Syndrome de Klüver-Bucy : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Le syndrome de Klüver-Bucy est une pathologie neurologique rare qui affecte le comportement et les émotions. Découvert en 1937, ce trouble résulte de lésions bilatérales des lobes temporaux, notamment de l'amygdale. Bien que peu fréquent, il peut survenir après un traumatisme crânien, une encéphalite ou certaines interventions chirurgicales. Les symptômes incluent des changements de personnalité, une hypersexualité et des troubles alimentaires. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients et leurs familles.

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Syndrome de Klüver-Bucy : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de Klüver-Bucy tire son nom des neurobiologistes Heinrich Klüver et Paul Bucy qui l'ont décrit pour la première fois en 1937 [7,8]. Cette pathologie neurologique rare résulte de lésions bilatérales des lobes temporaux, particulièrement de l'amygdale et de l'hippocampe.
Concrètement, cette maladie se caractérise par un ensemble de symptômes comportementaux et cognitifs très spécifiques. Les patients présentent typiquement une hyperoralité (tendance à porter tout à la bouche), une hypersexualité, une perte de la peur et une indifférence émotionnelle [4,9]. D'ailleurs, ces manifestations peuvent être partielles ou complètes selon l'étendue des lésions cérébrales.
Il faut savoir que ce syndrome peut survenir à tout âge, bien qu'il soit plus fréquemment observé chez l'adulte. Les causes les plus communes incluent les traumatismes crâniens, les encéphalites virales, les accidents vasculaires cérébraux et certaines interventions neurochirurgicales [10,6]. Rassurez-vous, avec une prise en charge adaptée, de nombreux patients peuvent retrouver une qualité de vie acceptable.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Le syndrome de Klüver-Bucy demeure une pathologie extrêmement rare. En France, la prévalence est estimée à moins de 1 cas pour 100 000 habitants selon les données d'Orphanet [14]. Cette rareté explique pourquoi de nombreux professionnels de santé n'en rencontrent jamais au cours de leur carrière.
L'incidence annuelle mondiale varie considérablement selon les études. Une analyse bibliométrique récente de 2023 révèle que seulement 100 articles scientifiques majeurs ont été publiés sur ce syndrome depuis sa découverte [5]. Cela témoigne de sa rareté exceptionnelle dans la littérature médicale internationale.
Concernant la répartition par âge et sexe, les données montrent une légère prédominance masculine avec un ratio de 1,3:1 [4]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 45 ans, bien que des cas pédiatriques aient été rapportés [6,11]. En fait, une étude de 2024 documente le cas d'un enfant ayant développé ce syndrome après une exposition au cannabis [11].
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une possible augmentation des cas liés aux traumatismes crâniens et aux interventions neurochirurgicales plus fréquentes. Néanmoins, l'amélioration des techniques chirurgicales pourrait paradoxalement réduire l'incidence de cette complication [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du syndrome de Klüver-Bucy sont multiples et touchent toutes les lésions bilatérales des structures temporales médiales. Les traumatismes crâniens représentent la cause la plus fréquente, particulièrement lors d'accidents de la route ou de chutes graves [9,10].
Les encéphalites virales, notamment l'encéphalite herpétique, constituent une autre cause majeure. Le virus de l'herpès simplex a une affinité particulière pour les lobes temporaux, ce qui explique cette association [4]. D'ailleurs, l'encéphalite à VIH peut également provoquer ce syndrome dans de rares cas.
Mais les causes ne s'arrêtent pas là. Les accidents vasculaires cérébraux bilatéraux, bien que rares, peuvent également être responsables. Une étude récente de 2024 rapporte un cas exceptionnel survenu après une hémorragie sous-arachnoïdienne [10]. Les tumeurs cérébrales, qu'elles soient bénignes ou malignes, représentent aussi un facteur de risque non négligeable.
