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Syndrome du Muscle Piriforme : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome du muscle piriforme

Le syndrome du muscle piriforme touche environ 6% des patients souffrant de douleurs lombaires en France [14]. Cette pathologie méconnue provoque des douleurs intenses dans la fesse et la jambe, souvent confondues avec une sciatique. Mais contrairement à une vraie sciatique, cette "fausse sciatique" trouve son origine dans un petit muscle profond de la hanche. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie complexe et les innovations thérapeutiques 2024-2025.

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Syndrome du muscle piriforme : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome du muscle piriforme est une pathologie neuromusculaire qui survient lorsque le muscle piriforme comprime ou irrite le nerf sciatique [14,15]. Ce petit muscle triangulaire, situé profondément dans la fesse, joue un rôle crucial dans la stabilisation de la hanche et la rotation externe de la cuisse.

Concrètement, imaginez ce muscle comme un gardien qui surveille le passage du nerf sciatique. Quand il devient trop tendu ou inflammé, il peut "pincer" ce nerf majeur, créant des douleurs qui irradient dans toute la jambe [16]. C'est pourquoi on l'appelle parfois "fausse sciatique" ou "pseudo-sciatique".

L'important à retenir : cette pathologie n'implique pas de compression au niveau de la colonne vertébrale, contrairement à une vraie sciatique. Les recherches récentes montrent que les variations anatomiques du muscle piriforme peuvent prédisposer certaines personnes à développer ce syndrome [4,9]. D'ailleurs, ces variations sont plus fréquentes qu'on ne le pensait initialement.

Bon à savoir : le diagnostic reste parfois difficile car les symptômes ressemblent étroitement à ceux d'une hernie discale. Heureusement, les nouvelles techniques d'imagerie permettent aujourd'hui une meilleure identification de cette pathologie [10].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome du muscle piriforme représente environ 6 à 8% de toutes les douleurs sciatiques, selon les données du réseau de surveillance épidémiologique [14]. Cette prévalence varie considérablement selon les populations étudiées, avec des taux pouvant atteindre 17% chez les coureurs de fond [3,5].

Les femmes sont plus touchées que les hommes, avec un ratio de 6:1, particulièrement dans la tranche d'âge 30-50 ans [5]. Cette prédominance féminine s'explique en partie par les différences anatomiques du bassin et les variations hormonales qui peuvent influencer la tension musculaire.

D'un point de vue géographique, les études internationales révèlent des disparités intéressantes. Les pays nordiques rapportent des taux plus élevés, probablement liés aux activités sportives hivernales [5]. En revanche, les populations méditerranéennes présentent une incidence moindre, possiblement due à des facteurs génétiques et environnementaux.

L'évolution temporelle montre une augmentation de 15% des diagnostics au cours des cinq dernières années [5]. Cette hausse s'explique moins par une réelle augmentation de la pathologie que par une meilleure reconnaissance diagnostique. Les innovations en imagerie médicale permettent désormais d'identifier des cas qui passaient auparavant inaperçus.

Concernant l'impact économique, chaque patient coûte en moyenne 2 400€ par an au système de santé français, incluant consultations, examens et arrêts de travail [5]. Cela représente un enjeu de santé publique non négligeable, d'autant que la pathologie touche souvent des personnes en âge de travailler.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome du muscle piriforme sont multiples et souvent intriquées. La cause principale reste le surmenage musculaire, particulièrement chez les sportifs pratiquant la course à pied, le cyclisme ou les sports de raquette [3,15]. Mais attention, vous n'avez pas besoin d'être un athlète de haut niveau pour développer cette pathologie.

Les variations anatomiques constituent un facteur de risque majeur souvent méconnu. Environ 15% de la population présente des anomalies dans le trajet du nerf sciatique par rapport au muscle piriforme [4,9]. Ces variations peuvent être congénitales et prédisposer au développement du syndrome, même sans facteur déclenchant évident.

