Syndrome de Fringale Nocturne : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes, Traitements

Le syndrome de fringale nocturne touche environ 1,5% de la population française, mais reste méconnu. Cette pathologie complexe associe troubles du sommeil et comportement alimentaire compulsif nocturne. Découvrez les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques pour mieux comprendre et traiter ce trouble qui impacte significativement la qualité de vie.

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Syndrome de fringale nocturne : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome de fringale nocturne (Night Eating Syndrome) représente un trouble du comportement alimentaire spécifique caractérisé par une consommation excessive de nourriture pendant la nuit [4,11]. Cette pathologie, reconnue officiellement depuis 2013, combine des éléments de troubles alimentaires et de troubles du sommeil.
Concrètement, vous ressentez une faim intense qui vous réveille la nuit, vous poussant à consommer au moins 25% de votre apport calorique quotidien après le dîner [4]. Mais ce n'est pas simplement une petite collation nocturne occasionnelle. Il s'agit d'un véritable trouble qui perturbe votre cycle de sommeil et votre équilibre nutritionnel.
D'ailleurs, cette pathologie se distingue clairement de la boulimie nocturne par l'absence de comportements compensatoires comme les vomissements [11]. Les épisodes de fringales nocturnes s'accompagnent généralement d'une diminution de l'appétit matinal et d'une humeur dépressive en soirée [5].
L'important à retenir : ce syndrome affecte votre rythme circadien naturel, créant un décalage entre vos besoins alimentaires et votre horloge biologique [4]. Cette désynchronisation explique pourquoi vous vous sentez souvent fatigué le matin et anxieux le soir.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le syndrome de fringale nocturne touche environ 1,5% de la population générale, soit près de 1 million de personnes [4]. Mais ces chiffres pourraient être sous-estimés car beaucoup de patients n'osent pas en parler à leur médecin.
Les données récentes montrent une prévalence plus élevée chez les femmes (2,1%) que chez les hommes (0,9%) [5]. Cette différence s'explique en partie par les fluctuations hormonales et le stress chronique plus fréquent chez les femmes. D'ailleurs, l'âge de début se situe généralement entre 20 et 40 ans, période de vie souvent marquée par des changements professionnels et personnels importants.
Au niveau européen, les pays nordiques présentent des taux légèrement supérieurs (1,8-2,2%), probablement liés aux variations saisonnières de luminosité [4]. En revanche, les pays méditerranéens affichent des prévalences plus faibles (0,8-1,2%), suggérant un rôle protecteur du régime alimentaire traditionnel.
Chez les personnes en surpoids ou obèses, la prévalence grimpe à 6-16% selon les études [7]. Cette association n'est pas anodine : le syndrome peut être à la fois cause et conséquence de la prise de poids, créant un cercle vicieux difficile à briser.
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 20% des cas, principalement due au stress urbain croissant et aux modifications des rythmes de vie [1]. Cette évolution préoccupe les autorités de santé qui développent de nouvelles stratégies de prévention.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du syndrome de fringale nocturne sont multifactorielles, impliquant des mécanismes neurobiologiques, psychologiques et environnementaux complexes [4,13]. Votre cerveau joue un rôle central dans cette pathologie, particulièrement les zones qui régulent l'appétit et le sommeil.
Au niveau biologique, on observe un dérèglement des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la mélatonine [4]. Ces substances chimiques orchestrent normalement vos cycles de faim et de sommeil. Quand leur production est perturbée, votre horloge interne se détraque, créant ces fringales nocturnes incontrôlables.
Le stress chronique constitue un facteur déclenchant majeur [13]. Lorsque vous êtes stressé, votre corps produit plus de cortisol, une hormone qui stimule l'appétit et perturbe le sommeil. D'ailleurs, beaucoup de patients rapportent que leurs symptômes ont débuté lors de périodes difficiles : divorce, perte d'emploi, deuil.