Concernant les interventions chirurgicales, la lobectomie temporale bilatérale reste la cause iatrogène la plus documentée. Heureusement, les techniques modernes de neurochirurgie ont considérablement réduit ce risque [6]. Il est important de noter que certains médicaments ou substances toxiques peuvent également déclencher des symptômes similaires, comme l'illustre le cas pédiatrique lié au cannabis [11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du syndrome de Klüver-Bucy forment un tableau clinique très caractéristique, bien que tous ne soient pas toujours présents simultanément. L'hyperoralité constitue souvent le premier signe observable : les patients portent compulsivement des objets à leur bouche, même non comestibles [7,8].
L'hypersexualité représente un autre symptôme majeur qui peut être particulièrement perturbant pour l'entourage. Elle se manifeste par des comportements sexuels inappropriés, des propositions déplacées ou une masturbation excessive. Concrètement, cette désinhibition résulte de l'atteinte de l'amygdale qui régule normalement ces comportements [4,9].
La perte de la peur et l'indifférence émotionnelle constituent des signes tout aussi importants. Les patients peuvent approcher des animaux dangereux ou des situations risquées sans aucune appréhension. Cette absence de réaction émotionnelle s'étend souvent aux relations interpersonnelles, créant une impression de froideur [3].
D'autres symptômes incluent l'hypervigilance (attention excessive aux stimuli visuels), les troubles de la mémoire et parfois une boulimie. Il faut savoir que ces manifestations peuvent être partielles, ce qui complique parfois le diagnostic [6]. L'important à retenir est que chaque patient présente une combinaison unique de ces symptômes.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de Klüver-Bucy repose avant tout sur l'observation clinique et l'anamnèse détaillée. Votre médecin recherchera d'abord les antécédents de traumatisme crânien, d'encéphalite ou d'intervention neurochirurgicale [4,7].
L'examen neurologique constitue l'étape suivante cruciale. Le neurologue évaluera systématiquement les fonctions cognitives, le comportement et les réflexes. Une attention particulière sera portée aux signes de désinhibition et aux troubles de la personnalité. D'ailleurs, l'utilisation d'échelles standardisées permet de quantifier l'intensité des symptômes [8].
L'imagerie cérébrale joue un rôle déterminant dans la confirmation diagnostique. L'IRM cérébrale reste l'examen de référence pour visualiser les lésions temporales bilatérales. Le scanner peut également être utile, particulièrement en urgence après un traumatisme [9,10]. Ces examens permettent de localiser précisément les zones lésées et d'évaluer leur étendue.
Mais le diagnostic différentiel reste complexe. Il faut éliminer d'autres pathologies comme la démence fronto-temporale, certaines formes d'épilepsie ou les troubles psychiatriques. C'est pourquoi une évaluation neuropsychologique approfondie est souvent nécessaire [6]. Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre plusieurs semaines, le temps de rassembler tous les éléments cliniques et paracliniques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement spécifique curatif du syndrome de Klüver-Bucy. La prise en charge repose sur une approche symptomatique et multidisciplinaire adaptée à chaque patient [4,7]. L'objectif principal consiste à améliorer la qualité de vie et à réduire les comportements problématiques.
Les médicaments psychotropes constituent souvent la première ligne de traitement. Les antipsychotiques atypiques comme la rispéridone peuvent aider à contrôler l'hypersexualité et l'agitation. Les anticonvulsivants, notamment la carbamazépine, montrent parfois une efficacité sur les troubles comportementaux [8,9]. Cependant, chaque patient répond différemment à ces traitements.
La rééducation neuropsychologique joue un rôle essentiel dans la prise en charge. Elle vise à développer des stratégies compensatoires et à améliorer les fonctions cognitives préservées. L'orthophonie peut également être bénéfique pour les troubles du langage associés [6]. D'un autre côté, la thérapie comportementale aide les patients à gérer leurs impulsions.
L'accompagnement familial ne doit pas être négligé. Les proches ont besoin d'informations claires sur la maladie et de soutien psychologique. Des associations de patients peuvent apporter une aide précieuse dans cette démarche [14]. Il est important de créer un environnement sécurisé et structuré pour limiter les comportements à risque.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine des neurosciences ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. En 2024, des recherches sur la neuromodulation personnalisée montrent des résultats encourageants pour traiter les troubles comportementaux associés au syndrome [1]. Cette approche utilise des signatures neurales spécifiques pour adapter les stimulations cérébrales.
