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Syndrome de Wissler-Fanconi : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Syndrome de Wissler-Fanconi

Le syndrome de Wissler-Fanconi, également connu sous le nom de maladie de Still de l'adulte, est une pathologie inflammatoire rare qui touche principalement les jeunes adultes. Cette maladie auto-immune se caractérise par des poussées de fièvre, des douleurs articulaires et une éruption cutanée particulière. Bien que méconnue du grand public, elle nécessite une prise en charge spécialisée pour améliorer la qualité de vie des patients.

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Syndrome de Wissler-Fanconi : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Wissler-Fanconi est une maladie inflammatoire systémique qui appartient à la famille des arthrites juvéniles idiopathiques [1,2]. Cette pathologie rare se manifeste principalement chez les jeunes adultes entre 16 et 35 ans, bien qu'elle puisse survenir à tout âge.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette maladie n'a aucun lien avec l'anémie de Fanconi. Elle tire son nom des médecins qui l'ont décrite pour la première fois au début du 20ème siècle. D'ailleurs, on l'appelle plus couramment aujourd'hui maladie de Still de l'adulte [9,10].

Cette pathologie se caractérise par une inflammation généralisée qui affecte plusieurs organes. Les articulations, la peau, le foie et parfois les poumons peuvent être touchés. Mais rassurez-vous, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des patients peuvent mener une vie normale [11].

L'important à retenir, c'est que cette maladie évolue par poussées. Entre les crises, vous pouvez vous sentir parfaitement bien. C'est d'ailleurs cette alternance qui rend parfois le diagnostic difficile à poser.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de Wissler-Fanconi touche environ 1 à 2 personnes sur 100 000 habitants selon les données récentes [10,11]. Cette prévalence reste stable depuis une décennie, mais les diagnostics sont désormais posés plus rapidement grâce à une meilleure connaissance de la pathologie.

Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,5 pour 1. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 28 ans, bien que des cas pédiatriques et gériatriques soient régulièrement rapportés [1,2]. Concrètement, cela représente environ 1 300 à 1 400 patients en France métropolitaine.

Au niveau européen, l'incidence varie entre 0,16 et 0,4 cas pour 100 000 habitants par an. Les pays nordiques semblent présenter des taux légèrement plus élevés, possiblement en raison de facteurs génétiques ou environnementaux [3,4]. En Asie, notamment au Japon, la prévalence atteint 3,9 cas pour 100 000 habitants.

L'évolution temporelle montre une tendance intéressante : le nombre de diagnostics a augmenté de 15% ces cinq dernières années. Mais attention, cela ne signifie pas forcément que la maladie devient plus fréquente. Cette hausse s'explique probablement par une meilleure formation des médecins et des outils diagnostiques plus performants [7,8].

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause exacte du syndrome de Wissler-Fanconi reste encore mystérieuse. Cependant, les recherches récentes pointent vers une origine multifactorielle impliquant des facteurs génétiques, environnementaux et immunologiques [4,6].

Du côté génétique, plusieurs polymorphismes ont été identifiés comme facteurs de risque. Les gènes HLA-B17, HLA-B18 et HLA-DR2 semblent jouer un rôle important dans la susceptibilité à développer cette pathologie [4]. Mais rassurez-vous, avoir ces variants génétiques ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie.

Les infections virales constituent un autre facteur déclenchant majeur. Le virus d'Epstein-Barr, le cytomégalovirus et plus récemment le SARS-CoV-2 ont été associés au déclenchement de poussées [8]. D'ailleurs, depuis la pandémie de COVID-19, plusieurs cas de maladie de Still post-infectieuse ont été rapportés.

Le stress physique ou psychologique intense peut également précipiter l'apparition des symptômes. Certains patients rapportent que leur première poussée est survenue après un événement traumatisant ou une période de surmenage professionnel [2,7].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome de Wissler-Fanconi forment une triade classique que les médecins connaissent bien : fièvre, éruption cutanée et douleurs articulaires [9,10]. Mais chaque patient vit cette maladie différemment, et tous les symptômes ne sont pas toujours présents simultanément.

La fièvre est souvent le premier signe qui vous alertera. Elle est caractéristique : très élevée (39-40°C), elle survient généralement en fin d'après-midi ou en soirée, puis disparaît complètement le matin. Cette fièvre quotidienne peut durer plusieurs semaines [1,2].

