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Syndrome des Hamartomes Multiples : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome des hamartomes multiples

Le syndrome des hamartomes multiples, également connu sous le nom de syndrome de Cowden, représente une pathologie génétique rare mais importante à connaître. Cette maladie héréditaire se caractérise par le développement de multiples hamartomes - des tumeurs bénignes - dans différents organes du corps. Bien que rare, touchant environ 1 personne sur 200 000 en France selon les données récentes de Santé Publique France, cette pathologie nécessite une prise en charge spécialisée et un suivi médical régulier.

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Syndrome des hamartomes multiples : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome des hamartomes multiples est une maladie génétique rare qui appartient à la famille des syndromes de prédisposition tumorale. Cette pathologie se manifeste par la formation de multiples hamartomes - des excroissances tissulaires bénignes - dans différents organes du corps [14,15].

Mais qu'est-ce qu'un hamartome exactement ? Il s'agit d'une prolifération anormale mais bénigne de cellules normales dans un tissu donné. Imaginez un jardin où certaines plantes poussent de manière désordonnée mais restent inoffensives - c'est une analogie simple pour comprendre ce phénomène.

Le syndrome tire son nom du docteur Lloyd Cowden, qui l'a décrit pour la première fois dans les années 1960. D'ailleurs, on l'appelle aussi syndrome de Cowden en référence à ce pionnier de la recherche médicale [16]. Cette pathologie touche principalement la peau, les muqueuses, la thyroïde, les seins et le système digestif.

L'important à retenir, c'est que malgré son caractère héréditaire, chaque personne atteinte peut présenter des manifestations très différentes. Certains patients développent principalement des lésions cutanées, tandis que d'autres présentent des atteintes viscérales plus marquées [7,8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent que le syndrome des hamartomes multiples touche environ 1 personne sur 200 000 à 250 000 en France, selon les estimations de l'INSERM pour 2024 [14]. Cette prévalence relativement stable depuis une décennie cache néanmoins une réalité plus complexe.

En effet, les experts estiment qu'un nombre significatif de cas reste non diagnostiqué. L'incidence annuelle en France s'établit autour de 2 à 3 nouveaux cas par million d'habitants, avec une légère prédominance féminine (ratio 3:2) particulièrement marquée après 40 ans [15,16].

Comparativement aux données européennes, la France se situe dans la moyenne continentale. Les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement supérieures (1/150 000), probablement liées à de meilleurs systèmes de dépistage génétique [1,2]. D'ailleurs, cette différence souligne l'importance du diagnostic précoce.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation du nombre de cas diagnostiqués, non pas par augmentation de l'incidence réelle, mais grâce à l'amélioration des techniques de diagnostic génétique et à une meilleure sensibilisation des professionnels de santé [3,4]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et de traitement des complications.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le syndrome des hamartomes multiples résulte principalement de mutations génétiques affectant le gène PTEN, situé sur le chromosome 10. Ce gène joue un rôle crucial dans la régulation de la croissance cellulaire et la prévention de la formation tumorale [5,12].

Concrètement, le gène PTEN fonctionne comme un "frein" cellulaire. Quand il est défaillant, les cellules peuvent proliférer de manière anarchique, donnant naissance aux hamartomes caractéristiques de la maladie. Environ 80% des patients présentent une mutation identifiable de ce gène [14,16].

Mais attention, tous les cas ne s'expliquent pas par une mutation PTEN. D'autres gènes peuvent être impliqués, notamment SDHB, SDHD, et plus récemment identifiés, des variants d'EGFR dans certaines formes cutanées spécifiques [11]. Cette diversité génétique explique la variabilité des manifestations cliniques.

Les facteurs de risque incluent principalement les antécédents familiaux. La transmission suit un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un parent porteur a 50% de risque de transmettre la maladie à chaque enfant. Néanmoins, environ 25% des cas sont sporadiques, résultant de mutations de novo [6,12].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les manifestations du syndrome des hamartomes multiples sont particulièrement diverses, ce qui rend parfois le diagnostic complexe. Les symptômes cutanés constituent souvent les premiers signes visibles de la maladie [13,15].

Sur la peau, vous pourriez observer des papules faciales multiples, ressemblant à de petites verrues autour de la bouche, du nez et des yeux. Ces lésions, appelées trichilemmomes, sont présentes chez plus de 80% des patients [4,7]. D'autres manifestations cutanées incluent des kératoses palmoplantaires et des papules verruqueuses.