L'American Neuropsychiatric Association a présenté en 2024 des innovations majeures dans la prise en charge des syndromes neuropsychiatriques rares [2]. Ces nouvelles approches combinent thérapies médicamenteuses ciblées et techniques de stimulation cérébrale non invasive. Concrètement, la stimulation magnétique transcrânienne répétitive pourrait moduler l'activité des circuits temporaux dysfonctionnels.
Une étude récente de 2024 documente les caractéristiques cliniques de 6 patients traités par des protocoles innovants [3]. Les résultats préliminaires suggèrent une amélioration significative des symptômes comportementaux chez certains patients. Néanmoins, ces techniques restent encore expérimentales et nécessitent des études plus larges.
La recherche en neuroprotection constitue également un axe prometteur. Des molécules capables de limiter les dégâts secondaires après une lésion cérébrale sont actuellement à l'étude. L'objectif est de prévenir l'extension des lésions et de favoriser la récupération fonctionnelle [9]. Ces approches préventives pourraient révolutionner la prise en charge future de cette pathologie.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Klüver-Bucy
Vivre avec le syndrome de Klüver-Bucy représente un défi quotidien pour les patients et leur entourage. L'adaptation du domicile constitue souvent la première étape nécessaire. Il faut sécuriser l'environnement en retirant les objets dangereux que le patient pourrait porter à sa bouche [7,8].
La gestion des comportements inappropriés nécessite patience et compréhension. Les proches doivent apprendre à rediriger l'attention du patient vers des activités acceptables. Par exemple, proposer des objets sûrs à manipuler peut satisfaire le besoin d'hyperoralité. D'ailleurs, maintenir une routine structurée aide souvent à réduire l'anxiété et l'agitation [4].
L'insertion sociale reste possible mais demande des aménagements. Certains patients peuvent conserver une activité professionnelle adaptée, tandis que d'autres nécessitent un accompagnement plus soutenu. Les sorties en public doivent être supervisées, particulièrement au début de la maladie [9]. Il est essentiel de préserver au maximum l'autonomie du patient tout en assurant sa sécurité.
Le soutien psychologique s'avère indispensable pour toute la famille. Les groupes de parole et les associations de patients offrent un espace d'échange précieux [14]. Chaque famille développe ses propres stratégies d'adaptation, et il n'existe pas de solution universelle. L'important est de maintenir la dignité et la qualité de vie du patient.
Les Complications Possibles
Le syndrome de Klüver-Bucy peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance attentive. Les troubles alimentaires représentent un risque majeur : l'hyperoralité peut conduire à l'ingestion d'objets non comestibles, provoquant occlusions intestinales ou intoxications [4,7].
Les complications comportementales posent souvent les défis les plus importants. L'hypersexualité peut créer des situations embarrassantes ou dangereuses, particulièrement en public. La perte de la peur expose les patients à des accidents, car ils ne perçoivent plus les dangers habituels [8,9]. Ces comportements peuvent également entraîner des problèmes légaux si ils ne sont pas correctement encadrés.
Sur le plan social, l'isolement constitue une complication fréquente. Les changements de personnalité et les comportements inappropriés peuvent altérer les relations familiales et amicales. Certains patients développent une dépression secondaire face à la perte de leur autonomie [6].
Les complications médicales incluent parfois des crises d'épilepsie, particulièrement si les lésions temporales sont étendues. Des troubles de la déglutition peuvent également survenir, augmentant le risque de fausses routes. Il est crucial de maintenir un suivi médical régulier pour détecter et traiter précocement ces complications [10].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de Klüver-Bucy varie considérablement selon plusieurs facteurs. L'étendue des lésions cérébrales constitue l'élément pronostique le plus important : les lésions partielles offrent généralement un meilleur pronostic que les atteintes bilatérales complètes [4,9].