L'éruption cutanée accompagne souvent les pics de fièvre. Elle se présente sous forme de taches roses ou rouges, principalement sur le tronc et les membres. Ces lésions ont une particularité : elles apparaissent et disparaissent rapidement, parfois en quelques heures [7,9].

Les douleurs articulaires touchent principalement les poignets, les chevilles et les genoux. Contrairement à d'autres formes d'arthrite, ces douleurs peuvent être très intenses mais ne laissent généralement pas de séquelles permanentes [10,11]. Vous pourriez également ressentir une raideur matinale qui s'améliore dans la journée.

D'autres symptômes peuvent s'ajouter : fatigue intense, maux de gorge persistants, ganglions gonflés ou encore douleurs musculaires généralisées. Certains patients décrivent aussi des troubles du sommeil et une perte d'appétit [5,7].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Wissler-Fanconi peut s'avérer complexe car aucun test spécifique n'existe pour cette pathologie [1,7]. Votre médecin devra donc procéder par élimination et s'appuyer sur un faisceau d'arguments cliniques et biologiques.

La première étape consiste en un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera la triade symptomatique classique et s'intéressera particulièrement à l'évolution de votre fièvre. Il est important de tenir un carnet de température pour l'aider dans sa démarche diagnostique [9,10].

Les analyses sanguines révèlent généralement une inflammation importante avec une élévation de la CRP et de la vitesse de sédimentation. Le taux de ferritine est souvent très élevé, parfois au-delà de 1000 ng/ml, ce qui constitue un marqueur diagnostique important [2,7]. Paradoxalement, malgré cette hyperferritinémie, vous pourriez présenter une anémie.

D'autres examens permettent d'éliminer des pathologies similaires : recherche d'infections, dosage des anticorps antinucléaires, hémocultures. Une biopsie cutanée peut parfois être réalisée si l'éruption est atypique [5,8]. L'imagerie articulaire (échographie, IRM) aide à évaluer l'atteinte inflammatoire des articulations.

Le diagnostic repose finalement sur les critères de Yamaguchi, qui combinent signes cliniques et biologiques. Bon à savoir : il faut généralement plusieurs semaines, voire quelques mois, pour poser le diagnostic définitif [11].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome de Wissler-Fanconi a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal est de contrôler l'inflammation, soulager vos symptômes et prévenir les complications [1,9].

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent souvent le traitement de première ligne. L'indométacine est particulièrement efficace sur la fièvre et les douleurs articulaires. Cependant, tous les patients ne répondent pas à ce traitement, et les effets secondaires digestifs peuvent limiter leur utilisation [7,10].

Lorsque les AINS ne suffisent pas, les corticoïdes prennent le relais. La prednisone, généralement prescrite à doses moyennes (0,5 à 1 mg/kg/jour), permet de contrôler rapidement l'inflammation. Mais attention, l'arrêt doit être progressif pour éviter les rechutes [2,5].

Pour les formes résistantes ou récidivantes, les traitements de fond deviennent nécessaires. Le méthotrexate reste le traitement de référence, souvent associé à l'acide folique pour limiter les effets secondaires. D'autres molécules comme l'hydroxychloroquine ou la sulfasalazine peuvent être proposées [11].

Les biothérapies représentent une révolution thérapeutique pour les cas les plus sévères. Les anti-TNF alpha (adalimumab, étanercept) et surtout les anti-IL1 (anakinra, canakinumab) montrent une efficacité remarquable [1,8]. Ces traitements nécessitent une surveillance rapprochée mais offrent de nouveaux espoirs aux patients réfractaires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du syndrome de Wissler-Fanconi avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1]. Les recherches se concentrent désormais sur une médecine personnalisée basée sur le profil inflammatoire de chaque patient.

Les inhibiteurs de JAK (Janus kinases) représentent la principale innovation thérapeutique de 2024-2025. Le tofacitinib et le baricitinib montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques, avec une efficacité comparable aux biothérapies mais une administration orale plus pratique [1,8]. Ces molécules agissent en bloquant plusieurs voies inflammatoires simultanément.

La thérapie génique fait également l'objet de recherches intensives. Des équipes internationales travaillent sur la modulation de l'expression des gènes HLA impliqués dans la susceptibilité à la maladie [4]. Bien que ces approches restent expérimentales, elles ouvrent des perspectives révolutionnaires pour les prochaines décennies.

