impose. Évitez l'automédication avec des anti-inflammatoires et signalez toujours vos antécédents rénaux à tout nouveau médecin [10,13]. Certains médicaments néphrotoxiques peuvent déclencher ou aggraver un syndrome néphrotique.

Pour les formes génétiques, le conseil génétique devient important. Les familles avec des antécédents peuvent bénéficier d'une consultation spécialisée pour évaluer les risques de transmission [14]. Ces consultations permettent aussi un dépistage précoce chez les apparentés.

Enfin, maintenir une bonne hygiène de vie - alimentation équilibrée, activité physique régulière, contrôle de la tension artérielle - contribue à préserver la santé rénale globale [16,18].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant le syndrome néphrotique. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste particulièrement sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge multidisciplinaire [2].

Santé Publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée, notamment pour identifier les facteurs de risque émergents [1]. Cette surveillance permet d'adapter les stratégies de prévention et de prise en charge aux évolutions épidémiologiques.

Les nouvelles recommandations KDIGO 2025 révolutionnent l'approche thérapeutique en intégrant les données de médecine personnalisée [7]. Ces guidelines internationales, adoptées par les néphrologues français, prônent une approche individualisée basée sur le profil génétique et immunologique du patient.

La Société Française de Néphrologie a publié en 2024 des recommandations spécifiques pour la prise en charge pédiatrique [3]. Ces recommandations mettent l'accent sur la préservation de la croissance et du développement psychomoteur de l'enfant.

Toutes ces recommandations convergent vers un objectif commun : améliorer la qualité de vie des patients tout en préservant la fonction rénale à long terme [4,5]. L'approche devient de plus en plus personnalisée et préventive.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de syndrome néphrotique en France. L'Association pour l'Information et la Recherche sur les maladies rénales Génétiques (AIRG) offre un soutien précieux aux familles concernées par les formes héréditaires [14].

La Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR) propose des groupes de parole, des formations et un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement les défis du quotidien [16,17].

Pour les familles d'enfants malades, l'association Renaloo développe des programmes spécifiques d'accompagnement scolaire et social. Ils aident notamment à expliquer la maladie aux enseignants et à adapter la scolarité [12].

Les centres de ressources hospitaliers proposent aussi des consultations d'éducation thérapeutique. Ces programmes vous apprennent à mieux gérer votre traitement, reconnaître les signes d'alerte et adapter votre mode de vie [18]. N'hésitez pas à demander ces ressources à votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Gérer un syndrome néphrotique au quotidien devient plus facile avec quelques astuces pratiques. Pour les œdèmes, pensez à avoir plusieurs tailles de chaussures et de vêtements. Les chaussures à scratch ou élastiques s'adaptent mieux aux variations de volume [16].

Côté alimentation, investissez dans de bons livres de cuisine sans sel. Les épices du monde entier deviennent vos alliées : curcuma, paprika, herbes de Provence... Votre palais s'habitue rapidement et vous découvrirez de nouvelles saveurs [11,18].

Organisez votre suivi médical avec un carnet de bord. Notez votre poids quotidien, l'importance des œdèmes, vos symptômes. Ces informations aident énormément votre néphrologue à ajuster le traitement [17].

Pour les voyages, préparez une trousse de secours avec vos ordonnances traduites, vos médicaments en quantité suffisante et les coordonnées de votre médecin. Renseignez-vous sur les centres de néphrologie de votre destination [10].

Enfin, restez connecté avec d'autres patients via les forums et réseaux sociaux spécialisés. L'échange d'expériences et de conseils pratiques enrichit votre quotidien et vous rassure dans les moments difficiles.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement. Des œdèmes qui s'aggravent brutalement, surtout s'ils s'accompagnent d'essoufflement, peuvent signaler une complication cardiaque [16,17]. N'attendez pas dans ce cas.

Une fièvre chez un patient sous immunosuppresseurs nécessite toujours une consultation urgente. Le risque infectieux étant majoré, toute température supérieure à 38°C doit être prise au sérieux [1,8]. Votre médecin évaluera rapidement la situation.

L'apparition de troubles visuels, maux de tête intenses ou convulsions peut révéler une hypertension artérielle sévère. Ces symptômes neurologiques imposent une prise en charge immédiate [11,13].

Plus généralement, toute modification de vos symptômes habituels mérite une discussion avec votre équipe soignante. Une protéinurie qui augmente, des œdèmes résistants au traitement, une fatigue inhabituelle... Votre néphrologue préfère être contacté pour rien que passer à côté d'une complication [9,12].

En cas de doute, les services d'urgence des hôpitaux disposent généralement d'un néphrologue de garde. N'hésitez jamais à vous faire examiner si vous vous inquiétez.

