Syndrome de Silver-Russell : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome de Silver-Russell est une maladie génétique rare qui affecte la croissance et le développement. Caractérisé par un retard de croissance intra-utérin et postnatal, cette pathologie touche environ 1 naissance sur 75 000 en France. Découvrez dans ce guide complet les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2025.

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Syndrome de Silver-Russell : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de Silver-Russell (SRS) est une pathologie génétique complexe qui se manifeste principalement par un retard de croissance sévère [3,5]. Cette maladie rare, décrite pour la première fois en 1953 par Silver et en 1954 par Russell, affecte le développement harmonieux de l'enfant dès la vie intra-utérine.
Concrètement, les enfants atteints naissent avec un poids et une taille nettement inférieurs à la normale. Mais ce n'est pas tout : ils présentent également des caractéristiques faciales particulières et des asymétries corporelles qui peuvent être subtiles ou plus marquées [14,15].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie résulte de perturbations dans la régulation de gènes impliqués dans la croissance. En fait, dans environ 60% des cas, on identifie des anomalies épigénétiques spécifiques, notamment au niveau du chromosome 11 ou 7 [6,8]. D'ailleurs, les recherches récentes de 2024-2025 ont permis d'identifier de nouveaux gènes impliqués, comme HMGA2, élargissant notre compréhension de cette maladie [7,11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome de Silver-Russell touche approximativement 1 naissance sur 75 000 à 100 000, selon les données les plus récentes [1,5]. Cette prévalence place cette pathologie dans la catégorie des maladies rares, avec environ 8 à 10 nouveaux cas diagnostiqués chaque année pour 100 000 naissances.
Les données épidémiologiques européennes montrent une répartition relativement homogène. D'ailleurs, les registres internationaux indiquent que la prévalence mondiale oscille entre 1/30 000 et 1/100 000 naissances, avec des variations liées aux critères diagnostiques utilisés [9,12]. Il faut savoir que ces chiffres ont évolué ces dernières années grâce à l'amélioration des techniques de diagnostic génétique.
Concernant la répartition par sexe, on observe une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,5 fille pour 1 garçon [16]. Cette différence pourrait s'expliquer par des mécanismes épigénétiques liés au chromosome X, bien que cette hypothèse reste à confirmer.
L'âge au diagnostic a considérablement évolué ces dernières années. Alors qu'auparavant, le diagnostic était souvent posé vers 2-3 ans, les nouvelles techniques permettent aujourd'hui une identification plus précoce, parfois dès la période néonatale [1,10]. Cette évolution représente un progrès majeur pour la prise en charge précoce des patients.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le syndrome de Silver-Russell résulte principalement d'anomalies épigénétiques qui perturbent l'expression de gènes cruciaux pour la croissance [6,8]. Dans environ 40% des cas, on identifie une hypométhylation de la région ICR1 (Imprinting Control Region 1) sur le chromosome 11p15, qui régule l'expression des gènes IGF2 et H19.
Une autre cause importante, représentant 10% des cas, est la disomie uniparentale maternelle du chromosome 7 [4]. Cette anomalie signifie que l'enfant hérite des deux copies du chromosome 7 de sa mère, au lieu d'une de chaque parent. Concrètement, cela perturbe l'expression de gènes soumis à empreinte parentale.
Les recherches de 2024-2025 ont révélé de nouveaux mécanismes impliquant le gène HMGA2 [7,11]. Ces découvertes montrent que des variants pathogènes ou des microdélétions affectant ce gène peuvent également causer le syndrome. D'ailleurs, cette avancée explique certains cas restés sans diagnostic moléculaire jusqu'à présent.
Il est important de noter que dans la majorité des cas, cette pathologie survient de manière sporadique, sans antécédent familial. Néanmoins, de rares formes familiales ont été décrites, suggérant parfois une transmission autosomique dominante [3,12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de Silver-Russell se manifestent dès la naissance et évoluent avec l'âge. Le retard de croissance intra-utérin constitue le signe le plus précoce : les bébés naissent avec un poids et une taille significativement inférieurs au 3e percentile [14,15].
