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Syndrome d'Ehlers-Danlos : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome d'Ehlers-Danlos

Le syndrome d'Ehlers-Danlos regroupe plusieurs maladies génétiques rares qui affectent le tissu conjonctif. Ces pathologies touchent environ 1 personne sur 5 000 en France et se caractérisent par une hyperlaxité articulaire, une peau fragile et des complications vasculaires potentiellement graves. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie complexe.

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Syndrome d'Ehlers-Danlos : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) désigne un groupe de maladies héréditaires rares qui affectent principalement le tissu conjonctif [14,15]. Ce tissu, présent partout dans notre corps, assure la cohésion et le soutien de nos organes, articulations, vaisseaux sanguins et peau.

Mais qu'est-ce qui rend cette pathologie si particulière ? En fait, elle résulte d'anomalies génétiques qui perturbent la production ou la structure du collagène, cette protéine essentielle qui donne sa résistance et son élasticité à nos tissus [13]. Imaginez le collagène comme les fils d'un tissu : s'ils sont défaillants, toute la structure devient fragile.

On distingue aujourd'hui 13 types différents de syndrome d'Ehlers-Danlos, chacun ayant ses propres caractéristiques [14]. Les plus fréquents sont le type hypermobile (hEDS), le type classique (cEDS) et le type vasculaire (vEDS), ce dernier étant le plus grave [16]. D'ailleurs, chaque type correspond à une mutation génétique spécifique, ce qui explique la diversité des symptômes observés.

L'important à retenir, c'est que cette maladie peut toucher n'importe qui, à tout âge. Cependant, les symptômes se manifestent souvent dès l'enfance ou l'adolescence, même si le diagnostic peut parfois prendre des années à être posé [7,8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome d'Ehlers-Danlos touche environ 1 personne sur 5 000, soit près de 13 400 patients selon les dernières estimations [14,15]. Mais attention, ces chiffres sont probablement sous-estimés car beaucoup de cas restent non diagnostiqués.

Le type hypermobile représente 80 à 90% des cas diagnostiqués, tandis que le type vasculaire, plus rare, concerne environ 1 personne sur 50 000 [16]. Concrètement, cela signifie qu'en France, nous comptons approximativement 1 300 patients avec un SED vasculaire. Ces données récentes montrent une augmentation du nombre de diagnostics ces dernières années, probablement grâce à une meilleure reconnaissance de la maladie par les professionnels de santé [7,8].

Au niveau mondial, la prévalence varie selon les populations étudiées. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement plus élevés, tandis que certaines régions d'Asie semblent moins touchées [14]. Cette variation pourrait s'expliquer par des différences génétiques entre populations, mais aussi par des disparités dans l'accès au diagnostic.

Bon à savoir : les femmes semblent plus fréquemment diagnostiquées que les hommes, particulièrement pour le type hypermobile [9]. Cette différence pourrait être liée aux hormones féminines qui influencent la laxité articulaire, mais aussi à une meilleure expression des symptômes chez les femmes.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le syndrome d'Ehlers-Danlos est une maladie génétique héréditaire causée par des mutations dans différents gènes responsables de la production du collagène [10,13]. Chaque type de SED correspond à une anomalie génétique spécifique : par exemple, le type vasculaire résulte de mutations du gène COL3A1, tandis que le type classique implique les gènes COL5A1 ou COL5A2.

Mais comment cette maladie se transmet-elle ? Dans la plupart des cas, la transmission suit un mode autosomique dominant, ce qui signifie qu'un seul parent porteur de la mutation peut transmettre la maladie à sa descendance [14]. Concrètement, chaque enfant a 50% de risque d'hériter de la pathologie. Cependant, certains types rares suivent un mode de transmission récessif, nécessitant que les deux parents soient porteurs.

Il est important de noter que dans 25% des cas environ, la mutation apparaît de novo, c'est-à-dire qu'elle survient spontanément sans antécédent familial [15]. Ces cas sporadiques peuvent surprendre les familles qui n'ont aucun historique de la maladie.

