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Syndrome du Canal Tarsien : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Syndrome du canal tarsien

Le syndrome du canal tarsien touche environ 0,58% de la population française selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Cette pathologie, souvent méconnue, provoque des douleurs et des fourmillements dans le pied qui peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Mais rassurez-vous : des solutions existent, et les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3,4,5].

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Syndrome du canal tarsien : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome du canal tarsien correspond à la compression du nerf tibial postérieur dans un tunnel ostéo-fibreux situé derrière la malléole interne de votre cheville [16,17]. Imaginez un câble électrique coincé dans un tuyau trop étroit : c'est exactement ce qui se passe avec votre nerf.

Cette pathologie ressemble au syndrome du canal carpien, mais elle affecte le pied plutôt que la main [2]. Le canal tarsien est un passage anatomique délimité par les os du tarse et le rétinaculum des fléchisseurs, une membrane fibreuse qui maintient les tendons en place [18].

Concrètement, quand ce tunnel se rétrécit ou que son contenu augmente de volume, le nerf tibial postérieur se retrouve comprimé. Cette compression perturbe la transmission des signaux nerveux vers la plante du pied et les orteils [16]. D'ailleurs, cette pathologie peut toucher un seul pied ou les deux simultanément, selon les causes sous-jacentes [17].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence du syndrome du canal tarsien estimée à 0,58% de la population générale, soit environ 390 000 personnes concernées [1]. Cette pathologie touche principalement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance féminine (ratio 1,3:1) [1].

L'incidence annuelle en France s'élève à 5,8 cas pour 10 000 habitants selon les dernières données de surveillance [1]. Mais attention : ces chiffres sont probablement sous-estimés car le diagnostic reste souvent difficile à poser. En effet, de nombreux patients consultent plusieurs médecins avant d'obtenir le bon diagnostic [8,9,10].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec des taux comparables à ceux de l'Allemagne et de la Belgique [1]. Les pays nordiques présentent des prévalences légèrement inférieures, possiblement liées à des différences dans les habitudes de chaussage et l'activité physique.

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les consultations, examens complémentaires et arrêts de travail [1]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% de la prévalence, notamment due au vieillissement de la population et à l'augmentation des activités sportives [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes du syndrome du canal tarsien sont multiples et souvent intriquées. La cause la plus fréquente reste l'inflammation chronique des structures du canal, souvent liée à une sollicitation excessive [18]. Pensez aux coureurs de fond ou aux personnes qui restent debout toute la journée : leurs pieds subissent des contraintes répétées qui peuvent déclencher cette pathologie.

Parmi les facteurs de risque principaux, on retrouve le diabète, qui fragilise les nerfs et favorise leur compression [16,17]. L'obésité joue également un rôle important en augmentant la pression exercée sur les structures du pied. D'ailleurs, une perte de poids de seulement 5 kg peut parfois suffire à améliorer les symptômes [17].

Les anomalies anatomiques constituent une autre cause importante. Certaines personnes naissent avec un canal tarsien naturellement plus étroit, les prédisposant à développer cette pathologie [8,9]. Les traumatismes de la cheville, même anciens, peuvent également créer des adhérences ou des déformations qui compriment le nerf [10].

Il faut savoir que les pathologies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante augmentent significativement le risque [16]. Ces maladies provoquent une inflammation chronique qui peut s'étendre au canal tarsien et comprimer le nerf tibial postérieur.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome du canal tarsien sont souvent trompeurs et peuvent être confondus avec d'autres pathologies du pied. Le signe le plus caractéristique ? Des douleurs et des fourmillements qui irradient vers la plante du pied et les orteils, particulièrement intenses la nuit [16,17].

Vous pourriez ressentir une sensation de brûlure ou d'engourdissement qui s'étend du talon vers les orteils, suivant le trajet du nerf tibial postérieur [18]. Ces sensations s'aggravent typiquement lors de la marche prolongée ou en position debout, et s'améliorent au repos avec le pied surélevé [16].

Un symptôme particulièrement évocateur est le signe de Tinel : une percussion légère derrière la malléole interne déclenche des fourmillements dans le territoire du nerf [17]. Certains patients décrivent également une sensation de « pied qui s'endort » ou de « décharges électriques » lors de certains mouvements [16].

Attention : les symptômes peuvent être intermittents au début, ce qui retarde souvent le diagnostic [8,9]. Ils ont tendance à s'aggraver progressivement, pouvant évoluer vers une perte de sensibilité permanente si la compression persiste trop longtemps [10].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome du canal tarsien repose d'abord sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique approfondi [16,17]. Votre médecin recherchera les symptômes caractéristiques et testera la sensibilité de votre pied en différents points [18].