Les caractéristiques faciales sont également très évocatrices. Vous pourriez observer un front proéminent, un visage triangulaire avec un menton pointu, et des traits fins. La bouche est souvent tournée vers le bas, donnant une expression particulière que les médecins apprennent à reconnaître [10,14].
L'asymétrie corporelle représente un autre signe cardinal. Elle peut affecter les membres, le tronc ou même le visage, avec une différence de taille notable entre les deux côtés du corps. Cette asymétrie devient souvent plus évidente avec la croissance [15,16].
D'autres symptômes peuvent inclure des difficultés alimentaires précoces, une hypoglycémie néonatale, et parfois des troubles de la déglutition [14]. Certains enfants présentent également une sudation excessive, particulièrement au niveau du front et de la nuque. Il faut savoir que le développement psychomoteur est généralement normal, bien que certaines études récentes suggèrent de possibles difficultés exécutives à l'adolescence [13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de Silver-Russell repose sur une approche clinique et génétique rigoureuse. Initialement, votre médecin évaluera les critères cliniques de Netchine-Harbison, qui constituent la référence internationale pour le diagnostic [12,16].
Ces critères incluent : un poids et/ou une taille de naissance ≤ -2 DS (déviations standard), un retard de croissance postnatal, un périmètre crânien normal à la naissance, et une asymétrie corporelle. L'important à retenir, c'est qu'au moins 4 de ces 6 critères doivent être présents pour suspecter le diagnostic.
L'analyse génétique constitue l'étape suivante cruciale. Les tests de première intention recherchent l'hypométhylation de la région 11p15 et la disomie uniparentale du chromosome 7 [8,9]. Ces analyses permettent de confirmer le diagnostic dans environ 50% des cas. Mais attention : un test génétique négatif n'exclut pas le diagnostic !
Les innovations 2024-2025 ont révolutionné l'approche diagnostique. L'analyse du génome entier permet désormais d'identifier de nouveaux variants pathogènes, notamment dans le gène HMGA2 [7,11]. D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à être utilisée pour l'analyse faciale, aidant les médecins à reconnaître les traits caractéristiques [10]. Cette approche technologique améliore significativement la précision diagnostique, particulièrement dans les formes atypiques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du syndrome de Silver-Russell nécessite une approche multidisciplinaire personnalisée. Le traitement principal repose sur l'hormone de croissance recombinante, qui a révolutionné le pronostic de cette pathologie [2,3]. Cette thérapie permet d'améliorer significativement la vitesse de croissance et la taille finale des patients.
Concrètement, le traitement par hormone de croissance débute généralement vers l'âge de 2-4 ans, après évaluation complète par un endocrinologue pédiatrique. Les injections quotidiennes sous-cutanées permettent d'obtenir un gain de taille de 1 à 2 déviations standard sur plusieurs années [5,12].
La prise en charge nutritionnelle occupe également une place centrale. Les difficultés alimentaires précoces nécessitent souvent l'intervention d'une équipe spécialisée incluant diététicien et orthophoniste [14]. Certains enfants bénéficient d'une alimentation entérale temporaire pour assurer un apport calorique suffisant.
D'autres traitements symptomatiques peuvent être nécessaires selon les manifestations individuelles. La kinésithérapie aide à corriger les asymétries corporelles, tandis que la prise en charge orthopédique peut être requise pour les déformations importantes [15,16]. Il faut savoir que chaque patient nécessite un plan de soins adapté à ses besoins spécifiques.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la compréhension du syndrome de Silver-Russell ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. Les recherches de 2024-2025 se concentrent particulièrement sur les thérapies épigénétiques ciblées, qui pourraient corriger directement les anomalies de méthylation responsables de la maladie [6,8].
Une approche innovante concerne le développement de modèles cellulaires pour mieux comprendre la physiopathologie [6]. Ces modèles permettent de tester de nouvelles molécules thérapeutiques et d'identifier des cibles thérapeutiques spécifiques. D'ailleurs, plusieurs essais précliniques sont en cours pour évaluer des agents déméthylants sélectifs.