D'ailleurs, des recherches récentes ont identifié de nouveaux gènes impliqués, comme le gène LOX dans certaines formes vasculaires [10]. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives pour comprendre les mécanismes de la maladie et développer des traitements ciblés.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome d'Ehlers-Danlos varient considérablement selon le type, mais certains signes sont caractéristiques [7,8,9]. L'hyperlaxité articulaire constitue le symptôme le plus fréquent : vos articulations bougent au-delà de l'amplitude normale, parfois de façon spectaculaire.

La peau hyperélastique représente un autre signe typique. Elle s'étire facilement et reprend sa forme initiale, mais elle est aussi très fragile et cicatrise mal [14]. Vous pourriez remarquer des ecchymoses fréquentes, même après des traumatismes mineurs, et des cicatrices atrophiques caractéristiques.

Les douleurs chroniques touchent la majorité des patients, particulièrement au niveau des articulations et des muscles [9,12]. Ces douleurs peuvent être invalidantes et affecter significativement la qualité de vie. D'ailleurs, elles sont souvent le premier motif de consultation médicale.

Pour le type vasculaire, les symptômes sont plus inquiétants : fragilité des vaisseaux sanguins pouvant entraîner des ruptures artérielles, des anévrismes ou des perforations d'organes creux [16]. Ces complications peuvent être mortelles, d'où l'importance d'un diagnostic précoce.

Bon à savoir : les symptômes peuvent s'aggraver avec l'âge, les grossesses ou certaines activités physiques. Il est donc crucial de les surveiller attentivement [8,9].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome d'Ehlers-Danlos repose sur des critères cliniques précis, établis par la classification internationale de 2017 [14,15]. Malheureusement, le délai moyen pour obtenir un diagnostic correct dépasse souvent 10 ans, ce qui peut être très frustrant pour les patients.

La première étape consiste en un examen clinique approfondi. Votre médecin évaluera votre hyperlaxité articulaire à l'aide du score de Beighton, qui teste la mobilité de 9 articulations spécifiques [7]. Un score supérieur à 5/9 chez l'adulte suggère une hyperlaxité significative.

L'examen de la peau est tout aussi important : le médecin testera son élasticité, recherchera des cicatrices atrophiques et évaluera sa fragilité [8]. Pour le type vasculaire, des examens d'imagerie vasculaire peuvent être nécessaires pour détecter d'éventuelles anomalies artérielles [16].

Les tests génétiques confirment le diagnostic pour certains types, notamment le vasculaire et le classique [10]. Cependant, pour le type hypermobile, aucun test génétique n'est actuellement disponible, rendant le diagnostic purement clinique. Cette limitation explique en partie les retards diagnostiques observés [9].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif du syndrome d'Ehlers-Danlos, mais une prise en charge multidisciplinaire permet d'améliorer significativement la qualité de vie [7,8,9]. L'objectif principal est de prévenir les complications et de soulager les symptômes.

La kinésithérapie occupe une place centrale dans le traitement [9,12]. Elle vise à renforcer les muscles périarticulaires pour compenser l'instabilité ligamentaire et à améliorer la proprioception. Les exercices doivent être adaptés à chaque patient et éviter les mouvements à risque de luxation.

Pour la gestion de la douleur, plusieurs approches sont possibles. Les antalgiques classiques, les anti-inflammatoires et parfois les anticonvulsivants comme la gabapentine peuvent être prescrits [8]. Certains patients bénéficient également de techniques non médicamenteuses : acupuncture, relaxation, thérapies cognitivo-comportementales.

La podologie joue un rôle important, particulièrement pour corriger les troubles de la statique plantaire fréquents dans cette pathologie [8]. Des orthèses plantaires sur mesure peuvent améliorer la stabilité et réduire les douleurs.

