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Mononeuropathie du Nerf Fémoral : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Mononeuropathie du nerf fémoral

La mononeuropathie du nerf fémoral est une pathologie neurologique qui touche spécifiquement le nerf crural, provoquant des douleurs et une faiblesse dans la cuisse. Cette atteinte nerveuse, bien que moins connue que d'autres neuropathies, affecte significativement la qualité de vie des patients. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs de traitement.

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Mononeuropathie du nerf fémoral : Définition et Vue d'Ensemble

La mononeuropathie du nerf fémoral correspond à une atteinte isolée du nerf crural, également appelé nerf fémoral. Ce nerf, l'un des plus importants du membre inférieur, prend naissance au niveau du plexus lombaire et innerve les muscles de la cuisse ainsi qu'une partie de la peau [13,14].

Concrètement, cette pathologie se manifeste par une dysfonction du nerf qui peut être temporaire ou permanente. Le nerf fémoral contrôle principalement le muscle quadriceps, essentiel pour l'extension du genou et la stabilité lors de la marche [2]. Quand ce nerf est endommagé, vous pouvez ressentir une faiblesse musculaire, des douleurs ou des troubles de la sensibilité.

Il faut savoir que cette maladie peut survenir à tout âge, mais elle touche plus fréquemment les adultes de plus de 50 ans. D'ailleurs, les causes sont multiples : traumatismes, compressions, infections ou encore complications chirurgicales [15]. L'important à retenir, c'est que plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de récupération.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent que la mononeuropathie du nerf fémoral représente environ 2 à 3% de toutes les neuropathies périphériques [1]. Selon les dernières statistiques de la HAS, cette pathologie touche approximativement 15 000 à 20 000 personnes en France chaque année [1].

L'incidence varie considérablement selon l'âge et le sexe. En effet, les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1 [2]. La tranche d'âge la plus concernée se situe entre 45 et 70 ans, période où l'incidence atteint son pic avec 8 cas pour 100 000 habitants par an [1,2].

Comparativement aux pays européens, la France présente des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent une incidence légèrement supérieure, probablement liée à des facteurs génétiques et environnementaux [2]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population [1].

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et d'arrêts de travail [1]. Cette charge financière souligne l'importance d'une prise en charge optimisée et précoce.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la mononeuropathie du nerf fémoral sont variées et peuvent être regroupées en plusieurs catégories principales. Les traumatismes représentent la cause la plus fréquente, notamment les fractures du bassin, les luxations de hanche ou les interventions chirurgicales dans la région inguinale [4,15].

Parmi les facteurs de risque majeurs, on retrouve le diabète, qui multiplie par 3 le risque de développer cette neuropathie [11]. Les patients diabétiques présentent souvent des formes plus sévères et plus difficiles à traiter. D'ailleurs, l'hyperglycémie chronique endommage progressivement les fibres nerveuses [11].

Les hématomes spontanés constituent une cause émergente, particulièrement chez les patients sous anticoagulants [4]. Ces saignements peuvent comprimer le nerf et provoquer des symptômes aigus. Les infections, bien que plus rares, peuvent également affecter le nerf fémoral, notamment dans le cadre de complications post-opératoires [2].

Certaines pathologies systémiques augmentent aussi le risque : la granulomatose éosinophilique avec polyangéite [9], le syndrome de Sjögren [8], ou encore certaines maladies auto-immunes. Il est important de noter que dans 20% des cas, aucune cause précise n'est identifiée, on parle alors de forme idiopathique [13,14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la mononeuropathie du nerf fémoral se développent généralement de manière progressive, mais peuvent parfois apparaître brutalement selon la cause sous-jacente. Le signe le plus caractéristique est la faiblesse du quadriceps, ce muscle essentiel pour l'extension du genou [15].

Vous pourriez d'abord remarquer des difficultés à monter les escaliers ou à vous relever d'une chaise. Cette faiblesse s'accompagne souvent d'une sensation de "jambe qui lâche" lors de la marche. La douleur est un autre symptôme fréquent, décrite comme une sensation de brûlure ou d'élancement dans la face antérieure de la cuisse [15].

Les troubles sensitifs sont également présents dans 70% des cas [2]. Ils se manifestent par des engourdissements, des picotements ou une diminution de la sensibilité sur la face interne de la cuisse et du genou. Certains patients rapportent une hypersensibilité au toucher dans cette zone [2].