L'identification récente du rôle du gène HMGA2 dans certaines formes de syndrome ouvre également de nouvelles voies [7,11]. Les chercheurs explorent actuellement des approches de thérapie génique pour corriger les variants pathogènes de ce gène. Cette stratégie pourrait bénéficier aux patients sans anomalie identifiée sur les régions classiquement impliquées.
Les innovations diagnostiques progressent également rapidement. L'analyse par intelligence artificielle des traits faciaux devient de plus en plus précise, permettant un diagnostic plus précoce et plus fiable [10]. Ces outils d'aide au diagnostic pourraient révolutionner la prise en charge, particulièrement dans les régions où l'expertise médicale spécialisée est limitée [2].
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Silver-Russell
Vivre avec le syndrome de Silver-Russell implique des adaptations quotidiennes, mais de nombreux patients mènent une vie épanouie. La petite taille constitue souvent le défi principal, nécessitant des aménagements pratiques dans l'environnement familial et scolaire [15,16].
À l'école, il est important d'informer les enseignants sur cette pathologie. Les enfants peuvent avoir besoin d'adaptations simples : bureau ajusté, accès facilité aux équipements, ou temps supplémentaire pour certaines activités physiques. Rassurez-vous, la plupart des enfants s'adaptent très bien et développent des stratégies efficaces.
Les aspects psychologiques méritent une attention particulière. Certains adolescents peuvent développer des complexes liés à leur apparence physique ou leur petite taille. Un accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique pour renforcer l'estime de soi et développer des stratégies d'adaptation [13].
La vie sociale et les activités sportives restent tout à fait possibles. Beaucoup de patients pratiquent des sports adaptés à leur morphologie et participent pleinement aux activités de leur âge. L'important est de choisir des activités qui procurent du plaisir et renforcent la confiance en soi. D'ailleurs, de nombreuses associations proposent des rencontres entre familles, créant un réseau de soutien précieux [16].
Les Complications Possibles
Bien que le syndrome de Silver-Russell soit généralement compatible avec une vie normale, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive. L'hypoglycémie néonatale représente la complication la plus précoce et potentiellement grave [14,15].
Cette hypoglycémie résulte de réserves énergétiques insuffisantes chez ces nouveau-nés de petit poids. Elle nécessite une surveillance rapprochée et parfois une alimentation entérale précoce. Heureusement, cette complication se résout généralement dans les premières semaines de vie avec une prise en charge adaptée.
Les difficultés alimentaires persistent souvent au-delà de la période néonatale. Certains enfants présentent des troubles de la succion, de la déglutition, ou un reflux gastro-œsophagien [14]. Ces problèmes peuvent compromettre la croissance et nécessitent parfois une prise en charge nutritionnelle spécialisée.
À long terme, les asymétries corporelles peuvent s'accentuer avec la croissance et nécessiter une surveillance orthopédique. Dans de rares cas, des interventions chirurgicales correctrices peuvent être envisagées [16]. D'ailleurs, les études récentes suggèrent que certains patients pourraient présenter des difficultés exécutives subtiles à l'adolescence, justifiant un suivi neuropsychologique [13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de Silver-Russell s'est considérablement amélioré ces dernières décennies, notamment grâce aux traitements par hormone de croissance [2,3]. La majorité des patients atteignent aujourd'hui une taille adulte acceptable, même si elle reste généralement inférieure à la moyenne de la population.
Concrètement, sans traitement, la taille finale se situe habituellement entre -3 et -4 déviations standard. Avec un traitement précoce et bien conduit par hormone de croissance, de nombreux patients gagnent 1 à 2 déviations standard, atteignant parfois une taille proche de la normale [5,12].
L'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie. Les patients mènent une vie normale sur le plan professionnel et personnel. D'ailleurs, de nombreux adultes atteints fondent une famille et ont des enfants, bien que le risque de transmission reste faible dans la plupart des cas [3,16].