L'électromyogramme (EMG) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic [16]. Cet examen mesure la vitesse de conduction du nerf tibial postérieur et peut objectiver un ralentissement caractéristique de la compression nerveuse. Rassurez-vous : bien que parfois inconfortable, cet examen reste indispensable pour poser un diagnostic de certitude [17].

L'échographie et l'IRM peuvent compléter le bilan diagnostique, notamment pour identifier une cause anatomique précise comme un kyste ou une tumeur bénigne [8,9,10]. Ces examens d'imagerie permettent de visualiser directement les structures du canal tarsien et d'évaluer l'épaississement du nerf [16].

Il faut savoir que le diagnostic peut parfois prendre plusieurs mois, car cette pathologie reste méconnue de nombreux praticiens [8]. N'hésitez pas à consulter un spécialiste en neurologie ou en chirurgie orthopédique si vos symptômes persistent malgré un traitement initial [17].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome du canal tarsien suit une approche progressive, commençant toujours par des mesures conservatrices [16,17]. La première étape consiste à réduire l'inflammation par le repos, l'application de glace et la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens [18].

Les orthèses plantaires sur mesure constituent un pilier du traitement conservateur [12]. Elles permettent de corriger les défauts d'appui et de réduire les contraintes exercées sur le canal tarsien. Beaucoup de patients constatent une amélioration significative après quelques semaines de port d'orthèses adaptées [16].

La kinésithérapie joue un rôle essentiel, notamment les techniques de mobilisation neurovasculaire qui permettent d'améliorer la glisse du nerf dans son canal [13]. Les exercices d'étirement du mollet et de renforcement des muscles intrinsèques du pied complètent efficacement cette approche [12].

Quand les traitements conservateurs échouent, les infiltrations de corticoïdes dans le canal tarsien peuvent apporter un soulagement temporaire [16,17]. Cette technique, réalisée sous contrôle échographique, permet de réduire l'inflammation locale et de gagner du temps avant d'envisager une intervention chirurgicale [18].

La chirurgie de décompression reste réservée aux cas résistants au traitement médical. Cette intervention consiste à sectionner le rétinaculum des fléchisseurs pour libérer le nerf tibial postérieur [16]. Les résultats sont généralement satisfaisants, avec un taux de succès de 70 à 85% selon les séries [17].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement du syndrome du canal tarsien [3,4,5]. L'Université de Nantes développe actuellement des approches innovantes combinant thérapie génique et ingénierie tissulaire pour favoriser la régénération nerveuse [3].

Une étude clinique randomisée récente évalue l'efficacité du CPL-01, un nouveau composé anti-inflammatoire spécifiquement conçu pour les neuropathies de compression [6]. Les premiers résultats montrent une réduction significative de la douleur et une amélioration de la conduction nerveuse chez 78% des patients traités [6].

Les techniques de neuromodulation représentent également une voie prometteuse [5]. La stimulation électrique transcutanée ciblée permet de moduler la transmission douloureuse et d'améliorer la fonction nerveuse sans effet secondaire majeur [7]. Cette approche non invasive pourrait révolutionner la prise en charge des formes chroniques [5].

L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic, avec des algorithmes capables d'analyser les signaux électromyographiques et d'identifier les patterns caractéristiques du syndrome du canal tarsien [4]. Ces outils d'aide au diagnostic pourraient réduire significativement les délais de prise en charge [3].

Enfin, les recherches sur la médecine régénérative explorent l'utilisation de cellules souches mésenchymateuses pour réparer les lésions nerveuses chroniques [5]. Bien que ces approches restent expérimentales, elles offrent un espoir pour les patients avec des lésions nerveuses irréversibles [6].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome du Canal Tarsien

Vivre avec un syndrome du canal tarsien nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous : la plupart des patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante [15]. L'important est d'apprendre à gérer les symptômes et d'adapter vos activités en conséquence.

Le choix des chaussures devient crucial : privilégiez des modèles avec un bon soutien de la voûte plantaire et évitez les talons hauts qui augmentent la pression sur le canal tarsien [18]. Des chaussures trop serrées ou mal adaptées peuvent aggraver significativement vos symptômes [16].

Au travail, si vous restez debout longtemps, pensez à faire des pauses régulières et à surélever vos pieds dès que possible [17]. Un tapis anti-fatigue peut également réduire les contraintes exercées sur vos pieds. D'ailleurs, certains aménagements de poste peuvent être pris en charge par la médecine du travail [1].

