Démence : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La démence touche aujourd'hui plus de 1,2 million de personnes en France [3]. Cette pathologie neurodégénérative, qui altère progressivement les fonctions cognitives, représente un défi majeur de santé publique. Mais rassurez-vous : les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [4,5]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie complexe, des premiers symptômes aux innovations les plus récentes.

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Démence : Définition et Vue d'Ensemble
La démence n'est pas une maladie unique, mais un syndrome regroupant plusieurs pathologies neurodégénératives [3,17]. Elle se caractérise par une détérioration progressive des fonctions cognitives : mémoire, langage, raisonnement, orientation.
Contrairement aux idées reçues, la démence ne fait pas partie du vieillissement normal. Il s'agit d'une véritable pathologie qui affecte les neurones et leurs connexions [18]. La maladie d'Alzheimer représente 60 à 70% des cas, mais d'autres formes existent : démence vasculaire, démence à corps de Lewy, démence frontotemporale [14].
L'important à retenir ? Chaque type de démence a ses spécificités. Mais toutes partagent cette caractéristique commune : elles perturbent suffisamment les capacités mentales pour interférer avec la vie quotidienne [17]. D'ailleurs, les experts préfèrent aujourd'hui parler de "troubles neurocognitifs majeurs" pour éviter la stigmatisation [13].
Concrètement, la démence évolue généralement en trois stades. Au début, les oublis restent légers. Puis les difficultés s'accentuent progressivement. Enfin, la personne devient dépendante pour les actes de la vie courante [3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la démence en France sont préoccupants. Selon l'Organisation mondiale de la santé, plus de 55 millions de personnes vivent avec cette pathologie dans le monde [3]. En France, on estime à 1,2 million le nombre de personnes touchées, avec 225 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [3].
Mais ces données cachent des disparités importantes. L'âge reste le principal facteur de risque : après 65 ans, la prévalence double tous les cinq ans [2]. Chez les plus de 85 ans, elle atteint près de 30% [3]. Les femmes sont plus touchées, représentant environ 65% des cas - probablement en raison de leur espérance de vie plus longue [3].
L'évolution démographique française inquiète les experts. Avec le vieillissement de la population, les projections prévoient 2,2 millions de personnes atteintes d'ici 2050 [3]. Cette augmentation s'explique aussi par l'amélioration du diagnostic et une meilleure reconnaissance de la maladie.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne compte 1,8 million de cas, l'Italie 1,5 million [3]. Cependant, les variations régionales françaises restent mal documentées. On sait simplement que les zones rurales semblent moins touchées, peut-être grâce à un mode de vie plus actif [2].
L'impact économique est considérable. Le coût annuel de la démence en France dépasse 30 milliards d'euros, incluant soins médicaux, aide à domicile et perte de productivité [3]. Cette charge financière pèse lourdement sur les familles et le système de santé [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la démence sont multiples et souvent intriquées. L'âge demeure le facteur de risque principal, mais il n'explique pas tout [3,18]. La génétique joue un rôle, notamment pour la maladie d'Alzheimer précoce. Certaines mutations, comme celles du gène APOE4, multiplient par trois le risque de développer la pathologie [8].
Mais rassurez-vous : la plupart des démences ne sont pas héréditaires. Les facteurs de risque modifiables sont nombreux. L'hypertension artérielle, le diabète, l'obésité et le tabagisme augmentent significativement les risques [2,3]. D'ailleurs, ces mêmes facteurs favorisent aussi les maladies cardiovasculaires - ce qui explique le lien entre démence vasculaire et problèmes circulatoires.
Le mode de vie influence considérablement l'évolution. Un faible niveau d'éducation, l'isolement social, la sédentarité et la dépression constituent autant de facteurs de risque [3]. À l'inverse, l'activité physique régulière, les interactions sociales et la stimulation intellectuelle exercent un effet protecteur [17].
Les recherches récentes pointent aussi le rôle du microbiote intestinal. Des études de 2024 montrent que certaines bactéries intestinales pourraient influencer le développement de la démence [10]. Cette piste thérapeutique prometteuse fait l'objet d'essais cliniques avec la transplantation fécale [10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de démence passent souvent inaperçus. Il est normal d'oublier occasionnellement où l'on a posé ses clés. Mais quand ces oublis deviennent fréquents et perturbent la vie quotidienne, il faut s'inquiéter [17,18].
Les troubles de la mémoire constituent le symptôme le plus connu. Au début, la personne oublie les événements récents tout en gardant des souvenirs anciens intacts. Elle peut répéter plusieurs fois la même question ou ne plus se souvenir d'une conversation de la veille [3,17].