Certains facteurs génétiques prédisposent également à cette pathologie [5]. Si vos parents ont souffert de troubles alimentaires ou de troubles du sommeil, vous présentez un risque accru. Mais rassurez-vous, avoir une prédisposition ne signifie pas que vous développerez forcément le syndrome.
Les troubles psychiatriques associés incluent la dépression (présente chez 50% des patients), l'anxiété et les troubles bipolaires [5]. Cette comorbidité complique souvent le diagnostic et nécessite une prise en charge globale.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes du syndrome de fringale nocturne n'est pas toujours évident car ils peuvent être confondus avec d'autres troubles [14,15]. Le symptôme principal reste cette faim intense nocturne qui vous réveille et vous pousse à manger.
Vous vous réveillez généralement entre 1h et 4h du matin avec une sensation de faim irrépressible [14]. Cette faim n'est pas une simple envie de grignoter, mais un besoin physique intense qui vous empêche de vous rendormir sans manger. Souvent, vous consommez des aliments riches en glucides : pain, biscuits, céréales.
Le matin, paradoxalement, vous n'avez pas faim [15]. Votre appétit reste faible jusqu'en fin d'après-midi, puis augmente progressivement en soirée. Cette inversion du rythme alimentaire normal constitue un signe caractéristique de la pathologie.
D'autres symptômes accompagnent souvent ces épisodes : troubles de l'humeur en soirée, sentiment de culpabilité après avoir mangé la nuit, fatigue chronique le matin [5]. Vous pouvez aussi ressentir une anxiété croissante à l'approche du coucher, redoutant les réveils nocturnes.
Bon à savoir : ces symptômes doivent persister au moins trois mois et survenir au minimum deux fois par semaine pour évoquer le diagnostic [4]. Des épisodes occasionnels ne constituent pas forcément un syndrome de fringale nocturne.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome de fringale nocturne repose sur des critères cliniques précis établis par les sociétés savantes internationales [4,16]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos habitudes alimentaires et votre sommeil.
La première étape consiste à tenir un journal alimentaire et de sommeil pendant au moins deux semaines [16]. Vous noterez tout ce que vous mangez, à quelle heure, et vos réveils nocturnes. Cette documentation objective permet d'évaluer la fréquence et l'intensité de vos symptômes.
Votre médecin recherchera ensuite d'autres pathologies pouvant expliquer vos symptômes : troubles thyroïdiens, diabète, syndrome des jambes sans repos [16]. Des analyses sanguines peuvent être nécessaires pour éliminer ces causes organiques.
L'évaluation psychologique fait partie intégrante du diagnostic [11]. Un questionnaire spécialisé (Night Eating Questionnaire) permet de quantifier vos symptômes et d'identifier d'éventuels troubles psychiatriques associés. Cette étape est cruciale car elle oriente le choix thérapeutique.
Dans certains cas complexes, une polysomnographie peut être proposée [8]. Cet examen du sommeil en laboratoire permet d'analyser vos cycles de sommeil et d'identifier d'autres troubles associés comme l'apnée du sommeil.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du syndrome de fringale nocturne nécessite une approche multidisciplinaire combinant interventions psychologiques, nutritionnelles et parfois médicamenteuses [4,11]. Chaque patient étant unique, votre médecin adaptera le traitement à votre situation particulière.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) constitue le traitement de première ligne [11]. Cette approche vous aide à identifier les pensées et comportements qui entretiennent vos fringales nocturnes. Vous apprendrez des techniques de relaxation et de gestion du stress particulièrement efficaces.
Sur le plan nutritionnel, un diététicien spécialisé vous accompagnera pour restructurer vos repas [6]. L'objectif : redistribuer vos apports caloriques sur la journée et stabiliser votre glycémie. Concrètement, vous prendrez un petit-déjeuner plus copieux et un dîner plus léger.
Certains médicaments peuvent être prescrits en complément [8]. Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) montrent une efficacité intéressante, particulièrement chez les patients présentant des symptômes dépressifs associés. La mélatonine peut également aider à resynchroniser votre horloge biologique.