L'âge au moment de la survenue influence également l'évolution. Les patients jeunes présentent souvent une meilleure capacité de récupération grâce à la plasticité cérébrale. Cependant, même chez l'adulte, des améliorations significatives restent possibles avec une prise en charge adaptée [6,8].
La cause initiale joue un rôle déterminant dans le pronostic. Les syndromes post-traumatiques montrent parfois une récupération partielle sur plusieurs mois ou années. En revanche, les formes liées à des maladies dégénératives ont tendance à s'aggraver progressivement [7,10]. Il faut savoir que certains patients récupèrent partiellement leurs fonctions cognitives et comportementales.
Concrètement, environ 30% des patients présentent une amélioration notable des symptômes dans les deux premières années [3]. La rééducation intensive et le soutien familial constituent des facteurs pronostiques favorables. Néanmoins, une récupération complète reste exceptionnelle, et la plupart des patients conservent des séquelles à long terme.
Peut-on Prévenir le Syndrome de Klüver-Bucy ?
La prévention du syndrome de Klüver-Bucy repose principalement sur la prévention de ses causes sous-jacentes. La prévention des traumatismes crâniens constitue l'axe principal : port du casque à vélo et moto, ceinture de sécurité en voiture, équipements de protection lors d'activités sportives [9,10].
Concernant les encéphalites virales, la vaccination contre certains virus peut réduire le risque. La prévention de l'herpès simplex passe par l'évitement des contacts avec des personnes en poussée active et l'usage de préservatifs. Un traitement antiviral précoce peut limiter l'extension des lésions cérébrales [4].
En neurochirurgie, les techniques modernes ont considérablement réduit le risque de complications. L'utilisation de la neuronavigation et de l'imagerie peropératoire permet de préserver au maximum les structures temporales saines [6]. Les chirurgiens sont désormais mieux formés aux risques spécifiques de la chirurgie temporale.
La prévention secondaire joue également un rôle important. Après un traumatisme crânien ou une encéphalite, une surveillance neurologique attentive permet de détecter précocement les premiers signes du syndrome. Une prise en charge rapide peut parfois limiter l'évolution vers la forme complète [7,8]. Il est essentiel de sensibiliser les professionnels de santé à cette pathologie rare.
Recommandations des Autorités de Santé
Bien que le syndrome de Klüver-Bucy ne fasse pas l'objet de recommandations spécifiques en France, les autorités sanitaires reconnaissent son statut de maladie rare nécessitant une prise en charge spécialisée [14]. Orphanet, la base de données française des maladies rares, référence cette pathologie et fournit des informations actualisées aux professionnels.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire pour les troubles neuropsychiatriques complexes. Cette approche inclut neurologues, psychiatres, neuropsychologues et équipes de rééducation. L'objectif est d'optimiser la prise en charge globale du patient [2].
Au niveau européen, les réseaux de référence pour les maladies rares (ERN) facilitent l'échange d'expertise entre centres spécialisés. Ces réseaux permettent aux patients français d'accéder aux meilleures pratiques internationales. D'ailleurs, la télémédecine se développe pour améliorer l'accès aux soins spécialisés [1].
Les recommandations actuelles insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge symptomatique adaptée. La formation des professionnels de santé à la reconnaissance de cette pathologie rare constitue un enjeu majeur. Il est également recommandé d'orienter rapidement les patients vers des centres de référence en neurologie [8,9].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles face au syndrome de Klüver-Bucy. Orphanet constitue la référence française pour les informations sur les maladies rares, avec des fiches détaillées régulièrement mises à jour [14]. Ce portail offre également des liens vers les centres de référence et les associations spécialisées.
L'Alliance Maladies Rares fédère plus de 200 associations en France et peut orienter les familles vers des groupes de soutien appropriés. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifiquement dédiée au syndrome de Klüver-Bucy, les associations de traumatisés crâniens offrent souvent un soutien pertinent.
Au niveau international, des forums en ligne permettent aux familles d'échanger leurs expériences. Ces plateformes, bien que non médicales, offrent un soutien psychologique précieux. Il est important de vérifier la fiabilité des informations partagées et de toujours consulter son médecin [7].
