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Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes : Guide Complet 2025

Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes est une pathologie rare qui touche environ 1 personne sur 40 000 en France [12,13]. Cette maladie génétique se caractérise par une diminution de la sensibilité des tissus aux hormones thyroïdiennes, malgré des taux sanguins normaux ou élevés. Contrairement à l'hyperthyroïdie classique, les patients ne présentent pas tous les symptômes typiques, ce qui rend le diagnostic complexe.

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Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes (RTH) représente un groupe de pathologies héréditaires rares. Dans cette maladie, vos cellules ne répondent pas normalement aux hormones thyroïdiennes T3 et T4, même quand ces hormones sont présentes en quantité suffisante dans votre sang [1,2].

Imaginez que vos hormones thyroïdiennes sont comme des clés, et les récepteurs cellulaires comme des serrures. Dans le RTH, les serrures sont défectueuses : les clés ne peuvent plus ouvrir les portes cellulaires correctement. Cette résistance peut toucher différents organes : le cœur, le cerveau, les muscles ou encore le foie [3].

Il existe principalement deux formes de cette pathologie. La résistance aux hormones thyroïdiennes bêta (RTHβ) est la plus fréquente, représentant 85% des cas. Elle est causée par des mutations du gène THRB [5]. La forme alpha (RTHα) est plus rare mais souvent plus sévère, touchant particulièrement le développement neurologique [1,3].

Bon à savoir : cette maladie se transmet selon un mode autosomique dominant. Cela signifie qu'un parent atteint a 50% de risque de transmettre la pathologie à chaque enfant [12,13].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes touche environ 1 personne sur 40 000, soit près de 1 700 patients selon les dernières données de Santé Publique France [12]. Cette prévalence reste stable depuis 2020, mais le diagnostic s'améliore grâce aux nouvelles techniques génétiques [1,3].

L'incidence annuelle est estimée à 2-3 nouveaux cas par million d'habitants. Cependant, les experts pensent que de nombreux cas restent non diagnostiqués, particulièrement les formes légères qui peuvent passer inaperçues pendant des années [2,13].

Au niveau international, la prévalence varie selon les populations. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement plus élevés (1/35 000), probablement liés à un meilleur dépistage génétique. En revanche, certaines régions d'Afrique subsaharienne montrent des prévalences plus faibles, mais cela pourrait refléter un sous-diagnostic [6].

Concernant la répartition par sexe, contrairement aux autres pathologies thyroïdiennes, le RTH touche équitablement hommes et femmes. L'âge au diagnostic varie énormément : de la petite enfance à l'âge adulte, avec un pic de découverte vers 8-12 ans lors des bilans de croissance [3,13].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation du nombre de cas diagnostiqués, non pas par augmentation de la maladie, mais grâce à l'amélioration des outils diagnostiques et à la sensibilisation des médecins [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes est causé par des mutations génétiques héréditaires. Dans 85% des cas, il s'agit de mutations du gène THRB, situé sur le chromosome 3 [5]. Ce gène code pour le récepteur bêta des hormones thyroïdiennes, essentiel au fonctionnement cellulaire normal.

Les mutations du gène THRA, responsables de la forme alpha, sont plus rares mais souvent plus sévères. Ces variants génétiques perturbent la liaison entre les hormones thyroïdiennes et leurs récepteurs cellulaires [3,5]. Concrètement, c'est comme si la serrure était déformée : la clé (hormone) ne peut plus tourner correctement.

Le principal facteur de risque reste l'hérédité familiale. Si l'un de vos parents est porteur d'une mutation, vous avez 50% de risque de développer la pathologie [12,13]. Mais attention : l'expression de la maladie peut varier considérablement au sein d'une même famille. Certains membres peuvent avoir des symptômes légers, d'autres plus marqués.

Il existe aussi des formes sporadiques, représentant 10-15% des cas. Ces mutations apparaissent de novo, sans antécédent familial connu [1,2]. L'âge parental avancé pourrait légèrement augmenter ce risque, mais les données restent limitées.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes sont particulièrement trompeurs. Contrairement à l'hyperthyroïdie classique, vous pourriez ne pas ressentir tous les signes habituels malgré des hormones thyroïdiennes élevées dans le sang [2,11].

Chez l'enfant, les signes les plus fréquents incluent un retard de croissance, des difficultés d'apprentissage et une hyperactivité. Paradoxalement, certains enfants peuvent aussi présenter un ralentissement intellectuel, ce qui complique le diagnostic [3,7]. Les troubles de l'attention touchent près d'un tiers des jeunes patients [7].