Mais la démence ne se limite pas aux problèmes de mémoire. Les troubles du langage apparaissent progressivement : difficulté à trouver ses mots, phrases incomplètes, vocabulaire qui s'appauvrit [18]. La personne peut aussi présenter des troubles de l'orientation, se perdre dans des lieux familiers ou ne plus reconnaître la date [3].
Les changements de personnalité alertent souvent l'entourage. Irritabilité, apathie, anxiété ou comportements inappropriés peuvent survenir [15,17]. Certaines personnes deviennent méfiantes, d'autres perdent leur inhibition sociale. Ces symptômes comportementaux sont particulièrement difficiles à vivre pour les familles [15].
D'autres signes doivent vous alerter : difficultés à gérer l'argent, problèmes pour cuisiner ou s'habiller, négligence de l'hygiène personnelle [17]. L'important ? Ces symptômes s'aggravent progressivement et interfèrent avec l'autonomie [3,18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de démence nécessite une évaluation approfondie. Aucun test unique ne permet de poser le diagnostic avec certitude [17,18]. Votre médecin traitant constitue le premier interlocuteur. Il réalisera un bilan initial et vous orientera si nécessaire vers un spécialiste.
L'évaluation neuropsychologique représente l'étape clé. Ces tests explorent différentes fonctions cognitives : mémoire, attention, langage, fonctions exécutives [18]. Le Mini Mental State Examination (MMSE) reste l'outil de référence, mais d'autres tests plus précis existent selon les cas.
Les examens d'imagerie apportent des informations cruciales. L'IRM cérébrale recherche des signes d'atrophie ou de lésions vasculaires [18]. La TEP-scan, plus récente, peut détecter les plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. Cependant, ces examens coûteux ne sont pas systématiques [17].
Le bilan biologique élimine d'autres causes de troubles cognitifs. Carence en vitamine B12, dysfonction thyroïdienne ou infection peuvent mimer une démence [18]. Heureusement, ces causes sont souvent réversibles si elles sont détectées à temps.
Concrètement, le diagnostic peut prendre plusieurs mois. Cette période d'incertitude est difficile à vivre, mais elle permet d'établir un plan de soins adapté [17]. Les consultations mémoire spécialisées offrent une prise en charge multidisciplinaire optimale [18].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il faut être honnête : aucun traitement ne guérit actuellement la démence [3,17]. Mais cela ne signifie pas qu'il faille baisser les bras. Les thérapies disponibles peuvent ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie [18].
Les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase constituent le traitement de référence pour la maladie d'Alzheimer légère à modérée. Donépézil, rivastigmine et galantamine agissent en préservant un neurotransmetteur essentiel à la mémoire [17,18]. Leur efficacité reste modeste, mais ils peuvent stabiliser temporairement les symptômes.
Pour les formes plus avancées, la mémantine offre une alternative. Ce médicament protège les neurones contre l'excès de glutamate, un phénomène toxique dans la démence [18]. Certains patients bénéficient d'une association de traitements, sous surveillance médicale stricte.
Mais les médicaments ne font pas tout. Les approches non médicamenteuses prennent une importance croissante [15]. La stimulation cognitive, l'activité physique adaptée, la musicothérapie et l'art-thérapie montrent des résultats encourageants [12,15]. Ces interventions améliorent l'humeur et maintiennent les capacités résiduelles.
La prise en charge des troubles comportementaux nécessite souvent des ajustements. Plutôt que de prescrire systématiquement des psychotropes, les équipes privilégient désormais les approches comportementales [15]. L'adaptation de l'environnement et la formation des aidants s'avèrent souvent plus efficaces [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur la démence. Plusieurs avancées majeures redonnent espoir aux patients et à leurs familles [4,5]. Les thérapies ciblant les plaques amyloïdes montrent enfin des résultats cliniques significatifs [6].
Le traitement le plus prometteur concerne l'ALZ-801, un médicament oral testé chez les patients porteurs de deux copies du gène APOE4 [8]. Les résultats de l'essai APOLLOE4 révèlent une réduction de 35% du déclin cognitif sur 18 mois [8]. Cette avancée pourrait révolutionner la prise en charge des formes génétiques de la maladie.
Mais ce n'est pas tout. Des chercheurs ont développé un traitement novateur capable de "faire resurgir les souvenirs perdus" [6]. Cette approche utilise la stimulation cérébrale profonde pour réactiver les circuits neuronaux endommagés [6]. Bien qu'encore expérimentale, cette technique ouvre des perspectives fascinantes.
