Aller au contenu principal

Syndrome de Jervell et Lange Nielsen : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Syndrome de Jervell et Lange Nielsen

Le syndrome de Jervell et Lange Nielsen est une maladie génétique rare qui associe troubles du rythme cardiaque et surdité congénitale. Cette pathologie héréditaire, touchant environ 1 personne sur 200 000 en France, nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez dans ce guide complet les dernières avancées thérapeutiques 2025, les symptômes à reconnaître et les solutions pour mieux vivre avec cette maladie.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Syndrome de Jervell et Lange Nielsen : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Jervell et Lange Nielsen (JLNS) est une maladie génétique autosomique récessive qui combine deux manifestations principales : une surdité neurosensorielle profonde présente dès la naissance et un syndrome du QT long responsable de troubles du rythme cardiaque potentiellement mortels [11,12].

Cette pathologie rare a été décrite pour la première fois en 1957 par les médecins norvégiens Anton Jervell et Fred Lange-Nielsen. Mais ce n'est qu'en 2024 que les chercheurs ont pleinement compris l'histoire fascinante de cette découverte médicale [1]. D'ailleurs, cette maladie représente la forme la plus sévère des syndromes du QT long héréditaires.

Concrètement, le JLNS résulte de mutations dans deux gènes principaux : KCNQ1 (responsable du type 1, le plus fréquent) et KCNE1 (responsable du type 2). Ces gènes codent pour des protéines essentielles au fonctionnement des canaux potassiques, présents à la fois dans le cœur et l'oreille interne [4,5].

L'important à retenir : cette maladie nécessite que les deux parents soient porteurs d'une mutation pour qu'elle se manifeste chez l'enfant. Chaque grossesse présente alors un risque de 25% de transmission.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le syndrome de Jervell et Lange Nielsen touche environ 1 personne sur 200 000 à 300 000, selon les données les plus récentes [12,13]. Cette prévalence place cette pathologie parmi les maladies rares, avec une estimation de 200 à 300 nouveaux cas diagnostiqués chaque année sur le territoire français.

Les études épidémiologiques récentes de 2025 révèlent des données particulièrement intéressantes sur la fréquence des porteurs. En effet, les recherches sur les variants du gène KCNE1 suggèrent que la fréquence des porteurs dans la population générale pourrait être plus élevée que précédemment estimée [5]. Cela expliquerait pourquoi certaines régions présentent une incidence légèrement supérieure.

Au niveau mondial, la prévalence varie selon les populations. Les pays nordiques, où la maladie a été initialement décrite, montrent des taux similaires à la France. Mais certaines populations isolées présentent des prévalences plus élevées en raison de l'effet fondateur. D'ailleurs, les récents cas rapportés en Jordanie et au Pakistan illustrent la répartition mondiale de cette pathologie [8,9].

Bon à savoir : contrairement à d'autres maladies génétiques, le JLNS ne présente pas de prédominance selon le sexe. Hommes et femmes sont touchés de manière égale, ce qui s'explique par son mode de transmission autosomique récessive.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le syndrome de Jervell et Lange Nielsen résulte exclusivement de mutations génétiques héréditaires. Dans 90% des cas, la maladie est causée par des mutations du gène KCNQ1 (JLNS type 1), tandis que les 10% restants impliquent le gène KCNE1 (JLNS type 2) [4,11].

Ces gènes codent pour des sous-unités des canaux potassiques IKs, essentiels à la repolarisation cardiaque et au fonctionnement de l'oreille interne. Quand ces canaux dysfonctionnent, cela provoque un allongement de l'intervalle QT sur l'électrocardiogramme et une perte auditive [3]. Les recherches de 2024 ont d'ailleurs mis en évidence l'importance des défauts de trafic cellulaire dans cette pathologie [3].

Le principal facteur de risque reste donc l'hérédité. Si les deux parents sont porteurs d'une mutation (même sans symptômes), chaque enfant a 25% de risque de développer la maladie. Mais attention : être porteur d'une seule mutation peut parfois causer une forme légère de syndrome du QT long, sans surdité.

Contrairement à d'autres pathologies cardiaques, il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux ou liés au mode de vie. La maladie se manifeste dès la naissance, indépendamment de l'alimentation, de l'activité physique ou d'autres facteurs externes.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du syndrome de Jervell et Lange Nielsen se manifestent selon deux axes principaux : les troubles auditifs et les manifestations cardiaques. La surdité neurosensorielle profonde est présente dès la naissance et constitue souvent le premier signe d'alerte [11,12].

