Complexe de la Sclérose Tubéreuse : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Le complexe de la sclérose tubéreuse, aussi appelé maladie de Bourneville, est une pathologie génétique rare qui touche environ 1 personne sur 6 000 en France [14]. Cette maladie multisystémique se caractérise par la formation de tumeurs bénignes dans différents organes. Bien que complexe, elle peut être prise en charge efficacement grâce aux avancées thérapeutiques récentes [1,4,5].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Complexe de la sclérose tubéreuse : Définition et Vue d'Ensemble
Le complexe de la sclérose tubéreuse (CST) est une maladie génétique héréditaire qui provoque la croissance de tumeurs bénignes dans de nombreux organes. Ces tumeurs, appelées hamartomes, peuvent affecter le cerveau, les reins, le cœur, les poumons et la peau [14,15].
Cette pathologie résulte de mutations dans deux gènes principaux : TSC1 et TSC2. Ces gènes produisent normalement des protéines qui régulent la croissance cellulaire. Quand ils sont défaillants, les cellules se multiplient de façon anarchique [7,15].
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, la sclérose tubéreuse n'a rien à voir avec la sclérose en plaques. Le terme "tubéreuse" fait référence à l'aspect en tubercule des lésions cérébrales observées [14]. D'ailleurs, cette maladie porte aussi le nom de "maladie de Bourneville", du nom du neurologue français qui l'a décrite en 1880.
L'important à retenir : chaque personne atteinte présente des symptômes différents. Certaines ont des manifestations légères, d'autres plus sévères. Cette variabilité rend parfois le diagnostic complexe [13,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le complexe de la sclérose tubéreuse touche environ 10 000 à 12 000 personnes, soit une prévalence de 1 cas pour 6 000 habitants [14]. Cette fréquence reste stable depuis plusieurs décennies, ce qui s'explique par le caractère génétique de la maladie.
L'incidence annuelle est estimée à 1 naissance sur 6 000 à 10 000, avec environ 100 à 120 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France [14,15]. Ces chiffres sont comparables à ceux observés dans les autres pays européens et en Amérique du Nord.
Fait intéressant : dans 60 à 70% des cas, la maladie résulte d'une mutation spontanée (de novo), sans antécédent familial [7,14]. Les 30 à 40% restants correspondent à des formes héréditaires transmises par l'un des parents.
La répartition par sexe est équilibrée, sans prédominance masculine ou féminine. Cependant, certaines manifestations peuvent différer selon le genre, notamment au niveau des complications rénales qui semblent plus fréquentes chez les femmes [10,12].
Bon à savoir : le diagnostic est posé en moyenne vers l'âge de 5 ans, mais il peut survenir à tout âge. Les formes les plus sévères sont généralement identifiées plus précocement, parfois dès la période néonatale [11,16].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le complexe de la sclérose tubéreuse est causé par des mutations génétiques affectant deux gènes spécifiques : TSC1 (situé sur le chromosome 9) et TSC2 (sur le chromosome 16) [7,15]. Ces gènes codent respectivement pour les protéines hamartine et tubérine, qui forment ensemble un complexe régulateur de la croissance cellulaire.
Dans les maladies normales, ce complexe protéique agit comme un "frein" sur la prolifération cellulaire. Quand l'un des deux gènes est muté, ce mécanisme de contrôle devient défaillant, permettant aux cellules de se multiplier de façon excessive et de former des tumeurs [15].
Les mutations du gène TSC2 sont généralement associées à des formes plus sévères de la maladie que celles du gène TSC1 [7]. Cela s'explique par le rôle central de la tubérine dans la régulation cellulaire.
Concernant la transmission héréditaire, la maladie suit un mode autosomique dominant. Concrètement, si l'un des parents est porteur de la mutation, chaque enfant a 50% de risque d'hériter de la maladie [14,15]. Mais rassurez-vous : dans la majorité des cas (60-70%), il s'agit de mutations spontanées sans antécédent familial [7].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du complexe de la sclérose tubéreuse sont extrêmement variables d'une personne à l'autre. Cette diversité s'explique par le fait que les tumeurs peuvent se développer dans différents organes [14,16].
Au niveau de la peau, plusieurs signes peuvent alerter. Les taches hypopigmentées (plus claires que la peau normale) sont souvent les premiers signes visibles, parfois dès la naissance. Les angiofibromes faciaux, petites excroissances rougeâtres sur le visage, apparaissent généralement vers 3-5 ans [15,16].
