Syndrome d'Aicardi : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Le syndrome d'Aicardi est une maladie génétique rare qui touche principalement les filles. Cette pathologie neurologique complexe associe des crises d'épilepsie, des anomalies oculaires et des malformations cérébrales. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire pour optimiser la qualité de vie des patients.

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Syndrome d'Aicardi : Définition et Vue d'Ensemble
Le syndrome d'Aicardi est une maladie génétique rare décrite pour la première fois en 1965 par le neurologue français Jean Aicardi. Cette pathologie neurologique complexe se caractérise par une triade de symptômes : des spasmes infantiles, des lacunes choriorétiniennes et une agénésie du corps calleux [13].
Cette maladie touche quasi exclusivement les filles, ce qui suggère une transmission liée au chromosome X. En fait, les rares cas masculins rapportés présentent généralement un syndrome de Klinefelter (XXY). Le syndrome d'Aicardi appartient au groupe des épilepsies développementales et encéphalopathiques, caractérisées par des crises précoces et un retard de développement [6].
Concrètement, cette pathologie affecte le développement du système nerveux central dès la période embryonnaire. Les anomalies cérébrales observées incluent non seulement l'absence partielle ou totale du corps calleux, mais aussi des hétérotopies (neurones mal positionnés) et des kystes choroïdiens. Ces malformations expliquent la complexité du tableau clinique et la variabilité des symptômes d'un patient à l'autre [8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Le syndrome d'Aicardi est considéré comme une maladie ultra-rare avec une prévalence estimée entre 1 sur 105 000 et 1 sur 167 000 naissances féminines dans le monde [1]. En France, selon les données du Protocole National de Diagnostic et de Soins, on estime qu'environ 300 à 400 personnes sont actuellement atteintes de cette pathologie [1].
Une étude récente de 2024 portant sur 245 cas publiés dans la littérature médicale mondiale a permis de mieux caractériser l'histoire naturelle de cette maladie [2,8]. Cette analyse systématique révèle que l'âge médian au diagnostic est de 4 mois, avec 90% des cas diagnostiqués avant l'âge de 2 ans. L'incidence annuelle en France est estimée à 15-20 nouveaux cas par an [1].
D'ailleurs, les données épidémiologiques montrent une répartition géographique relativement homogène, sans cluster particulier identifié. Cependant, il existe probablement une sous-estimation du nombre de cas, notamment dans les formes atypiques ou partielles du syndrome. Les registres européens de maladies rares suggèrent une prévalence légèrement supérieure dans les pays nordiques, possiblement liée à un meilleur accès au diagnostic génétique [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le syndrome d'Aicardi résulte d'une mutation génétique qui reste encore largement mystérieuse pour la communauté scientifique. Malgré des décennies de recherche, le gène responsable n'a toujours pas été identifié avec certitude. Cette situation est frustrante pour les familles, mais elle reflète la complexité de cette pathologie [6].
Ce que nous savons, c'est que la maladie est probablement causée par une mutation sur le chromosome X. Cette hypothèse est soutenue par le fait que la pathologie touche quasi exclusivement les filles et que les rares garçons atteints présentent des anomalies chromosomiques comme le syndrome de Klinefelter. La mutation serait létale chez les garçons avec un chromosome X normal [13].
Il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux identifiés. L'âge maternel, l'exposition à des toxiques ou des infections pendant la grossesse ne semblent pas jouer de rôle. En fait, la grande majorité des cas sont sporadiques, c'est-à-dire qu'ils surviennent sans antécédent familial. Seuls quelques rares cas familiaux ont été rapportés, suggérant une transmission possible mais exceptionnelle [8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes du syndrome d'Aicardi apparaissent généralement dans les premiers mois de vie. Le symptôme le plus précoce et le plus alarmant est l'apparition de spasmes infantiles, aussi appelés syndrome de West. Ces crises particulières se manifestent par des contractions brusques et symétriques des muscles, souvent en flexion, survenant en salves [6].