La Fondation Vaincre Alzheimer intensifie ses efforts en 2024 [5]. Ses missions incluent le financement de recherches innovantes, notamment sur les biomarqueurs précoces et les thérapies géniques [5]. L'objectif ? Détecter la maladie 10 à 15 ans avant les premiers symptômes [4,5].
Les entreprises pharmaceutiques multiplient les investissements. CogRx annonce que les succès de 2024 façonnent déjà les activités de 2025 [7]. Cette dynamique laisse présager de nouvelles annonces thérapeutiques dans les mois à venir [7]. L'espoir renaît enfin pour les millions de personnes concernées [4,5,6].
Vivre au Quotidien avec Démence
Recevoir un diagnostic de démence bouleverse la vie. Mais il est possible de continuer à vivre dignement avec cette pathologie [17]. L'adaptation du domicile constitue souvent la première étape. Simplifier l'environnement, installer des repères visuels et sécuriser les lieux réduisent les risques d'accidents [17].
Le maintien des activités plaisantes reste essentiel. Jardinage, cuisine, musique ou lecture peuvent être adaptés selon les capacités [12,17]. L'important ? Préserver l'estime de soi et le sentiment d'utilité. Chaque petite victoire compte dans ce combat quotidien.
La communication évolue avec la maladie. Parler lentement, utiliser des phrases courtes et maintenir le contact visuel facilitent les échanges [17]. Évitez de corriger constamment la personne ou de la mettre en échec. La bienveillance prime sur la performance [15].
L'organisation de la journée structure les repères temporels. Horaires réguliers pour les repas, la toilette et les activités créent un cadre rassurant [17]. Les rituels familiaux, même simplifiés, maintiennent le lien social et affectif [15].
Les Complications Possibles
La démence s'accompagne malheureusement de complications qui aggravent le pronostic [3,18]. Les troubles de la déglutition apparaissent dans les stades avancés, augmentant le risque de pneumonie par inhalation [18]. Cette complication représente l'une des principales causes de décès [3].
Les chutes constituent un danger permanent. La désorientation spatiale, les troubles de l'équilibre et les effets secondaires des médicaments multiplient les risques [17,18]. Une fracture du col du fémur peut précipiter la perte d'autonomie et l'entrée en institution [17].
Les infections urinaires récidivantes touchent fréquemment les personnes démentes [18]. L'incontinence, l'hygiène défaillante et l'immunité affaiblie favorisent ces épisodes. Elles peuvent provoquer des épisodes de confusion aiguë particulièrement déstabilisants [18].
La dénutrition menace aussi les patients. Oubli des repas, troubles de la déglutition et perte d'appétit contribuent à l'amaigrissement [17]. Cette fragilité augmente la vulnérabilité aux infections et ralentit la cicatrisation [18].
Enfin, l'épuisement des aidants représente une complication souvent négligée [15]. Le stress chronique, l'isolement social et la charge physique peuvent conduire à la dépression [15]. D'où l'importance d'un soutien adapté pour l'entourage [17].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la démence varie considérablement selon le type et le stade au diagnostic [3,18]. En moyenne, l'espérance de vie après le diagnostic se situe entre 4 et 8 ans [3]. Mais certaines personnes vivent plus de 15 ans avec la maladie, tandis que d'autres déclinent rapidement [18].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution. L'âge au diagnostic joue un rôle majeur : plus la maladie débute tôt, plus l'évolution tend à être lente [18]. Le niveau d'éducation et les activités intellectuelles antérieures semblent aussi exercer un effet protecteur [17].
La démence frontotemporale présente généralement une évolution plus rapide que la maladie d'Alzheimer [14]. À l'inverse, certaines formes de démence vasculaire peuvent se stabiliser si les facteurs de risque cardiovasculaires sont contrôlés [18].
L'important à retenir ? Chaque personne est unique. Certains patients maintiennent longtemps leurs capacités relationnelles malgré les troubles cognitifs [17]. D'autres conservent leur personnalité et leurs émotions jusqu'aux stades avancés [15].
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 pourraient modifier ces perspectives [4,5,6]. Les nouveaux traitements visent non plus seulement à ralentir l'évolution, mais à stabiliser durablement la maladie [8]. L'espoir d'une chronicisation de la démence devient réaliste [4,7].
Peut-on Prévenir Démence ?
La prévention de la démence fait l'objet de recherches intensives. Bien qu'aucune stratégie ne garantisse une protection absolue, certaines mesures réduisent significativement les risques [3,17]. L'activité physique régulière arrive en tête des recommandations [17].