Pour le type vasculaire, un suivi cardiologique et vasculaire régulier est indispensable. Certains médicaments comme les bêta-bloquants peuvent être prescrits pour réduire le stress sur les parois artérielles [4,5].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur le syndrome d'Ehlers-Danlos, avec plusieurs avancées prometteuses [3,4,5]. Les essais cliniques se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

Une innovation majeure concerne le céliprolol, un bêta-bloquant testé en phase 3 aux États-Unis pour le traitement du SED vasculaire [4]. Ce médicament pourrait réduire significativement le risque de complications artérielles, représentant une avancée considérable pour cette forme particulièrement grave de la maladie.

Les recherches récentes se concentrent également sur de nouvelles approches thérapeutiques ciblant directement les anomalies du collagène [5]. Des thérapies géniques expérimentales sont à l'étude, ainsi que des molécules capables de stabiliser la structure du collagène défaillant.

D'ailleurs, la communauté scientifique internationale collabore de plus en plus étroitement [3]. Des registres de patients sont mis en place pour accélérer la recherche et faciliter le recrutement dans les essais cliniques. Cette approche collaborative permet d'espérer des résultats plus rapides.

Bon à savoir : plusieurs centres français participent à ces recherches internationales, offrant aux patients l'accès aux traitements les plus innovants [1,2]. Il est important de se tenir informé de ces avancées et de discuter avec votre médecin des possibilités de participation à des essais cliniques.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'Ehlers-Danlos

Vivre avec un syndrome d'Ehlers-Danlos nécessite des adaptations au quotidien, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [7,8,9]. L'important est d'apprendre à connaître ses limites et à adapter ses activités en conséquence.

Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent être nécessaires : poste de travail ergonomique, pauses fréquentes, évitement des ports de charges lourdes [9]. Beaucoup de patients continuent à exercer leur métier avec succès, parfois avec des adaptations mineures.

L'activité physique reste recommandée, mais elle doit être adaptée [12]. Les sports à faible impact comme la natation, le vélo ou la marche sont généralement bien tolérés. En revanche, les sports de contact ou à risque de chute sont déconseillés, particulièrement pour les types vasculaires.

La gestion de la fatigue constitue un défi majeur pour beaucoup de patients [11]. Cette fatigue, souvent chronique, peut être liée aux douleurs persistantes et aux troubles du sommeil fréquents dans cette pathologie. Des techniques de gestion de l'énergie et une bonne hygiène de sommeil peuvent aider.

D'ailleurs, le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique peut générer de l'anxiété, de la dépression ou un sentiment d'isolement [8,9]. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe médicale.

Les Complications Possibles

Le syndrome d'Ehlers-Danlos peut entraîner diverses complications, dont la gravité varie selon le type [14,15,16]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.

Les luxations articulaires représentent la complication la plus fréquente, touchant particulièrement les épaules, les genoux et les chevilles [6,9]. Ces luxations peuvent survenir lors d'activités banales et nécessitent parfois une réduction en urgence. Avec le temps, elles peuvent entraîner une arthrose précoce.

Pour le type vasculaire, les complications sont plus graves et potentiellement mortelles [16]. Les ruptures artérielles spontanées, les anévrismes et les perforations d'organes creux (intestin, utérus) constituent les risques majeurs. Ces complications peuvent survenir à tout âge, d'où l'importance d'un suivi médical régulier.

Les troubles digestifs sont également fréquents : reflux gastro-œsophagien, gastroparésie, prolapsus rectal [15]. Ces symptômes, souvent négligés, peuvent pourtant impacter significativement la qualité de vie des patients.

D'autres complications incluent les troubles cardiovasculaires (prolapsus mitral, dilatation aortique), les hernies récidivantes et les troubles de la cicatrisation [14]. Heureusement, un suivi médical adapté permet de détecter et de prendre en charge ces complications précocement [8,9].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome d'Ehlers-Danlos varie considérablement selon le type et la précocité de la prise en charge [14,15,16]. Dans l'ensemble, avec un suivi médical adapté, la plupart des patients peuvent mener une vie relativement normale.