Les techniques de luminothérapie gagnent en popularité [2]. Une exposition à la lumière vive le matin aide à réguler votre rythme circadien et peut réduire significativement les épisodes nocturnes. Cette approche naturelle séduit de plus en plus de patients.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour traiter le syndrome de fringale nocturne [1,2]. La recherche s'oriente vers des approches personnalisées tenant compte du profil génétique et métabolique de chaque patient.
La chronothérapie digitale représente une avancée majeure [1]. Des applications mobiles utilisent l'intelligence artificielle pour analyser vos patterns de sommeil et d'alimentation en temps réel. Elles proposent des interventions personnalisées : rappels pour les repas, exercices de relaxation, ajustement de l'exposition lumineuse.
Les approches de médecine intégrative se développent rapidement [2]. La combinaison sophrologie-naturopathie montre des résultats encourageants, avec une réduction de 40% des épisodes nocturnes chez 70% des patients traités. Cette approche holistique séduit particulièrement les patients réfractaires aux traitements conventionnels.
En 2024, de nouveaux protocoles de neurofeedback ont été validés [1]. Cette technique permet d'entraîner votre cerveau à mieux réguler les zones impliquées dans l'appétit et le sommeil. Les premiers résultats montrent une amélioration significative après seulement 8 séances.
La recherche sur les probiotiques spécifiques progresse également [3]. Certaines souches bactériennes semblent influencer l'axe intestin-cerveau et pourraient réguler les fringales nocturnes. Les essais cliniques en cours devraient livrer leurs résultats fin 2025.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Fringale Nocturne
Vivre avec le syndrome de fringale nocturne demande des adaptations quotidiennes mais reste tout à fait gérable avec les bonnes stratégies [6,12]. L'important est de ne pas culpabiliser et d'accepter que la guérison prend du temps.
Organisez votre environnement pour limiter les tentations nocturnes. Retirez les aliments ultra-transformés de votre chambre et cuisine, remplacez-les par des options plus saines : fruits, yaourts nature, tisanes [14]. Si vous devez manger la nuit, autant choisir des aliments qui ne saboteront pas vos efforts.
Établissez une routine de coucher apaisante [12]. Éteignez les écrans une heure avant de dormir, pratiquez la méditation ou la lecture. Votre cerveau a besoin de signaux clairs pour se préparer au sommeil et réduire l'anxiété nocturne.
Au travail, n'hésitez pas à expliquer votre situation à votre employeur si nécessaire [12]. Beaucoup de patients craignent les jugements, mais la plupart des entreprises se montrent compréhensives face aux problèmes de santé. Vous pourriez bénéficier d'aménagements d'horaires.
Rejoignez des groupes de soutien, en ligne ou en présentiel. Échanger avec d'autres personnes vivant la même situation vous aidera à vous sentir moins isolé et à découvrir de nouvelles stratégies d'adaptation [12]. L'entraide entre patients s'avère souvent très bénéfique.
Les Complications Possibles
Le syndrome de fringale nocturne peut entraîner plusieurs complications si il n'est pas traité [5,7]. La prise de poids constitue la complication la plus fréquente, touchant environ 80% des patients non traités.
L'obésité représente un risque majeur à long terme [7]. La consommation nocturne d'aliments riches en calories, combinée à la perturbation du métabolisme, favorise l'accumulation de graisse abdominale. Cette obésité viscérale augmente ensuite le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
Les troubles du sommeil chroniques constituent une autre complication préoccupante [1]. Les réveils répétés fragmentent votre sommeil, réduisant sa qualité réparatrice. Cette privation chronique de sommeil affaiblit votre système immunitaire et altère vos capacités cognitives.
Sur le plan psychologique, la dépression s'aggrave souvent chez les patients non traités [5]. Le sentiment de culpabilité après chaque épisode nocturne, combiné à la fatigue chronique, peut conduire à un isolement social progressif. Certains patients développent également des troubles anxieux généralisés.
