Syndrome d'Unverricht-Lundborg : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le syndrome d'Unverricht-Lundborg représente une forme rare d'épilepsie myoclonique progressive qui touche principalement les adolescents et jeunes adultes. Cette pathologie neurologique héréditaire se caractérise par des crises d'épilepsie associées à des myoclonies progressives. Bien que rare, cette maladie nécessite une prise en charge spécialisée pour améliorer la qualité de vie des patients.

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Syndrome d'Unverricht-Lundborg : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome d'Unverricht-Lundborg, également appelé EPM1 (Epilepsy Progressive Myoclonus type 1), constitue la forme la plus fréquente d'épilepsie myoclonique progressive [5]. Cette pathologie neurologique héréditaire fut décrite pour la première fois il y a plus d'un siècle, mais sa compréhension a considérablement évolué ces dernières années.
Cette maladie se caractérise par l'association de trois symptômes principaux : les crises d'épilepsie, les myoclonies (contractions musculaires involontaires) et une détérioration neurologique progressive [5,9]. Contrairement à d'autres formes d'épilepsie myoclonique progressive, le syndrome d'Unverricht-Lundborg présente généralement une évolution plus favorable.
La pathologie résulte de mutations du gène CSTB situé sur le chromosome 21, qui code pour la cystatine B [4,5]. Cette protéine joue un rôle crucial dans la protection des neurones contre certaines enzymes destructrices. Quand elle fait défaut, les cellules nerveuses deviennent plus vulnérables aux dommages.
Bon à savoir : le syndrome d'Unverricht-Lundborg appartient au groupe des épilepsies myocloniques progressives, mais il se distingue par un pronostic généralement moins sévère que d'autres formes comme la maladie de Lafora [7,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes montrent que le syndrome d'Unverricht-Lundborg présente une répartition géographique particulière. En France, la prévalence estimée se situe autour de 1 cas pour 500 000 habitants, soit environ 130 patients sur l'ensemble du territoire [1,5].
Cette pathologie montre une prédominance marquée dans certaines populations. La Finlande présente la plus forte prévalence mondiale avec 1 cas pour 20 000 habitants dans certaines régions [5]. D'autres pays nordiques comme la Suède et la Norvège rapportent également des taux plus élevés que la moyenne européenne.
L'âge de début se situe typiquement entre 8 et 13 ans, avec un pic d'incidence vers 10-12 ans [7,8]. Les données françaises de 2024 indiquent une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,2 femme pour 1 homme [1]. Cette répartition diffère selon les régions, certaines zones géographiques présentant des clusters familiaux.
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce [2,3]. Les laboratoires spécialisés comme Labcorp Genetics et Fulgent Genetics proposent des tests génétiques améliorés, contribuant à une meilleure estimation de la prévalence réelle [2,3].
L'impact économique sur le système de santé français représente environ 2,5 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi [1]. Cette estimation ne prend pas en compte les coûts indirects liés à la perte de productivité et à l'accompagnement familial.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le syndrome d'Unverricht-Lundborg résulte exclusivement de mutations génétiques héréditaires. Le gène responsable, CSTB, se trouve sur le chromosome 21 et code pour la cystatine B, une protéine essentielle à la protection neuronale [4,5].
La transmission suit un mode autosomique récessif. Cela signifie que vous devez hériter d'une copie défectueuse du gène de chacun de vos parents pour développer la maladie [5]. Si vous n'héritez que d'une copie mutée, vous êtes porteur sain sans symptômes.
Plusieurs types de mutations ont été identifiés. La plus fréquente consiste en une expansion de répétitions dans la région promotrice du gène [4,5]. D'autres mutations ponctuelles ou délétions peuvent également causer la pathologie. Les innovations génétiques 2024-2025 ont permis d'identifier de nouveaux variants pathogènes [2,3].
Contrairement à d'autres formes d'épilepsie, aucun facteur environnemental ne semble influencer le développement du syndrome d'Unverricht-Lundborg. L'âge de début et la sévérité peuvent varier même au sein d'une même famille, suggérant l'influence de gènes modificateurs [10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes du syndrome d'Unverricht-Lundborg apparaissent généralement pendant l'enfance ou l'adolescence. Les myoclonies constituent souvent le symptôme inaugural, se manifestant par des secousses musculaires brèves et involontaires [5,7].