Pour les types hypermobile et classique, le pronostic est généralement favorable [7,8]. L'espérance de vie n'est pas significativement réduite, même si la qualité de vie peut être impactée par les douleurs chroniques et les limitations fonctionnelles. Une prise en charge précoce et adaptée permet d'améliorer considérablement le quotidien des patients.

Le type vasculaire présente un pronostic plus réservé, avec une espérance de vie réduite en raison du risque de complications artérielles [16]. Cependant, les avancées récentes dans la surveillance et les traitements préventifs permettent d'espérer une amélioration de ce pronostic [4,5].

L'évolution de la maladie est imprévisible et varie d'un patient à l'autre. Certains connaissent une stabilisation de leurs symptômes, tandis que d'autres peuvent voir leur état s'aggraver avec l'âge [9]. Les grossesses peuvent temporairement aggraver certains symptômes, nécessitant un suivi obstétrical spécialisé.

Bon à savoir : les recherches actuelles laissent entrevoir des perspectives d'amélioration du pronostic, particulièrement avec les nouvelles thérapies en développement [3,5]. L'important est de maintenir un suivi médical régulier et de rester informé des avancées thérapeutiques.

Peut-on Prévenir le Syndrome d'Ehlers-Danlos ?

Le syndrome d'Ehlers-Danlos étant une maladie génétique, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler [14,15]. Cependant, plusieurs mesures peuvent être prises pour prévenir les complications et améliorer la qualité de vie des patients.

Le conseil génétique joue un rôle crucial pour les familles concernées [10]. Il permet d'évaluer le risque de transmission à la descendance et d'accompagner les couples dans leurs décisions reproductives. Pour certains types, un diagnostic prénatal est possible grâce aux tests génétiques.

La prévention secondaire vise à éviter les complications une fois le diagnostic posé [8,9]. Cela inclut l'évitement des activités à risque, la protection articulaire, le port d'équipements de protection et l'adaptation de l'environnement de vie et de travail.

L'éducation thérapeutique du patient constitue un élément clé de cette prévention [7]. Apprendre à reconnaître les signes d'alerte, à gérer ses symptômes et à adapter ses activités permet de réduire significativement le risque de complications.

Pour le type vasculaire, des mesures spécifiques sont recommandées : évitement des sports de contact, surveillance tensionnelle, protection contre les traumatismes [16]. Un suivi médical régulier permet de détecter précocement d'éventuelles complications vasculaires.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome d'Ehlers-Danlos [14,15]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, visent à harmoniser les pratiques et à améliorer la qualité des soins.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire impliquant rhumatologue, généticien, kinésithérapeute et autres spécialistes selon les besoins [7,8]. Cette coordination des soins est essentielle pour optimiser la prise en charge de cette pathologie complexe.

Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur l'importance d'utiliser les critères internationaux de 2017 [14]. Ces critères, validés scientifiquement, permettent d'éviter les erreurs diagnostiques et d'assurer une prise en charge appropriée.

Pour la rééducation, les dernières recommandations de 2025 soulignent l'importance d'une kinésithérapie adaptée et progressive [7,9]. Les exercices de renforcement musculaire et de proprioception sont privilégiés, tout en évitant les étirements excessifs qui pourraient aggraver l'hyperlaxité.

Les autorités recommandent également la création de centres de référence spécialisés pour améliorer l'expertise et faciliter l'accès aux soins [15]. Ces centres permettent une meilleure formation des professionnels et une recherche clinique de qualité.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de syndrome d'Ehlers-Danlos et leurs familles [14,15]. Ces structures jouent un rôle essentiel dans l'information, le soutien et la défense des droits des patients.