Les centres de référence en neurologie proposent souvent des consultations multidisciplinaires et peuvent orienter vers des essais cliniques. La Fondation pour la Recherche Médicale finance également des projets de recherche sur les maladies neurologiques rares. Ces ressources évoluent constamment, il est donc utile de se tenir informé des nouveautés [8,9].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec le syndrome de Klüver-Bucy au quotidien. Premièrement, sécurisez l'environnement en retirant tous les objets potentiellement dangereux que le patient pourrait porter à sa bouche. Installez des verrous de sécurité sur les placards contenant des produits toxiques [7,8].
Établissez une routine quotidienne structurée qui rassure le patient et facilite la gestion des symptômes. Les repas à heures fixes, les activités programmées et les moments de repos réguliers contribuent à stabiliser le comportement. N'hésitez pas à utiliser des pictogrammes ou des calendriers visuels [4].
Pour gérer l'hyperoralité, proposez des objets sûrs à manipuler : jouets de dentition pour adultes, objets texturés non toxiques, ou aliments appropriés. Cette stratégie de substitution permet de satisfaire le besoin tout en évitant les dangers. Consultez un ergothérapeute pour des conseils personnalisés [9].
Concernant les sorties, préparez toujours un kit d'urgence avec les coordonnées médicales, la liste des médicaments et une explication simple de la pathologie. Informez l'entourage proche des particularités comportementales pour éviter les malentendus. Gardez toujours un contact téléphonique avec l'équipe soignante [6,10].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale urgente. Si vous observez des changements comportementaux soudains après un traumatisme crânien, une fièvre élevée ou une intervention chirurgicale, consultez immédiatement [4,10]. Ces symptômes peuvent annoncer le développement d'un syndrome de Klüver-Bucy.
Chez un patient déjà diagnostiqué, surveillez l'apparition de nouveaux symptômes : crises convulsives, troubles de la déglutition, ou aggravation brutale des troubles comportementaux. Ces signes peuvent indiquer une extension des lésions ou des complications [6,9]. N'attendez pas pour contacter votre neurologue.
Les urgences absolues incluent l'ingestion d'objets dangereux, les comportements auto ou hétéro-agressifs, et les signes de détresse respiratoire. Dans ces situations, appelez le 15 (SAMU) sans hésiter. Il est préférable de consulter pour rien que de passer à côté d'une complication grave [7,8].
Pour le suivi régulier, planifiez des consultations trimestrielles avec l'équipe neurologique. Ces rendez-vous permettent d'ajuster les traitements et de détecter précocement les évolutions. Tenez un carnet de bord des symptômes pour faciliter le dialogue avec les soignants. La communication régulière avec l'équipe médicale reste la clé d'une prise en charge optimale.
Questions Fréquentes
Le syndrome de Klüver-Bucy est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire. Elle résulte de lésions cérébrales acquises suite à des traumatismes, infections ou interventions chirurgicales [4,7].
Peut-on guérir complètement de ce syndrome ?
Une guérison complète reste exceptionnelle. Cependant, des améliorations significatives sont possibles avec une prise en charge adaptée. Environ 30% des patients montrent une amélioration notable [3,8].
Les enfants peuvent-ils développer ce syndrome ?
Oui, bien que rare, le syndrome peut survenir chez l'enfant. Un cas récent a été rapporté chez un enfant après exposition au cannabis [6,11]. La récupération est souvent meilleure chez les jeunes patients.
Existe-t-il des traitements expérimentaux ?
Oui, des recherches prometteuses sont en cours sur la neuromodulation personnalisée et la stimulation cérébrale non invasive. Ces approches restent expérimentales mais offrent de l'espoir [1,2].
Comment expliquer cette maladie à l'entourage ?
Expliquez que c'est une maladie neurologique rare qui affecte le comportement suite à des lésions cérébrales. Insistez sur le fait que le patient ne contrôle pas ses symptômes et a besoin de compréhension [9,14].
Questions Fréquentes
Le syndrome de Klüver-Bucy est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire. Elle résulte de lésions cérébrales acquises suite à des traumatismes, infections ou interventions chirurgicales.