Ces myoclonies touchent initialement les membres supérieurs, particulièrement les mains et les avant-bras. Vous pourriez remarquer des difficultés pour écrire, tenir des objets ou effectuer des gestes précis [8]. Les myoclonies s'intensifient lors d'actions volontaires, de stress ou de fatigue.
Les crises d'épilepsie surviennent généralement quelques années après les myoclonies. Il s'agit le plus souvent de crises tonico-cloniques généralisées, parfois déclenchées par la photosensibilité [7,8]. Certains patients présentent également des absences ou des crises myocloniques massives.
D'autres symptômes peuvent s'associer progressivement : troubles de l'équilibre, difficultés de coordination, troubles de la parole [9]. Contrairement à d'autres épilepsies myocloniques progressives, les fonctions cognitives restent généralement préservées, ce qui constitue un élément rassurant [5].
L'évolution reste habituellement lente. Mais il est important de noter que chaque personne présente une progression différente, certains patients conservant une autonomie satisfaisante pendant de nombreuses années [7,8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome d'Unverricht-Lundborg nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques et tests spécialisés. La première étape consiste en un examen neurologique approfondi pour évaluer les myoclonies et leur distribution [9].
L'électroencéphalogramme (EEG) constitue un examen clé. Il révèle des anomalies caractéristiques : ondes lentes généralisées, pointes-ondes et réponse photoparoxystique [7,8]. L'EEG de sommeil peut détecter des anomalies supplémentaires non visibles à l'état de veille.
Les innovations diagnostiques 2024-2025 ont révolutionné l'approche génétique [2,3]. Les laboratoires Labcorp Genetics et Fulgent Genetics proposent désormais des panels génétiques complets incluant le séquençage du gène CSTB et la recherche d'expansions de répétitions [2,3]. Ces tests permettent une confirmation diagnostique définitive.
D'autres examens peuvent s'avérer nécessaires pour éliminer des pathologies similaires. L'IRM cérébrale reste généralement normale dans le syndrome d'Unverricht-Lundborg, contrairement à d'autres épilepsies myocloniques progressives [9]. Des biopsies cutanées peuvent parfois être réalisées pour rechercher des inclusions spécifiques.
Le diagnostic différentiel inclut notamment la maladie de Lafora, le syndrome de Dravet tardif et d'autres épilepsies myocloniques [7,8]. Seule l'analyse génétique permet une distinction définitive entre ces différentes pathologies.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome d'Unverricht-Lundborg repose principalement sur les médicaments antiépileptiques. Le valproate de sodium constitue souvent le traitement de première ligne, efficace à la fois sur les crises et les myoclonies [5,9].
D'autres antiépileptiques peuvent être utilisés en association ou en alternative. Le lévétiracétam montre une bonne efficacité sur les myoclonies [7,8]. Le clonazépam peut être ajouté pour contrôler les symptômes résiduels. Attention cependant : certains médicaments comme la phénytoïne peuvent aggraver les myoclonies et sont donc contre-indiqués [9].
Les traitements non médicamenteux jouent un rôle complémentaire important. La kinésithérapie aide à maintenir la mobilité et prévenir les contractures [9]. L'ergothérapie permet d'adapter l'environnement et d'apprendre des techniques compensatoires pour les gestes du quotidien.
La prise en charge doit être personnalisée selon vos symptômes et leur évolution. Certains patients nécessitent des ajustements thérapeutiques réguliers, tandis que d'autres restent stables avec le même traitement pendant des années [5]. L'important est de maintenir un suivi neurologique régulier pour adapter la stratégie thérapeutique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches 2024-2025 se concentrent sur des approches innovantes ciblant directement les mécanismes moléculaires de la maladie [1,2].
La thérapie génique représente l'une des pistes les plus prometteuses. Des essais précliniques testent l'introduction de copies fonctionnelles du gène CSTB dans les neurones affectés [2,3]. Ces approches utilisent des vecteurs viraux modifiés pour délivrer le gène thérapeutique directement au cerveau.
