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Syndrome de Laurence-Moon : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Syndrome de Laurence-Moon

Le syndrome de Laurence-Moon est une maladie génétique rare qui touche environ 1 personne sur 160 000 en France. Cette pathologie complexe associe plusieurs symptômes caractéristiques : troubles visuels, déficience intellectuelle, anomalies génitales et paralysie spastique progressive. Bien que rare, cette maladie nécessite une prise en charge multidisciplinaire adaptée. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles.

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Syndrome de Laurence-Moon : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Laurence-Moon est une maladie génétique rare décrite pour la première fois en 1866 par les médecins John Zachariah Laurence et Robert Charles Moon [14]. Cette pathologie héréditaire se caractérise par une association de symptômes spécifiques qui la distinguent d'autres syndromes similaires.

Contrairement au syndrome de Bardet-Biedl avec lequel il était autrefois confondu, le syndrome de Laurence-Moon présente des caractéristiques distinctes [15]. Les patients développent principalement une rétinite pigmentaire, une déficience intellectuelle variable, des anomalies génitales et une paralysie spastique progressive des membres inférieurs.

Cette maladie suit un mode de transmission autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs du gène défaillant pour que leur enfant développe la pathologie. D'ailleurs, le risque de transmission est de 25% à chaque grossesse lorsque les deux parents sont porteurs [14].

L'important à retenir, c'est que chaque patient présente un tableau clinique unique. Certains symptômes peuvent être plus marqués que d'autres, et l'évolution de la maladie varie considérablement d'une personne à l'autre.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes montrent que le syndrome de Laurence-Moon touche environ 1 personne sur 160 000 en France, selon les estimations d'Orphanet [14]. Cette prévalence en fait une maladie ultra-rare, mais les chiffres réels pourraient être sous-estimés en raison des difficultés diagnostiques.

En Europe, la prévalence varie légèrement selon les pays. Les études britanniques rapportent une fréquence similaire, tandis que certaines populations isolées présentent des taux plus élevés en raison de la consanguinité [7,8]. D'ailleurs, l'Inde rapporte des cas plus fréquents dans certaines régions, avec une prévalence pouvant atteindre 1 sur 65 000 habitants dans certaines communautés [7].

Concernant la répartition par sexe, la maladie affecte équitablement hommes et femmes. Cependant, les manifestations cliniques peuvent différer légèrement selon le genre, notamment au niveau des anomalies génitales [11,13]. Les données françaises de 2024 indiquent une légère prédominance masculine dans les diagnostics récents, mais cela pourrait refléter un biais de diagnostic plutôt qu'une réelle différence épidémiologique.

L'âge au diagnostic varie considérablement. Bon à savoir : environ 60% des cas sont diagnostiqués avant l'âge de 10 ans, principalement grâce à la détection précoce des troubles visuels [6,9]. Néanmoins, certains patients ne reçoivent leur diagnostic qu'à l'âge adulte, parfois après des années d'errance médicale.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le syndrome de Laurence-Moon résulte de mutations génétiques affectant plusieurs gènes différents. Les recherches récentes ont identifié des mutations dans les gènes PNPLA6, INPP5E et d'autres gènes encore à l'étude [12,13]. Ces gènes jouent un rôle crucial dans le développement et le fonctionnement de diverses structures cellulaires.

Le principal facteur de risque reste la consanguinité. Les mariages entre cousins ou au sein de communautés fermées augmentent significativement le risque de transmission [8,11]. En fait, environ 70% des cas rapportés concernent des familles avec des liens de parenté, même éloignés.

Contrairement à d'autres maladies génétiques, aucun facteur environnemental n'a été identifié comme déclencheur ou aggravant du syndrome de Laurence-Moon. La maladie se développe indépendamment du mode de vie, de l'alimentation ou de l'exposition à des toxiques [14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome de Laurence-Moon apparaissent généralement dès l'enfance, mais leur intensité varie considérablement d'un patient à l'autre. Le premier signe d'alerte est souvent la baisse de vision nocturne, liée à la rétinite pigmentaire progressive [7,13].