À l'âge adulte, les symptômes varient énormément. Vous pourriez ressentir une fatigue chronique, des palpitations cardiaques, ou au contraire une sensation de ralentissement. Certains patients rapportent des troubles du sommeil, une intolérance à la chaleur modérée, ou des variations de poids inexpliquées [11,13].

Un signe caractéristique est la présence d'un goitre (augmentation du volume thyroïdien) chez 60-70% des patients. Ce goitre peut être visible ou seulement détectable à l'échographie [12,13]. D'ailleurs, c'est souvent sa découverte fortuite qui mène au diagnostic.

L'important à retenir : les symptômes peuvent être très discrets. Beaucoup de patients vivent normalement pendant des années avant que la pathologie ne soit découverte lors d'un bilan sanguin de routine [1,2].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes commence souvent par une découverte fortuite lors d'un bilan sanguin. Votre médecin remarque des taux élevés de T4 libre et T3 libre, mais avec une TSH normale ou légèrement élevée [10,11]. Cette combinaison inhabituelle doit alerter.

La première étape consiste à éliminer les autres causes d'élévation des hormones thyroïdiennes. Votre médecin vérifiera l'absence d'interférences médicamenteuses (biotine, héparine) et d'anticorps perturbateurs [10]. Il recherchera aussi un adénome hypophysaire sécrétant de la TSH, pathologie rare mais à éliminer.

L'examen clinique recherche les signes de résistance tissulaire. Paradoxalement, malgré des hormones élevées, vous pourriez ne pas présenter tous les signes d'hyperthyroïdie. La présence d'un goitre, de troubles du rythme cardiaque modérés, ou de signes neurologiques oriente le diagnostic [11,13].

Le test de référence reste l'analyse génétique. Elle recherche les mutations des gènes THRB et THRA par séquençage complet [1,3,5]. Ce test, remboursé par l'Assurance Maladie, nécessite une prescription spécialisée et un conseil génétique préalable.

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires : échographie thyroïdienne, électrocardiogramme, bilan neuropsychologique chez l'enfant. L'important est d'évaluer le retentissement de la pathologie sur les différents organes [2,13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes reste un défi médical complexe. Contrairement aux autres pathologies thyroïdiennes, il n'existe pas de traitement standard universellement accepté [4,11].

Pour la forme bêta (RTHβ), la prise en charge est souvent conservatrice. Si vous ne présentez pas de symptômes gênants, votre médecin peut opter pour une surveillance simple. En effet, traiter des hormones déjà élevées peut sembler paradoxal et risqué [11,13].

Quand un traitement s'avère nécessaire, plusieurs options existent. La bromocriptine a montré une efficacité intéressante dans certains cas d'hyperthyroïdie secondaire [4]. Ce médicament, habituellement utilisé en neurologie, peut réduire la sécrétion de TSH et améliorer les symptômes.

Les bêta-bloquants restent utiles pour contrôler les symptômes cardiovasculaires : palpitations, tachycardie, hypertension artérielle. Ils n'agissent pas sur la cause mais améliorent significativement la qualité de vie [11].

Dans les formes sévères avec goitre compressif, la chirurgie thyroïdienne peut être envisagée. Mais cette option reste exceptionnelle et nécessite une évaluation multidisciplinaire approfondie [13]. L'iode radioactif est généralement contre-indiqué car il pourrait aggraver la résistance périphérique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la compréhension du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes. Les recherches récentes révèlent de nouvelles corrélations génotype-phénotype qui ouvrent des perspectives thérapeutiques prometteuses [1,3].

Une étude turque publiée en 2024 a identifié de nouveaux variants génétiques et leurs impacts cliniques spécifiques [3]. Cette recherche permet désormais de mieux prédire l'évolution de la maladie selon le type de mutation présente. Concrètement, votre médecin peut maintenant adapter le suivi selon votre profil génétique particulier.

Les thérapies ciblées représentent l'avenir du traitement. Des molécules capables de contourner la résistance des récepteurs thyroïdiens sont actuellement en développement [1,2]. Ces nouveaux médicaments pourraient agir directement au niveau cellulaire, là où les hormones naturelles échouent.

La médecine personnalisée prend aussi son essor. Les analyses génétiques permettent maintenant d'identifier les patients qui bénéficieront le mieux de tel ou tel traitement [2,3]. Cette approche sur mesure devrait révolutionner la prise en charge d'ici 2025-2026.