Pour les activités sportives, il faut adapter plutôt qu'arrêter complètement [16]. La natation et le vélo sont généralement bien tolérés, contrairement à la course à pied qui peut aggraver les symptômes. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à réduire l'intensité si nécessaire [17].

La gestion de la douleur chronique peut parfois nécessiter un accompagnement psychologique [15]. Des techniques comme la thérapie par la conscience et l'expression des émotions montrent des résultats prometteurs pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant de douleurs chroniques [15].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénin, le syndrome du canal tarsien peut évoluer vers des complications si il n'est pas traité correctement [16,17]. La complication la plus redoutée reste l'atrophie musculaire des muscles intrinsèques du pied, qui peut devenir irréversible si la compression nerveuse persiste trop longtemps [16].

La perte de sensibilité permanente constitue une autre complication préoccupante [17]. Quand le nerf tibial postérieur est comprimé de façon chronique, les fibres nerveuses peuvent subir des lésions définitives, entraînant une hypoesthésie ou une anesthésie de la plante du pied [18]. Cette perte de sensibilité augmente le risque de blessures et d'ulcérations, particulièrement chez les patients diabétiques [16].

Les déformations du pied représentent une complication tardive mais significative [8,9]. L'atrophie des muscles intrinsèques peut provoquer des griffes d'orteils ou un affaissement de la voûte plantaire, nécessitant parfois une correction chirurgicale complexe [10].

Il faut également mentionner les complications liées aux traitements eux-mêmes [16]. Les infiltrations répétées de corticoïdes peuvent fragiliser les tissus locaux, tandis que la chirurgie comporte un risque, certes faible, de lésion nerveuse iatrogène ou d'infection [17]. C'est pourquoi il est essentiel de bien peser le rapport bénéfice-risque avant toute intervention [18].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome du canal tarsien dépend largement de la précocité du diagnostic et de la mise en place d'un traitement adapté [16,17]. Quand la pathologie est prise en charge rapidement, avant l'apparition de lésions nerveuses irréversibles, le pronostic reste généralement favorable [18].

Avec un traitement conservateur bien conduit, environ 60 à 70% des patients constatent une amélioration significative de leurs symptômes dans les 6 mois [16]. Les orthèses plantaires et la kinésithérapie permettent souvent de contrôler efficacement la douleur et de prévenir l'aggravation [12,13].

Pour les patients nécessitant une intervention chirurgicale, les résultats sont encourageants avec un taux de succès compris entre 70 et 85% selon les séries [17]. Cependant, la récupération complète peut prendre plusieurs mois, et certains patients conservent des séquelles mineures [16].

Les facteurs pronostiques les plus importants incluent l'âge du patient, la durée d'évolution des symptômes avant traitement, et la présence de pathologies associées comme le diabète [8,9,10]. Les patients jeunes sans comorbidités ont généralement un meilleur pronostic [16].

Il est important de noter que même avec un traitement optimal, certains patients peuvent présenter des récidives ou des symptômes résiduels [17]. Un suivi régulier reste donc nécessaire pour adapter le traitement si besoin [18].

Peut-on Prévenir le Syndrome du Canal Tarsien ?

La prévention du syndrome du canal tarsien repose principalement sur la réduction des facteurs de risque modifiables [16,17]. Bien qu'on ne puisse pas agir sur les prédispositions anatomiques, plusieurs mesures peuvent considérablement réduire votre risque de développer cette pathologie [18].

Le contrôle du poids constitue l'une des mesures préventives les plus efficaces [17]. Chaque kilogramme en excès augmente la pression exercée sur les structures du pied, favorisant l'inflammation et la compression nerveuse. Une perte de poids même modeste peut avoir des effets bénéfiques significatifs [16].

Le choix de chaussures adaptées joue un rôle crucial dans la prévention [18]. Évitez les chaussures trop serrées, les talons hauts prolongés, et privilégiez des modèles offrant un bon soutien de la voûte plantaire. Si vous avez des pieds plats ou creux, des orthèses préventives peuvent être recommandées [16].

Pour les sportifs, une progression graduelle de l'entraînement et un échauffement approprié réduisent le risque de microtraumatismes répétés [17]. Les coureurs doivent particulièrement veiller à renouveler régulièrement leurs chaussures de course et à varier les surfaces d'entraînement [18].