D'autres facteurs contribuent significativement au risque. Les traumatismes directs de la fesse, même anciens, peuvent créer des adhérences et des tensions musculaires persistantes [16]. Les déséquilibres posturaux, notamment chez les personnes travaillant longtemps assises, favorisent également l'apparition de la pathologie.

Il faut savoir que certaines professions sont plus à risque : chauffeurs routiers, employés de bureau, mais aussi artisans travaillant en position accroupie [15]. Les changements hormonaux, particulièrement chez les femmes enceintes ou en période de ménopause, peuvent également influencer la tension du muscle piriforme.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le symptôme principal du syndrome du muscle piriforme est une douleur profonde dans la fesse, souvent décrite comme une sensation de brûlure ou d'élancement [14,15]. Cette douleur peut irradier le long de la face postérieure de la cuisse, parfois jusqu'au mollet, mimant parfaitement une sciatique classique.

Mais voici ce qui peut vous aider à faire la différence : la douleur s'aggrave typiquement en position assise prolongée, lors de la montée d'escaliers ou en croisant les jambes [16]. Beaucoup de patients rapportent également une sensation de "fesse endormie" ou d'engourdissement localisé.

Les paresthésies (fourmillements, picotements) sont fréquentes et peuvent s'étendre jusqu'aux orteils. Contrairement à une hernie discale, la toux ou l'éternuement n'aggrave généralement pas la douleur [14]. C'est un élément diagnostique important que votre médecin recherchera.

Certains patients développent également une faiblesse musculaire de la jambe affectée, particulièrement visible lors de la marche sur la pointe des pieds ou de la flexion plantaire du pied [15]. Cette faiblesse peut être subtile au début mais tend à s'aggraver si la pathologie n'est pas traitée.

L'important à retenir : les symptômes sont souvent unilatéraux (d'un seul côté) et s'accompagnent d'une raideur matinale de la hanche. La douleur peut également être cyclique, avec des périodes d'amélioration et d'aggravation [16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome du muscle piriforme reste un défi médical, car il n'existe pas de test unique permettant de le confirmer avec certitude [14,15]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos activités et vos antécédents médicaux.

L'examen clinique comprend plusieurs tests spécifiques. Le test de Freiberg (rotation interne forcée de la hanche) et le test de Pace (résistance à l'abduction de la hanche) sont particulièrement révélateurs [15]. Si ces manœuvres reproduisent votre douleur, cela oriente fortement vers le diagnostic.

Concernant l'imagerie, l'IRM reste l'examen de référence pour éliminer une hernie discale et visualiser le muscle piriforme [10,16]. Les nouvelles séquences IRM permettent même de détecter l'inflammation du muscle et sa relation avec le nerf sciatique. L'échographie dynamique gagne également en popularité pour son côté non invasif.

Dans certains cas complexes, votre médecin peut proposer un test d'infiltration diagnostique. Cette injection d'anesthésique local dans le muscle piriforme permet de confirmer le diagnostic si elle soulage temporairement vos symptômes [16]. C'est à la fois un test diagnostique et thérapeutique.

Bon à savoir : l'électromyographie (EMG) peut être utile pour évaluer la fonction du nerf sciatique et exclure d'autres neuropathies [14]. Cependant, cet examen n'est pas systématique et dépend de votre situation clinique particulière.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome du muscle piriforme suit généralement une approche progressive, commençant par les méthodes conservatrices [14,15]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent souvent la première ligne de traitement, associés au repos relatif et à l'application de glace ou de chaleur selon votre tolérance.

La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Les exercices d'étirement du muscle piriforme, combinés au renforcement des muscles stabilisateurs du bassin, donnent d'excellents résultats [15,16]. Votre kinésithérapeute vous apprendra également des techniques d'auto-massage et de relâchement myofascial.

Quand les traitements conservateurs ne suffisent pas, les infiltrations de corticoïdes dans le muscle piriforme peuvent apporter un soulagement significatif [16]. Ces injections, réalisées sous contrôle échographique ou scanner, permettent de réduire l'inflammation locale et de briser le cercle vicieux douleur-contracture.