Du côté cardiaque, les symptômes peuvent être plus insidieux au début. Les syncopes (pertes de connaissance brutales) représentent le signe le plus caractéristique, survenant souvent lors d'émotions fortes, d'efforts physiques ou de stress. Ces épisodes résultent d'arythmies ventriculaires graves, les fameuses torsades de pointes [10,11].

Chez les enfants, il faut être particulièrement vigilant aux "malaises" répétés. En effet, certains épisodes peuvent être confondus avec des crises d'épilepsie, comme l'illustre le cas récent d'un adolescent où les convulsions étaient en réalité liées aux arythmies cardiaques [10]. D'ailleurs, cette confusion diagnostique n'est pas rare et peut retarder la prise en charge.

Les palpitations, l'essoufflement à l'effort et parfois les douleurs thoraciques complètent le tableau clinique. Mais rassurez-vous : tous les patients ne présentent pas l'ensemble de ces symptômes, et leur intensité varie considérablement d'une personne à l'autre.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Jervell et Lange Nielsen repose sur une approche multidisciplinaire combinant examens cardiaques, audiométriques et génétiques. L'électrocardiogramme (ECG) constitue l'examen de première intention, révélant un allongement caractéristique de l'intervalle QT (généralement > 500 ms) [11].

L'audiométrie confirme la surdité neurosensorielle bilatérale profonde, présente dès la naissance. Cet examen, couplé à l'ECG anormal, oriente fortement vers le diagnostic. Mais c'est l'analyse génétique qui apporte la confirmation définitive, en identifiant les mutations responsables [4,5].

Les récentes avancées de 2025 ont considérablement amélioré le profilage fonctionnel des variants génétiques, notamment pour le gène KCNE1 [5]. Cette approche permet désormais de mieux prédire la sévérité de la maladie et d'adapter la prise en charge. D'ailleurs, ces nouveaux outils diagnostiques facilitent également le conseil génétique familial.

L'épreuve d'effort sous surveillance médicale peut être proposée pour évaluer le risque arythmique, mais elle doit être réalisée avec précaution. Le Holter ECG (enregistrement sur 24h) aide à détecter d'éventuelles arythmies asymptomatiques.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du syndrome de Jervell et Lange Nielsen nécessite une approche globale, traitant à la fois les aspects cardiaques et auditifs. Les bêta-bloquants constituent le traitement de première ligne pour prévenir les arythmies ventriculaires, avec le propranolol comme référence [11].

Pour les formes sévères ou résistantes aux médicaments, l'implantation d'un défibrillateur automatique (DAI) peut s'avérer nécessaire. Cette décision se prend au cas par cas, en fonction de l'âge du patient, de la fréquence des syncopes et de la réponse au traitement médical. Chez les enfants, cette intervention représente un défi technique particulier.

Concernant la surdité, les implants cochléaires offrent d'excellents résultats, permettant aux patients de développer ou retrouver une audition fonctionnelle. L'implantation précoce, idéalement avant l'âge de 2 ans, optimise les résultats en termes de développement du langage [12,13].

Les récentes recherches de 2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. L'identification de nouveaux activateurs des canaux hERG1 pourrait révolutionner le traitement en s'attaquant directement aux mécanismes moléculaires de la maladie [2,6]. Ces approches innovantes ciblent spécifiquement les défauts de fonctionnement des canaux ioniques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la compréhension et le traitement du syndrome de Jervell et Lange Nielsen. Les chercheurs ont développé des activateurs spécifiques des canaux hERG1 qui ciblent le domaine PAS de ces protéines, réduisant significativement les événements arythmiques dans les modèles cellulaires dérivés de patients [2,6].

Ces nouvelles molécules représentent une approche révolutionnaire car elles s'attaquent directement à la cause moléculaire de la maladie. Contrairement aux traitements actuels qui masquent les symptômes, ces activateurs restaurent partiellement la fonction normale des canaux ioniques défaillants. Les premiers essais sur cellules humaines montrent des résultats très encourageants [6].

Parallèlement, les recherches sur les défauts de trafic cellulaire ont révélé de nouveaux mécanismes physiopathologiques [3]. Cette découverte ouvre la voie à des thérapies correctrices qui pourraient aider les protéines mutées à atteindre leur destination cellulaire normale. C'est une approche particulièrement prometteuse pour certains types de mutations.

Une autre innovation majeure concerne l'identification du rôle des canaux calciques de type L dans la prolongation de l'intervalle QT [7]. Cette découverte suggère que les bloqueurs calciques pourraient devenir une nouvelle option thérapeutique, offrant une alternative aux patients ne répondant pas aux bêta-bloquants.