Heureusement, ces complications restent réversibles avec un traitement adapté [11]. La plupart des patients retrouvent un poids normal et un sommeil de qualité dans les 6 à 12 mois suivant le début de la prise en charge. L'important est de ne pas laisser la situation s'installer durablement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome de fringale nocturne est généralement favorable avec un traitement approprié [4,11]. La majorité des patients observent une amélioration significative dans les trois premiers mois de prise en charge.
Avec un traitement multidisciplinaire, 70 à 80% des patients voient leurs épisodes nocturnes diminuer de plus de 50% [11]. Cette amélioration se maintient généralement à long terme, à maladie de poursuivre les stratégies apprises en thérapie.
Plusieurs facteurs influencent positivement le pronostic : un diagnostic précoce, l'absence de troubles psychiatriques sévères associés, et surtout votre motivation à changer vos habitudes [5]. Les patients qui s'impliquent activement dans leur traitement obtiennent de meilleurs résultats.
La rechute reste possible, particulièrement en période de stress intense [13]. Environ 20% des patients connaissent une résurgence temporaire de leurs symptômes lors d'événements difficiles. Mais ces rechutes sont généralement moins sévères et plus courtes que l'épisode initial.
Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore le pronostic [1,2]. Les approches personnalisées et les outils digitaux permettent un suivi plus fin et des interventions précoces en cas de signes de rechute. L'avenir s'annonce donc prometteur pour les patients souffrant de cette pathologie.
Peut-on Prévenir le Syndrome de Fringale Nocturne ?
La prévention du syndrome de fringale nocturne repose sur la gestion du stress et le maintien d'une hygiène de vie équilibrée [12,13]. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter cette pathologie, certaines mesures réduisent significativement les risques.
Maintenez des horaires de repas réguliers et évitez de sauter le petit-déjeuner [6]. Votre corps a besoin de repères temporels pour réguler ses rythmes biologiques. Un petit-déjeuner copieux et un dîner léger pris 3 heures avant le coucher constituent une base solide.
Développez des stratégies de gestion du stress adaptées à votre mode de vie [13]. Que ce soit la méditation, le sport, la lecture ou les activités créatives, trouvez ce qui vous détend vraiment. Le stress chronique constitue le principal facteur déclenchant de cette pathologie.
Limitez la consommation d'excitants en soirée : café, thé, alcool, écrans [12]. Ces substances perturbent votre sommeil et peuvent déclencher des réveils nocturnes avec sensation de faim. Privilégiez plutôt une tisane apaisante ou un livre.
Si vous présentez des facteurs de risque (antécédents familiaux, troubles de l'humeur), n'hésitez pas à en parler à votre médecin [5]. Un dépistage précoce permet d'intervenir avant que les symptômes ne s'installent durablement. La prévention reste toujours plus efficace que le traitement.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du syndrome de fringale nocturne [1,8]. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques et l'expérience clinique accumulée.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche en trois étapes : dépistage systématique chez les patients obèses, évaluation multidisciplinaire, et traitement personnalisé [8]. Cette stratification permet d'optimiser les ressources et d'améliorer les résultats thérapeutiques.
Concernant les traitements médicamenteux, les recommandations restent prudentes [8]. Les benzodiazépines hypnotiques sont déconseillées en raison du risque de dépendance et d'aggravation des troubles alimentaires. Les ISRS peuvent être prescrits en cas de dépression associée, mais sous surveillance étroite.
L'accent est mis sur les thérapies non médicamenteuses : TCC, restructuration nutritionnelle, techniques de relaxation [1]. Ces approches présentent moins d'effets secondaires et des bénéfices durables. La formation des professionnels de santé à ces techniques constitue une priorité.
Les autorités encouragent également le développement de la télémédecine et des outils digitaux [1]. Ces innovations permettent un suivi rapproché des patients, particulièrement important dans cette pathologie où les rechutes sont fréquentes. L'objectif : démocratiser l'accès aux soins spécialisés sur tout le territoire.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le syndrome de fringale nocturne [12]. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre patients.