En France, l'Association Française du Syndrome d'Ehlers-Danlos (AFSED) constitue la référence principale. Elle propose des informations médicales fiables, organise des rencontres entre patients et familles, et milite pour une meilleure reconnaissance de la maladie. Leur site internet regorge de ressources pratiques et de témoignages.

Au niveau international, la Ehlers-Danlos Society offre des ressources en plusieurs langues et coordonne la recherche mondiale sur cette pathologie [3]. Leurs publications scientifiques et leurs guidelines sont reconnues internationalement.

Les centres de référence maladies rares (CRMR) constituent également des ressources précieuses [15]. Ils offrent une expertise spécialisée, participent à la recherche et forment les professionnels de santé. En France, plusieurs centres se sont spécialisés dans les maladies du tissu conjonctif.

D'ailleurs, les réseaux sociaux permettent aujourd'hui aux patients de se connecter et de partager leurs expériences. Ces communautés virtuelles offrent un soutien précieux, particulièrement pour les patients isolés géographiquement [8,9].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un syndrome d'Ehlers-Danlos au quotidien nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre confort [7,8,9]. Voici nos conseils basés sur l'expérience des patients et les recommandations médicales.

Pour protéger vos articulations, privilégiez les activités à faible impact et évitez les mouvements brusques [12]. Portez des orthèses de protection lors d'activités à risque et n'hésitez pas à utiliser des aides techniques : cannes, attelles, coussins ergonomiques. Ces équipements ne sont pas un signe de faiblesse, mais des outils pour préserver votre autonomie.

Concernant la gestion de la douleur, tenez un journal de vos symptômes pour identifier les facteurs déclenchants [9]. Alternez chaud et froid selon vos besoins, pratiquez des techniques de relaxation et maintenez une activité physique adaptée. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour prendre vos médicaments.

Au niveau professionnel, n'hésitez pas à demander des aménagements : poste de travail ergonomique, horaires flexibles, pauses supplémentaires [8]. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches. Beaucoup d'employeurs sont compréhensifs une fois la situation expliquée.

Enfin, restez connecté avec d'autres patients et tenez-vous informé des avancées médicales [3,5]. Votre maladie ne vous définit pas, mais mieux la connaître vous permet de mieux la gérer.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué avec un syndrome d'Ehlers-Danlos ou que vous suspectiez cette pathologie [14,15,16]. La précocité de la prise en charge peut faire toute la différence.

Si vous présentez une hyperlaxité articulaire importante associée à des douleurs chroniques, une peau très élastique ou des antécédents familiaux de SED, une consultation spécialisée s'impose [7,8]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : plus le diagnostic est précoce, meilleure sera la prise en charge.

Pour les patients déjà diagnostiqués, certains signes d'alerte nécessitent une consultation en urgence : douleur thoracique intense, essoufflement soudain, douleur abdominale sévère, maux de tête violents [16]. Ces symptômes peuvent signaler des complications vasculaires graves, particulièrement dans le type vasculaire.

Les luxations répétées, l'aggravation des douleurs malgré le traitement ou l'apparition de nouveaux symptômes justifient également une réévaluation médicale [9]. Votre équipe soignante doit adapter régulièrement votre prise en charge selon l'évolution de votre état.

D'ailleurs, même en l'absence de symptômes alarmants, un suivi médical régulier reste indispensable [8]. La fréquence des consultations dépend du type de SED et de votre état clinique, mais elle est généralement semestrielle ou annuelle.

Questions Fréquentes

Le syndrome d'Ehlers-Danlos est-il héréditaire ?
Oui, c'est une maladie génétique qui se transmet généralement selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant a 50% de risque d'hériter de la pathologie si l'un des parents est porteur [14,15].

Peut-on guérir du syndrome d'Ehlers-Danlos ?
Il n'existe actuellement pas de traitement curatif, mais une prise en charge adaptée permet de contrôler les symptômes et de prévenir les complications [7,8]. Les recherches en cours laissent espérer de nouveaux traitements [4,5].