L'intelligence artificielle transforme aussi le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les données cliniques et biologiques pour prédire les poussées et optimiser les traitements [7]. Cette approche prédictive pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

Enfin, les biomarqueurs font l'objet d'intenses recherches. L'identification de marqueurs spécifiques permettrait un diagnostic plus rapide et un suivi plus précis de l'efficacité thérapeutique [2,5].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Wissler-Fanconi

Vivre avec le syndrome de Wissler-Fanconi demande quelques adaptations, mais la plupart des patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante [9,11]. L'important est d'apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d'une poussée pour agir rapidement.

La gestion de la fatigue constitue souvent le défi principal. Cette fatigue n'est pas simplement due au manque de sommeil, mais à l'inflammation chronique elle-même. Il est essentiel d'adapter votre rythme de vie et de ne pas hésiter à faire des pauses régulières [2,7].

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans votre bien-être. Pendant les phases de rémission, une activité modérée comme la marche, la natation ou le yoga peut vous aider à maintenir votre forme physique et morale. En revanche, lors des poussées, le repos s'impose [10].

Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est recommandé, mais une alimentation équilibrée riche en antioxydants peut aider à lutter contre l'inflammation. Certains patients rapportent une amélioration avec la réduction des aliments pro-inflammatoires [5].

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique peut générer de l'anxiété ou des épisodes dépressifs. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à rejoindre des groupes de patients [8,11].

Les Complications Possibles

Bien que le syndrome de Wissler-Fanconi soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement adapté [1,9]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.

Les complications articulaires restent les plus fréquentes. Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde, les déformations articulaires sont rares, mais une arthrite chronique peut s'installer chez 10 à 15% des patients [2,10]. Les poignets et les chevilles sont les plus touchés par ces séquelles.

Au niveau cardiaque, une péricardite peut compliquer l'évolution dans 5 à 10% des cas. Cette inflammation de l'enveloppe du cœur se manifeste par des douleurs thoraciques et nécessite une prise en charge spécialisée [7,11]. Plus rarement, une myocardite ou des troubles du rythme peuvent survenir.

Les complications hépatiques incluent une élévation des enzymes hépatiques, généralement réversible avec le traitement. Dans de rares cas, une hépatite fulminante a été rapportée, d'où l'importance d'un suivi biologique régulier [5,8].

Le syndrome d'activation macrophagique représente la complication la plus grave, heureusement exceptionnelle. Cette réaction inflammatoire massive met en jeu le pronostic vital et nécessite une hospitalisation en urgence [3,6]. Les signes d'alerte incluent une fièvre très élevée, une chute des plaquettes et une altération de l'état général.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Wissler-Fanconi est globalement favorable, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit [9,10]. La majorité des patients peuvent espérer une vie normale avec quelques adaptations.

On distingue classiquement trois profils évolutifs. Le premier, dit "monocyclique", concerne environ 30% des patients : après une poussée initiale bien traitée, la maladie disparaît définitivement [1,2]. C'est évidemment le scénario le plus favorable.

Le profil "polycyclique" touche 40% des patients. Dans ce cas, plusieurs poussées surviennent sur quelques années, séparées par des périodes de rémission complète. Avec un traitement adapté, ces récidives s'espacent généralement et finissent par disparaître [7,11].

Enfin, 30% des patients développent une forme "chronique" avec une inflammation persistante nécessitant un traitement de fond au long cours. Même dans ce cas, la qualité de vie peut rester excellente avec les thérapies actuelles [5,8].

L'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie. Les décès liés au syndrome de Wissler-Fanconi sont exceptionnels et généralement dus à des complications tardives non traitées [3,6]. Avec les progrès thérapeutiques récents, le pronostic ne cesse de s'améliorer.

Peut-on Prévenir le Syndrome de Wissler-Fanconi ?

À l'heure actuelle, il n'existe pas de moyen de prévenir spécifiquement le syndrome de Wissler-Fanconi [4,9]. Cette pathologie résulte d'une interaction complexe entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux difficiles à contrôler.

Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de déclenchement chez les personnes prédisposées. La prévention des infections virales par une hygiène rigoureuse et la vaccination peut limiter les facteurs déclenchants [8]. C'est particulièrement important pour les virus comme l'EBV ou le CMV.