Enfin, la gestion des pathologies associées comme le diabète ou les maladies inflammatoires contribue à réduire le risque [16]. Un diabète bien équilibré limite les complications nerveuses, tandis qu'un traitement anti-inflammatoire adapté peut prévenir l'inflammation chronique du canal tarsien [17].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge du syndrome du canal tarsien [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique structurée, débutant par un examen clinique approfondi avant de recourir aux examens complémentaires [1].

Selon les recommandations de l'Assurance Maladie, le traitement doit suivre une escalade thérapeutique progressive [2]. Les mesures conservatrices (repos, anti-inflammatoires, orthèses) doivent être privilégiées en première intention, la chirurgie étant réservée aux échecs du traitement médical après au moins 6 mois d'évolution [1].

La Société Française de Médecine Physique et de Réadaptation insiste sur l'importance de la kinésithérapie dans la prise en charge [12]. Les techniques de mobilisation neurovasculaire et les exercices spécifiques doivent être intégrés précocement dans le parcours de soins [13].

Les recommandations européennes, auxquelles la France adhère, préconisent une approche multidisciplinaire associant médecin traitant, neurologue, kinésithérapeute et podologue [1]. Cette coordination des soins améliore significativement les résultats thérapeutiques et réduit les délais de guérison [2].

Concernant le suivi post-thérapeutique, les autorités recommandent une surveillance régulière pendant au moins 2 ans, avec des consultations à 3, 6, 12 et 24 mois pour évaluer l'évolution et adapter le traitement si nécessaire [1].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome du canal tarsien [1]. L'Association Française contre les Neuropathies Périphériques (AFNP) propose des groupes de parole et des informations actualisées sur les dernières avancées thérapeutiques.

La Fédération Française des Diabétiques offre un soutien spécifique aux patients diabétiques développant des complications nerveuses [1]. Leurs antennes locales organisent régulièrement des ateliers sur la prévention et la gestion des neuropathies périphériques.

Pour les aspects pratiques, le site ameli.fr de l'Assurance Maladie fournit des informations détaillées sur les remboursements des orthèses plantaires et des séances de kinésithérapie [2]. Vous y trouverez également les démarches pour obtenir une prise en charge en affection de longue durée si nécessaire.

Les forums en ligne spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients partageant la même pathologie. Attention cependant : ces échanges ne remplacent jamais l'avis médical, mais peuvent apporter un soutien moral précieux [1].

Enfin, de nombreux centres de référence en neurologie proposent des consultations spécialisées dans les neuropathies de compression. N'hésitez pas à demander à votre médecin traitant une orientation vers l'un de ces centres si votre situation le justifie [2].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un syndrome du canal tarsien au quotidien. Premièrement, tenez un carnet de symptômes : notez l'intensité de vos douleurs, les circonstances déclenchantes et l'efficacité des traitements [16]. Ces informations seront précieuses pour votre médecin.

Pour soulager les douleurs nocturnes, surélevez le pied de votre lit de quelques centimètres [17]. Cette position favorise le drainage veineux et réduit l'œdème local qui peut aggraver la compression nerveuse. Un coussin sous les pieds peut également aider [18].

Côté exercices, pratiquez régulièrement des étirements du mollet et des mobilisations douces de la cheville [12,13]. Ces mouvements améliorent la circulation locale et maintiennent la souplesse des tissus. Votre kinésithérapeute peut vous enseigner les techniques appropriées [12].

En cas de crise douloureuse, l'application de glace pendant 15 minutes peut apporter un soulagement temporaire [16]. Alternativement, certains patients préfèrent la chaleur : testez les deux approches pour voir ce qui vous convient le mieux [17].

N'oubliez pas l'importance du soutien psychologique [15]. Vivre avec une douleur chronique peut être épuisant moralement. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à consulter un psychologue spécialisé dans la gestion de la douleur [15].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de consulter rapidement si vous présentez des symptômes évocateurs d'un syndrome du canal tarsien [16,17]. Ne tardez pas si vous ressentez des douleurs nocturnes persistantes dans le pied, des fourmillements ou des engourdissements qui s'aggravent progressivement [18].

Consultez en urgence si vous développez une perte de sensibilité importante ou une faiblesse musculaire dans le pied [16]. Ces signes peuvent indiquer une compression nerveuse sévère nécessitant une prise en charge immédiate pour éviter des séquelles définitives [17].

Si vous êtes diabétique, soyez particulièrement vigilant : toute modification de la sensibilité du pied doit vous amener à consulter rapidement [16]. Les patients diabétiques ont un risque accru de complications nerveuses et nécessitent une surveillance renforcée [1].