L'atrophie musculaire peut apparaître après quelques semaines d'évolution, particulièrement visible au niveau du quadriceps. Cette fonte musculaire s'accompagne souvent d'une diminution ou d'une abolition du réflexe rotulien [13,14]. Il faut savoir que l'intensité des symptômes varie considérablement d'un patient à l'autre.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la mononeuropathie du nerf fémoral repose sur une démarche clinique rigoureuse associée à des examens complémentaires spécialisés. L'examen clinique initial permet d'évaluer la force musculaire, les réflexes et la sensibilité [13].

L'électromyogramme (EMG) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cet examen mesure l'activité électrique des muscles et la conduction nerveuse, permettant de localiser précisément l'atteinte et d'évaluer sa sévérité [2,14]. Les résultats montrent typiquement un ralentissement de la conduction nerveuse et des signes de dénervation musculaire.

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) peut être nécessaire pour identifier une cause compressive, comme un hématome ou une tumeur [4]. Cette technique permet de visualiser avec précision l'anatomie du nerf et des structures environnantes. Dans certains cas, une échographie peut également être utile pour guider le diagnostic [10].

Les examens biologiques recherchent une cause systémique : glycémie, hémoglobine glyquée pour le diabète, marqueurs inflammatoires, ou encore dosages spécifiques selon l'orientation clinique [11]. Le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres pathologies comme les radiculopathies lombaires ou les myopathies [5,6].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la mononeuropathie du nerf fémoral doit être adaptée à chaque patient selon la cause, la sévérité et l'évolution de la pathologie. Le traitement médical constitue souvent la première ligne thérapeutique [2,11].

Pour la douleur neuropathique, les anticonvulsivants comme la gabapentine ou la prégabaline sont particulièrement efficaces. Ces médicaments agissent spécifiquement sur les douleurs d'origine nerveuse [11]. Les antidépresseurs tricycliques peuvent également être prescrits, notamment l'amitriptyline à faible dose.

La kinésithérapie joue un rôle fondamental dans la récupération fonctionnelle. Elle vise à maintenir la force musculaire, prévenir l'atrophie et améliorer la mobilité [15]. Les exercices de renforcement du quadriceps sont particulièrement importants, même si la récupération nerveuse n'est que partielle.

Dans certains cas sélectionnés, la chirurgie peut être envisagée. Elle concerne principalement les compressions nerveuses par hématome ou tumeur [4]. L'intervention doit être réalisée rapidement pour optimiser les chances de récupération. Les techniques de neurostimulation représentent également une option pour les douleurs rebelles [2].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans le traitement de la mononeuropathie du nerf fémoral ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. La thérapie par cellules souches représente l'innovation la plus remarquable de 2024-2025 [3].

Cette approche révolutionnaire utilise des cellules souches mésenchymateuses pour favoriser la régénération nerveuse et réduire l'inflammation. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants avec une amélioration significative de la douleur et de la fonction motrice [3]. Le traitement consiste en des injections locales guidées par échographie.

Les techniques de neuromodulation ont également évolué avec l'introduction de nouveaux dispositifs implantables plus précis [2]. Ces systèmes permettent une stimulation ciblée du nerf fémoral avec des paramètres personnalisables selon les besoins de chaque patient.

La recherche sur les facteurs de croissance nerveuse progresse rapidement. Des molécules comme le NGF (Nerve Growth Factor) font l'objet d'études cliniques prometteuses pour accélérer la récupération nerveuse [2]. Parallèlement, de nouveaux blocs anesthésiques guidés par échographie offrent un soulagement plus durable de la douleur [10].

L'intelligence artificielle commence aussi à transformer le diagnostic, avec des algorithmes capables d'analyser les EMG et d'optimiser les protocoles de rééducation [2]. Ces outils permettront bientôt une prise en charge plus personnalisée et efficace.

Vivre au Quotidien avec Mononeuropathie du nerf fémoral

Vivre avec une mononeuropathie du nerf fémoral nécessite des adaptations dans la vie quotidienne, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation de l'environnement domestique constitue souvent la première étape [15].

Pour compenser la faiblesse du quadriceps, vous pourriez avoir besoin d'installer des barres d'appui dans les escaliers et la salle de bain. Les chaises avec accoudoirs facilitent le lever, tandis qu'un rehausseur de toilettes peut s'avérer utile. Ces aménagements simples améliorent considérablement l'autonomie [15].

L'activité physique adaptée reste essentielle malgré les limitations. La natation est particulièrement bénéfique car elle permet de travailler les muscles sans contrainte de poids. Le vélo d'appartement peut également être utilisé pour maintenir la maladie physique générale [2].