Les manifestations neurologiques sont fréquentes et préoccupantes. L'épilepsie touche 80 à 90% des patients, souvent sous forme de spasmes infantiles chez le nourrisson [6,8]. Les troubles du développement intellectuel concernent environ 50% des personnes atteintes, avec des degrés de sévérité très variables [2,8].
D'autres organes peuvent être affectés. Les tumeurs rénales (angiomyolipomes) se développent chez 70 à 80% des patients, généralement asymptomatiques mais pouvant parfois saigner [10,12]. Au niveau cardiaque, des rhabdomyomes peuvent être présents dès la naissance mais régressent souvent spontanément [15].
Il est important de noter que certaines personnes présentent des formes très légères, parfois non diagnostiquées jusqu'à l'âge adulte [13]. À l'inverse, d'autres développent des complications sévères nécessitant une prise en charge spécialisée [11].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du complexe de la sclérose tubéreuse repose sur des critères cliniques précis établis par la communauté médicale internationale. Ces critères distinguent les signes "majeurs" des signes "mineurs" [14,16].
Parmi les critères majeurs, on retrouve les plaques hypopigmentées (au moins 3), les angiofibromes faciaux, les tumeurs cérébrales spécifiques (tubers corticaux), et les angiomyolipomes rénaux. La présence de deux critères majeurs suffit généralement à poser le diagnostic [15,16].
L'imagerie médicale joue un rôle central dans le diagnostic. L'IRM cérébrale permet de visualiser les tubers corticaux et autres anomalies cérébrales. L'échographie ou le scanner abdominal recherchent les angiomyolipomes rénaux [16].
Le test génétique peut confirmer le diagnostic en identifiant la mutation responsable. Cependant, environ 10 à 15% des patients présentent un phénotype typique sans mutation détectable par les techniques actuelles [13]. Cela ne remet pas en cause le diagnostic si les critères cliniques sont réunis.
Chez les nouveau-nés, l'échocardiographie peut révéler des rhabdomyomes cardiaques, souvent le premier signe de la maladie [15]. L'électroencéphalogramme (EEG) est systématiquement réalisé pour détecter une éventuelle épilepsie, même en l'absence de crises visibles [6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe pas encore de traitement curatif pour le complexe de la sclérose tubéreuse, mais les traitements symptomatiques ont considérablement progressé ces dernières années [7,9]. L'approche thérapeutique est multidisciplinaire et personnalisée selon les manifestations de chaque patient.
Pour l'épilepsie, les antiépileptiques restent le traitement de première ligne. La vigabatrine est particulièrement efficace sur les spasmes infantiles, forme d'épilepsie fréquente dans cette maladie [6]. En cas d'épilepsie pharmaco-résistante, la chirurgie peut être envisagée pour retirer les foyers épileptogènes [16].
Les inhibiteurs de mTOR, comme l'évérolimus (Votubia®), représentent une avancée majeure. Ce médicament peut réduire la taille des angiomyolipomes rénaux et des astrocytomes sous-épendymaires géants [7,9]. Il a également montré une efficacité sur certaines manifestations cutanées.
Pour les troubles du comportement et l'autisme fréquemment associés, une prise en charge éducative et comportementale spécialisée est essentielle [2,8]. Les thérapies cognitivo-comportementales et l'accompagnement orthophonique peuvent considérablement améliorer la qualité de vie.
La surveillance régulière est cruciale. Elle comprend des IRM cérébrales, des échographies rénales, et des bilans ophtalmologiques périodiques pour détecter précocement d'éventuelles complications [16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du complexe de la sclérose tubéreuse avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses [1,4,5]. Ces avancées offrent de nouveaux espoirs aux patients et leurs familles.
La ganaxolone orale (ZTALMY®) représente l'innovation la plus marquante. Les résultats de l'essai clinique de phase 3 TrustTSC, publiés en 2024, montrent une efficacité significative sur les crises épileptiques associées à la sclérose tubéreuse [4,5]. Ce nouveau médicament agit comme un modulateur positif des récepteurs GABA-A.