Les thérapies de remplacement enzymatique constituent une autre voie d'investigation. L'objectif consiste à compenser le déficit en cystatine B par l'administration de protéines recombinantes [4]. Plusieurs laboratoires développent des formulations capables de franchir la barrière hémato-encéphalique.
D'ailleurs, les innovations diagnostiques facilitent également le développement de traitements personnalisés [2,3]. Les nouveaux panels génétiques permettent d'identifier précisément le type de mutation, ouvrant la voie à des thérapies ciblées spécifiques.
Concrètement, plusieurs essais cliniques sont en cours de planification pour 2025-2026 [1]. Ces études évalueront l'efficacité et la sécurité de ces nouvelles approches chez l'homme. Bien que prometteuses, ces thérapies nécessitent encore plusieurs années de développement avant d'être disponibles en pratique clinique.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'Unverricht-Lundborg
Adapter votre quotidien au syndrome d'Unverricht-Lundborg nécessite quelques aménagements, mais beaucoup de patients maintiennent une vie active et épanouissante. Les activités professionnelles restent souvent possibles avec des adaptations appropriées [9].
Pour gérer les myoclonies au travail, certaines stratégies s'avèrent efficaces. Évitez les tâches nécessitant une précision fine lors des périodes de fatigue. Planifiez les activités importantes aux moments où vos symptômes sont moins intenses. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles : horaires flexibles, pauses supplémentaires, adaptation du poste de travail.
La vie sociale peut également nécessiter quelques ajustements. Informez vos proches sur votre pathologie pour qu'ils comprennent vos difficultés occasionnelles. Certaines activités comme la conduite peuvent être limitées selon l'intensité de vos crises d'épilepsie [7,8].
L'exercice physique reste bénéfique, mais doit être adapté. Privilégiez les activités douces comme la marche, la natation ou le yoga. Évitez les sports à risque de chute ou nécessitant des mouvements très précis pendant les périodes d'aggravation des myoclonies [9].
Bon à savoir : de nombreux patients développent des stratégies personnelles efficaces pour gérer leurs symptômes. L'expérience montre que maintenir une routine régulière, gérer le stress et respecter un sommeil suffisant contribuent significativement à améliorer la qualité de vie.
Les Complications Possibles
Bien que le syndrome d'Unverricht-Lundborg présente généralement une évolution plus favorable que d'autres épilepsies myocloniques progressives, certaines complications peuvent survenir [5,7]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.
Les chutes représentent la complication la plus fréquente. Les myoclonies soudaines ou les crises d'épilepsie peuvent provoquer des pertes d'équilibre [8]. Ces chutes peuvent entraîner des traumatismes, particulièrement des fractures chez les patients plus âgés. D'où l'importance d'adapter l'environnement domestique et de porter des protections si nécessaire.
L'aggravation progressive des troubles moteurs constitue une autre préoccupation. Avec le temps, les myoclonies peuvent s'étendre à d'autres groupes musculaires et devenir plus invalidantes [7,8]. Cependant, cette progression reste généralement lente et variable selon les patients.
Certains médicaments peuvent paradoxalement aggraver les symptômes. Les antiépileptiques de type phénytoïne ou carbamazépine peuvent intensifier les myoclonies [9]. C'est pourquoi le choix thérapeutique doit toujours être personnalisé et régulièrement réévalué.
Heureusement, les complications cognitives sévères restent rares dans cette pathologie, contrairement à d'autres formes d'épilepsie myoclonique progressive [5]. La plupart des patients conservent leurs capacités intellectuelles, ce qui facilite l'adaptation et le maintien d'une vie sociale active.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome d'Unverricht-Lundborg s'avère généralement plus favorable que celui d'autres épilepsies myocloniques progressives. Cette différence constitue un élément rassurant pour les patients et leurs familles [5,7].
L'espérance de vie reste proche de la normale dans la plupart des cas. Contrairement à des pathologies comme la maladie de Lafora, le syndrome d'Unverricht-Lundborg n'entraîne pas de détérioration neurologique rapide et sévère [7,8]. Beaucoup de patients vivent plusieurs décennies avec leur maladie en conservant une autonomie satisfaisante.