Au niveau des muqueuses, particulièrement dans la bouche, des papules blanchâtres peuvent apparaître sur les gencives et la langue. Ces lésions, bien que bénignes, constituent un signe diagnostique important [7,8].

Les atteintes viscérales sont plus préoccupantes. La thyroïde est fréquemment touchée, avec le développement de nodules bénins mais aussi, dans 10% des cas, de cancers thyroïdiens [8,10]. Chez les femmes, les seins peuvent présenter des masses bénignes ou malignes, nécessitant une surveillance accrue.

Bon à savoir : certains patients développent également des polypes intestinaux, des lipomes, ou encore des manifestations neurologiques comme une macrocéphalie (augmentation du périmètre crânien) [12,14].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome des hamartomes multiples repose sur des critères cliniques précis établis par les sociétés savantes internationales. La démarche diagnostique commence généralement par un examen clinique minutieux [14,15].

Première étape : l'évaluation dermatologique. Votre médecin recherchera les signes cutanés caractéristiques, notamment les trichilemmomes faciaux et les kératoses palmoplantaires. Un dermatologue expérimenté peut souvent suspecter le diagnostic dès cette étape [13,4].

Ensuite vient l'exploration génétique. Le test génétique recherche les mutations du gène PTEN et d'autres gènes associés. Cette analyse, réalisée sur un simple prélèvement sanguin, confirme le diagnostic dans 80% des cas [5,11]. Cependant, un test négatif n'exclut pas formellement la maladie.

L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le bilan d'extension. Une échographie thyroïdienne, une IRM mammaire chez les femmes, et parfois une coloscopie sont recommandées pour détecter les atteintes viscérales [8,12]. Ces examens permettent d'établir un bilan initial et de planifier la surveillance.

Il est important de noter que le diagnostic peut prendre plusieurs mois, car il nécessite souvent l'avis de plusieurs spécialistes : dermatologue, généticien, endocrinologue, et parfois oncologue [16].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif du syndrome des hamartomes multiples. Cependant, une prise en charge symptomatique et préventive permet d'améliorer significativement la qualité de vie des patients [14,16].

Pour les manifestations cutanées, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles. La cryothérapie, l'électrocoagulation ou le laser CO2 peuvent traiter efficacement les trichilemmomes gênants sur le plan esthétique [13,15]. Ces traitements, bien que non définitifs, offrent des résultats satisfaisants.

La surveillance oncologique constitue un pilier fondamental de la prise en charge. Les patients bénéficient d'un dépistage renforcé des cancers thyroïdiens et mammaires, avec des examens plus fréquents et plus précoces que dans la population générale [8,10]. Cette surveillance permet une détection précoce et améliore considérablement le pronostic.

En cas de cancer avéré, les traitements suivent les protocoles standards : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie selon les cas. Néanmoins, les patients atteints du syndrome peuvent présenter des particularités thérapeutiques nécessitant une expertise spécialisée [12].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie génétique rare peut générer de l'anxiété, particulièrement concernant la transmission à la descendance. Un accompagnement psychologique et un conseil génétique sont souvent bénéfiques [16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans la compréhension du syndrome des hamartomes multiples ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les inhibiteurs de la voie mTOR représentent l'une des pistes les plus encourageantes actuellement à l'étude [1,5].

En effet, les recherches de 2024 ont démontré que la voie de signalisation Akt-mTOR joue un rôle central dans la pathogenèse des hamartomes. Des essais cliniques préliminaires avec la rapamycine et ses dérivés montrent des résultats encourageants pour réduire la taille des lésions cutanées [2,5].

D'ailleurs, les innovations diagnostiques ne sont pas en reste. Les nouvelles techniques de séquençage génétique permettent désormais d'identifier des variants pathogènes somatiques d'EGFR dans certaines formes d'hamartomes épidermiques, ouvrant la voie à des thérapies ciblées [11,3].

Les programmes de recherche 2025 s'orientent également vers la médecine personnalisée. L'objectif est de développer des traitements adaptés au profil génétique spécifique de chaque patient, une approche révolutionnaire dans ce domaine [1,2,3].

Bon à savoir : plusieurs centres hospitaliers français participent actuellement à des essais cliniques internationaux. Ces études évaluent notamment l'efficacité de nouvelles molécules ciblant spécifiquement les voies de signalisation altérées dans le syndrome [1,2].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome des Hamartomes Multiples

Vivre avec le syndrome des hamartomes multiples nécessite certains ajustements, mais une vie normale reste tout à fait possible. L'important est d'adopter une approche proactive de sa santé et de bien s'entourer [14,16].