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Jervell et Lange Nielsen

Vivre avec le syndrome de Jervell et Lange Nielsen nécessite quelques adaptations, mais n'empêche pas de mener une vie épanouie. La gestion du stress constitue un élément clé, car les émotions fortes peuvent déclencher des arythmies. Des techniques de relaxation, de méditation ou de sophrologie peuvent s'avérer très bénéfiques.

L'activité physique doit être adaptée selon les recommandations médicales. Certains sports à forte intensité émotionnelle ou physique peuvent être déconseillés, mais une activité modérée et régulière reste généralement possible et même recommandée. L'important est de respecter ses limites et d'écouter son corps.

Pour les enfants, l'intégration scolaire nécessite souvent un accompagnement spécialisé en raison de la surdité. Les implants cochléaires, quand ils sont possibles, facilitent grandement cette intégration. Les équipes éducatives doivent être informées des risques de syncopes et des gestes à adopter en cas de malaise.

La vie professionnelle peut généralement se dérouler normalement, avec quelques précautions. Certains métiers à risque (conduite professionnelle, travail en hauteur) peuvent être contre-indiqués. Mais la plupart des activités professionnelles restent accessibles, surtout avec un traitement bien équilibré.

Les Complications Possibles

Les complications du syndrome de Jervell et Lange Nielsen sont principalement d'origine cardiaque et peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge rapidement. La mort subite cardiaque représente le risque le plus redoutable, résultant d'arythmies ventriculaires malignes comme les torsades de pointes [11].

Ces arythmies peuvent survenir spontanément ou être déclenchées par des facteurs précis : stress émotionnel intense, effort physique brutal, certains médicaments ou déséquilibres électrolytiques. C'est pourquoi la surveillance médicale régulière et le respect du traitement sont essentiels pour prévenir ces épisodes potentiellement fatals.

Les syncopes récurrentes constituent une autre complication fréquente, pouvant entraîner des traumatismes lors des chutes. Ces pertes de connaissance brutales nécessitent parfois une adaptation du mode de vie, notamment pour la conduite automobile ou certaines activités professionnelles.

Du côté auditif, l'absence de prise en charge précoce de la surdité peut compromettre le développement du langage chez l'enfant. Heureusement, les implants cochléaires permettent aujourd'hui d'éviter cette complication dans la plupart des cas [12,13]. Les infections de l'oreille moyenne peuvent également survenir plus fréquemment chez ces patients.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Jervell et Lange Nielsen s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques. Avec un traitement adapté et un suivi médical régulier, la plupart des patients peuvent aujourd'hui espérer une espérance de vie proche de la normale [11].

Les facteurs pronostiques dépendent principalement de la précocité du diagnostic et de l'efficacité du traitement. Les patients diagnostiqués tôt et bien traités par bêta-bloquants présentent un risque d'événements cardiaques significativement réduit. L'implantation d'un défibrillateur améliore encore le pronostic chez les patients à haut risque.

Concernant la surdité, les résultats des implants cochléaires sont excellents, particulièrement quand l'implantation est réalisée précocement. Les enfants implantés avant 2 ans développent généralement un langage oral satisfaisant et peuvent suivre une scolarité normale [12,13].

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur. Les nouveaux activateurs de canaux ioniques pourraient révolutionner la prise en charge en s'attaquant directement aux causes moléculaires de la maladie [2,6]. Ces approches personnalisées selon le profil génétique du patient ouvrent la voie à une médecine de précision.

Peut-on Prévenir le Syndrome de Jervell et Lange Nielsen ?

La prévention primaire du syndrome de Jervell et Lange Nielsen n'est pas possible puisqu'il s'agit d'une maladie génétique héréditaire. Cependant, le conseil génétique joue un rôle crucial pour les familles concernées, permettant d'évaluer les risques de transmission et d'informer sur les options disponibles [4,5].

Pour les couples ayant déjà un enfant atteint ou étant tous deux porteurs d'une mutation, plusieurs possibilités existent. Le diagnostic prénatal peut être proposé lors des grossesses suivantes, permettant de détecter la maladie avant la naissance. Le diagnostic préimplantatoire (DPI) représente une autre option pour les couples ayant recours à la fécondation in vitro.

La prévention secondaire, elle, est tout à fait possible et essentielle. Elle consiste à prévenir les complications chez les personnes déjà atteintes. Cela passe par l'évitement des facteurs déclenchants d'arythmies : certains médicaments (notamment ceux allongeant le QT), les déséquilibres électrolytiques, le stress intense.