Mais les symptômes ne se limitent pas aux crises d'épilepsie. Les parents peuvent remarquer un retard de développement psychomoteur : l'enfant ne tient pas sa tête, ne sourit pas, ne suit pas du regard. Ces signes, bien qu'inquiétants, ne sont pas spécifiques et peuvent orienter vers de nombreuses pathologies neurologiques [8].
L'examen ophtalmologique révèle des lacunes choriorétiniennes, des zones dépigmentées caractéristiques au fond d'œil. Ces anomalies, présentes chez 90% des patients, sont pathognomoniques du syndrome d'Aicardi. D'autres anomalies oculaires peuvent être associées : colobomes, microphtalmie, ou cataracte congénitale [1,13].
Certains enfants présentent également des malformations vertébrales, notamment des hémivertèbres ou des côtes surnuméraires. Ces anomalies squelettiques, bien que moins constantes, font partie du spectre clinique de la maladie et peuvent orienter le diagnostic [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du syndrome d'Aicardi repose sur un faisceau d'arguments cliniques, radiologiques et électrophysiologiques. Il n'existe pas de test génétique spécifique, ce qui rend le diagnostic parfois complexe et nécessite l'expertise de plusieurs spécialistes [6].
La première étape consiste en un électroencéphalogramme (EEG) qui révèle des anomalies caractéristiques : une hypsarythmie avec des décharges épileptiques asymétriques et asynchrones entre les deux hémisphères cérébraux. Cette particularité électrique reflète l'absence du corps calleux qui normalement synchronise l'activité des deux côtés du cerveau [8].
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale est l'examen clé du diagnostic. Elle met en évidence l'agénésie partielle ou totale du corps calleux, les hétérotopies de substance grise, et parfois des kystes choroïdiens. Ces images, interprétées par un neuroradiologue expérimenté, sont pathognomoniques de la maladie [2,6].
L'examen ophtalmologique spécialisé complète le bilan diagnostique. Le fond d'œil révèle les lacunes choriorétiniennes caractéristiques, véritables "trous" dans la rétine qui apparaissent comme des zones dépigmentées. Cet examen doit être réalisé par un ophtalmologiste pédiatrique habitué à examiner les très jeunes enfants [1,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe malheureusement pas de traitement curatif du syndrome d'Aicardi. La prise en charge est symptomatique et multidisciplinaire, visant à contrôler les crises d'épilepsie et à optimiser le développement de l'enfant. Cette approche globale nécessite la coordination de plusieurs spécialistes [4].
Le traitement de l'épilepsie constitue la priorité thérapeutique. Les spasmes infantiles sont particulièrement difficiles à contrôler et nécessitent souvent des traitements de première intention comme la vigabatrine ou les corticoïdes (ACTH, prednisolone). Malheureusement, la résistance aux antiépileptiques est fréquente dans cette pathologie [3,4].
Les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Le brivaracetam, un antiépileptique de nouvelle génération, montre une efficacité prometteuse dans les épilepsies réfractaires, avec une tolérance acceptable à long terme selon les études 2024 [4]. D'autres molécules comme le cannabidiol (CBD) sont également à l'étude dans les épilepsies pédiatriques résistantes.
La prise en charge ne se limite pas aux médicaments. La kinésithérapie, l'orthophonie et la psychomotricité sont essentielles pour stimuler le développement psychomoteur. Un suivi ophtalmologique régulier permet de dépister et traiter d'éventuelles complications visuelles. L'accompagnement des familles par une équipe psychosociale fait partie intégrante du parcours de soins [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur le syndrome d'Aicardi connaît des avancées significatives en 2024-2025. Une étude majeure publiée cette année a modélisé quantitativement l'histoire naturelle de la maladie sur 245 cas, permettant de mieux prédire l'évolution et d'adapter les traitements [2,8].
Dans le domaine de l'épilepsie féminine, les recherches 2024-2025 apportent des éclairages nouveaux sur les spécificités hormonales et génétiques. Ces travaux ouvrent des perspectives thérapeutiques personnalisées, particulièrement importantes pour le syndrome d'Aicardi qui touche exclusivement les filles [3].