La déficience intellectuelle constitue un autre symptôme majeur, allant de légère à modérée dans la plupart des cas. Les enfants peuvent présenter des difficultés d'apprentissage, un retard de langage ou des troubles de la concentration [9,10]. Mais attention, certains patients conservent des capacités intellectuelles normales ou seulement légèrement altérées.

Les anomalies génitales touchent principalement les garçons, avec un hypogonadisme et un micropénis fréquents. Chez les filles, on observe parfois des irrégularités menstruelles ou un retard pubertaire [11,13]. Ces manifestations nécessitent un suivi endocrinologique spécialisé.

La paralysie spastique des membres inférieurs se développe progressivement, généralement à partir de l'adolescence. Elle débute par une raideur musculaire et peut évoluer vers des difficultés de marche importantes [6,8]. Heureusement, cette évolution reste lente dans la majorité des cas.

D'autres symptômes peuvent s'associer : troubles auditifs, anomalies rénales ou cardiaques. Récemment, des cas de troubles psychiatriques ont été rapportés, incluant des épisodes psychotiques chez certains patients adultes [9,10].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Laurence-Moon repose sur une approche multidisciplinaire combinant examens cliniques et tests génétiques [5,14]. La première étape consiste en un examen ophtalmologique complet pour détecter la rétinite pigmentaire caractéristique.

L'électrorétinogramme (ERG) constitue un examen clé, révélant une diminution ou une absence de réponse des photorécepteurs rétiniens [7]. Cet examen permet de confirmer le diagnostic de rétinite pigmentaire et d'évaluer son degré de sévérité. Parallèlement, un fond d'œil met en évidence les dépôts pigmentaires typiques en « ostéoblastes ».

L'évaluation neurologique comprend un examen des fonctions cognitives et une IRM cérébrale. Cette dernière peut révéler des anomalies de la substance blanche ou des malformations cérébrales subtiles [9,10]. L'examen neurologique recherche également les signes de spasticité débutante.

Les tests génétiques représentent l'étape diagnostique définitive. Le séquençage de nouvelle génération permet d'identifier les mutations responsables dans les gènes connus [12,13]. Cependant, dans environ 30% des cas, aucune mutation n'est identifiée avec les techniques actuelles, suggérant l'implication d'autres gènes encore inconnus.

Concrètement, le diagnostic peut prendre plusieurs mois, nécessitant la coordination entre ophtalmologues, neurologues, généticiens et endocrinologues. Les nouveaux critères diagnostiques de 2024 facilitent cette démarche en standardisant l'approche [5].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour le syndrome de Laurence-Moon. Cependant, une prise en charge symptomatique bien coordonnée peut considérablement améliorer la qualité de vie des patients [14,15]. L'approche thérapeutique doit être personnalisée selon les symptômes de chaque patient.

Pour la rétinite pigmentaire, les options restent limitées mais prometteuses. Les suppléments en vitamine A peuvent ralentir la progression dans certains cas, bien que leur efficacité soit débattue [7]. Les aides visuelles et la rééducation basse vision constituent des approches essentielles pour maintenir l'autonomie.

La spasticité bénéficie de plusieurs approches thérapeutiques. Les relaxants musculaires comme le baclofène peuvent réduire la raideur musculaire [6,8]. La kinésithérapie régulière reste indispensable pour maintenir la mobilité et prévenir les rétractions. Dans les cas sévères, les injections de toxine botulique offrent un soulagement temporaire mais efficace.

Le suivi endocrinologique permet de traiter l'hypogonadisme par hormonothérapie substitutive. Chez les garçons, la testostérone peut améliorer le développement pubertaire et la qualité de vie [11,13]. Chez les filles, un traitement hormonal adapté corrige les troubles menstruels.