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir un pronostic encore plus favorable pour les générations futures [6,8]. Les nouvelles approches épigénétiques et génétiques pourraient permettre de corriger plus efficacement les anomalies responsables de la maladie. Il faut rester optimiste : la recherche progresse rapidement et ouvre de nouvelles perspectives d'amélioration de la qualité de vie des patients.
Peut-on Prévenir le Syndrome de Silver-Russell ?
La prévention du syndrome de Silver-Russell reste actuellement limitée, car cette pathologie résulte principalement d'anomalies épigénétiques spontanées survenant de manière imprévisible [6,8]. Dans la grande majorité des cas, aucun facteur de risque identifiable n'est présent chez les parents.
Cependant, les avancées récentes en diagnostic prénatal offrent de nouvelles possibilités. Les techniques d'analyse de l'ADN libre circulant permettent désormais de détecter certaines anomalies chromosomiques dès le premier trimestre de grossesse [1]. Bien que ces tests ne soient pas spécifiquement conçus pour le syndrome de Silver-Russell, ils pourraient identifier certaines formes associées à des anomalies chromosomiques.
Pour les rares familles avec antécédents, un conseil génétique spécialisé est recommandé. Les généticiens peuvent évaluer le risque de récurrence et proposer, le cas échéant, un diagnostic prénatal ciblé [9,12]. Cette approche permet aux couples d'être mieux informés et de prendre des décisions éclairées.
La recherche actuelle explore également les facteurs environnementaux qui pourraient influencer l'épigénome pendant la grossesse. Bien qu'aucune recommandation spécifique ne puisse encore être formulée, maintenir un mode de vie sain pendant la grossesse reste toujours bénéfique [8].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome de Silver-Russell. La Haute Autorité de Santé (HAS) reconnaît cette pathologie comme une indication validée du traitement par hormone de croissance [1,2].
Selon les guidelines européennes, le diagnostic doit reposer sur les critères cliniques de Netchine-Harbison, complétés par des analyses génétiques spécifiques [12,16]. L'important à retenir, c'est que ces recommandations insistent sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire précoce.
Les innovations 2024-2025 ont conduit à une mise à jour des protocoles diagnostiques. L'analyse du génome entier est désormais recommandée en seconde intention lorsque les tests classiques sont négatifs [9,11]. Cette approche permet d'identifier de nouveaux variants pathogènes et d'améliorer le taux de diagnostic moléculaire.
Concernant le suivi, les recommandations préconisent une surveillance régulière de la croissance, du développement pubertaire, et des fonctions métaboliques. Un suivi neuropsychologique peut être proposé à l'adolescence, compte tenu des données récentes sur les possibles difficultés exécutives [13]. D'ailleurs, les centres de référence maladies rares coordonnent cette prise en charge complexe et assurent la formation des professionnels de santé [2,16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients et ressources spécialisées accompagnent les familles confrontées au syndrome de Silver-Russell. En France, l'Association Française du Syndrome de Silver-Russell propose un soutien précieux aux patients et leurs proches [16].
Cette association organise régulièrement des rencontres entre familles, permettant de partager expériences et conseils pratiques. Elle diffuse également des informations actualisées sur les avancées thérapeutiques et les centres de prise en charge spécialisés. Concrètement, ces échanges aident énormément les parents à mieux comprendre la pathologie et à optimiser l'accompagnement de leur enfant.
Au niveau international, la Magic Foundation constitue une ressource majeure pour les familles anglophones. Cette organisation propose des guides pratiques, des webinaires éducatifs, et facilite les contacts avec les équipes médicales spécialisées [15].
Les centres de référence maladies rares représentent également des ressources essentielles. Ils coordonnent la prise en charge, forment les professionnels de santé, et participent aux programmes de recherche [2]. D'ailleurs, ces centres maintiennent des registres de patients qui contribuent à améliorer les connaissances sur cette pathologie rare. Il est important de savoir que ces structures offrent un accompagnement global, incluant soutien psychologique et aide sociale si nécessaire.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le syndrome de Silver-Russell nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer le quotidien. Pour les difficultés alimentaires, fractionnez les repas en petites portions fréquentes plutôt que trois gros repas. Cette approche facilite la digestion et optimise l'apport calorique [14].