Au niveau professionnel, des aménagements peuvent être nécessaires selon votre métier. Les postes nécessitant de rester debout longtemps ou de porter des charges lourdes devront être adaptés. Heureusement, la médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches [1].

Il est important de maintenir une vie sociale active. Rejoindre des groupes de patients ou des associations peut apporter un soutien psychologique précieux. D'ailleurs, partager son expérience avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés aide souvent à mieux accepter la maladie.

Les Complications Possibles

Bien que la mononeuropathie du nerf fémoral soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge adaptée. L'atrophie musculaire représente la complication la plus fréquente [2,13].

Cette fonte musculaire peut devenir irréversible si elle n'est pas prise en charge rapidement par la kinésithérapie. Le muscle quadriceps, privé de son innervation normale, perd progressivement de son volume et de sa force. Cette atrophie peut atteindre 30 à 40% de la masse musculaire initiale dans les formes sévères [2].

Les troubles de la marche constituent une autre complication majeure. L'instabilité du genou due à la faiblesse du quadriceps peut provoquer des chutes, particulièrement chez les personnes âgées [15]. Ces chutes peuvent à leur tour entraîner des fractures ou d'autres traumatismes.

La douleur chronique représente un défi thérapeutique important. Environ 30% des patients développent des douleurs neuropathiques persistantes qui résistent aux traitements conventionnels [11]. Ces douleurs peuvent considérablement altérer la qualité de vie et nécessiter une prise en charge spécialisée dans un centre de la douleur.

Enfin, l'impact psychologique ne doit pas être négligé. La limitation fonctionnelle et la douleur chronique peuvent conduire à un état dépressif nécessitant un accompagnement psychologique [1].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la mononeuropathie du nerf fémoral dépend largement de la cause sous-jacente, de la précocité du diagnostic et de la rapidité de la prise en charge. Dans l'ensemble, les perspectives sont plutôt encourageantes [2,14].

Pour les formes traumatiques, la récupération est généralement bonne si le nerf n'est pas complètement sectionné. Environ 70% des patients récupèrent une fonction satisfaisante dans les 6 à 12 mois suivant le début des symptômes [2]. Cependant, une récupération complète n'est observée que dans 40% des cas.

Les formes liées au diabète ont un pronostic plus réservé, avec une récupération plus lente et souvent incomplète [11]. L'équilibre glycémique joue un rôle crucial dans l'évolution : plus le diabète est bien contrôlé, meilleures sont les chances de récupération.

L'âge du patient influence également le pronostic. Les personnes de moins de 50 ans ont généralement une meilleure capacité de récupération nerveuse que les patients plus âgés [1,2]. La présence d'autres pathologies associées peut également ralentir la guérison.

Il est important de noter que même en cas de récupération incomplète, les patients peuvent maintenir une qualité de vie acceptable grâce aux adaptations et aux aides techniques [15]. La rééducation précoce et intensive améliore significativement le pronostic fonctionnel.

Peut-on Prévenir Mononeuropathie du nerf fémoral ?

La prévention de la mononeuropathie du nerf fémoral repose principalement sur la maîtrise des facteurs de risque modifiables et l'adoption de mesures préventives adaptées. Le contrôle du diabète constitue l'axe préventif le plus important [11].

Pour les patients diabétiques, maintenir une glycémie équilibrée avec une hémoglobine glyquée inférieure à 7% réduit significativement le risque de neuropathie. Un suivi régulier avec votre diabétologue et le respect scrupuleux du traitement sont essentiels [11]. L'activité physique régulière contribue également à améliorer l'équilibre glycémique.

En milieu chirurgical, certaines précautions peuvent limiter les risques de lésion iatrogène du nerf fémoral. Le positionnement correct du patient pendant l'intervention et l'utilisation de techniques chirurgicales moins invasives réduisent l'incidence des complications nerveuses [4,10].

Pour les patients sous anticoagulants, une surveillance régulière de l'INR permet de prévenir les hématomes spontanés qui peuvent comprimer le nerf [4]. Il est crucial de respecter les posologies prescrites et de signaler rapidement tout symptôme suspect à votre médecin.

L'adoption d'un mode de vie sain avec une alimentation équilibrée, riche en vitamines B, peut contribuer à la santé nerveuse générale. Éviter l'alcool en excès et le tabagisme protège également les nerfs périphériques [2]. Enfin, la pratique régulière d'exercices de renforcement musculaire peut prévenir certaines complications.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la mononeuropathie du nerf fémoral, s'appuyant sur les dernières données scientifiques disponibles [1,13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic précoce basé sur l'examen clinique et confirmé par l'électromyographie dans les 4 à 6 semaines suivant l'apparition des symptômes [1]. Cette recommandation vise à optimiser les chances de récupération et à éviter les complications.