Dans le domaine de l'autisme génétique, de nouvelles approches thérapeutiques émergent [2]. Les recherches 2024-2025 se concentrent sur des traitements ciblés qui s'attaquent directement aux mécanismes moléculaires défaillants dans la maladie.
Les thérapies géniques font également l'objet d'investigations poussées [1]. Bien qu'encore au stade expérimental, ces approches visent à corriger directement les mutations génétiques responsables de la maladie. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants.
La recherche sur les biomarqueurs progresse rapidement [3]. L'identification de marqueurs biologiques spécifiques pourrait permettre un diagnostic plus précoce et un suivi plus précis de l'évolution de la maladie. Ces avancées ouvrent la voie à une médecine personnalisée plus efficace.
Vivre au Quotidien avec le Complexe de la Sclérose Tubéreuse
Vivre avec le complexe de la sclérose tubéreuse nécessite des adaptations au quotidien, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [7,9]. L'important est de bien connaître sa maladie et de s'entourer d'une équipe médicale compétente.
Pour les familles, l'accompagnement éducatif est primordial. De nombreux enfants atteints bénéficient d'une scolarisation adaptée avec un projet personnalisé de scolarisation (PPS) [2]. Les auxiliaires de vie scolaire peuvent apporter un soutien précieux pour l'intégration en milieu ordinaire.
La gestion de l'épilepsie au quotidien demande une vigilance particulière. Il est essentiel de bien connaître les facteurs déclenchants potentiels et de toujours avoir ses médicaments à portée de main [6]. L'entourage doit être formé aux gestes de premiers secours en cas de crise.
L'activité physique est généralement encouragée, mais certaines précautions peuvent être nécessaires selon les manifestations de la maladie [12]. La natation, par exemple, doit être pratiquée sous surveillance en cas d'épilepsie non contrôlée.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Accepter le diagnostic et s'adapter aux contraintes de la maladie peut être difficile [8]. Les associations de patients offrent un soutien précieux et permettent de partager expériences et conseils pratiques.
Les Complications Possibles
Bien que le complexe de la sclérose tubéreuse soit une maladie bénigne dans sa nature tumorale, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [10,12,16].
Au niveau rénal, les angiomyolipomes peuvent parfois grossir et se rompre, provoquant des hémorragies internes. Ce risque augmente avec la taille de la tumeur, particulièrement au-delà de 4 cm de diamètre [10,12]. Heureusement, cette complication reste rare et peut être prévenue par une surveillance échographique régulière.
Les complications neurologiques sont plus fréquentes. L'épilepsie pharmaco-résistante concerne environ 30% des patients et peut nécessiter une chirurgie [6]. Les astrocytomes sous-épendymaires géants, bien que rares, peuvent obstruer la circulation du liquide céphalo-rachidien et provoquer une hydrocéphalie [16].
Au niveau pulmonaire, la lymphangioléiomyomatose (LAM) peut se développer, principalement chez les femmes adultes. Cette complication se manifeste par des kystes pulmonaires pouvant entraîner des pneumothorax spontanés [12].
Les troubles du comportement et l'autisme, présents chez environ 50% des patients, peuvent considérablement impacter la qualité de vie [2,8]. Une prise en charge précoce et adaptée est essentielle pour limiter ces difficultés.
Rassurez-vous : la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement grâce à un suivi médical régulier [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du complexe de la sclérose tubéreuse est extrêmement variable et dépend principalement de la sévérité des manifestations neurologiques [7,11,16]. Cette variabilité rend difficile toute prédiction précise au moment du diagnostic.
Pour les formes légères, le pronostic est généralement excellent. Certaines personnes mènent une vie tout à fait normale, travaillent, fondent une famille et ne découvrent leur maladie qu'à l'âge adulte lors d'un bilan pour d'autres raisons [13]. Ces formes représentent probablement une proportion importante des cas, mais sont sous-diagnostiquées.
Les formes avec épilepsie précoce et troubles du développement ont un pronostic plus réservé concernant l'autonomie future [6,11]. Cependant, une prise en charge précoce et adaptée peut considérablement améliorer l'évolution. De nombreux enfants progressent bien avec un accompagnement spécialisé.
L'espérance de vie n'est généralement pas réduite, sauf en cas de complications sévères non traitées [16]. Les décès sont principalement liés aux complications de l'épilepsie sévère (mort subite inexpliquée) ou aux complications rénales tardives.