L'utilisation du brivaracetam dans les épilepsies pédiatriques réfractaires fait l'objet d'études approfondies. Les résultats 2024 confirment son efficacité à long terme avec un profil de tolérance favorable, même chez les enfants les plus jeunes. Cette molécule pourrait devenir un traitement de référence dans les formes résistantes du syndrome d'Aicardi [4].
Parallèlement, les recherches sur les interféronopathies de type I ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques. Bien que distinctes du syndrome d'Aicardi, ces pathologies partagent certains mécanismes inflammatoires qui pourraient être ciblés par des thérapies innovantes [5,7]. Ces approches immunomodulatrices représentent un espoir pour l'avenir.
Vivre au Quotidien avec le Syndrome d'Aicardi
Vivre avec le syndrome d'Aicardi représente un défi quotidien pour les familles. Cette pathologie complexe impacte tous les aspects de la vie : développement, scolarité, autonomie et relations sociales. Mais avec un accompagnement adapté, il est possible d'améliorer significativement la qualité de vie [8].
L'organisation du quotidien doit s'adapter aux besoins spécifiques de l'enfant. Les crises d'épilepsie nécessitent une surveillance constante et la mise en place de mesures de sécurité : protection des angles, surveillance pendant le bain, port d'un casque si nécessaire. Les parents apprennent à reconnaître les signes précurseurs et à administrer les traitements d'urgence [6].
Le développement psychomoteur retardé nécessite une stimulation précoce et intensive. Les séances de kinésithérapie, d'orthophonie et de psychomotricité font partie du quotidien. Chaque petit progrès est une victoire : tenir sa tête, sourire, émettre des sons. Il est important de célébrer ces étapes, même si elles arrivent plus tard que chez les autres enfants.
La scolarisation pose souvent question. Selon le degré de handicap, différentes solutions existent : scolarisation en milieu ordinaire avec accompagnement, classes spécialisées (ULIS), ou établissements médico-sociaux. L'important est de trouver l'environnement le plus adapté aux capacités et besoins de chaque enfant [1].
Les Complications Possibles
Le syndrome d'Aicardi peut s'accompagner de diverses complications qui nécessitent une surveillance médicale régulière. Ces complications peuvent affecter différents systèmes et impacter significativement la qualité de vie des patients [6,8].
Les complications neurologiques sont les plus fréquentes. L'épilepsie pharmacorésistante peut entraîner un état de mal épileptique, situation d'urgence vitale. Le retard de développement peut s'aggraver avec le temps, particulièrement en l'absence de stimulation adaptée. Certains patients développent des troubles du comportement : hyperactivité, troubles du sommeil, ou automutilation [8].
Les complications ophtalmologiques méritent une attention particulière. Outre les lacunes choriorétiniennes constitutives de la maladie, peuvent survenir un glaucome, une cataracte, ou un décollement de rétine. Ces complications peuvent aggraver la déficience visuelle déjà présente et nécessitent parfois une prise en charge chirurgicale [1,13].
D'autres complications peuvent toucher le système digestif (reflux gastro-œsophagien, troubles de la déglutition), le système respiratoire (infections récurrentes, troubles de la ventilation), ou le système musculo-squelettique (scoliose, contractures). Une approche multidisciplinaire permet de prévenir et traiter ces complications [6].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du syndrome d'Aicardi est variable et dépend de nombreux facteurs. Cette hétérogénéité rend difficile l'établissement de prédictions précises, chaque cas étant unique. Cependant, les études récentes permettent de mieux cerner l'évolution de cette pathologie [2,8].
L'étude de modélisation quantitative publiée en 2024 sur 245 cas apporte des données précieuses sur l'histoire naturelle de la maladie. Elle révèle que le pronostic dépend largement de la précocité et de la sévérité des crises d'épilepsie, ainsi que de l'étendue des malformations cérébrales [2,8].
Concernant le développement psychomoteur, la majorité des patients présentent un retard sévère. Cependant, certains enfants peuvent acquérir des compétences limitées : maintien de la tête, sourire social, reconnaissance des proches. Les formes les plus sévères sont associées à un handicap profond avec dépendance totale [8].