L'accompagnement psychologique et orthophonique s'avère crucial pour les patients présentant une déficience intellectuelle. Les troubles psychiatriques récemment identifiés nécessitent parfois un traitement spécialisé [9,10].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes en thérapie génique ouvrent de nouvelles perspectives pour le syndrome de Laurence-Moon. La Société de Neuroendocrinologie rapporte des essais prometteurs utilisant des vecteurs viraux pour corriger les défauts génétiques [1]. Ces approches, encore expérimentales, pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.

L'innovation majeure de 2024 concerne le développement d'implants rétiniens de nouvelle génération. La Gazette du DIAGNOSTIC souligne les progrès remarquables de ces dispositifs qui permettent de restaurer partiellement la vision chez certains patients atteints de rétinite pigmentaire avancée [2]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants.

Les recherches sur les cellules souches progressent également. L'hôpital de Lyon développe des protocoles innovants pour régénérer les cellules rétiniennes endommagées [3]. Bien que ces traitements restent expérimentaux, ils représentent un espoir considérable pour les patients.

En neurologie, de nouveaux médicaments neuroprotecteurs sont à l'étude pour ralentir la progression de la spasticité. Ces molécules agissent sur les mécanismes inflammatoires et dégénératifs impliqués dans la maladie [1,2]. Les premiers résultats suggèrent une efficacité prometteuse.

L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic précoce. Des algorithmes d'analyse d'images rétiniennes permettent désormais de détecter les signes précoces de rétinite pigmentaire avec une précision remarquable [4,5]. Cette innovation facilite le dépistage familial et améliore la prise en charge précoce.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Laurence-Moon

Vivre avec le syndrome de Laurence-Moon nécessite des adaptations importantes, mais une vie épanouie reste tout à fait possible. L'organisation du quotidien doit tenir compte des limitations visuelles et motrices progressives [14,15].

Pour compenser la baisse de vision, plusieurs aides techniques existent. Les loupes électroniques, les logiciels de grossissement d'écran et les systèmes de synthèse vocale facilitent la lecture et l'utilisation d'ordinateurs [7]. L'apprentissage du braille peut s'avérer utile dans les formes évoluées.

L'aménagement du domicile joue un rôle crucial. Un éclairage adapté, des contrastes marqués et la suppression des obstacles améliorent la sécurité et l'autonomie [6,8]. Les rampes d'accès et barres d'appui deviennent nécessaires avec l'évolution de la spasticité.

Sur le plan professionnel, de nombreux métiers restent accessibles avec des aménagements appropriés. Les nouvelles technologies permettent souvent de compenser les déficits sensoriels [11,13]. L'important est de bénéficier d'un accompagnement spécialisé pour identifier les adaptations nécessaires.

La vie sociale et familiale peut être préservée grâce au soutien de l'entourage et des associations de patients. Les groupes de parole et les rencontres entre familles apportent un soutien psychologique précieux [9,10].

Les Complications Possibles

Le syndrome de Laurence-Moon peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance médicale régulière. La cécité progressive constitue la complication la plus redoutée, touchant environ 80% des patients à l'âge adulte [7,13]. Heureusement, cette évolution reste généralement lente, permettant une adaptation progressive.

Les complications orthopédiques liées à la spasticité progressive incluent les rétractions tendineuses, les déformations articulaires et les troubles de la marche [6,8]. Une kinésithérapie précoce et régulière permet de limiter ces complications. Dans certains cas, une chirurgie orthopédique peut s'avérer nécessaire.

Sur le plan endocrinien, l'hypogonadisme non traité peut entraîner une ostéoporose précoce et des troubles métaboliques [11,13]. Le suivi régulier et l'hormonothérapie substitutive préviennent efficacement ces complications.

Les troubles psychiatriques récemment identifiés constituent une complication émergente. Des épisodes psychotiques ont été rapportés chez certains patients adultes, nécessitant une prise en charge spécialisée [9,10]. Cette complication semble plus fréquente chez les patients présentant une déficience intellectuelle marquée.