Bon à savoir : les innovations thérapeutiques récentes améliorent constamment le pronostic [1,4,5]. Les nouveaux traitements permettent un meilleur contrôle des symptômes et une amélioration de la qualité de vie. L'avenir s'annonce donc plus prometteur pour les patients et leurs familles.
Peut-on Prévenir le Complexe de la Sclérose Tubéreuse ?
La prévention primaire du complexe de la sclérose tubéreuse n'est pas possible puisqu'il s'agit d'une maladie génétique [14,15]. Cependant, plusieurs approches permettent de limiter les risques et d'améliorer la prise en charge.
Pour les familles avec antécédents, le conseil génétique est essentiel. Il permet d'évaluer le risque de transmission et d'informer sur les options disponibles, notamment le diagnostic prénatal [15]. Ce dernier peut être proposé dès 10-12 semaines de grossesse si la mutation familiale est connue.
La prévention secondaire vise à détecter précocement la maladie pour optimiser la prise en charge. Chez les nouveau-nés à risque, une surveillance rapprochée permet d'identifier rapidement les premiers signes et d'initier un traitement précoce [11,16].
Une fois le diagnostic posé, la prévention des complications devient prioritaire. La surveillance régulière par imagerie permet de détecter l'évolution des tumeurs avant qu'elles ne deviennent problématiques [10,12]. L'éducation thérapeutique des familles est également cruciale pour reconnaître les signes d'alerte.
Enfin, maintenir un mode de vie sain peut aider à limiter certaines complications. Une alimentation équilibrée, une activité physique adaptée et un bon suivi médical contribuent à préserver la qualité de vie [16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du complexe de la sclérose tubéreuse [16]. Ces guidelines sont régulièrement mises à jour pour intégrer les dernières avancées scientifiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi multidisciplinaire coordonné, idéalement dans un centre de référence des maladies rares. Cette approche garantit une prise en charge globale et cohérente de tous les aspects de la maladie [16].
Concernant la surveillance, les recommandations préconisent des examens réguliers : IRM cérébrale tous les 1 à 3 ans selon l'âge, échographie rénale annuelle, fond d'œil périodique, et évaluation neuropsychologique régulière [16]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute évolution nécessitant une adaptation thérapeutique.
Pour l'épilepsie, les guidelines internationales recommandent la vigabatrine en première intention pour les spasmes infantiles [6]. L'évérolimus est recommandé pour les angiomyolipomes rénaux de plus de 3 cm et les astrocytomes sous-épendymaires géants [7,9].
Les nouvelles recommandations 2024-2025 intègrent les innovations thérapeutiques récentes [1,4,5]. L'évaluation de la ganaxolone et des autres traitements émergents fait l'objet d'une attention particulière des autorités réglementaires.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints du complexe de la sclérose tubéreuse et leurs familles en France. Ces organisations jouent un rôle essentiel dans le soutien, l'information et la défense des droits des malades.
L'Association Sclérose Tubéreuse de Bourneville (ASTB) est la principale association française dédiée à cette maladie. Elle propose des rencontres régionales, des journées d'information médicale, et un soutien personnalisé aux familles. Son site internet regorge de ressources pratiques et d'actualités scientifiques.
Au niveau européen, l'association Tuberous Sclerosis International (TSI) coordonne les efforts de recherche et facilite les échanges entre pays. Elle organise notamment des conférences internationales qui permettent aux familles de rencontrer les meilleurs spécialistes mondiaux.
Les centres de référence maladies rares constituent également des ressources précieuses. En France, plusieurs centres sont labellisés pour la prise en charge de la sclérose tubéreuse, notamment à Paris (Necker, Robert-Debré), Lyon, Marseille et Toulouse.
Les plateformes d'information comme Orphanet fournissent des informations médicales fiables et actualisées [14]. Les réseaux sociaux dédiés permettent aussi aux familles d'échanger conseils et expériences dans un cadre bienveillant.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le complexe de la sclérose tubéreuse demande une organisation particulière, mais quelques conseils pratiques peuvent grandement faciliter le quotidien des patients et de leurs proches.
Tenez un carnet de santé détaillé avec toutes les informations médicales importantes : résultats d'examens, traitements en cours, coordonnées des médecins. Ce document sera précieux lors des consultations et en cas d'urgence. N'hésitez pas à le numériser pour en avoir toujours une copie disponible.