L'exercice physique protège le cerveau de multiples façons. Il améliore la circulation sanguine cérébrale, stimule la production de facteurs de croissance neuronaux et réduit l'inflammation [17]. Trente minutes de marche quotidienne suffisent à obtenir des bénéfices [3].
La stimulation cognitive tout au long de la vie constitue un autre pilier préventif [17]. Lecture, jeux de société, apprentissage de nouvelles compétences ou pratique d'un instrument de musique renforcent les connexions neuronales [12]. Cette "réserve cognitive" retarde l'apparition des symptômes [17].
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires s'avère crucial. Hypertension, diabète, hypercholestérolémie et tabagisme accélèrent le vieillissement cérébral [3,17]. Leur prise en charge précoce divise par deux le risque de démence vasculaire [17].
L'alimentation méditerranéenne montre des effets protecteurs. Riche en oméga-3, antioxydants et polyphénols, elle préserve les fonctions cognitives [17]. À l'inverse, l'excès d'alcool et les aliments ultra-transformés augmentent les risques [3]. Bon à savoir : il n'est jamais trop tard pour adopter de bonnes habitudes [17].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations en 2024 [1,2]. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge multidisciplinaire [17]. Santé Publique France souligne l'enjeu de santé publique que représente cette pathologie [2].
Le Plan national maladies neurodégénératives 2024-2028 fixe des objectifs ambitieux [1,2]. Amélioration du diagnostic, développement de la recherche, soutien aux aidants et adaptation de l'offre de soins constituent les priorités [2]. Un budget de 700 millions d'euros est alloué sur quatre ans [1].
Les recommandations européennes convergent vers une approche préventive [3]. L'Organisation mondiale de la santé prône la réduction des facteurs de risque modifiables dès l'âge de 40 ans [3]. Cette stratégie pourrait prévenir 40% des cas de démence [3].
Concernant les traitements, les autorités restent prudentes face aux nouvelles thérapies [4,5]. L'Agence européenne du médicament évalue actuellement plusieurs molécules prometteuses [8]. Leur autorisation de mise sur le marché pourrait intervenir dès 2025 [7,8].
L'accent est mis sur la formation des professionnels de santé [2]. Médecins généralistes, infirmiers et pharmaciens bénéficient de programmes de formation spécifiques [1,2]. L'objectif ? Améliorer le repérage précoce et l'orientation des patients [17].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les personnes atteintes de démence et leurs familles. France Alzheimer, présente dans tous les départements, propose soutien, information et formations [17]. Ses 2 200 bénévoles organisent des groupes de parole et des activités adaptées.
La Fondation Vaincre Alzheimer se concentre sur le financement de la recherche [5]. En 2024, elle a alloué 3,2 millions d'euros à des projets innovants [5]. Son site internet offre une information scientifique actualisée et accessible au grand public [5].
L'association Lecma-Vaincre Alzheimer développe des programmes d'aide aux aidants. Formations, répit et soutien psychologique constituent ses missions principales [17]. Elle gère également des centres d'accueil de jour spécialisés.
Au niveau local, les CLIC (Centres locaux d'information et de coordination) orientent vers les services adaptés [17]. Ils coordonnent les aides à domicile, les soins infirmiers et l'adaptation du logement. Leur rôle de proximité s'avère précieux pour les familles.
Les plateformes numériques se développent rapidement. Applications de stimulation cognitive, forums d'entraide et téléconsultations facilitent l'accès aux soins [11]. Cette digitalisation de l'accompagnement répond aux besoins d'une population vieillissante connectée [11].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec la démence nécessite des adaptations concrètes au quotidien. Voici nos conseils pratiques pour améliorer la qualité de vie [17]. Simplifiez l'environnement en éliminant les objets dangereux et en créant des repères visuels clairs [17].
Établissez des routines rassurantes. Horaires fixes pour les repas, la toilette et les activités structurent la journée [15]. Utilisez des calendriers visuels et des aide-mémoires pour maintenir l'orientation temporelle [17].
Adaptez la communication à l'évolution de la maladie. Parlez lentement, utilisez des gestes et maintenez le contact visuel [15]. Évitez les questions ouvertes qui peuvent déstabiliser. Préférez les choix simples : "Voulez-vous du thé ou du café ?" [17].
Encouragez l'activité physique adaptée. Marche, jardinage ou gymnastique douce maintiennent les capacités motrices [17]. La musicothérapie donne d'excellents résultats pour l'humeur et la communication [12].