Les récentes avancées dans le profilage génétique permettent désormais une meilleure prédiction du risque individuel [5]. Cette approche personnalisée aide les médecins à adapter la surveillance et les traitements selon le profil génétique spécifique de chaque patient.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome de Jervell et Lange Nielsen. La Haute Autorité de Santé (HAS) classe cette pathologie parmi les maladies rares nécessitant une prise en charge spécialisée dans des centres de référence.

Les recommandations actuelles préconisent un dépistage systématique de la surdité chez tous les nouveau-nés, permettant une détection précoce des cas potentiels. Quand une surdité profonde est identifiée, un ECG doit être réalisé pour rechercher un allongement du QT [11,12].

Pour le suivi, les guidelines internationales recommandent des consultations cardiologiques régulières (tous les 6 à 12 mois) avec ECG et évaluation du traitement. L'épreuve d'effort est généralement contre-indiquée en raison du risque arythmique, sauf dans des maladies très contrôlées.

Concernant les traitements, les bêta-bloquants restent la référence, avec le propranolol comme molécule de choix. L'implantation de défibrillateur est recommandée chez les patients présentant des syncopes récurrentes malgré un traitement optimal ou un QT très prolongé (> 550 ms) [11]. Les nouvelles thérapies développées en 2024-2025 pourraient prochainement enrichir ces recommandations [2,6].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organisations proposent soutien et information aux patients atteints du syndrome de Jervell et Lange Nielsen et à leurs familles. L'Alliance Maladies Rares fédère de nombreuses associations et offre des ressources précieuses pour naviguer dans le système de soins français.

Pour les aspects spécifiquement liés à la surdité, l'Association Française des Implantés Cochléaires (AFIC) propose accompagnement, conseils pratiques et mise en relation avec d'autres familles. Cette association organise régulièrement des rencontres et des formations sur l'utilisation des implants cochléaires.

Du côté cardiologique, l'association Rythmologie et Stimulation Cardiaque informe sur les troubles du rythme et les dispositifs implantables. Elle propose également des groupes de parole et des sessions d'information pour les patients porteurs de défibrillateurs.

Les centres de référence maladies rares constituent des ressources essentielles, offrant expertise médicale, coordination des soins et accès aux dernières innovations thérapeutiques. Ces centres participent également aux protocoles de recherche, permettant aux patients d'accéder aux traitements expérimentaux comme les nouveaux activateurs de canaux développés en 2025 [2,6].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome de Jervell et Lange Nielsen demande quelques adaptations pratiques au quotidien. Première recommandation : portez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie, vos traitements et les contacts d'urgence. En cas de malaise, cette information peut s'avérer vitale pour les secours.

Côté médicaments, soyez vigilant avec les interactions. Certains antibiotiques, antifongiques ou médicaments psychiatriques peuvent allonger le QT et aggraver votre maladie. Informez systématiquement tout professionnel de santé de votre pathologie avant toute prescription, même pour un simple rhume.

Pour la gestion du stress, développez vos propres stratégies : respiration profonde, techniques de relaxation, activité physique modérée. Identifiez vos facteurs déclenchants personnels et apprenez à les éviter ou les gérer différemment. Certains patients trouvent bénéfique de tenir un journal de leurs symptômes.

Enfin, restez connecté avec votre équipe médicale et n'hésitez pas à poser toutes vos questions. Les avancées récentes, comme les nouveaux traitements développés en 2024-2025, évoluent rapidement [2,6]. Votre médecin peut vous informer sur votre éligibilité à ces innovations thérapeutiques prometteuses.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire à appeler les secours. Toute syncope (perte de connaissance brutale) nécessite une évaluation médicale urgente, même si elle ne dure que quelques secondes. N'attendez pas que cela se reproduise pour agir.

Les palpitations intenses accompagnées de malaise, d'essoufflement ou de douleur thoracique constituent également des signaux d'alarme. De même, si vous ressentez des vertiges importants ou une sensation d'évanouissement imminent, n'hésitez pas à consulter rapidement.

Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement vos rendez-vous cardiologiques programmés. Ces consultations permettent d'ajuster votre traitement et de détecter précocement d'éventuelles complications. Un ECG de contrôle est généralement réalisé à chaque visite.

Concernant les implants cochléaires, consultez votre ORL si vous constatez une baisse de performance, des douleurs ou des signes d'infection au niveau du site d'implantation. Les réglages peuvent nécessiter des ajustements réguliers, surtout chez les enfants en croissance. D'ailleurs, les nouvelles technologies d'implants évoluent constamment et votre spécialiste peut vous informer sur les dernières innovations disponibles.