Pour la gestion des médicaments, utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Ayez toujours une réserve d'antiépileptiques et ne partez jamais en voyage sans vos traitements [6]. Pensez à emporter une ordonnance récente en cas de perte ou de vol.
Créez un réseau de soutien solide autour de vous. Informez l'entourage proche (famille, amis, collègues, enseignants) sur la maladie et les gestes à adopter en cas de crise. Cette sensibilisation peut faire toute la différence dans les moments difficiles.
Restez informés des avancées médicales sans pour autant vous laisser submerger par l'information [1,4,5]. Privilégiez les sources fiables et n'hésitez pas à discuter des nouveautés avec votre équipe médicale. L'espoir est permis avec les innovations thérapeutiques actuelles.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent amener à consulter rapidement un médecin, que ce soit pour un diagnostic initial ou dans le cadre du suivi d'une maladie déjà connue [16].
Chez l'enfant, consultez sans délai en cas de crises convulsives, même brèves, de spasmes répétés, ou de régression du développement. Les taches cutanées claires présentes dès la naissance, surtout si elles sont multiples, méritent également une évaluation médicale [15,16].
Pour les patients déjà diagnostiqués, plusieurs situations nécessitent une consultation urgente : augmentation de la fréquence des crises d'épilepsie, apparition de nouveaux symptômes neurologiques, douleurs abdominales intenses (pouvant signaler une complication rénale), ou difficultés respiratoires [10,12].
Les consultations de suivi programmées ne doivent jamais être négligées, même si tout semble aller bien. Elles permettent de détecter précocement d'éventuelles évolutions et d'adapter le traitement si nécessaire [16].
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée. Les professionnels de santé sont là pour vous accompagner et répondre à vos inquiétudes [16].
Questions Fréquentes
Le complexe de la sclérose tubéreuse est-il héréditaire ?Oui, dans 30 à 40% des cas. La maladie se transmet selon un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un parent atteint a 50% de risque de transmettre la maladie à chaque enfant. Cependant, dans 60 à 70% des cas, il s'agit de mutations spontanées sans antécédent familial [7,14].
Peut-on guérir du complexe de la sclérose tubéreuse ?
Il n'existe pas encore de traitement curatif, mais les traitements symptomatiques sont très efficaces. Les innovations thérapeutiques récentes, comme la ganaxolone, offrent de nouveaux espoirs [4,5]. La recherche progresse rapidement, notamment dans le domaine des thérapies géniques [1].
Tous les patients ont-ils de l'épilepsie ?
Non, bien que l'épilepsie soit très fréquente (80 à 90% des cas), certaines personnes n'en développent jamais. La sévérité et le type d'épilepsie varient également considérablement d'un patient à l'autre [6,8].
Les tumeurs peuvent-elles devenir cancéreuses ?
Les tumeurs associées au complexe de la sclérose tubéreuse sont bénignes par nature. Elles ne se transforment pas en cancer. Cependant, elles peuvent parfois grossir et comprimer les organes voisins, nécessitant alors un traitement [10,15].
Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?
Oui, absolument. Les femmes atteintes peuvent mener des grossesses normales avec un suivi adapté. Un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission et discuter des options disponibles [6,15].
Questions Fréquentes
Le complexe de la sclérose tubéreuse est-il héréditaire ?
Oui, dans 30 à 40% des cas. La maladie se transmet selon un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un parent atteint a 50% de risque de transmettre la maladie à chaque enfant. Cependant, dans 60 à 70% des cas, il s'agit de mutations spontanées sans antécédent familial.
Peut-on guérir du complexe de la sclérose tubéreuse ?
Il n'existe pas encore de traitement curatif, mais les traitements symptomatiques sont très efficaces. Les innovations thérapeutiques récentes, comme la ganaxolone, offrent de nouveaux espoirs. La recherche progresse rapidement, notamment dans le domaine des thérapies géniques.
Tous les patients ont-ils de l'épilepsie ?
Non, bien que l'épilepsie soit très fréquente (80 à 90% des cas), certaines personnes n'en développent jamais. La sévérité et le type d'épilepsie varient également considérablement d'un patient à l'autre.
Les tumeurs peuvent-elles devenir cancéreuses ?