La progression des symptômes varie considérablement d'une personne à l'autre. Certains patients présentent une stabilisation après les premières années, tandis que d'autres connaissent une aggravation lente mais continue [5]. Les facteurs influençant cette évolution ne sont pas encore complètement élucidés.
Les capacités cognitives restent généralement préservées, permettant de maintenir des activités intellectuelles et professionnelles [9]. Cette préservation cognitive représente un avantage majeur pour l'adaptation sociale et professionnelle des patients.
Cela dit, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'adéquation du traitement. Un suivi neurologique régulier et une prise en charge multidisciplinaire optimisent significativement l'évolution à long terme [1,9]. Les innovations thérapeutiques en développement laissent espérer une amélioration future du pronostic [2,3].
Peut-on Prévenir le Syndrome d'Unverricht-Lundborg ?
La prévention du syndrome d'Unverricht-Lundborg repose essentiellement sur le conseil génétique, puisqu'il s'agit d'une maladie héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut s'avérer précieuse [4,5].
Le dépistage génétique permet d'identifier les porteurs sains dans les familles à risque. Les innovations 2024-2025 ont considérablement amélioré la précision de ces tests [2,3]. Les laboratoires Labcorp Genetics et Fulgent Genetics proposent des analyses complètes incluant la recherche de toutes les mutations connues.
Pour les couples à risque, plusieurs options s'offrent à eux. Le diagnostic prénatal peut être réalisé dès le premier trimestre de grossesse [4]. Le diagnostic préimplantatoire (DPI) constitue une alternative pour les couples ayant recours à la fécondation in vitro.
Mais il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir l'apparition des symptômes chez une personne porteuse des mutations [5]. Les recherches se concentrent sur l'identification de facteurs modificateurs qui pourraient influencer l'âge de début ou la sévérité des symptômes.
L'important à retenir : même si la prévention primaire reste limitée, un diagnostic précoce permet d'optimiser la prise en charge et potentiellement de ralentir la progression [1,9]. C'est pourquoi le dépistage familial reste recommandé dans les familles concernées.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome d'Unverricht-Lundborg. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire coordonnée [1].
Le parcours de soins recommandé débute par une consultation neurologique spécialisée dès l'apparition des premiers symptômes. L'HAS insiste sur l'importance d'un diagnostic génétique confirmé avant d'initier un traitement spécifique [1]. Cette approche évite les erreurs thérapeutiques potentiellement délétères.
Concernant le traitement, les recommandations 2024-2025 privilégient le valproate de sodium en première intention [1]. L'ajout progressif d'autres antiépileptiques doit suivre un protocole précis, en évitant absolument certaines molécules comme la phénytoïne qui peuvent aggraver les myoclonies.
La Société Française de Neurologie recommande un suivi régulier avec évaluation neurologique semestrielle [1]. Ce suivi doit inclure une évaluation des fonctions motrices, cognitives et de la qualité de vie. L'EEG de contrôle est préconisé annuellement ou en cas de modification clinique.
Les innovations diagnostiques 2024-2025 sont désormais intégrées dans les recommandations officielles [2,3]. L'accès aux tests génétiques de nouvelle génération est facilité par la prise en charge par l'Assurance Maladie pour les patients présentant une suspicion clinique fondée.
D'ailleurs, l'INSERM coordonne actuellement plusieurs programmes de recherche visant à améliorer la compréhension de cette pathologie [1]. Ces travaux contribueront à l'actualisation future des recommandations thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations proposent un soutien précieux aux patients atteints du syndrome d'Unverricht-Lundborg et à leurs familles. Ces ressources facilitent l'accès à l'information et créent des liens entre les personnes concernées.
L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) dispose d'un service d'information sur les maladies rares neuromusculaires. Bien que spécialisée dans les myopathies, elle peut orienter vers des ressources spécifiques aux épilepsies myocloniques progressives.
La Ligue Française contre l'Épilepsie (LFCE) constitue une ressource incontournable. Elle propose des brochures d'information, des groupes de parole et un accompagnement dans les démarches administratives. Leur site internet contient une section dédiée aux épilepsies rares.