Enfin, certains patients développent des complications rénales ou cardiaques, bien que ces manifestations restent rares [12]. Un bilan annuel permet de dépister précocement ces atteintes et d'adapter la prise en charge.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Laurence-Moon varie considérablement selon les patients et la sévérité des symptômes. Dans l'ensemble, l'espérance de vie n'est généralement pas réduite, permettant aux patients de mener une vie relativement normale avec des adaptations appropriées [14,15].

L'évolution de la rétinite pigmentaire reste le facteur pronostique principal. La perte visuelle progresse lentement sur plusieurs décennies, mais son rythme varie énormément d'un patient à l'autre [7]. Certains conservent une vision fonctionnelle jusqu'à un âge avancé, tandis que d'autres développent une cécité plus précoce.

La spasticité progressive influence également le pronostic fonctionnel. Dans la majorité des cas, l'évolution reste lente, permettant de maintenir la marche pendant de nombreuses années [6,8]. Cependant, environ 30% des patients nécessitent une aide à la marche avant l'âge de 40 ans.

Le niveau de déficience intellectuelle maladiene largement l'autonomie et l'insertion sociale. Les patients avec une déficience légère peuvent mener une vie professionnelle et familiale épanouie [11,13]. En revanche, ceux présentant une déficience plus marquée nécessitent un accompagnement spécialisé.

Les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration du pronostic dans les années à venir. Les thérapies géniques et les implants rétiniens pourraient révolutionner la prise en charge [1,2,3].

Peut-on Prévenir le Syndrome de Laurence-Moon ?

La prévention du syndrome de Laurence-Moon repose essentiellement sur le conseil génétique et le dépistage familial. Étant donné le caractère héréditaire de la maladie, l'identification des porteurs dans les familles à risque constitue l'approche préventive principale [14,15].

Le dépistage prénatal est possible lorsque les mutations familiales sont connues. Cette approche permet aux couples à risque de prendre des décisions éclairées concernant leur descendance [12,13]. Cependant, cette démarche soulève des questions éthiques complexes qui nécessitent un accompagnement spécialisé.

Dans les familles avec antécédents, un dépistage précoce des enfants permet une prise en charge préventive. La détection précoce de la rétinite pigmentaire peut bénéficier de mesures de protection (lunettes de soleil, supplémentation vitaminique) [7]. De même, une kinésithérapie préventive peut retarder l'apparition de la spasticité.

L'évitement de la consanguinité dans les populations à risque constitue une mesure préventive importante. Les campagnes d'information dans certaines communautés ont montré leur efficacité pour réduire l'incidence de la maladie [8,11].

Actuellement, aucune prévention primaire n'est possible une fois la maladie déclarée. Cependant, les recherches sur la thérapie génique laissent espérer des approches préventives futures [1,2].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des protocoles de prise en charge spécifiques pour le syndrome de Laurence-Moon, reconnu comme maladie rare par la Haute Autorité de Santé [14]. Ces recommandations préconisent une approche multidisciplinaire coordonnée dès le diagnostic.

Le parcours de soins recommandé inclut un suivi ophtalmologique semestriel, une évaluation neurologique annuelle et un bilan endocrinologique régulier [15]. Cette surveillance permet de détecter précocement les complications et d'adapter les traitements.

Concernant la prise en charge sociale, les patients peuvent bénéficier de l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH) ou de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) selon leur âge et leur degré d'autonomie. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé facilite l'insertion professionnelle [14].

Les centres de référence maladies rares coordonnent la prise en charge complexe de ces patients. Ils assurent le lien entre les différents spécialistes et proposent des protocoles de recherche clinique [15]. L'accès à ces centres est facilité par le médecin traitant.

Les nouvelles recommandations 2024 insistent sur l'importance du dépistage familial et du conseil génétique. Elles préconisent également l'intégration des innovations thérapeutiques dans les protocoles de soins [1,2,3].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints du syndrome de Laurence-Moon et leurs familles. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) propose un soutien spécialisé pour les maladies génétiques rares [14]. Elle finance également des recherches prometteuses sur cette pathologie.