Les tumeurs associées au complexe de la sclérose tubéreuse sont bénignes par nature. Elles ne se transforment pas en cancer. Cependant, elles peuvent parfois grossir et comprimer les organes voisins, nécessitant alors un traitement.
Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?
Oui, absolument. Les femmes atteintes peuvent mener des grossesses normales avec un suivi adapté. Un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission et discuter des options disponibles.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Brochure Colloque 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Autisme génétique : Nouvelles découvertes et avancées. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] REPEHRES 4. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] News Details - Investor Relations - Marinus Pharmaceuticals. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Marinus Pharmaceuticals Announces Topline Results From Phase 3 TrustTSC Trial. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] SM Karam, M Haloua. Crise tonicoclonique généralisée pendant la grossesse: cas de sclérose tubéreuse de Bourneville. 2024Lien
- [7] C Bar, J Delmas. Sclérose tubéreuse de Bourneville: actualités et perspectives. 2022Lien
- [8] S EL HORMI, L RACHIDI. Manifestations psychotiques révélatrices de la Sclérose Tubéreuse de Bourneville: à propos d'un cas. 2023Lien
- [9] A LAKHDAR. LA SCLEROSE TUBEREUSE DE BOURNEVILLE: UNE APPROCHE DE L'ATTEINTE MULTISYSTEMIQUE ET DES NOUVEAUTES THERAPEUTIQUES. 2023Lien
- [10] N Tatsina, V Gillion. Incidence et caractéristiques des néoplasies rénales chez les patients atteints de Sclérose Tubéreuse de BournevilleLien
- [11] M Traoré, A Dao. Sclérose Tubéreuse de Bourneville de Découverte Fortuite chez un Enfant Malien de Six ans. 2024Lien
- [12] F Loubert. Développement et validation interne de scores de risque clinique afin de prédire le risque de tumeurs rénales et pulmonaires chez les gens atteints de la sclérose tubéreuse. 2023Lien
- [13] J Jullien, V Gillion. Phénotype des patients atteints de sclérose tubéreuse de Bourneville avec génotypage négatifLien
- [14] Sclérose tubéreuse de Bourneville. OrphanetLien
- [15] Sclérose tubéreuse de Bourneville (complexe de la sclérose tubéreuse). MSD ManualsLien
- [16] Sclérose tubéreuse de Bourneville : poser le diagnostic et traiter à bon escient. Louvain MedicalLien
Publications scientifiques
- Crise tonicoclonique généralisée pendant la grossesse: cas de sclérose tubéreuse de Bourneville (2024)
- Sclérose tubéreuse de Bourneville: actualités et perspectives (2022)1 citations
- Manifestations psychotiques révélatrices de la Sclérose Tubéreuse de Bourneville: à propos d'un cas (2023)
- LA SCLEROSE TUBEREUSE DE BOURNEVILLE: UNE APPROCHE DE L'ATTEINTE MULTISYSTEMIQUE ET DES NOUVEAUTES THERAPEUTIQUES (2023)
- [PDF][PDF] Incidence et caractéristiques des néoplasies rénales chez les patients atteints de Sclérose Tubéreuse de Bourneville: Revue d'une cohorte de 110 patients
Ressources web
- Sclérose tubéreuse de Bourneville (orpha.net)
Maladie neurocutanée rare caractérisée par des hamartomes multisystèmes, affectant le plus souvent la peau, le cerveau, les reins, les poumons, les yeux et le ...
- Sclérose tubéreuse de Bourneville (complexe de la ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic nécessite des critères cliniques spécifiques et l'imagerie de l'organe affecté. Le traitement est symptomatique ou, si des tumeurs du système ...
- Sclérose tubéreuse de Bourneville : poser le diagnostic et ... (louvainmedical.be)
La sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) est une maladie génétique caractérisée par le développement d'hamartomes dans plusieurs organes, dont le cerveau, ...
- Sclérose tubéreuse de Bourneville - Problèmes de santé ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur des critères établis, les symptômes, des examens d'imagerie, et parfois des analyses génétiques. Le traitement est destiné à soulager ...
- Sclérose tubéreuse de Bourneville : définition - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)
16 juin 2021 — Le syndrome regroupe le développement d'excroissances pathologiques dans le cerveau, des troubles cutanés et des tumeurs au niveau de plusieurs ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.