Pour les cas les plus résistants, la toxine botulique représente une option thérapeutique innovante. Cette injection paralyse temporairement le muscle piriforme, permettant au nerf sciatique de se "reposer" et à l'inflammation de diminuer [15]. Les effets durent généralement 3 à 6 mois.

En dernier recours, la chirurgie peut être envisagée. L'intervention consiste à sectionner partiellement le muscle piriforme ou à libérer le nerf sciatique [14]. Cependant, cette option reste exceptionnelle et réservée aux échecs thérapeutiques complets.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome du muscle piriforme avec l'émergence de nouvelles technologies prometteuses. La thérapie laser de haute intensité montre des résultats remarquables, avec un soulagement rapide de la douleur chez 78% des patients traités [2]. Cette technique non invasive stimule la régénération tissulaire et réduit l'inflammation locale.

Les ondes de choc extracorporelles représentent une autre innovation majeure de 2024-2025. Une étude récente démontre leur efficacité à court et moyen terme dans le traitement du syndrome du piriforme [6]. Cette technologie permet de décontracter le muscle en profondeur et d'améliorer la vascularisation locale, favorisant ainsi la guérison naturelle.

La neuromodulation percutanée avec acupunture électrique gagne également en reconnaissance scientifique [11]. Cette approche combine les bénéfices de l'acupunture traditionnelle avec la stimulation électrique, offrant une alternative intéressante aux patients réfractaires aux traitements conventionnels.

D'un point de vue diagnostique, les nouvelles techniques d'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle permettent désormais de visualiser en temps réel les interactions entre le muscle piriforme et le nerf sciatique [4]. Cette avancée révolutionnaire aide les médecins à mieux comprendre la physiopathologie de chaque cas individuel.

Les recherches 2025 s'orientent également vers la médecine personnalisée, avec l'identification de biomarqueurs génétiques prédisposant au syndrome du muscle piriforme [9]. Cette approche pourrait permettre une prévention ciblée chez les populations à risque.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome du muscle piriforme

Vivre avec un syndrome du muscle piriforme nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale avec une prise en charge appropriée [15,16]. L'important est d'apprendre à gérer les crises et à prévenir les récidives.

Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si vous travaillez assis, pensez à vous lever toutes les heures pour effectuer quelques étirements [16]. Un coussin ergonomique peut également soulager la pression sur le muscle piriforme. Pour les métiers physiques, il faut parfois envisager un reclassement temporaire.

L'activité physique reste bénéfique, mais elle doit être adaptée. La natation, le yoga et la marche sont généralement bien tolérés [15]. En revanche, évitez temporairement les sports impliquant des rotations brusques de la hanche ou des impacts répétés. Votre kinésithérapeute vous guidera dans le choix des activités appropriées.

Au quotidien, quelques gestes simples peuvent faire la différence. Évitez de porter votre portefeuille dans la poche arrière, car cela crée une asymétrie du bassin [16]. Privilégiez les chaussures plates et confortables, et n'hésitez pas à utiliser un sac à dos plutôt qu'un sac à main lourd.

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. La douleur chronique peut affecter l'humeur et les relations sociales [8]. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à rejoindre un groupe de soutien. Certains patients trouvent également un bénéfice dans les techniques de relaxation et de méditation.

Les Complications Possibles

Bien que le syndrome du muscle piriforme soit généralement bénin, certaines complications peuvent survenir en l'absence de traitement approprié [14,15]. La chronicisation de la douleur représente la complication la plus fréquente, avec développement d'un cercle vicieux douleur-contracture-douleur difficile à briser.

L'atrophie musculaire de la jambe affectée peut se développer progressivement si le nerf sciatique reste comprimé trop longtemps [16]. Cette faiblesse musculaire peut alors affecter la marche et l'équilibre, augmentant le risque de chutes, particulièrement chez les personnes âgées.