Le syndrome d'Ehlers-Danlos est-il une maladie rare ?
Oui, avec une prévalence d'environ 1 personne sur 5 000 en France. Cependant, beaucoup de cas restent probablement non diagnostiqués [14,15].

Peut-on faire du sport avec un syndrome d'Ehlers-Danlos ?
Oui, mais l'activité physique doit être adaptée. Les sports à faible impact sont recommandés, tandis que les sports de contact sont déconseillés [12]. Une évaluation médicale préalable est indispensable.

La grossesse est-elle possible avec un syndrome d'Ehlers-Danlos ?
La grossesse est possible mais nécessite un suivi obstétrical spécialisé, particulièrement pour le type vasculaire où les risques sont plus élevés [16]. Une consultation pré-conceptionnelle est recommandée.

Questions Fréquentes

Le syndrome d'Ehlers-Danlos est-il héréditaire ?

Oui, c'est une maladie génétique qui se transmet généralement selon un mode autosomique dominant. Chaque enfant a 50% de risque d'hériter de la pathologie si l'un des parents est porteur.

Peut-on guérir du syndrome d'Ehlers-Danlos ?

Il n'existe actuellement pas de traitement curatif, mais une prise en charge adaptée permet de contrôler les symptômes et de prévenir les complications. Les recherches en cours laissent espérer de nouveaux traitements.

Le syndrome d'Ehlers-Danlos est-il une maladie rare ?

Oui, avec une prévalence d'environ 1 personne sur 5 000 en France. Cependant, beaucoup de cas restent probablement non diagnostiqués.

Peut-on faire du sport avec un syndrome d'Ehlers-Danlos ?

Oui, mais l'activité physique doit être adaptée. Les sports à faible impact sont recommandés, tandis que les sports de contact sont déconseillés. Une évaluation médicale préalable est indispensable.

La grossesse est-elle possible avec un syndrome d'Ehlers-Danlos ?

La grossesse est possible mais nécessite un suivi obstétrical spécialisé, particulièrement pour le type vasculaire où les risques sont plus élevés. Une consultation pré-conceptionnelle est recommandée.

Sources et références

Références

  1. [1] SFR 2024 – Gonarthrose : l'innovation est en marcheLien
  2. [2] Export RDF - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Why Clinical Trials Matter for the VEDS CommunityLien
  4. [4] Zevra testing beta blocker celiprolol for vEDS in Phase 3Lien
  5. [5] Staying Informed: Recent Research Advances in VEDS TreatmentLien
  6. [6] Management du syndrome d'Ehlers-Danlos: une revue rétrospective en chirurgie de l'épauleLien
  7. [7] Rééducation et syndrome d'Ehlers-Danlos hypermobile: synthèse des recommandationsLien
  8. [8] Prise en charge du syndrome d'Ehlers-Danlos par le pédicure-podologue en cabinet de villeLien
  9. [9] Syndrome d'Ehlers-Danlos: retour d'expérience de la prise en charge kinésithérapique en cabinet de villeLien
  10. [10] À propos d'un syndrome d'Ehlers-Danlos vasculaire associé à un variant hétérozygote rare du gène LOXLien
  11. [11] Syndrome d'Ehlers-Danlos hypermobile et COVID long: Similarités et DifférencesLien
  12. [12] Marqueurs neurophysiologiques et comportementaux du contrôle locomoteur dans le syndrome d'Ehlers-Danlos de type hypermobileLien
  13. [13] L'insuffisance de collagène V dans un modèle murin du syndrome d'Ehlers Danlos affecte les propriétés biomécaniques viscoélastiquesLien
  14. [14] Syndrome Ehlers Danlos - Service d'immunologie et allergie CHUVLien
  15. [15] Syndromes d'Ehlers-Danlos - Ligue suisse contre le rhumatismeLien
  16. [16] Syndrome d'Ehlers Danlos vasculaire - Maladies vasculaires raresLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.