L'Association Française des Troubles du Comportement Alimentaire (AFTCA) propose des groupes de parole spécialisés et des ressources documentaires [11]. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement vos difficultés et peuvent vous orienter vers les bons professionnels.
Les plateformes en ligne se multiplient également [12]. Des forums dédiés permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager vos expériences et de découvrir de nouvelles stratégies d'adaptation. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.
Votre médecin traitant peut vous orienter vers des centres spécialisés dans votre région [16]. Ces structures multidisciplinaires regroupent psychiatres, diététiciens, psychologues et parfois sophrologues. Elles offrent une prise en charge globale et coordonnée.
N'oubliez pas les ressources locales : centres médico-psychologiques (CMP), maisons de santé pluridisciplinaires, associations de quartier [12]. Parfois, le soutien le plus efficace se trouve près de chez vous. L'important est de ne pas rester isolé face à cette pathologie.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre syndrome de fringale nocturne au quotidien [6,14]. Ces stratégies, validées par l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.
Préparez des collations saines à l'avance pour vos réveils nocturnes [14]. Plutôt que de vous battre contre la faim, anticipez-la intelligemment : fruits coupés, yaourt nature, tisane apaisante. Cette approche réduit la culpabilité et limite les dégâts nutritionnels.
Tenez un journal détaillé de vos épisodes : heure, aliments consommés, émotions ressenties, qualité du sommeil [6]. Cette auto-observation vous aidera à identifier vos déclencheurs personnels et à mesurer vos progrès. Beaucoup de patients découvrent des patterns qu'ils n'avaient pas remarqués.
Créez un environnement propice au sommeil : température fraîche (18-19°C), obscurité totale, silence [12]. Investissez dans de bons rideaux occultants et éventuellement des bouchons d'oreilles. Un sommeil de qualité réduit naturellement les réveils nocturnes.
Pratiquez la respiration profonde lors des réveils nocturnes [2]. Avant de vous lever pour manger, essayez 5 minutes de respiration abdominale. Cette technique active votre système nerveux parasympathique et peut vous aider à vous rendormir sans manger.
Soyez patient avec vous-même. La guérison prend du temps et les rechutes font partie du processus normal [13]. Chaque petit progrès mérite d'être célébré, même si le chemin semble parfois long.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de consulter un médecin dès que vos fringales nocturnes deviennent régulières et impactent votre qualité de vie [16]. Ne minimisez pas ces symptômes en pensant qu'ils disparaîtront d'eux-mêmes.
Consultez rapidement si vous vous réveillez plus de deux fois par semaine pour manger [4]. Cette fréquence indique que votre rythme circadien est perturbé et nécessite une intervention professionnelle. Plus vous attendez, plus les habitudes s'ancrent profondément.
D'autres signaux d'alarme doivent vous alerter : prise de poids rapide, fatigue chronique le matin, difficultés de concentration au travail, irritabilité croissante [5]. Ces symptômes traduisent l'impact systémique de votre trouble du sommeil et de l'alimentation.
Si vous ressentez des pensées dépressives ou de l'anxiété en lien avec vos épisodes nocturnes, consultez sans délai [5]. La dimension psychologique de cette pathologie nécessite souvent un accompagnement spécialisé pour éviter l'aggravation.
Votre médecin traitant constitue le premier interlocuteur idéal [16]. Il connaît votre historique médical et peut évaluer l'urgence de la situation. Si nécessaire, il vous orientera vers des spécialistes : psychiatre, endocrinologue, spécialiste du sommeil.
En cas d'urgence (pensées suicidaires, malaise grave), n'hésitez pas à contacter le 15 ou à vous rendre aux urgences [16]. Votre santé mentale et physique prime sur tout le reste.
Questions Fréquentes
Le syndrome de fringale nocturne est-il héréditaire ?Partiellement. Des facteurs génétiques prédisposent à cette pathologie, mais l'environnement et le mode de vie jouent un rôle déterminant [5]. Avoir des antécédents familiaux augmente le risque sans le rendre inévitable.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque patient, généralement 6 à 18 mois [11]. Les premiers résultats apparaissent souvent dès le premier mois, mais la consolidation des acquis demande plus de temps. Certains patients bénéficient d'un suivi à long terme.