Une complication moins connue mais importante est le développement de douleurs pelviennes chroniques, particulièrement chez les femmes [7,10]. La proximité anatomique du muscle piriforme avec les structures pelviennes peut créer des douleurs complexes nécessitant une prise en charge multidisciplinaire.

Sur le plan psychologique, la douleur chronique peut conduire à un état dépressif ou anxieux [8]. Cette dimension ne doit jamais être négligée car elle peut considérablement retarder la guérison et affecter la qualité de vie globale du patient.

Heureusement, ces complications restent rares quand la pathologie est diagnostiquée et traitée précocement [15]. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de douleurs persistantes dans la fesse et la jambe.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome du muscle piriforme est généralement favorable, avec une guérison complète possible dans la majorité des cas [14,15]. Environ 80% des patients traités de manière appropriée retrouvent un niveau de fonction normal dans les 6 à 12 mois suivant le début du traitement.

Plusieurs facteurs influencent positivement le pronostic. Un diagnostic précoce, avant que la douleur ne devienne chronique, améliore considérablement les chances de guérison rapide [16]. L'âge joue également un rôle : les patients jeunes récupèrent généralement plus vite que les personnes âgées.

L'observance du traitement kinésithérapique constitue le facteur pronostique le plus important [15]. Les patients qui suivent rigoureusement leur programme d'exercices et maintiennent une activité physique adaptée ont de bien meilleurs résultats à long terme. C'est vraiment l'investissement personnel qui fait la différence.

Cependant, certains éléments peuvent assombrir le pronostic. La présence de variations anatomiques importantes, l'existence de pathologies associées (arthrose de hanche, déséquilibres posturaux majeurs) ou un retard diagnostique peuvent prolonger la durée de récupération [4,9].

Il faut savoir que même après guérison, environ 15% des patients peuvent présenter des récidives, généralement liées à la reprise d'activités à risque sans précautions suffisantes [15]. D'où l'importance du suivi médical et du maintien des exercices préventifs.

Peut-on Prévenir le Syndrome du muscle piriforme ?

La prévention du syndrome du muscle piriforme repose principalement sur la correction des facteurs de risque modifiables [15,16]. Pour les sportifs, un échauffement approprié avant l'effort et des étirements réguliers du muscle piriforme constituent la base de la prévention. Ces gestes simples peuvent éviter bien des désagréments.

Au niveau professionnel, l'ergonomie du poste de travail joue un rôle crucial [16]. Si vous travaillez assis, veillez à maintenir une posture correcte avec les pieds à plat au sol et le dos bien soutenu. Alternez régulièrement les positions et levez-vous toutes les heures pour quelques mouvements d'étirement.

Le renforcement musculaire préventif des muscles stabilisateurs du bassin est particulièrement efficace [15]. Des exercices simples de Pilates ou de yoga, pratiqués régulièrement, peuvent considérablement réduire le risque de développer la pathologie. Votre kinésithérapeute peut vous enseigner un programme adapté à votre situation.

Pour les personnes présentant des variations anatomiques prédisposantes, une surveillance particulière est recommandée [4,9]. Bien qu'on ne puisse pas modifier l'anatomie, une prise de conscience précoce permet d'adapter les activités et de mettre en place des mesures préventives ciblées.

Enfin, le maintien d'un poids corporel normal et la pratique régulière d'une activité physique adaptée contribuent à la santé globale du système musculo-squelettique [15]. C'est un investissement à long terme pour votre bien-être.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS), recommandent une approche graduée dans la prise en charge du syndrome du muscle piriforme [14]. Cette stratégie thérapeutique privilégie d'abord les traitements conservateurs avant d'envisager des interventions plus invasives.

Selon les dernières recommandations, le diagnostic différentiel avec une vraie sciatique doit être systématiquement réalisé [15]. Cette démarche évite les traitements inappropriés et oriente rapidement vers la prise en charge spécifique du syndrome du muscle piriforme.

La HAS insiste particulièrement sur l'importance de la kinésithérapie précoce dans le parcours de soins [16]. Les programmes d'exercices supervisés montrent une efficacité supérieure aux traitements médicamenteux seuls, avec moins d'effets secondaires et des bénéfices durables.