La mortalité reste significative, particulièrement dans les premières années de vie. Les causes principales sont l'état de mal épileptique, les infections respiratoires récurrentes, et les complications de l'immobilité. Néanmoins, avec une prise en charge optimale, certains patients atteignent l'âge adulte [2]. L'espérance de vie moyenne reste difficile à établir précisément en raison de la rareté de la maladie.
Peut-on Prévenir le Syndrome d'Aicardi ?
Actuellement, il n'existe aucun moyen de prévenir le syndrome d'Aicardi. Cette impossibilité de prévention s'explique par la nature génétique de la maladie et le fait que le gène responsable n'a pas encore été identifié [6,13].
La grande majorité des cas étant sporadiques, c'est-à-dire survenant sans antécédent familial, le conseil génétique reste limité. Les parents d'un enfant atteint ont un risque de récurrence très faible, estimé à moins de 1%. Cette situation rassure les familles qui souhaitent avoir d'autres enfants [8].
Le diagnostic prénatal n'est pas possible en routine, faute de test génétique spécifique. Cependant, certaines anomalies cérébrales majeures peuvent être détectées lors des échographies prénatales du troisième trimestre, notamment l'agénésie du corps calleux. Cette détection reste néanmoins difficile et nécessite une expertise échographique spécialisée [6].
En l'absence de prévention primaire, l'accent doit être mis sur le diagnostic précoce et la prise en charge optimale. Plus le diagnostic est posé tôt, plus rapidement les traitements peuvent être instaurés, ce qui peut améliorer le pronostic et la qualité de vie de l'enfant et de sa famille [1,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du syndrome d'Aicardi. Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) publié par la HAS en 2024-2025 constitue la référence officielle pour les professionnels de santé [1].
Ces recommandations insistent sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire précoce. L'équipe doit inclure un neurologue pédiatre, un ophtalmologiste, un généticien, ainsi que des professionnels de la rééducation (kinésithérapeute, orthophoniste, psychomotricien). Cette approche coordonnée est essentielle pour optimiser le développement de l'enfant [1].
Le PNDS recommande également un suivi régulier avec des consultations spécialisées tous les 3 à 6 mois selon l'âge et la stabilité clinique. Les examens complémentaires (EEG, IRM, fond d'œil) doivent être répétés selon un calendrier précis pour détecter précocement d'éventuelles complications [1].
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche graduée, débutant par les antiépileptiques de première intention (vigabatrine, corticoïdes) avant d'envisager les molécules plus récentes en cas de résistance. L'importance du soutien psychosocial des familles est également soulignée [1,4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations proposent un soutien aux familles touchées par le syndrome d'Aicardi. Ces structures jouent un rôle essentiel dans l'accompagnement, l'information et la recherche [13,14].
En France, l'Association Française du Syndrome d'Aicardi constitue le principal point de contact pour les familles. Elle organise des rencontres, diffuse des informations médicales actualisées, et soutient la recherche. Son site internet propose des ressources pratiques et met en relation les familles [13].
Au niveau européen, ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies) inclut le syndrome d'Aicardi dans ses missions de soutien aux familles et de financement de la recherche. Cette organisation dispose de ressources importantes et d'une expertise reconnue dans les maladies neurologiques rares [15].
Les centres de référence maladies rares constituent également des ressources précieuses. Ils proposent une expertise diagnostique et thérapeutique, participent à la recherche, et forment les professionnels de santé. En France, plusieurs centres prennent en charge le syndrome d'Aicardi dans le cadre des malformations et maladies congénitales du cervelet [1].
N'oublions pas les ressources en ligne comme Orphanet, portail de référence sur les maladies rares qui propose des fiches détaillées, des annuaires de spécialistes, et des informations sur les essais cliniques en cours [13,14].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec le syndrome d'Aicardi nécessite une organisation particulière du quotidien. Voici nos conseils pratiques pour accompagner au mieux votre enfant et préserver l'équilibre familial.