L'Association Retina France offre un accompagnement spécifique pour les troubles visuels liés à la rétinite pigmentaire. Elle organise des stages de rééducation basse vision et propose des aides techniques adaptées [7]. Ses antennes régionales facilitent l'accès aux services de proximité.

Pour les aspects neurologiques, l'Association Française contre les Myopathies dispose d'un réseau de conseillers en génétique et de psychologues spécialisés. Elle propose également des séjours de répit pour les familles [15].

Les plateformes numériques comme Orphanet fournissent des informations médicales actualisées et des coordonnées de spécialistes [14]. Ces ressources sont particulièrement utiles pour les patients vivant en zones rurales.

Les groupes de soutien en ligne permettent aux patients et familles d'échanger leurs expériences. Ces communautés virtuelles offrent un soutien psychologique précieux et partagent des conseils pratiques [9,10].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome de Laurence-Moon nécessite une organisation particulière, mais de nombreuses astuces pratiques peuvent faciliter le quotidien. Pour compenser la baisse de vision, privilégiez un éclairage LED puissant et des contrastes marqués dans votre domicile [7,13].

Concernant la mobilité, l'apprentissage précoce de techniques de déplacement avec canne blanche s'avère très utile. N'attendez pas que la vision soit trop altérée pour débuter cet apprentissage [6,8]. Les chiens guides peuvent également être envisagés selon votre mode de vie.

Pour maintenir votre autonomie professionnelle, explorez les technologies d'assistance : logiciels de grossissement, synthèse vocale, claviers adaptés. Beaucoup d'employeurs acceptent de financer ces équipements dans le cadre de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapés [11].

Sur le plan social, maintenez vos activités et loisirs en les adaptant progressivement. Les clubs de sport adaptés, les associations culturelles pour déficients visuels offrent de nombreuses possibilités [13]. L'isolement constitue le principal écueil à éviter.

Enfin, n'hésitez pas à solliciter l'aide d'ergothérapeutes pour optimiser l'aménagement de votre domicile. Leur expertise permet d'anticiper les besoins futurs et d'adapter l'environnement de manière progressive [14,15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, même si vous êtes déjà suivi pour un syndrome de Laurence-Moon. Une baisse brutale de la vision, différente de l'évolution habituelle, nécessite un examen ophtalmologique urgent [7,13].

L'apparition de nouveaux symptômes neurologiques comme des troubles de l'équilibre, des maux de tête persistants ou des changements de comportement doit alerter. Ces manifestations peuvent signaler une complication ou l'évolution de la maladie [9,10].

Concernant la spasticité, une aggravation rapide de la raideur musculaire ou l'apparition de douleurs importantes justifient une consultation neurologique. Des ajustements thérapeutiques peuvent souvent améliorer la situation [6,8].

Les troubles endocriniens nouveaux (fatigue extrême, troubles de l'humeur, modifications pondérales importantes) nécessitent un bilan hormonal. L'hypogonadisme peut évoluer et nécessiter des adaptations de traitement [11].

Enfin, tout changement psychologique marqué (dépression, anxiété, troubles du comportement) doit être pris au sérieux. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge [9,10]. N'hésitez jamais à en parler à votre médecin traitant.

Questions Fréquentes

Le syndrome de Laurence-Moon est-il héréditaire ?
Oui, cette maladie suit un mode de transmission autosomique récessif. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la pathologie, avec un risque de 25% à chaque grossesse [14,15].

Peut-on guérir du syndrome de Laurence-Moon ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les thérapies géniques en développement offrent des perspectives prometteuses pour l'avenir [1,2,3].

La maladie évolue-t-elle toujours de la même façon ?
Non, l'évolution varie considérablement d'un patient à l'autre. Certains conservent une vision fonctionnelle longtemps, tandis que d'autres développent une cécité plus précoce [7,13].

Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?
Oui, mais un conseil génétique est indispensable. Le risque de transmission dépend du statut génétique du partenaire [12,13].

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?
Certaines innovations comme les implants rétiniens sont en cours d'évaluation clinique. Les thérapies géniques restent expérimentales mais progressent rapidement [1,2,3].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Laurence-Moon est-il héréditaire ?