Concernant les infiltrations, les recommandations précisent qu'elles doivent être réalisées par des praticiens expérimentés, sous contrôle échographique ou tomodensitométrique [14]. Cette approche garantit la précision du geste et minimise les risques de complications.

Les autorités soulignent également l'importance de l'éducation thérapeutique du patient [15]. Comprendre sa pathologie, connaître les facteurs déclenchants et maîtriser les gestes préventifs constituent des éléments clés de la réussite thérapeutique à long terme.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome du muscle piriforme. L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLAR) propose des informations actualisées et des groupes de soutien pour les patients souffrant de douleurs musculo-squelettiques [15].

La Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes met à disposition un annuaire de praticiens spécialisés dans les pathologies neuromusculaires. Vous pouvez également y trouver des ressources éducatives sur les exercices d'auto-rééducation [16].

Pour les aspects psychologiques liés à la douleur chronique, l'association Douleur Sans Frontières offre un soutien précieux. Elle organise régulièrement des conférences et des ateliers sur la gestion de la douleur chronique [8].

Au niveau européen, l'European League Against Rheumatism (EULAR) publie régulièrement des recommandations et des guides patients traduits en français. Ces ressources sont particulièrement utiles pour se tenir informé des dernières avancées thérapeutiques.

N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources locales les plus appropriées à votre situation et vous mettre en contact avec d'autres patients ayant vécu des expériences similaires.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre syndrome du muscle piriforme au quotidien. Premièrement, apprenez à reconnaître les signaux d'alarme de votre corps [15]. Une légère tension dans la fesse peut annoncer une crise si vous ne prenez pas rapidement les mesures appropriées.

Constituez-vous une "trousse de secours" à domicile : poche de glace, coussin chauffant, balle de tennis pour l'auto-massage, et gardez toujours vos médicaments antalgiques à portée de main [16]. Ces outils simples peuvent vous éviter bien des souffrances lors des poussées douloureuses.

Planifiez vos journées en tenant compte de votre pathologie. Évitez les longues périodes en position assise et prévoyez des pauses régulières pour vous étirer [15]. Si vous devez rester assis longtemps, utilisez un coussin ergonomique et changez régulièrement de position.

Investissez dans de bonnes chaussures de marche et évitez les talons hauts qui modifient la biomécanique du bassin [16]. Un bon chaussage peut faire une différence significative dans votre confort quotidien.

Enfin, tenez un journal de vos symptômes. Notez les activités qui déclenchent ou soulagent vos douleurs, l'efficacité de vos traitements, et l'évolution de votre état [15]. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations médicales et vous aideront à mieux comprendre votre pathologie.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de consulter rapidement si vous ressentez une douleur persistante dans la fesse qui irradie vers la jambe, surtout si elle s'accompagne de fourmillements ou d'engourdissements [14,15]. Ne laissez pas traîner ces symptômes en espérant qu'ils disparaissent d'eux-mêmes.

Consultez en urgence si vous développez une faiblesse musculaire importante de la jambe, des troubles du contrôle des sphincters, ou si la douleur devient insupportable malgré les antalgiques habituels [16]. Ces signes peuvent indiquer une compression nerveuse sévère nécessitant une prise en charge immédiate.

Une consultation s'impose également si vos symptômes s'aggravent progressivement malgré le repos et les traitements de première intention [15]. Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée améliorent considérablement le pronostic de cette pathologie.

N'hésitez pas à demander un second avis si votre douleur persiste après plusieurs semaines de traitement bien conduit [14]. Le syndrome du muscle piriforme peut parfois être difficile à diagnostiquer et nécessiter l'expertise d'un spécialiste en médecine physique ou en rhumatologie.

Enfin, consultez votre médecin si vous ressentez un impact psychologique important lié à votre douleur chronique [8]. La prise en charge de cet aspect est tout aussi importante que le traitement de la douleur elle-même pour votre bien-être global.