Concernant le traitement, les recommandations officielles privilégient une approche multimodale associant traitement médicamenteux, kinésithérapie et prise en charge de la douleur [1,11]. La prescription d'anticonvulsivants comme première ligne pour les douleurs neuropathiques est désormais standardisée.

L'INSERM souligne l'importance de la rééducation précoce dans ses dernières publications. Les programmes de kinésithérapie doivent débuter dès que possible, même en phase aiguë, pour prévenir l'atrophie musculaire [1]. La durée recommandée est d'au moins 3 mois avec une fréquence de 2 à 3 séances par semaine.

Les sociétés savantes françaises de neurologie recommandent également un suivi régulier avec évaluation de la récupération par EMG de contrôle à 3, 6 et 12 mois [13,14]. Cette surveillance permet d'adapter le traitement et d'identifier précocement les patients nécessitant une prise en charge spécialisée.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la mononeuropathie du nerf fémoral. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan médical que psychologique et social.

L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) dispose d'une expertise reconnue dans les pathologies neuromusculaires. Bien qu'elle se concentre principalement sur les myopathies, elle peut orienter les patients vers des spécialistes et des centres de référence [1].

Les centres de référence des maladies neuromusculaires, présents dans les CHU français, constituent des ressources essentielles pour les cas complexes. Ces centres multidisciplinaires regroupent neurologues, kinésithérapeutes, ergothérapeutes et psychologues spécialisés [1].

Au niveau local, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent vous aider dans vos démarches administratives si votre pathologie entraîne un handicap. Elles instruisent les demandes de reconnaissance de handicap et d'aides techniques [1].

Les forums en ligne et groupes de patients sur les réseaux sociaux offrent également un espace d'échange et de partage d'expériences. Ces communautés virtuelles permettent de rompre l'isolement et d'obtenir des conseils pratiques de personnes vivant la même situation. Cependant, il est important de toujours valider les informations médicales avec votre équipe soignante.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une mononeuropathie du nerf fémoral au quotidien nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre confort et votre autonomie. Voici nos recommandations basées sur l'expérience clinique [15].

Pour la gestion de la douleur, tenez un carnet de suivi notant l'intensité de vos douleurs, les facteurs déclenchants et l'efficacité des traitements. Cette information sera précieuse pour votre médecin lors des consultations de suivi [11]. N'hésitez pas à utiliser des techniques de relaxation ou de méditation qui peuvent compléter les traitements médicamenteux.

Concernant l'activité physique, privilégiez les exercices en décharge comme la natation ou le vélo. Ces activités permettent de maintenir votre maladie physique sans solliciter excessivement le nerf atteint [2]. Évitez les sports à impact élevé qui pourraient aggraver vos symptômes.

Pour les déplacements, n'hésitez pas à utiliser une canne si nécessaire, surtout dans les escaliers ou sur terrain irrégulier. Cette aide technique améliore votre stabilité et réduit le risque de chute [15]. Portez des chaussures confortables avec un bon maintien du pied.

Au niveau alimentaire, une alimentation riche en vitamines B (B1, B6, B12) peut soutenir la santé nerveuse. Les poissons gras, les légumes verts et les céréales complètes sont particulièrement recommandés [2]. Limitez la consommation d'alcool qui peut aggraver les neuropathies.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est crucial de savoir reconnaître les signes qui nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée dans le cadre d'une mononeuropathie du nerf fémoral. Certains symptômes doivent vous alerter immédiatement [13,14].

Consultez en urgence si vous ressentez une faiblesse brutale et complète de la jambe, accompagnée de douleurs intenses. Ces signes peuvent indiquer une compression nerveuse aiguë nécessitant une intervention rapide [4]. De même, l'apparition soudaine d'un gonflement de la cuisse avec douleur peut signaler un hématome compressif.

Une consultation programmée rapide (dans les 48-72 heures) est recommandée en cas d'aggravation progressive des symptômes, de perte de sensibilité étendue ou de difficultés croissantes à la marche [15]. N'attendez pas que les symptômes s'installent durablement.

Pour le suivi régulier, planifiez des consultations avec votre neurologue tous les 3 mois pendant la première année, puis tous les 6 mois selon l'évolution [1,2]. Ces rendez-vous permettent d'adapter le traitement et de surveiller la récupération.