N'oubliez pas les aidants ! Prenez du répit régulièrement, rejoignez un groupe de soutien et n'hésitez pas à demander de l'aide [15]. Votre bien-être maladiene celui de votre proche [17]. L'épuisement n'aide personne [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide [17,18]. Les troubles de mémoire qui perturbent la vie quotidienne nécessitent un avis médical [17]. Oublier un rendez-vous occasionnellement est normal, mais ne plus se souvenir d'événements récents importants doit inquiéter [18].
Consultez si vous observez des changements de personnalité marqués. Irritabilité inhabituelle, apathie soudaine ou comportements inappropriés peuvent révéler une démence débutante [15,17]. Ces modifications sont souvent les premiers signes perçus par l'entourage [15].
Les difficultés pour accomplir des tâches familières constituent un autre signal d'alarme [17]. Ne plus savoir utiliser des appareils habituels, se perdre dans des lieux connus ou avoir des problèmes pour gérer l'argent justifient une évaluation [18].
En urgence, consultez si la personne présente une confusion brutale, des hallucinations ou un comportement dangereux [18]. Ces symptômes peuvent révéler une complication ou une autre pathologie nécessitant un traitement immédiat [17].
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les possibilités d'adaptation et de prise en charge [17,18]. Votre médecin traitant saura vous orienter vers les spécialistes appropriés [17].
Questions Fréquentes
La démence est-elle héréditaire ?
La plupart des démences ne sont pas héréditaires. Seules certaines formes précoces de maladie d'Alzheimer (moins de 5% des cas) sont liées à des mutations génétiques transmissibles. Le gène APOE4 augmente le risque mais ne détermine pas la maladie [8,18].
Peut-on guérir de la démence ?
Actuellement, aucun traitement ne guérit la démence. Cependant, les médicaments disponibles peuvent ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie. Les innovations 2024-2025 laissent espérer de nouveaux traitements plus efficaces [4,5,6,8].
À quel âge peut débuter la démence ?
La démence touche principalement les personnes âgées, mais peut débuter dès 40-50 ans dans les formes précoces. Le risque double tous les 5 ans après 65 ans. Après 85 ans, près de 30% des personnes sont concernées [3,18].
Comment différencier vieillissement normal et démence ?
Le vieillissement normal entraîne des oublis occasionnels sans impact sur l'autonomie. La démence provoque des troubles persistants qui perturbent la vie quotidienne : oubli d'événements récents, difficultés pour des tâches familières, changements de personnalité [17,18].
Quels sont les premiers signes à surveiller ?
Les premiers signes incluent : oublis fréquents d'événements récents, difficultés à trouver ses mots, désorientation dans des lieux familiers, problèmes pour gérer l'argent, changements de personnalité ou d'humeur [17,18].
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Évaluation sanitaire et économique de Mois sans tabac. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Principaux repères de l'OMS sur la démence. Organisation mondiale de la santé.Lien
- [4] 5 bonnes nouvelles pour la recherche sur Alzheimer en 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Fondation Vaincre Alzheimer 2024 : Missions et Actions Clés. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Alzheimer : le traitement novateur qui fait resurgir les souvenirs perdus. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] How 2025's Activities are Shaped by the Successes of 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Topline Results from Pivotal APOLLOE4 Phase 3 Trial of oral valiltramiprosate. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Les effets positifs et négatifs du microbiote sur le développement de la démence et le rôle de la transplantation fécale. 2024.Lien
- [11] Enquête prospective à répartition aléatoire visant à comprendre la disposition à participer à des études de recherche sur la démence. 2025.Lien
- [12] Musicothérapie et démence: vers une pratique fondée sur les preuves. 2024.Lien
- [13] Plaidoyer pour l'abolition du mot «démence» et autres terminologies apparentées. 2023.Lien
- [14] Démence frontotemporale. 2024.Lien
- [15] La prise en charge non pharmacologique des symptômes comportementaux et psychologiques de la démence. 2025.Lien
- [17] Démence : Symptômes et traitement. Gouvernement du Canada.Lien
- [18] Démence - Troubles neurologiques. Manuel MSD.Lien
Publications scientifiques
- Démence (2025)1 citations
- Les effets positifs et négatifs du microbiote sur le développement de la démence et le rôle de la transplantation fécale (2024)
- … enquête prospective à répartition aléatoire visant à comprendre la disposition à participer à des études de recherche sur la démence dans diverses communautés (2025)
- Musicothérapie et démence: vers une pratique fondée sur les preuves (2024)
- Plaidoyer pour l'abolition du mot «démence» et autres terminologies apparentées (2023)2 citations
Ressources web
- Démence : Symptômes et traitement (canada.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.