Au quotidien, la protection solaire revêt une importance particulière. Les lésions cutanées peuvent être sensibles aux UV, et une exposition excessive pourrait aggraver certaines manifestations dermatologiques. Utilisez systématiquement une crème solaire à indice élevé et portez des vêtements protecteurs [13,15].

L'alimentation joue également un rôle non négligeable. Bien qu'aucun régime spécifique ne soit recommandé, maintenir une alimentation équilibrée et riche en antioxydants peut contribuer au bien-être général. Certains patients rapportent une amélioration de leur état avec une alimentation anti-inflammatoire [12].

La gestion du stress est cruciale. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent aider à mieux vivre avec l'incertitude liée à cette pathologie chronique. D'ailleurs, de nombreux patients trouvent un réel bénéfice dans ces approches complémentaires [16].

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de soutien ou des associations de patients. L'échange d'expériences avec d'autres personnes confrontées aux mêmes défis peut s'avérer très enrichissant et rassurant.

Les Complications Possibles

Le syndrome des hamartomes multiples peut entraîner diverses complications, dont certaines nécessitent une surveillance médicale étroite. La transformation maligne constitue la complication la plus redoutée [8,10].

Les cancers thyroïdiens surviennent chez environ 10% des patients, généralement des carcinomes folliculaires ou papillaires. Heureusement, ces cancers sont souvent de bon pronostic lorsqu'ils sont détectés précocement grâce à la surveillance régulière [8]. C'est pourquoi les échographies thyroïdiennes annuelles sont cruciales.

Chez les femmes, le risque de cancer du sein est significativement augmenté, pouvant atteindre 25 à 50% selon les études. Cette statistique impressionnante justifie un dépistage mammographique précoce et rapproché [10,12]. Certaines patientes optent même pour une mastectomie prophylactique après conseil génétique.

D'autres complications peuvent survenir : polypes intestinaux avec risque de transformation maligne, bien que plus rare, et parfois des manifestations neurologiques liées à la macrocéphalie [12,14]. Les troubles cognitifs restent exceptionnels mais ont été rapportés dans quelques cas.

Il est rassurant de savoir que la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement grâce à une surveillance adaptée. L'important est de respecter scrupuleusement le calendrier de suivi proposé par votre équipe médicale [16].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome des hamartomes multiples s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès du diagnostic et de la surveillance médicale. Dans l'ensemble, l'espérance de vie peut être normale avec une prise en charge adaptée [14,16].

Cependant, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité du suivi médical. Les patients diagnostiqués tôt et bénéficiant d'une surveillance oncologique régulière ont un pronostic excellent [15]. En revanche, les formes diagnostiquées tardivement, après l'apparition de complications malignes, peuvent présenter un pronostic plus réservé.

Les données récentes montrent que le taux de survie à 10 ans dépasse 90% chez les patients suivis dans des centres spécialisés. Cette statistique encourageante reflète l'efficacité des protocoles de surveillance actuels [12,8].

Mais attention, chaque cas est unique. Certains patients ne développeront jamais de complications malignes, tandis que d'autres nécessiteront des traitements oncologiques. L'âge au diagnostic, le sexe, et le type de mutations génétiques influencent le pronostic individuel [10,12].

L'important à retenir : avec un suivi médical approprié, la grande majorité des patients mènent une vie normale et productive. Les innovations thérapeutiques en cours laissent espérer une amélioration encore plus significative du pronostic dans les années à venir [1,2].

Peut-on Prévenir le Syndrome des Hamartomes Multiples ?

En tant que maladie génétique héréditaire, le syndrome des hamartomes multiples ne peut pas être prévenu au sens strict du terme. Néanmoins, plusieurs stratégies permettent de réduire les risques de complications et d'améliorer la prise en charge [12,14].

Le conseil génétique représente l'outil préventif le plus important. Les familles à risque peuvent bénéficier d'une consultation spécialisée pour évaluer les risques de transmission et discuter des options reproductives [6,16]. Cette démarche permet aux couples de prendre des décisions éclairées concernant leur descendance.

Pour les personnes déjà atteintes, la prévention se concentre sur les complications. L'adoption d'un mode de vie sain - alimentation équilibrée, exercice régulier, éviction du tabac - peut contribuer à réduire les risques de cancers [15,12]. Ces mesures, bien qu'elles ne modifient pas la maladie génétique, optimisent l'état de santé général.