Au niveau européen, l'European Myoclonus Network rassemble des experts et des associations de patients. Cette organisation facilite les échanges d'expériences entre pays et soutient la recherche internationale [5].
Les centres de référence pour les épilepsies rares, répartis sur le territoire français, offrent une expertise spécialisée. Ces centres coordonnent les soins, participent à la recherche et forment les professionnels de santé [1].
N'oubliez pas les ressources numériques : forums de patients, groupes Facebook dédiés, applications mobiles pour le suivi des crises. Ces outils modernes complètent efficacement l'accompagnement traditionnel et permettent de rester connecté avec la communauté des patients.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le syndrome d'Unverricht-Lundborg nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre quotidien. Voici nos recommandations basées sur l'expérience des patients et des professionnels.
Aménagement du domicile : sécurisez votre environnement pour prévenir les chutes. Installez des barres d'appui dans la salle de bain, éliminez les tapis glissants, améliorez l'éclairage des escaliers. Ces modifications simples réduisent significativement les risques d'accident.
Pour gérer les myoclonies au quotidien, adoptez certaines stratégies. Utilisez des verres en plastique plutôt qu'en verre, privilégiez les vêtements avec fermetures velcro, gardez toujours une main libre pour vous rattraper. Ces petites astuces facilitent grandement les gestes quotidiens.
Gestion du stress : les myoclonies s'intensifient souvent lors de situations stressantes. Apprenez des techniques de relaxation, pratiquez la respiration profonde, maintenez un rythme de vie régulier. Certains patients trouvent bénéfiques la méditation ou le yoga adapté.
Concernant l'activité physique, restez actif mais adaptez vos exercices. La natation constitue une excellente option car l'eau soutient le corps. Évitez les sports de contact ou à risque de chute pendant les périodes d'aggravation des symptômes.
Tenez un journal de vos symptômes : notez l'intensité des myoclonies, les facteurs déclenchants, l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à optimiser votre prise en charge.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. La reconnaissance précoce de ces symptômes permet une prise en charge optimale du syndrome d'Unverricht-Lundborg.
Premiers symptômes : consultez si votre enfant ou adolescent présente des secousses musculaires répétées, particulièrement au niveau des mains et des bras. Ces myoclonies, surtout si elles s'intensifient lors d'actions volontaires, nécessitent un avis neurologique [7,8].
Une consultation urgente s'impose en cas de crise d'épilepsie, même isolée. N'attendez pas qu'elle se reproduise pour consulter. De même, toute chute inexpliquée chez un patient connu doit faire l'objet d'une évaluation médicale.
Pour les patients déjà diagnostiqués, plusieurs situations justifient une consultation non programmée. L'aggravation soudaine des myoclonies, l'apparition de nouveaux symptômes, ou une modification de la fréquence des crises nécessitent un avis médical [9].
Les effets secondaires des traitements doivent également motiver une consultation. Somnolence excessive, troubles digestifs persistants, modifications de l'humeur : ces symptômes peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique.
Bon à savoir : n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication non détectée. La plupart des centres spécialisés proposent une ligne téléphonique pour les urgences relatives aux épilepsies rares [1].
Questions Fréquentes
Le syndrome d'Unverricht-Lundborg est-il héréditaire ?Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif. Vous devez hériter d'une copie défectueuse du gène de chaque parent pour développer la maladie [5].
Peut-on guérir du syndrome d'Unverricht-Lundborg ?
Il n'existe actuellement aucun traitement curatif. Cependant, les traitements disponibles permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la plupart des patients [9]. Les recherches en thérapie génique offrent des perspectives d'avenir prometteuses [2,3].
Cette maladie affecte-t-elle l'intelligence ?
Non, contrairement à d'autres épilepsies myocloniques progressives, le syndrome d'Unverricht-Lundborg préserve généralement les capacités cognitives [5]. La plupart des patients conservent leurs facultés intellectuelles normales.
Peut-on avoir des enfants quand on est atteint ?
Oui, mais un conseil génétique est recommandé. Le risque de transmission dépend du statut génétique du partenaire. Des options comme le diagnostic prénatal existent [4].