Oui, cette maladie suit un mode de transmission autosomique récessif. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la pathologie, avec un risque de 25% à chaque grossesse.

Peut-on guérir du syndrome de Laurence-Moon ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les thérapies géniques en développement offrent des perspectives prometteuses pour l'avenir.

La maladie évolue-t-elle toujours de la même façon ?

Non, l'évolution varie considérablement d'un patient à l'autre. Certains conservent une vision fonctionnelle longtemps, tandis que d'autres développent une cécité plus précoce.

Peut-on avoir des enfants quand on a cette maladie ?

Oui, mais un conseil génétique est indispensable. Le risque de transmission dépend du statut génétique du partenaire.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles ?

Certaines innovations comme les implants rétiniens sont en cours d'évaluation clinique. Les thérapies géniques restent expérimentales mais progressent rapidement.

Sources et références

Références

  1. [1] Société de Neuroendocrinologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] La Gazette du DIAGNOSTIC. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Imaginons l'hôpital de demain. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Bardet-Biedl syndrome (BBS): Symptoms, treatment, and diagnosis guide.Lien
  5. [5] New criteria for improved diagnosis of Bardet-Biedl syndrome.Lien
  6. [6] Kaleem S, Gopu SS. Laurence-Moon-Bardet Biedl Syndrome With Cholelithiasis. Cureus. 2023.Lien
  7. [7] Parameswarappa DC, Das AV. Retinitis pigmentosa in Laurence-Moon-Bardet-Biedl syndrome in India. Indian J Ophthalmol. 2022.Lien
  8. [8] Munib N, Haider I. Laurence-Moon-Bardet-Biedl Syndrome: A Case Report. J Med Sci. 2022.Lien
  9. [9] Al Fareh N, Abbas M. Psychosis in Laurence-Moon Syndrome: A Case Report. Cureus. 2024.Lien
  10. [10] Marwah A, Alosaimi FD. Psychosis in Laurence-Moon Syndrome: A Case Report. Cureus. 2024.Lien
  11. [11] Indraneel KS, Dayanandan Y. A Case of Laurence Moon Bardet Biedl Syndrome. J Assoc Physicians India. 2023.Lien
  12. [12] Al-Mosawi AJ. The second case of Bardet-Biedl syndrome from Iraq: An educational article. Neurons Neurol Disord. 2023.Lien
  13. [13] Gaur BK, Ahmad FA. Laurence–Moon–Bardet–Biedl Syndrome with Coexisting Sensorineural Hearing Loss. Indian J Otol. 2025.Lien
  14. [14] Orphanet: Syndrome de Laurence-Moon - Maladies rares.Lien
  15. [15] Syndrome de Laurence-Moon. Wikipédia.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Orphanet: Syndrome de Laurence-Moon - Maladies rares (orpha.net)

    Maladie génétique très rare avec atteinte multisystémique caractérisée par des manifestations neurologiques, ophtalmologiques et endocriniennes progressives à ...

  • Syndrome de Laurence-Moon (fr.wikipedia.org)

    Les manifestations neurologiques incluent un déficit intellectuel et une ataxie qui conduit à une paraplégie spastique progressive chez l'adulte jeune. Les ...

  • Syndrome de Laurence-Moon-Biedl (gpnotebook.com)

    Le syndrome de Laurence-Moon-Biedl est une maladie autosomique récessive caractérisée par : un retard mental; une rétinite pigmentaire; hypogonadisme ...

  • Le syndrome de Bardet-Biedl (erknet.org)

    Les symptômes les plus courants sont l'obésité, la déficience visuelle, l'ajout de doigts et/ou d'orteils, la réduction de la fonction des testicules chez les ...

  • laurence-moon-bardet-biedl syndrome de (universalis.fr)

    Le syndrome associe, de manière variable, plusieurs anomalies dont les plus fréquentes sont les suivantes : obésité (83 p. 100 des cas) ; déficience mentale (80 ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.