Enfin, les recherches sur l'épigénétique ouvrent de nouvelles voies. Certains facteurs environnementaux pourraient moduler l'expression des gènes mutés, offrant des possibilités thérapeutiques inédites [1]. Ces découvertes sont encore préliminaires mais très encourageantes.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes

Vivre avec un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale [12,13]. L'important est de bien comprendre votre pathologie et d'adapter votre mode de vie en conséquence.

Au niveau professionnel, vous pourriez ressentir une fatigue plus marquée certains jours. Il est important d'en parler avec votre employeur si nécessaire. Beaucoup de patients trouvent bénéfique d'organiser leur travail en tenant compte de leurs variations d'énergie [13].

L'activité physique reste recommandée, mais adaptée à vos capacités. Évitez les sports trop intenses si vous ressentez des palpitations. La marche, la natation ou le yoga sont souvent bien tolérés et peuvent même améliorer certains symptômes [11].

Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire. Cependant, une alimentation équilibrée riche en antioxydants peut soutenir votre métabolisme. Attention aux compléments alimentaires contenant de l'iode : ils pourraient perturber vos analyses biologiques [10].

Le suivi médical régulier reste essentiel. Vos bilans sanguins doivent être surveillés tous les 6 à 12 mois, même si vous vous sentez bien. Cette surveillance permet de détecter précocement toute évolution de la pathologie [13].

Les Complications Possibles

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes peut entraîner diverses complications, bien que la plupart des patients n'en développent qu'une partie [11,13]. La surveillance médicale régulière permet de les prévenir ou de les traiter précocement.

Les complications cardiovasculaires représentent le principal risque. L'élévation chronique des hormones thyroïdiennes peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, une hypertension artérielle, ou à long terme une cardiomyopathie [11]. Heureusement, ces complications restent rares et souvent bien contrôlées par les traitements.

Chez l'enfant, les complications neurodéveloppementales sont plus préoccupantes. Un retard de croissance, des troubles de l'apprentissage, ou une hyperactivité peuvent impacter significativement la scolarité [3,7]. Un suivi neuropsychologique précoce permet d'adapter la prise en charge éducative.

Les complications osseuses sont possibles à long terme. L'excès d'hormones thyroïdiennes peut accélérer le remodelage osseux et favoriser l'ostéoporose, particulièrement chez la femme ménopausée [13]. Une surveillance de la densité osseuse peut être nécessaire.

Enfin, certains patients développent des complications thyroïdiennes locales : nodules, augmentation progressive du goitre, ou rarement transformation maligne. Ces évolutions restent exceptionnelles mais justifient un suivi échographique régulier [12,13].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes est généralement favorable, surtout quand le diagnostic est posé précocement [1,13]. La plupart des patients vivent normalement avec leur pathologie, moyennant un suivi médical adapté.

Pour la forme bêta (RTHβ), qui représente 85% des cas, l'évolution est souvent bénigne. Beaucoup de patients restent asymptomatiques ou ne développent que des symptômes légers [2,13]. L'espérance de vie n'est généralement pas affectée, et la qualité de vie reste excellente avec une prise en charge appropriée.

La forme alpha (RTHα) présente un pronostic plus variable. Les atteintes neurodéveloppementales peuvent être plus marquées, nécessitant un suivi spécialisé prolongé [3]. Cependant, même dans ces cas, une prise en charge précoce et multidisciplinaire permet d'optimiser le développement de l'enfant.

L'évolution dépend largement du type de mutation génétique présente. Les nouvelles corrélations génotype-phénotype identifiées en 2024 permettent maintenant de mieux prédire l'évolution individuelle [1,3]. Votre médecin peut ainsi adapter le suivi selon votre profil génétique spécifique.

Il est important de noter que la pathologie peut évoluer avec l'âge. Certains patients développent des symptômes plus marqués en vieillissant, d'autres voient leurs symptômes s'atténuer. Cette variabilité justifie un suivi médical régulier tout au long de la vie [13].

Peut-on Prévenir le Syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes ?

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes étant une maladie génétique héréditaire, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler [12,13]. Cependant, plusieurs mesures peuvent être mises en place pour optimiser la prise en charge familiale.

Le conseil génétique représente l'outil préventif principal. Si vous êtes porteur d'une mutation, vos enfants ont 50% de risque d'hériter de la pathologie [1,13]. Une consultation de génétique médicale permet d'évaluer ces risques et de discuter des options disponibles.