L'espérance de vie est-elle réduite ?
L'espérance de vie reste proche de la normale dans la plupart des cas [7]. Cette pathologie présente un pronostic plus favorable que d'autres formes d'épilepsie myoclonique progressive.
Quels sports peut-on pratiquer ?
La plupart des activités physiques restent possibles avec des adaptations. Privilégiez les sports sans risque de chute comme la natation. Évitez les activités dangereuses pendant les périodes d'aggravation des myoclonies.
Questions Fréquentes
Le syndrome d'Unverricht-Lundborg est-il héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique récessif. Vous devez hériter d'une copie défectueuse du gène de chaque parent pour développer la maladie.
Peut-on guérir du syndrome d'Unverricht-Lundborg ?
Il n'existe actuellement aucun traitement curatif. Cependant, les traitements disponibles permettent de contrôler efficacement les symptômes chez la plupart des patients.
Cette maladie affecte-t-elle l'intelligence ?
Non, contrairement à d'autres épilepsies myocloniques progressives, le syndrome d'Unverricht-Lundborg préserve généralement les capacités cognitives.
L'espérance de vie est-elle réduite ?
L'espérance de vie reste proche de la normale dans la plupart des cas. Cette pathologie présente un pronostic plus favorable que d'autres formes d'épilepsie myoclonique progressive.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Référentiels, recommandations & consensus - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Labcorp Genetics (formerly Invitae) - Labs - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Fulgent Genetics - Labs - NIH Genetic Testing Registry (GTR) - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] KCTD7 Gene - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] R Gouider, S Mrabet. La maladie d'Unverricht–Lundborg: plus d'un siècle après. 2022Lien
- [6] G Vellieux. Syndrome de Lance-Adams: étude translationnelle de l'homme à l'animal. 2024Lien
- [7] ME Dembélé, L Cissé. Progressive myoclonic epilepsy in the department of neurology. 2022Lien
- [8] ME Dembélé, L Cissé. EPILEPSIES MYOCLONIQUES PROGRESSIVES AU SERVICE DE NEUROLOGIE. 2022Lien
- [9] A Roubertie, L Vercueil. Neurologie de l'adolescence. 2022Lien
- [10] AV Delgado-Escueta. Epilepsy Genomics. 2024Lien
Publications scientifiques
- La maladie d'Unverricht–Lundborg: plus d'un siècle après (2022)
- Syndrome de Lance-Adams: étude translationnelle de l'homme à l'animal (2024)
- Progressive myoclonic epilepsy in the department of neurology of the University Teaching hospital Point" G" (2022)
- EPILEPSIES MYOCLONIQUES PROGRESSIVES AU SERVICE DE NEUROLOGIE DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DU POINT “G” (2022)[PDF]
- [LIVRE][B] Neurologie de l'adolescence (2022)
Ressources web
- Maladie d'Unverricht-Lundborg (fr.wikipedia.org)
Les symptômes apparaissent chez les enfants entre 6 et 16 ans; parfois vers 18 ans. La plupart des cas provenaient de la région balte de l'Europe, bien que ...
- Maladie d'Unverricht-Lundborg : signes, causes et traitement (medicoverhospitals.in)
La maladie d'Unverricht-Lundborg, une maladie génétique rare, se manifeste généralement par des symptômes tels que des crises myocloniques, qui sont des ...
- La maladie d'Unverricht-Lundborg (EPM1) (em-consulte.com)
Il s'agit d'une maladie à transmission autosomique récessive, dont les premières manifestations surviennent entre les âges de 8 et 15 ans : crises généralisées ...
- La maladie d'Unverricht-Lundborg (EPM1) (sciencedirect.com)
de P Genton · 2006 · Cité 5 fois — Le diagnostic de MUL repose sur la prise en compte des antécédents familiaux, de l'âge, du contexte ethnique, du caractère typique des symptômes et de l'absence ...
- une maladie genetique rare (amarmyul.com)
Diagnostic de la Maladie d'Unverricht Lundborg. Signes cliniques : Début entre 6 et 18 ans (en général entre 8 et 13 ans) Secousses myocloniques, déclenchées ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.