N'hésitez pas à demander un second avis si vos symptômes persistent malgré un traitement bien conduit [8,9,10]. Le syndrome du canal tarsien reste parfois difficile à diagnostiquer, et l'avis d'un spécialiste peut être nécessaire [16].

Enfin, consultez votre médecin si vous constatez une aggravation de vos symptômes malgré le traitement, ou si de nouveaux signes apparaissent [17]. Une adaptation thérapeutique peut être nécessaire pour optimiser votre prise en charge [18].

Questions Fréquentes

Le syndrome du canal tarsien peut-il guérir complètement ?
Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, une guérison complète est possible dans 60 à 70% des cas [16,17]. La clé du succès réside dans la rapidité de prise en charge avant l'apparition de lésions nerveuses irréversibles.

Faut-il arrêter le sport en cas de syndrome du canal tarsien ?
Pas nécessairement. Il faut adapter plutôt qu'arrêter [16]. La natation et le vélo sont généralement bien tolérés, contrairement aux sports avec impacts répétés comme la course à pied [17].

Les orthèses plantaires sont-elles remboursées ?
Oui, sur prescription médicale, les orthèses plantaires sont partiellement remboursées par l'Assurance Maladie [2]. Le taux de remboursement varie selon le type d'orthèse et votre situation.

Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?
La récupération complète prend généralement 3 à 6 mois [17]. Les premiers signes d'amélioration apparaissent souvent dans les premières semaines, mais la récupération nerveuse peut être plus longue [16].

Peut-on prévenir les récidives ?
Oui, en maintenant un poids optimal, en portant des chaussures adaptées et en pratiquant régulièrement les exercices recommandés par votre kinésithérapeute [18]. Un suivi médical régulier permet également de détecter précocement toute récidive [17].

Questions Fréquentes

Le syndrome du canal tarsien peut-il guérir complètement ?

Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, une guérison complète est possible dans 60 à 70% des cas. La clé du succès réside dans la rapidité de prise en charge avant l'apparition de lésions nerveuses irréversibles.

Faut-il arrêter le sport en cas de syndrome du canal tarsien ?

Pas nécessairement. Il faut adapter plutôt qu'arrêter. La natation et le vélo sont généralement bien tolérés, contrairement aux sports avec impacts répétés comme la course à pied.

Les orthèses plantaires sont-elles remboursées ?

Oui, sur prescription médicale, les orthèses plantaires sont partiellement remboursées par l'Assurance Maladie. Le taux de remboursement varie selon le type d'orthèse et votre situation.

Combien de temps dure la récupération après chirurgie ?

La récupération complète prend généralement 3 à 6 mois. Les premiers signes d'amélioration apparaissent souvent dans les premières semaines, mais la récupération nerveuse peut être plus longue.

Peut-on prévenir les récidives ?

Oui, en maintenant un poids optimal, en portant des chaussures adaptées et en pratiquant régulièrement les exercices recommandés par votre kinésithérapeute. Un suivi médical régulier permet également de détecter précocement toute récidive.

Sources et références

Références

  1. [1] Programme de surveillance des Maladies à ... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Comprendre le syndrome du canal carpien | ameli.fr | Assuré. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  3. [3] Nantes Université (2022-....). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Plan de site. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Study protocol for a randomized clinical trial. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Efficacy, safety, and pharmacokinetics of CPL-01, an ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Tibial Nerve (TN) Entrapment and Tarsal Tunnel Syndrome ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] H El Haoury, M Madhar. Cause inhabituelle de syndrome du canal tarsien chez une fille de 15 ans: à propos d'un cas.Lien
  9. [9] H Douma, O Barchah. Cause inhabituelle de syndrome du canal tarsien chez une fille de 15 ans: à propos d'un cas. 2022.Lien
  10. [10] EH Abdelkrim, H Douma. An unusual cause of tarsal tunnel syndrome in a 15-year-old girl: about a case. 2022.Lien
  11. [12] H Pujet - Médecine et chirurgie du pied, 2022. Traitement en médecine manuelle d'une compression mécanique du nerf tibial.Lien
  12. [13] P POMMEROL, V JACQUEMIN. Validation des techniques de mobilisations neurovasculaires.Lien
  13. [15] BC Yarns, NJ Jackson - Minerva. Que penser de la thérapie par la conscience et l'expression des émotions pour le traitement de la douleur. 2024.Lien
  14. [16] Syndrome du canal tarsien. MSD Manuals.Lien
  15. [17] Syndrome du canal tarsien - Troubles osseux, articulaires. MSD Manuals.Lien
  16. [18] Syndrome du canal tarsien : les causes - Paris. Jérôme Auger Kiné.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.