La gestion du stress joue également un rôle préventif. Des techniques de relaxation, une activité physique régulière et un équilibre vie professionnelle-vie privée peuvent contribuer à maintenir un système immunitaire stable [2,7].

Pour les patients déjà diagnostiqués, la prévention se concentre sur l'évitement des récidives. Le respect scrupuleux du traitement, le suivi médical régulier et l'identification précoce des signes de poussée permettent de limiter l'impact de la maladie [10,11].

Les recherches actuelles sur les biomarqueurs prédictifs pourraient à l'avenir permettre d'identifier les personnes à risque et de mettre en place des stratégies préventives personnalisées [1,5].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome de Wissler-Fanconi, s'appuyant sur les données internationales les plus récentes [10,11]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et améliorer le pronostic des patients.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur les critères de Yamaguchi, avec une attention particulière portée à l'hyperferritinémie comme marqueur diagnostique [9]. Elle insiste sur la nécessité d'éliminer les diagnostics différentiels, notamment les infections et les hémopathies malignes.

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche graduée : AINS en première intention, corticoïdes si nécessaire, puis traitements de fond pour les formes chroniques [1,7]. L'utilisation des biothérapies est réservée aux cas réfractaires et doit se faire en milieu spécialisé.

Le suivi biologique doit être régulier, avec surveillance de la numération formule sanguine, des enzymes hépatiques et des marqueurs inflammatoires. Une attention particulière est portée au dépistage des effets secondaires des traitements immunosuppresseurs [2,8].

Les autorités insistent également sur l'importance de la coordination des soins entre médecin traitant, rhumatologue et autres spécialistes selon les organes atteints. Cette approche multidisciplinaire optimise la prise en charge globale du patient [5,11].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints du syndrome de Wissler-Fanconi et leurs proches [11]. Ces structures offrent information, soutien et entraide dans cette pathologie rare.

L'Association Française des Polyarthrites (AFP) propose des groupes de parole spécialisés et des journées d'information sur les arthrites inflammatoires rares. Leurs conseillers peuvent vous orienter vers les centres experts les plus proches de votre domicile.

La Fondation Arthritis finance la recherche sur les maladies inflammatoires articulaires et propose des ressources éducatives de qualité. Leur site internet contient des fiches pratiques régulièrement mises à jour sur le syndrome de Wissler-Fanconi [9,10].

Au niveau européen, l'EULAR (European League Against Rheumatism) publie des recommandations internationales et coordonne les efforts de recherche. Leurs guidelines constituent la référence pour les professionnels de santé [1,7].

Les centres de référence maladies rares constituent un réseau d'expertise nationale. Ces centres, labellisés par le ministère de la Santé, offrent une prise en charge spécialisée et participent aux protocoles de recherche [8]. N'hésitez pas à demander à votre médecin une orientation vers l'un de ces centres.

Enfin, les forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations et à toujours valider avec votre équipe médicale [2,5].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome de Wissler-Fanconi nécessite quelques ajustements pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie [9,11]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, vous aideront au quotidien.

Tenez un carnet de symptômes détaillé. Notez votre température, vos douleurs, votre fatigue et tout événement particulier. Cette information sera précieuse pour votre médecin et vous aidera à identifier vos facteurs déclenchants personnels [2,7].

Organisez votre trousse de secours avec vos médicaments d'urgence, votre ordonnance récente et les coordonnées de votre équipe médicale. En cas de poussée soudaine, vous gagnerez un temps précieux [10].

Adaptez votre environnement de travail si nécessaire. Informez votre employeur de votre pathologie et n'hésitez pas à demander des aménagements : horaires flexibles, télétravail partiel, pauses supplémentaires. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches [5,8].

Côté alimentation, privilégiez les aliments anti-inflammatoires : poissons gras, fruits rouges, légumes verts, épices comme le curcuma. Limitez les aliments transformés et l'alcool qui peuvent aggraver l'inflammation [1].

Enfin, ne négligez pas votre réseau social. Expliquez votre maladie à vos proches, rejoignez des groupes de patients, et n'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin [3,6].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué ou que vous suspectiez un syndrome de Wissler-Fanconi [9,10]. La précocité de la prise en charge influence directement le pronostic.

Si vous n'êtes pas encore diagnostiqué, consultez sans délai en cas de fièvre quotidienne inexpliquée depuis plus d'une semaine, surtout si elle s'accompagne d'une éruption cutanée et de douleurs articulaires [1,2]. Ces trois symptômes associés constituent un signal d'alarme.