Enfin, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant si vous ressentez des effets secondaires liés aux médicaments, si votre douleur devient difficile à supporter malgré le traitement, ou si vous avez des questions sur votre pathologie [11]. Une communication ouverte avec votre équipe médicale est essentielle pour optimiser votre prise en charge.

Questions Fréquentes

La mononeuropathie du nerf fémoral est-elle héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Elle résulte le plus souvent de traumatismes, compressions ou complications médicales [2,13]. Seules certaines formes associées à des maladies génétiques rares peuvent avoir une composante héréditaire.

Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie selon la cause et la sévérité. En moyenne, une amélioration significative peut être observée entre 3 et 12 mois [2,14]. Cependant, certains patients continuent de progresser jusqu'à 18-24 mois après le début des symptômes.

Peut-on conduire avec cette pathologie ?
Cela dépend de l'intensité des symptômes et du côté atteint. Si la jambe droite est touchée et que la faiblesse est importante, la conduite peut être compromise [15]. Discutez-en avec votre médecin qui pourra évaluer votre capacité à conduire en sécurité.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certaines approches complémentaires comme l'acupuncture ou la phytothérapie peuvent apporter un soulagement, mais elles ne remplacent pas les traitements médicaux conventionnels [2]. Parlez-en toujours à votre médecin avant d'essayer ces approches.

Cette pathologie peut-elle récidiver ?
La récidive est rare sauf si la cause sous-jacente persiste (diabète mal équilibré, par exemple) [11]. Une fois guérie, la mononeuropathie du nerf fémoral ne récidive généralement pas spontanément.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Mononeuropathie du nerf fémoral :

Questions Fréquentes

La mononeuropathie du nerf fémoral est-elle héréditaire ?

Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Elle résulte le plus souvent de traumatismes, compressions ou complications médicales. Seules certaines formes associées à des maladies génétiques rares peuvent avoir une composante héréditaire.

Combien de temps dure la récupération ?

La récupération varie selon la cause et la sévérité. En moyenne, une amélioration significative peut être observée entre 3 et 12 mois. Cependant, certains patients continuent de progresser jusqu'à 18-24 mois après le début des symptômes.

Peut-on conduire avec cette pathologie ?

Cela dépend de l'intensité des symptômes et du côté atteint. Si la jambe droite est touchée et que la faiblesse est importante, la conduite peut être compromise. Discutez-en avec votre médecin qui pourra évaluer votre capacité à conduire en sécurité.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?

Certaines approches complémentaires comme l'acupuncture ou la phytothérapie peuvent apporter un soulagement, mais elles ne remplacent pas les traitements médicaux conventionnels. Parlez-en toujours à votre médecin avant d'essayer ces approches.

Cette pathologie peut-elle récidiver ?

La récidive est rare sauf si la cause sous-jacente persiste (diabète mal équilibré, par exemple). Une fois guérie, la mononeuropathie du nerf fémoral ne récidive généralement pas spontanément.

Sources et références

Références

  1. [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Femoral neuropathy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Stem Cells for Femoral Nerve Injury: Alleviate Pain. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Femoral Neuropathy Secondary to a Spontaneous Iliac .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] PJ Stokey, S Ravi. Neuropathie sciatique et lésions du nerf sciatique: une revue de la littérature. 2022.Lien
  6. [6] L Hamadou, S Benzarti. Atteinte du nerf sciatique dans les fractures du cotyle. 2022.Lien
  7. [7] M Jacqmin, A Baldinger. Prise en charge chirurgicale d'un neurotmésis du nerf sciatique chez une chienne Griffon Bleu de Gascogne. 2023.Lien
  8. [8] S Mekki, M Ghribi. Atteinte neurologique au cours du syndrome de Sjögren primitif: à propos de 12 cas. 2024.Lien
  9. [9] R Damak, Y Bouattour. Granulomatose éosinophilique avec polyangéite: place des manifestations neurologiques périphériques. 2024.Lien
  10. [10] L Delaunay - Le Praticien en Anesthésie Réanimation, 2024. Les nouveaux blocs: corrélation anatomoclinique. 2024.Lien
  11. [11] B Bauduceau, L Bordier - Médecine des Maladies Métaboliques. Les formes douloureuses de la neuropathie diabétique. 2024.Lien
  12. [12] F Swisser, M Herteleer. Le plexus lombal et ses branches. 2023.Lien
  13. [13] Mononeuropathies - Troubles neurologiques. www.msdmanuals.com.Lien
  14. [14] Mononeuropathie - Troubles du cerveau, de la moelle .... www.msdmanuals.com.Lien
  15. [15] Cruralgie : définition, causes, traitements. www.elsan.care.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.