Concernant l'environnement domestique, pensez à adapter la hauteur des équipements : marchepied dans la salle de bain, rehausseur pour les repas, bureau ajustable pour les devoirs. Ces aménagements simples favorisent l'autonomie et renforcent la confiance en soi.
Pour le suivi médical, tenez un carnet de croissance détaillé avec les mesures régulières de taille, poids et périmètre crânien. Ces données aident les médecins à ajuster les traitements et à détecter précocement d'éventuelles complications. N'hésitez pas à photographier les courbes de croissance pour visualiser les progrès.
Au niveau scolaire, informez les enseignants sur la pathologie sans dramatiser. Expliquez simplement que votre enfant peut avoir besoin d'adaptations mineures mais qu'il peut participer à toutes les activités. La communication ouverte évite les malentendus et favorise l'intégration. D'ailleurs, de nombreux enfants deviennent de véritables ambassadeurs de leur maladie, sensibilisant leurs camarades à la différence avec beaucoup de maturité.
Quand Consulter un Médecin ?
Plusieurs situations doivent vous amener à consulter rapidement un médecin si votre enfant présente un syndrome de Silver-Russell. En premier lieu, toute cassure de la courbe de croissance malgré un traitement bien conduit nécessite une évaluation médicale urgente [12,15].
Les signes d'hypoglycémie constituent également une urgence : pâleur, sueurs, tremblements, somnolence excessive ou irritabilité inexpliquée. Ces symptômes peuvent survenir particulièrement chez les jeunes enfants et nécessitent une prise en charge immédiate [14].
Consultez également si vous observez une aggravation des asymétries corporelles, des douleurs articulaires persistantes, ou des difficultés fonctionnelles nouvelles. Ces signes peuvent indiquer la nécessité d'une évaluation orthopédique spécialisée [16].
Au niveau développemental, des difficultés scolaires nouvelles ou des troubles du comportement doivent alerter. Les études récentes suggèrent que certains patients peuvent présenter des difficultés exécutives subtiles nécessitant un accompagnement spécialisé [13]. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute : il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication non détectée. D'ailleurs, votre équipe médicale préfère toujours être sollicitée précocement plutôt que de découvrir un problème tardivement.
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il avoir des enfants plus tard ?Oui, la fertilité n'est généralement pas affectée par le syndrome de Silver-Russell. De nombreux adultes atteints fondent une famille normalement [3,16].
Le traitement par hormone de croissance est-il dangereux ?
Ce traitement est généralement très bien toléré. Les effets secondaires sont rares et le bénéfice sur la croissance est clairement démontré [2,5].
Faut-il éviter certains sports ?
La plupart des activités sportives sont possibles. Privilégiez les sports qui renforcent la confiance en soi et adaptez l'intensité selon les capacités individuelles [15].
Les frères et sœurs risquent-ils d'être atteints ?
Le risque de récurrence est très faible car la maladie survient généralement de manière sporadique. Un conseil génétique peut préciser ce risque [9,12].
Existe-t-il des traitements naturels ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité. Le traitement médical reste indispensable, mais une alimentation équilibrée et un mode de vie sain sont toujours bénéfiques [14].
À quel âge peut-on arrêter le traitement ?
Le traitement par hormone de croissance s'arrête généralement à la fin de la croissance, vers 16-18 ans selon la maturation osseuse [12].
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il avoir des enfants plus tard ?
Oui, la fertilité n'est généralement pas affectée par le syndrome de Silver-Russell. De nombreux adultes atteints fondent une famille normalement.
Le traitement par hormone de croissance est-il dangereux ?
Ce traitement est généralement très bien toléré. Les effets secondaires sont rares et le bénéfice sur la croissance est clairement démontré.
Faut-il éviter certains sports ?