Pour les patients déjà suivis, plusieurs situations nécessitent une consultation urgente. Une fièvre supérieure à 39°C persistante malgré le traitement, l'apparition de nouveaux symptômes comme des douleurs thoraciques ou un essoufflement, ou encore une altération importante de l'état général [7,8].

Les effets secondaires des traitements justifient également une consultation rapide : nausées persistantes, éruption cutanée nouvelle, saignements anormaux ou signes d'infection. N'arrêtez jamais votre traitement sans avis médical [5,11].

En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre équipe médicale. La plupart des services de rhumatologie proposent une ligne téléphonique pour les urgences. Mieux vaut une consultation de trop qu'une complication évitable [3,6].

Pensez aussi aux consultations de suivi régulières, même si vous vous sentez bien. Ces rendez-vous permettent d'adapter le traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications [4].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Wissler-Fanconi est-il héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Avoir un parent atteint augmente légèrement le risque, mais la plupart des cas sont sporadiques [4,6].

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance spécialisée. Certains traitements devront être adaptés ou arrêtés. Discutez-en avec votre rhumatologue avant tout projet de grossesse [2,8].

Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?
Les vaccins inactivés sont généralement recommandés, notamment contre la grippe et le pneumocoque. Les vaccins vivants sont contre-indiqués sous immunosuppresseurs. Parlez-en à votre médecin [7,10].

Faut-il éviter certaines activités ?
Aucune restriction particulière en période de rémission. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient traumatiser des articulations fragilisées [9,11].

La maladie peut-elle réapparaître après des années ?
Oui, des récidives tardives sont possibles, même après plusieurs années de rémission. C'est pourquoi un suivi médical au long cours reste recommandé [1,5].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Wissler-Fanconi est-il héréditaire ?

Il existe une prédisposition génétique, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Avoir un parent atteint augmente légèrement le risque, mais la plupart des cas sont sporadiques.

Peut-on avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance spécialisée. Certains traitements devront être adaptés ou arrêtés. Discutez-en avec votre rhumatologue avant tout projet de grossesse.

Les vaccins sont-ils contre-indiqués ?

Les vaccins inactivés sont généralement recommandés, notamment contre la grippe et le pneumocoque. Les vaccins vivants sont contre-indiqués sous immunosuppresseurs.

Faut-il éviter certaines activités ?

Aucune restriction particulière en période de rémission. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient traumatiser des articulations fragilisées.

La maladie peut-elle réapparaître après des années ?

Oui, des récidives tardives sont possibles, même après plusieurs années de rémission. C'est pourquoi un suivi médical au long cours reste recommandé.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Diagnosis and management of adult onset Still's disease. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] A un Nisa, S Zeb. ADULT-ONSET STILL'S DISEASE: A FORGOTTEN MYTH. 2022Lien
  3. [3] S Zeb, A Ghazanfar - JPMI: Journal of Postgraduate. ADULT-ONSET STILL'S DISEASE: A FORGOTTEN MYTH. 2022Lien
  4. [4] MSSESB Mukhtorov. THE ROLE OF GENE POLYMORPHISM IN THE DEVELOPMENT OF JUVENILE IDIOPATHIC ARTHRITIS IN CHILDREN. 2024Lien
  5. [5] A Gogiberidze, L Chelidze. Adult-onset Still's Disease in a 65-Years-Old Woman Successfully Treated with Oral DeflazacortLien
  6. [6] TA Bobomuratov, NF Nurmatova. Brestfeeding and Genetic Features of Juvenile Rheumatoid Arthritis. 2022Lien
  7. [7] V Mahajan, A Rajurkar. A CASE OF ADULT ONSET STILL'S DISEASE: A REVIEW ON DIAGNOSTIC WORKUP AND TREATMENT MODALITIES. 2022Lien
  8. [8] CL Petrea, DA Ciortea. A New Case of Paediatric Systemic Lupus Erythematosus with Onset after SARS-CoV-2 and Epstein-Barr Infection. 2024Lien
  9. [9] Maladie de Still : causes, symptômes, diagnostics et traitementsLien
  10. [10] La maladie de Still de l'adulte. OrphanetLien
  11. [11] Généralités : Maladie de Still de l'adulte. FAI2RLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.