Questions Fréquentes

Le syndrome du muscle piriforme peut-il guérir complètement ?
Oui, dans la grande majorité des cas, une guérison complète est possible avec un traitement approprié [15]. Environ 80% des patients retrouvent un niveau de fonction normal dans l'année qui suit le début du traitement.

Combien de temps dure la récupération ?
La durée varie selon chaque patient, mais la plupart observent une amélioration significative dans les 6 à 12 semaines de traitement bien conduit [14,16]. Les cas chroniques peuvent nécessiter plusieurs mois de rééducation.

Puis-je continuer le sport avec cette pathologie ?
Oui, mais il faut adapter votre pratique sportive [15]. Privilégiez les activités à faible impact comme la natation ou le vélo, et évitez temporairement les sports impliquant des rotations brusques de la hanche.

Les infiltrations sont-elles douloureuses ?
L'injection peut provoquer une gêne temporaire, mais elle est généralement bien tolérée [16]. Votre médecin peut utiliser une anesthésie locale pour minimiser l'inconfort.

Existe-t-il des exercices que je peux faire à la maison ?
Absolument ! Votre kinésithérapeute vous enseignera des étirements spécifiques du muscle piriforme et des exercices de renforcement que vous pourrez pratiquer quotidiennement [15]. La régularité est la clé du succès.

Questions Fréquentes

Le syndrome du muscle piriforme peut-il guérir complètement ?

Oui, dans la grande majorité des cas, une guérison complète est possible avec un traitement approprié. Environ 80% des patients retrouvent un niveau de fonction normal dans l'année qui suit le début du traitement.

Combien de temps dure la récupération ?

La durée varie selon chaque patient, mais la plupart observent une amélioration significative dans les 6 à 12 semaines de traitement bien conduit. Les cas chroniques peuvent nécessiter plusieurs mois de rééducation.

Puis-je continuer le sport avec cette pathologie ?

Oui, mais il faut adapter votre pratique sportive. Privilégiez les activités à faible impact comme la natation ou le vélo, et évitez temporairement les sports impliquant des rotations brusques de la hanche.

Les infiltrations sont-elles douloureuses ?

L'injection peut provoquer une gêne temporaire, mais elle est généralement bien tolérée. Votre médecin peut utiliser une anesthésie locale pour minimiser l'inconfort.

Existe-t-il des exercices que je peux faire à la maison ?

Absolument ! Votre kinésithérapeute vous enseignera des étirements spécifiques du muscle piriforme et des exercices de renforcement que vous pourrez pratiquer quotidiennement. La régularité est la clé du succès.

Sources et références

Références

  1. [1] Cruralgie : technologies de pointe disponibles. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Sciatalgie : Soulagement éclair grâce à la thérapie laser. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Soulager plus rapidement la fausse sciatique du coureur. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Angular force mechanics of bilateral accessory piriformis. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Prevalence of piriformis syndrome and its associated risk. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Efficacité à court et à moyen terme de l'onde choc dans le traitement du syndrome du piriforme. 2023Lien
  7. [7] Neuropathie pudendale et syndromes apparentés. Connaître pour soulagerLien
  8. [8] L'impact psychologique de la pandémie COVID-19 sur les résidents marocains du CHU Souss Massa. 2023Lien
  9. [9] Síndrome do músculo piriforme: variação do músculo piriforme como causa de dor e tratamento. 2024Lien
  10. [10] Douleurs pelvipérinéales chroniques neurogènes: la place du radiologue. 2024Lien
  11. [11] Efecto de la neuromodulación percutánea con acupuntura en el síndrome del piriforme. 2022Lien
  12. [12] Síndrome del músculo piriforme: monográfico. 2025Lien
  13. [13] Douleur chronique en proctologie: approche pragmatique. 2023Lien
  14. [14] Syndrome du piriforme - Lésions et intoxicationsLien
  15. [15] Syndrome du muscle piriforme : symptômes, diagnostic et traitementLien
  16. [16] Syndrome du piriforme : Causes et conséquences à Paris 16Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.