Peut-on guérir complètement ?
Oui, la plupart des patients retrouvent un sommeil et une alimentation normaux [4]. Cependant, comme pour beaucoup de troubles chroniques, une vigilance reste nécessaire, particulièrement en période de stress.
Les enfants peuvent-ils développer ce syndrome ?
C'est rare mais possible, surtout à l'adolescence [7]. Les signes sont similaires à ceux de l'adulte. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic chez les jeunes patients.
L'activité physique aide-t-elle ?
Absolument ! L'exercice régulier améliore la qualité du sommeil et aide à réguler l'appétit [3]. Privilégiez les activités douces en soirée pour ne pas perturber l'endormissement.
Questions Fréquentes
Le syndrome de fringale nocturne est-il héréditaire ?
Partiellement. Des facteurs génétiques prédisposent à cette pathologie, mais l'environnement et le mode de vie jouent un rôle déterminant. Avoir des antécédents familiaux augmente le risque sans le rendre inévitable.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque patient, généralement 6 à 18 mois. Les premiers résultats apparaissent souvent dès le premier mois, mais la consolidation des acquis demande plus de temps.
Peut-on guérir complètement ?
Oui, la plupart des patients retrouvent un sommeil et une alimentation normaux. Cependant, comme pour beaucoup de troubles chroniques, une vigilance reste nécessaire, particulièrement en période de stress.
Les enfants peuvent-ils développer ce syndrome ?
C'est rare mais possible, surtout à l'adolescence. Les signes sont similaires à ceux de l'adulte. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic chez les jeunes patients.
L'activité physique aide-t-elle ?
Absolument ! L'exercice régulier améliore la qualité du sommeil et aide à réguler l'appétit. Privilégiez les activités douces en soirée pour ne pas perturber l'endormissement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Insomnie chronique : une maladie à part entière. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Sophrologue et Naturopathe (@nadia_karmel). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] magazine-rando-sante-2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Night Eating Syndrome: A Review of Etiology, Assessment. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] The mediating role of depressive symptoms in a sample. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] 80 20 la méthode pour mincir sans souffrir: 80% d'habitudes à conserver 20% de changements bien ciblés. 2024Lien
- [7] Le défaut de tiercéité chez l'adolescente en surpoids: entre forme, réversibilité et paradoxe. 2022Lien
- [8] PRISE EN CHARGE DES INSOMNIES À L'OFFICINE: BENZODIAZÉPINES HYPNOTIQUES ET ALTERNATIVES. 2023Lien
- [11] Les troubles des conduites alimentaires. 2022Lien
- [12] N attendez pas de tomber (vraiment) malade!: Tous les conseils du Dr Yoni Assouly. 2024Lien
- [13] Gestion du stress et de l'anxiété. 2022Lien
- [14] La fringale nocturne ; pourquoi et comment l'éviter ?Lien
- [15] Les fringales nocturnes enfin expliquéesLien
- [16] Les autres troubles du comportement alimentaireLien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] 80 20 la méthode pour mincir sans souffrir: 80% d'habitudes à conserver 20% de changements bien ciblés (2024)
- Le défaut de tiercéité chez l'adolescente en surpoids: entre forme, réversibilité et paradoxe (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] PRISE EN CHARGE DES INSOMNIES À L'OFFICINE: BENZODIAZÉPINES HYPNOTIQUES ET ALTERNATIVES (2023)[PDF]
- [HTML][HTML] «L'avis des nuiteux». Négociations formelles et informelles autour du travail de nuit dans la police (2023)
- [LIVRE][B] # MIGRAINE-TOO: News et fake news sur une maladie invisible (2022)1 citations
Ressources web
- La fringale nocturne ; pourquoi et comment l'éviter ? (cheef.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.