Le diagnostic prénatal est techniquement possible mais rarement proposé. En effet, la pathologie est généralement compatible avec une vie normale, et son expression est très variable [2]. La plupart des couples préfèrent une surveillance rapprochée après la naissance.

La prévention secondaire consiste à diagnostiquer précocement la maladie chez les apparentés. Si un membre de votre famille est atteint, un dépistage génétique peut être proposé aux autres membres [3,13]. Cette approche permet une prise en charge précoce et optimale.

Enfin, certaines mesures générales peuvent limiter l'expression des symptômes : éviter les médicaments interférant avec la fonction thyroïdienne, maintenir une alimentation équilibrée, et surveiller les facteurs de stress qui peuvent aggraver les symptômes [10,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes. La Société Française d'Endocrinologie (SFE) a publié en 2024 de nouvelles directives pour améliorer le diagnostic et la prise en charge [13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez les apparentés de patients diagnostiqués. Cette mesure vise à identifier précocement les porteurs asymptomatiques et à optimiser leur suivi [13]. Le test génétique est désormais remboursé à 100% dans ce contexte familial.

Concernant le suivi, les recommandations préconisent un bilan biologique tous les 6 à 12 mois, incluant TSH, T4 libre, T3 libre et anticorps anti-thyroïdiens [10,11]. Une échographie thyroïdienne annuelle est recommandée en cas de goitre ou de nodules.

Pour les enfants, un suivi neurodéveloppemental spécialisé est fortement recommandé. L'évaluation doit inclure un bilan neuropsychologique, une surveillance de la croissance, et un accompagnement scolaire si nécessaire [3,7]. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement le pronostic.

Les recommandations insistent aussi sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Les patients et leurs familles doivent être informés sur la pathologie, ses manifestations, et les signes d'alerte nécessitant une consultation [13]. Cette approche éducative réduit l'anxiété et améliore l'observance du suivi.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients [12,13].

L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose des informations spécialisées sur les pathologies thyroïdiennes rares. Bien qu'elle ne soit pas spécifiquement dédiée au RTH, elle offre un soutien précieux et des contacts avec d'autres patients [13].

Le site maladies-endocriniennes.fr constitue une référence médicale fiable pour comprendre votre pathologie [12]. Il propose des fiches explicatives rédigées par des spécialistes, régulièrement mises à jour selon les dernières découvertes scientifiques.

Les centres de référence des maladies rares (CRMR) constituent des ressources essentielles. Ces centres, répartis sur le territoire français, offrent une expertise spécialisée et coordonnent la prise en charge multidisciplinaire [13]. Ils participent aussi aux protocoles de recherche et aux essais thérapeutiques.

N'hésitez pas à rejoindre les groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes vivant la même situation. L'entraide entre patients est souvent très précieuse pour le moral et la gestion quotidienne [13].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes devient plus facile quand vous adoptez quelques habitudes simples. Ces conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent améliorer votre quotidien [13].

Tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez votre niveau d'énergie, vos palpitations, votre sommeil. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge. Beaucoup de patients utilisent maintenant des applications mobiles dédiées [13].

Organisez vos activités selon vos variations d'énergie. Si vous êtes plus fatigué l'après-midi, planifiez les tâches importantes le matin. Cette adaptation simple peut considérablement améliorer votre efficacité et réduire votre stress [11].

Attention aux interactions médicamenteuses. Certains médicaments peuvent interférer avec vos analyses thyroïdiennes ou aggraver vos symptômes. Informez toujours vos médecins de votre pathologie, même pour des consultations non liées [10,11].

Préparez vos consultations médicales. Listez vos questions à l'avance, apportez vos dernières analyses, et n'hésitez pas à demander des explications. Une bonne communication avec votre équipe médicale est essentielle pour optimiser votre prise en charge [13].

Enfin, restez informé des avancées scientifiques. La recherche progresse rapidement dans ce domaine, et de nouveaux traitements pourraient bientôt être disponibles [1,2]. Votre médecin peut vous tenir au courant des dernières innovations.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, même si vous êtes déjà suivi pour votre syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes. La reconnaissance précoce des complications peut éviter des problèmes plus sérieux [11,13].

Consultez en urgence si vous ressentez des palpitations intenses, des douleurs thoraciques, ou un essoufflement inhabituel. Ces symptômes peuvent signaler une complication cardiaque nécessitant une prise en charge immédiate [11]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.