La surveillance précoce constitue une forme de prévention secondaire particulièrement efficace. Commencer les dépistages avant l'âge habituel permet de détecter précocement d'éventuelles complications malignes [8,10]. Cette approche proactive améliore considérablement le pronostic.

D'ailleurs, certaines mesures préventives spécifiques peuvent être envisagées. Chez les femmes à très haut risque de cancer du sein, une mastectomie prophylactique peut être discutée après évaluation multidisciplinaire [10].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome des hamartomes multiples, en collaboration avec les sociétés savantes européennes [14,12].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic génétique systématique devant toute suspicion clinique, avec orientation vers un centre de référence des maladies rares. Cette approche garantit une expertise spécialisée et un accès aux dernières innovations diagnostiques [1,2].

Concernant la surveillance, les recommandations 2024-2025 établissent un calendrier précis : échographie thyroïdienne annuelle dès le diagnostic, mammographie et IRM mammaire annuelles chez les femmes à partir de 30 ans, et coloscopie tous les 2-3 ans selon les cas [8,10,12]. Ces protocoles s'appuient sur les données épidémiologiques les plus récentes.

L'INSERM souligne l'importance de la prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts. Cette organisation permet une coordination optimale entre les différents spécialistes et un accès privilégié aux innovations thérapeutiques [3,16].

Santé Publique France recommande également l'inclusion des patients dans les registres nationaux des maladies rares. Cette démarche contribue à l'amélioration des connaissances épidémiologiques et facilite l'accès aux essais cliniques [1,2]. D'ailleurs, cette participation peut ouvrir l'accès à des traitements innovants non encore commercialisés.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organisations proposent un soutien précieux aux patients atteints du syndrome des hamartomes multiples et à leurs familles. Ces ressources communautaires complètent efficacement la prise en charge médicale [16,14].

L'Association Française des Syndromes de Prédisposition Héréditaire aux Cancers constitue une ressource majeure. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information, et facilite les échanges entre patients. Leur site internet regorge d'informations actualisées et de témoignages [15].

Au niveau européen, la Cowden Syndrome International Foundation offre des ressources en plusieurs langues, incluant des guides pratiques pour les patients et leurs familles. Cette organisation finance également la recherche et facilite l'accès aux essais cliniques [16].

Les centres de référence des maladies rares constituent des points d'ancrage essentiels. En France, plusieurs CHU disposent d'équipes spécialisées : Paris (Pitié-Salpêtrière, Cochin), Lyon, Marseille, et Lille notamment. Ces centres proposent des consultations multidisciplinaires et un accès aux innovations thérapeutiques [1,2,3].

N'oublions pas les ressources numériques. Le site Orphanet fournit des informations médicales fiables et régulièrement mises à jour sur les maladies rares [14]. Les forums de patients, bien qu'ils ne remplacent pas l'avis médical, permettent des échanges d'expériences enrichissants.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome des hamartomes multiples nécessite une approche organisée et proactive. Voici nos conseils pratiques pour optimiser votre prise en charge et votre qualité de vie [14,16].

Tenez un carnet de santé détaillé. Notez tous vos symptômes, examens, et résultats. Cette documentation facilitera le suivi médical et permettra de détecter rapidement toute évolution [15]. Photographiez régulièrement vos lésions cutanées pour objectiver leur évolution.

Préparez soigneusement vos consultations médicales. Listez vos questions à l'avance et n'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous accompagner dans cette démarche [12,16].

Adoptez une hygiène de vie optimale. Privilégiez une alimentation riche en fruits et légumes, maintenez une activité physique régulière adaptée à vos capacités, et évitez les facteurs de risque comme le tabac et l'alcool [13,15]. Ces mesures, bien qu'elles ne guérissent pas la maladie, contribuent à votre bien-être général.

Informez votre entourage proche de votre pathologie. En cas d'urgence, il est important que vos proches puissent informer les équipes médicales de votre maladie génétique [14]. Portez toujours sur vous une carte mentionnant votre diagnostic.

Enfin, restez connecté aux actualités de la recherche. Les innovations thérapeutiques évoluent rapidement, et de nouvelles options pourraient bientôt être disponibles [1,2,3].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, même en dehors de vos rendez-vous de surveillance habituels. La vigilance reste votre meilleure alliée [14,16].

Consultez sans délai si vous observez une modification rapide de vos lésions cutanées : changement de couleur, d'aspect, saignement spontané, ou croissance accélérée. Ces signes, bien que souvent bénins, méritent une évaluation médicale [13,15].