Questions Fréquentes

Le syndrome de Jervell et Lange Nielsen est-il héréditaire ?
Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs d'une mutation pour que l'enfant développe la maladie (risque de 25% à chaque grossesse) [4,11].

Peut-on guérir de cette maladie ?
Il n'existe pas encore de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes. Les recherches de 2024-2025 sur les activateurs de canaux ioniques ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [2,6].

Les implants cochléaires sont-ils compatibles avec les défibrillateurs ?
Oui, ces deux dispositifs peuvent coexister sans problème. Des précautions particulières sont prises lors des interventions pour éviter les interférences électromagnétiques.

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?
Une activité physique modérée est généralement possible et même recommandée. Cependant, certains sports intenses ou à forte charge émotionnelle peuvent être déconseillés selon votre profil individuel.

Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Avec un traitement adapté et un suivi régulier, l'espérance de vie peut être proche de la normale. Le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'efficacité du traitement [11].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Jervell et Lange Nielsen est-il héréditaire ?

Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs d'une mutation pour que l'enfant développe la maladie (risque de 25% à chaque grossesse).

Peut-on guérir de cette maladie ?

Il n'existe pas encore de guérison définitive, mais les traitements actuels permettent de contrôler efficacement les symptômes. Les recherches de 2024-2025 sur les activateurs de canaux ioniques ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.

Les implants cochléaires sont-ils compatibles avec les défibrillateurs ?

Oui, ces deux dispositifs peuvent coexister sans problème. Des précautions particulières sont prises lors des interventions pour éviter les interférences électromagnétiques.

Peut-on faire du sport avec cette maladie ?

Une activité physique modérée est généralement possible et même recommandée. Cependant, certains sports intenses ou à forte charge émotionnelle peuvent être déconseillés selon votre profil individuel.

Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?

Avec un traitement adapté et un suivi régulier, l'espérance de vie peut être proche de la normale. Le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'efficacité du traitement.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] The history of Jervell and Lange-Nielsen syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] A PAS-targeting hERG1 activator reduces arrhythmic events in Jervell and Lange-Nielsen syndromeLien
  3. [3] The significance of trafficking deficiency in long QT syndromeLien
  4. [4] Novel combinations of variations in KCNQ1 were associated with patients with long QT syndrome or Jervell and Lange-Nielsen syndromeLien
  5. [5] Functional profiling of KCNE1 variants informs population carrier frequency of Jervell and Lange-Nielsen syndrome type 2Lien
  6. [6] A PAS-targeting hERG1 activator reduces arrhythmic events in Jervell and Lange-Nielsen syndrome patient-derived hiPSC-CMsLien
  7. [7] Increased L-type calcium current causes action potential prolongation in Jervell and Lange-Nielsen syndrome and is a drug targetLien
  8. [8] Jervell and Lange‐Nielsen Syndrome (JLNS) in a 13‐Year‐Old Girl: A Rare Case ReportLien
  9. [9] Jervell and Lange-Nielsen syndrome: A case report of a variant in the KCNQ1 gene in a Jordanian childLien
  10. [10] Cerebral seizures in an adolescent with Jervell and Lange-Nielsen syndrome: it may not be epilepsyLien
  11. [11] Jervell and Lange-Nielsen Syndrome - StatPearlsLien
  12. [12] Syndrome de Jervell et Lange-Nielsen - OrphanetLien
  13. [13] Syndrome de Jervell et Lange-Nielsen - Guide médicalLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Syndrome de Jervell et Lange-Nielsen (orpha.net)

    Le diagnostic repose sur l'association d'une surdité neurosensorielle congénitale, d'intervalles QT longs et de mutations des gènes KCNQ1 ou KCNE1. L'analyse ...

  • Syndrome de Jervell et Lange-Nielsen (regimenhealthcare.com)

    Ce syndrome apparaît généralement dès la petite enfance et augmente considérablement le risque d'arrêt cardiaque soudain. Le JLNS se transmet selon un mode ...

  • Syndrome de Jervell et Lange-Nielson (JLNS) (babydetect.com)

    Le diagnostic est basé sur les résultats génétiques, la présence d'une surdité neurosensorielle congénitale et de longs intervalles QT. Le JLNS est une ...

  • Le syndrome de QT long (rythmo.fr)

    Les symptômes sont en rapport avec la survenue de troubles du rythme qui se manifestent par des malaises sans perte de connaissance (lipothymie) ou avec perte ...

  • Syndrome de Jervell et Lange-Nielsen. Histoire naturelle, ... (em-consulte.com)

    Il est caractérisé par une survenue précoce des symptômes, un allongement majeur de l'intervalle QTc et une réponse incomplète aux β-bloquants. Les patientes, ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.