La plupart des activités sportives sont possibles. Privilégiez les sports qui renforcent la confiance en soi et adaptez l'intensité selon les capacités individuelles.
Les frères et sœurs risquent-ils d'être atteints ?
Le risque de récurrence est très faible car la maladie survient généralement de manière sporadique. Un conseil génétique peut préciser ce risque.
À quel âge peut-on arrêter le traitement ?
Le traitement par hormone de croissance s'arrête généralement à la fin de la croissance, vers 16-18 ans selon la maturation osseuse.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Examens basés sur l'ADN libre circulant réalisés dans le cadre du dépistage - données épidémiologiques françaises récentesLien
- [2] Programme final - innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
- [3] Silver-Russell Syndrome - GeneReviews - référence diagnostique et thérapeutiqueLien
- [4] Maternal uniparental disomy of chromosome 7 - mécanismes génétiquesLien
- [5] Silver-Russell syndrome - données épidémiologiques OrphanetLien
- [6] Développement de modèles cellulaires pour la compréhension de la physiopathologie du syndrome de Silver-RussellLien
- [7] Characterization of HMGA2 variants expands the spectrum of Silver-Russell syndromeLien
- [8] Distinguishing Genetic Alterations Versus (Epi)Mutations in Silver–Russell Syndrome and Focus on the IGF1R GeneLien
- [9] Whole-genome analysis as a diagnostic tool for patients referred for diagnosis of Silver-Russell syndromeLien
- [10] Computer-aided facial analysis as a tool to identify patients with Silver–Russell syndromeLien
- [11] Pathogenic sequence variant and microdeletion affecting HMGA2 in Silver–Russell syndromeLien
- [12] Approach to the patient with suspected Silver-Russell syndromeLien
- [13] Executive functioning in adolescents and adults with Silver-Russell syndromeLien
- [14] Syndrome de Silver-Russell - troubles de succion déglutitionLien
- [15] Silver Russell syndrome - guide éducatifLien
- [16] Syndrome de Silver-Russell - Orphanet maladies raresLien
Publications scientifiques
- … et conséquences physiopathologiques. Développement de modèles cellulaires pour la compréhension de la physiopathologie du syndrome de Silver-Russell (2024)
- Characterization of HMGA2 variants expands the spectrum of Silver-Russell syndrome (2024)4 citations[PDF]
- Distinguishing Genetic Alterations Versus (Epi)Mutations in Silver–Russell Syndrome and Focus on the IGF1R Gene (2025)2 citations[PDF]
- Whole-genome analysis as a diagnostic tool for patients referred for diagnosis of Silver-Russell syndrome: a real-world study (2022)18 citations[PDF]
- Computer-aided facial analysis as a tool to identify patients with Silver–Russell syndrome and Prader–Willi syndrome (2023)5 citations[PDF]
Ressources web
- Syndrome de SIlver-Russel (tete-cou.fr)
Le syndrome de Silver-Russell est une maladie génétique rare caractérisée notamment par : un retard de croissance pré et post-natal (les enfants atteints ...
- Silver Russell (syndrome) (tousalecole.fr)
28 déc. 2018 — Le syndrome de Silver Russell est une maladie rare. Son diagnostic est fondé sur la présence d'au moins 4 des 6 critères du score clinique de ...
- Orphanet: Syndrome de Silver-Russell - Maladies rares (orpha.net)
Maladie rare liée à des anomalies de l'empreinte génétique, caractérisée par un retard de croissance foetale qui ne peut pas être rattrapé, associé à des ...
- SYNDROME DE SILVER-RUSSELL (aqppt.org)
CARACTÉRISTIQUES ET DIAGNOSTIC : Le syndrome de Silver-Russell cause un nanisme caractérisé par une asymétrie corporelle et une macrocéphalie relative (tête ...
- Syndrome de Silver Russell: à propos de 3 cas et revue de ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de A Lamzouri · 2013 · Cité 4 fois — Elle est caractérisée par l'association d'un retard de croissance intra-utérin sévère, un retard staturo-pondéral post natal, une dysmorphie faciale particuliè ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.