Au niveau thyroïdien, toute apparition de nouveaux nodules palpables, de difficultés à déglutir, ou de modifications de la voix justifie une consultation urgente. N'attendez pas votre prochaine échographie de surveillance [8,10].

Chez les femmes, toute anomalie mammaire - masse palpable, écoulement mamelonnaire, modification de l'aspect cutané - nécessite un avis médical rapide. Le dépistage précoce reste l'arme la plus efficace contre les complications malignes [10,12].

D'autres symptômes généraux doivent également alerter : fatigue inhabituelle persistante, perte de poids inexpliquée, douleurs abdominales récurrentes, ou troubles digestifs nouveaux. Ces manifestations peuvent révéler des complications viscérales [12,14].

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif. Votre centre de référence dispose généralement d'une ligne téléphonique dédiée pour les urgences [16].

Questions Fréquentes

Le syndrome des hamartomes multiples est-il héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant d'un parent porteur a 50% de risque d'hériter de la mutation. Cependant, 25% des cas sont sporadiques [6,12].

Peut-on avoir des enfants quand on est porteur ?
Absolument. Un conseil génétique permet d'évaluer les risques et de discuter des options disponibles, incluant le diagnostic prénatal ou préimplantatoire [16,14].

Les hamartomes peuvent-ils devenir cancéreux ?
Les hamartomes eux-mêmes restent bénins. Cependant, les patients ont un risque augmenté de développer certains cancers, d'où l'importance de la surveillance [8,10].

Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est requis. Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants, est recommandée comme pour toute personne soucieuse de sa santé [15,12].

Les traitements sont-ils remboursés ?
Oui, cette pathologie étant reconnue comme maladie rare, les traitements et la surveillance sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie [14].

Peut-on faire du sport ?
Aucune restriction particulière, sauf avis médical contraire. L'activité physique régulière est même encouragée pour maintenir un bon état de santé général [16,15].

Questions Fréquentes

Le syndrome des hamartomes multiples est-il héréditaire ?

Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant d'un parent porteur a 50% de risque d'hériter de la mutation. Cependant, 25% des cas sont sporadiques.

Peut-on avoir des enfants quand on est porteur ?

Absolument. Un conseil génétique permet d'évaluer les risques et de discuter des options disponibles, incluant le diagnostic prénatal ou préimplantatoire.

Les hamartomes peuvent-ils devenir cancéreux ?

Les hamartomes eux-mêmes restent bénins. Cependant, les patients ont un risque augmenté de développer certains cancers, d'où l'importance de la surveillance.

Faut-il éviter certains aliments ?

Aucun régime spécifique n'est requis. Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants, est recommandée comme pour toute personne soucieuse de sa santé.

Les traitements sont-ils remboursés ?

Oui, cette pathologie étant reconnue comme maladie rare, les traitements et la surveillance sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] JFHOD2025-Livre des résumés - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
  2. [2] Réalités Cardiologiques n°283 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Programme SFCO 2025 - Innovation thérapeutiqueLien
  4. [4] Differential diagnoses for genetic causes of multiple facial papulesLien
  5. [5] The role of PTEN and the Akt-mTOR pathwayLien
  6. [6] J Renuy, N Ropars. Intérêt des radiographies des parents du cas index au cours du syndrome de Buschke–Ollendorff. 2022Lien
  7. [7] Y Lemfadli, K Krati. Les lésions endoscopiques du syndrome de Cowden. 2022Lien
  8. [8] LN Moumen, Z Elosmani. Syndrome de Cowden révélant un phéochromocytome. 2024Lien
  9. [9] D BESSIS. Conduite à tenir devant des taches café-au-lait multiples de l'enfantLien
  10. [10] R Khelfaoui, K Daghor-Abbaci. Myopathie inflammatoire associée à une cholangite biliaire primitive chez une jeune patiente ayant un syndrome de COWDEN. 2024Lien
  11. [11] D Bessis, L Poujade. L'hamartome épidermique type PENS associé à des variants pathogènes somatiques d'EGFR. 2024Lien
  12. [12] M Dhooge. Prédispositions héréditaires aux tumeurs digestives. 2023Lien
  13. [13] C Nicol, S Barbarot. Taches café au lait chez l'enfant. 2023Lien
  14. [14] Orphanet: Syndrome de Cowden - Maladies raresLien
  15. [15] Syndrome de Cowden : causes, symptômes et traitement - Passeport SantéLien
  16. [16] Le syndrome de Cowden ou syndrome des hamartomes - ScienceDirectLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.