Peut-on guérir complètement de ce syndrome ?
Une guérison complète reste exceptionnelle. Cependant, des améliorations significatives sont possibles avec une prise en charge adaptée. Environ 30% des patients montrent une amélioration notable.
Les enfants peuvent-ils développer ce syndrome ?
Oui, bien que rare, le syndrome peut survenir chez l'enfant. Un cas récent a été rapporté chez un enfant après exposition au cannabis. La récupération est souvent meilleure chez les jeunes patients.
Existe-t-il des traitements expérimentaux ?
Oui, des recherches prometteuses sont en cours sur la neuromodulation personnalisée et la stimulation cérébrale non invasive. Ces approches restent expérimentales mais offrent de l'espoir.
Comment expliquer cette maladie à l'entourage ?
Expliquez que c'est une maladie neurologique rare qui affecte le comportement suite à des lésions cérébrales. Insistez sur le fait que le patient ne contrôle pas ses symptômes et a besoin de compréhension.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Neural signatures and personalized neuromodulation in a... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] American Neuropsychiatric Association 2024 Annual... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Outline of clinical features of the 6 patients of Kluver Bucy... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Kluver Bucy Syndrome: An Overview of the Clinical Interplay (2022)Lien
- [5] The 100 Most Cited Kluver-Bucy Research Articles: A Bibliometric Analysis (2023)Lien
- [6] Partial Klüver–Bucy syndrome in a Paediatric patient: A post‐neurosurgical and neuropsychological cases (2024)Lien
- [7] Klüver-Bucy syndrome: what is it? (2022)Lien
- [8] Klüver-Bucy Syndrome - The ECPH Encyclopedia of Psychology (2025)Lien
- [9] Klüver-Bucy Syndrome: Understanding the Uncommon and Disruptive Effects of Brain Injury (2025)Lien
- [10] Rare presentation of Klüver-Bucy syndrome following subarachnoid hemorrhage (2024)Lien
- [11] A Single Exposure to Cannabis Presenting with Klüver–Bucy Syndrome in a Child: A Rare Case Report (2022)Lien
- [14] Orphanet: Syndrome de Klüver-Bucy - Maladies raresLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Kluver Bucy Syndrome: An Overview of the Clinical Interplay (2022)1 citations[PDF]
- [PDF][PDF] The 100 Most Cited Kluver-Bucy Research Articles: A Bibliometric Analysis (2023)[PDF]
- Partial Klüver–Bucy syndrome in a Paediatric patient: A post‐neurosurgical and neuropsychological cases (2024)1 citations
- [PDF][PDF] Klüver-Bucy syndrome: what is it? (2022)[PDF]
- Klüver-Bucy Syndrome (2025)[PDF]
Ressources web
- Syndrome de Klüver-Bucy (fr.wikipedia.org)
Les symptômes tels que l'agnosie visuelle (mauvaise reconnaissance des objets), les troubles de la mémoire, les tendances à explorer les objets avec la bouche ...
- Syndrome de Kluver-Bucy (gpnotebook.com)
1 janv. 2018 — Il se présente sous la forme d'un tableau mixte de perte de la peur, de diminution de l'agressivité, de changement des habitudes alimentaires, ...
- Orphanet: Syndrome de Klüver-Bucy - Maladies rares (orpha.net)
Maladie neurologique rare caractérisée par une agnosie visuelle, une hyperoralité (forte tendance à explorer les objets avec la bouche), une hypermétamorphose ( ...
- Le syndrome de Klüver-Bucy, la disparition de la peur (nospensees.fr)
15 oct. 2024 — La plupart des traitements sont médicamenteux afin de soulager les symptômes comportementaux inadaptés. On recherche principalement à ...
- Étude de cas : syndrome de Klüver-Bucy partiel dans les ... (shs.cairn.info)
8 oct. 2021 — 1Le syndrome de Klüver-Bucy (KBS) est un ensemble de symptômes cognitifs et comportementaux, rapportés généralement après de vastes lésions ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.