Une modification brutale de vos symptômes habituels doit aussi vous alerter. Si votre fatigue s'aggrave soudainement, si vous développez des troubles du sommeil importants, ou si votre poids varie rapidement, contactez votre médecin [13].

Chez l'enfant, surveillez particulièrement les troubles du comportement, les difficultés scolaires nouvelles, ou un ralentissement de la croissance. Ces signes peuvent indiquer une évolution de la pathologie nécessitant un ajustement de la prise en charge [3,7].

N'oubliez pas vos consultations de suivi programmées, même si vous vous sentez bien. Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes peut évoluer silencieusement, et seuls les examens réguliers permettent de détecter ces changements [13]. Votre médecin adaptera la fréquence du suivi selon votre situation individuelle.

Questions Fréquentes

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes est-il héréditaire ?
Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation [1,13]. Cependant, l'expression de la maladie peut varier considérablement au sein d'une même famille.

Peut-on guérir du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes ?
Il n'existe pas de guérison définitive car il s'agit d'une maladie génétique. Cependant, la plupart des patients vivent normalement avec un suivi médical adapté [13]. Les recherches actuelles explorent de nouvelles thérapies ciblées prometteuses [1,2].

Faut-il suivre un régime alimentaire particulier ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Une alimentation équilibrée suffit généralement. Attention cependant aux compléments alimentaires contenant de l'iode qui peuvent perturber vos analyses biologiques [10].

La grossesse est-elle possible avec cette pathologie ?
Oui, la grossesse est tout à fait possible. Un suivi médical renforcé sera nécessaire car les besoins hormonaux évoluent pendant la grossesse. Votre endocrinologue adaptera la surveillance [13].

Les enfants peuvent-ils faire du sport normalement ?
La plupart des enfants peuvent pratiquer une activité sportive normale. En cas de troubles cardiaques, certaines précautions peuvent être nécessaires. Discutez-en avec votre médecin pour adapter l'activité [11,13].

Questions Fréquentes

Le syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes est-il héréditaire ?

Oui, cette pathologie se transmet selon un mode autosomique dominant. Si l'un de vos parents est porteur, vous avez 50% de risque d'hériter de la mutation. Cependant, l'expression de la maladie peut varier considérablement au sein d'une même famille.

Peut-on guérir du syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennes ?

Il n'existe pas de guérison définitive car il s'agit d'une maladie génétique. Cependant, la plupart des patients vivent normalement avec un suivi médical adapté. Les recherches actuelles explorent de nouvelles thérapies ciblées prometteuses.

Faut-il suivre un régime alimentaire particulier ?

Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Une alimentation équilibrée suffit généralement. Attention cependant aux compléments alimentaires contenant de l'iode qui peuvent perturber vos analyses biologiques.

La grossesse est-elle possible avec cette pathologie ?

Oui, la grossesse est tout à fait possible. Un suivi médical renforcé sera nécessaire car les besoins hormonaux évoluent pendant la grossesse. Votre endocrinologue adaptera la surveillance.

Les enfants peuvent-ils faire du sport normalement ?

La plupart des enfants peuvent pratiquer une activité sportive normale. En cas de troubles cardiaques, certaines précautions peuvent être nécessaires. Discutez-en avec votre médecin pour adapter l'activité.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Clinical Characteristics and Genotype-phenotype Correlation in Turkish Patients with Resistance to Thyroid Hormone BetaLien
  2. [2] A Case of Thyroid Hormone Resistance Syndrome Beta with Novel Therapeutic ApproachesLien
  3. [3] Clinical Characteristics and Genotype-phenotype Correlation in Turkish PatientsLien
  4. [4] Efficacité de la bromocriptine dans la prise en charge de l'hyperthyroïdie secondaire à un syndrome de résistance aux hormones thyroïdiennesLien
  5. [5] Impact phénotypique des variants non-sens de THRB dans les résistances aux hormones thyroïdiennesLien
  6. [6] Exploration des variations biochimiques des hormones thyroïdiennes dans les dysthyroïdiesLien
  7. [7] Augmentation isolée de la T3 libre chez les enfants présentant un trouble déficit de l'attention/hyperactivitéLien
  8. [10] Hyperthyroïdie: diagnostic et suiviLien
  9. [11] Démarche diagnostique et prise en charge thérapeutique de l'hyperthyroïdieLien
  10. [12] Résistance aux hormones thyroïdiennes - Maladies EndocriniennesLien
  11. [13] Résistances aux hormones thyroïdiennes - Société Française d'EndocrinologieLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.