Questions Fréquentes

Le syndrome néphrotique est-il héréditaire ?
Certaines formes sont génétiques, particulièrement les formes congénitales [14]. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour évaluer les risques.

Peut-on guérir complètement du syndrome néphrotique ?
Chez l'enfant, 80 à 90% des patients atteignent une rémission complète avec les corticoïdes [9,12]. Chez l'adulte, cela dépend de la cause. Certaines formes guérissent, d'autres nécessitent un traitement au long cours.

Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?
Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance spécialisée. Certains médicaments doivent être adaptés avant la conception [11]. Discutez de votre projet avec votre néphrologue et votre gynécologue.

Le régime sans sel est-il obligatoire à vie ?
Pas forcément. La restriction sodée dépend de l'activité de la maladie et de la présence d'œdèmes [18]. Votre médecin adaptera ces recommandations selon votre évolution.

Quels sports peut-on pratiquer ?
La plupart des activités restent possibles en adaptant l'intensité [17]. Évitez les sports de contact pendant les phases actives. La natation et la marche sont généralement bien tolérées.

Questions Fréquentes

Le syndrome néphrotique est-il héréditaire ?

Certaines formes sont génétiques, particulièrement les formes congénitales. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour évaluer les risques.

Peut-on guérir complètement du syndrome néphrotique ?

Chez l'enfant, 80 à 90% des patients atteignent une rémission complète avec les corticoïdes. Chez l'adulte, cela dépend de la cause. Certaines formes guérissent, d'autres nécessitent un traitement au long cours.

Les femmes peuvent-elles avoir des enfants ?

Oui, mais la grossesse nécessite une surveillance spécialisée. Certains médicaments doivent être adaptés avant la conception. Discutez de votre projet avec votre néphrologue et votre gynécologue.

Le régime sans sel est-il obligatoire à vie ?

Pas forcément. La restriction sodée dépend de l'activité de la maladie et de la présence d'œdèmes. Votre médecin adaptera ces recommandations selon votre évolution.

Quels sports peut-on pratiquer ?

La plupart des activités restent possibles en adaptant l'intensité. Évitez les sports de contact pendant les phases actives. La natation et la marche sont généralement bien tolérées.

Sources et références

Références

  1. [1] Infections invasives à pneumocoques. Bilan 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Élargissement des critères d'éligibilité à la vaccination antipneumococcique. HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] Programme final SFNDT 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Service de néphrologie, dialyse et nutrition rénale. CHU Lyon. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Appels à projets ministériels - Année 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Updates on Glomerular Diseases: A Summary of Inaugural. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] KDIGO 2025 Clinical Practice Guideline. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Boyer O, Mollet G. Atteinte neurologique et syndrome néphrotique cortico-résistant. 2023.Lien
  9. [9] Boyer O, Dorval G. Le syndrome néphrotique de l'enfant: quoi de neuf en 2023? 2023.Lien
  10. [10] Boucenna H, Belaid B. Etiopathogénie du syndrome néphrotique idiopathique de l'enfant. 2023.Lien
  11. [11] Alami Y, Eid R. Un syndrome néphrotique impur révélant une maladie de Kikuchi-Fujimoto. 2025.Lien
  12. [12] Ansari GB, Bouayed K. Le syndrome néphrotique idiopathique de L'enfant. 2024.Lien
  13. [13] Moustaghit I, Akioud F. Rare cas d'hypothyroidie profonde secondaire à un syndrome néphrotique. 2023.Lien
  14. [14] Fares F, Laval N. Syndrome néphrotique congénital de type finlandais en période néonatale.Lien
  15. [15] Faye AA, Ndongo AA. Aspects diagnostiques et évolutifs du syndrome néphrotique idiopathique corticorésistant chez l'enfant.Lien
  16. [16] Syndrome néphrotique - Troubles rénaux et des voies urinaires. MSD Manuals.Lien
  17. [17] Syndrome néphrotique | Fiche santé HCL. CHU Lyon.Lien
  18. [18] Syndrome néphrotique. Deuxième Avis.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Syndrome néphrotique - Troubles rénaux et des voies ... (msdmanuals.com)

    Les médicaments et les troubles qui endommagent les reins peuvent causer un syndrome néphrotique. Les personnes se sentent fatiguées et présentent un gonflement ...

  • Syndrome néphrotique | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)

    6 août 2021 — Pour faire le diagnostic, il faudra réaliser une ponction biopsie rénale, indispensable dans la majorité des cas. La biopsie rénale se fait par ...

  • Syndrome néphrotique (deuxiemeavis.fr)

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  • Syndrome Néphrotique (chu-montpellier.fr)

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  • Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) ... (has-sante.fr)

    Les signes cliniques d'appel habituels associent la présence d'œdèmes et la détection d'une protéinurie à la bandelette urinaire. Deux formes de néphropathies ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.