Sécuriser l'environnement est primordial. Protégez les angles des meubles, installez des barrières de sécurité, et ne laissez jamais votre enfant seul dans son bain. Ayez toujours à portée de main les médicaments d'urgence prescrits par le neurologue et assurez-vous que tous les membres de la famille savent les utiliser [6].
Pour les déplacements, investissez dans un siège-auto adapté au handicap et n'hésitez pas à demander une carte de stationnement pour personne handicapée. Les voyages restent possibles avec une bonne préparation : emportez suffisamment de médicaments, les ordonnances, et les coordonnées des médecins référents [8].
Prenez soin de vous également. S'occuper d'un enfant avec un handicap lourd est épuisant physiquement et moralement. N'hésitez pas à demander de l'aide à votre entourage, à faire appel aux services de répit, ou à consulter un psychologue si nécessaire. Votre bien-être est essentiel pour accompagner votre enfant sur le long terme.
Enfin, restez connectés avec les autres familles. Les groupes de soutien, les forums en ligne, et les rencontres organisées par les associations permettent de partager expériences et conseils pratiques. Vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et nécessitent une consultation médicale urgente. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications graves [6,8].
Consultez immédiatement si votre enfant présente des crises d'épilepsie prolongées (plus de 5 minutes), des crises qui se répètent sans récupération entre elles, ou des difficultés respiratoires pendant ou après une crise. Ces situations peuvent constituer un état de mal épileptique, urgence vitale nécessitant une hospitalisation [6].
D'autres signes justifient une consultation rapide dans les 24-48 heures : fièvre élevée (risque de convulsions fébriles), vomissements répétés, refus alimentaire persistant, ou modification importante du comportement habituel. Les infections peuvent décompenser l'épilepsie et nécessiter un ajustement thérapeutique [8].
Pour le suivi régulier, respectez le calendrier établi par l'équipe médicale. Les consultations de neurologie pédiatrique permettent d'ajuster les traitements, de surveiller la croissance et le développement, et de dépister précocement d'éventuelles complications. N'hésitez jamais à poser vos questions, même si elles vous paraissent banales [1].
En cas de doute, le médecin traitant reste votre premier interlocuteur. Il connaît votre enfant et peut vous orienter vers les spécialistes si nécessaire. Gardez toujours avec vous la liste des médicaments et les coordonnées de l'équipe spécialisée [1].
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il un jour marcher et parler ?Le développement psychomoteur dans le syndrome d'Aicardi est très variable. Certains enfants acquièrent des compétences limitées comme le maintien de la tête ou la reconnaissance des proches, mais la marche et le langage restent exceptionnels. Chaque enfant évolue à son rythme, et il est important de célébrer chaque petit progrès [8].
Les crises d'épilepsie vont-elles s'arrêter avec l'âge ?
Malheureusement, l'épilepsie dans le syndrome d'Aicardi est généralement persistante et souvent résistante aux traitements. Cependant, les nouveaux antiépileptiques comme le brivaracetam offrent de nouveaux espoirs de contrôle des crises [4].
Puis-je avoir d'autres enfants sans risque ?
Le risque de récurrence est très faible (moins de 1%) car la plupart des cas sont sporadiques. Un conseil génétique peut vous aider à évaluer précisément ce risque selon votre situation particulière [8].
Mon enfant souffre-t-il ?
Cette question angoisse beaucoup les parents. Les enfants avec un syndrome d'Aicardi peuvent ressentir de l'inconfort lié aux crises ou aux troubles digestifs, mais ils sont également capables de plaisir et de bien-être. Une prise en charge adaptée permet de minimiser l'inconfort [6].
Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
La recherche progresse constamment. Consultez régulièrement les sites spécialisés comme ClinicalTrials.gov ou contactez les associations de patients pour connaître les dernières opportunités de recherche [2,3].
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il un jour marcher et parler ?
Le développement psychomoteur dans le syndrome d'Aicardi est très variable. Certains enfants acquièrent des compétences limitées comme le maintien de la tête ou la reconnaissance des proches, mais la marche et le langage restent exceptionnels. Chaque enfant évolue à son rythme.
Les crises d'épilepsie vont-elles s'arrêter avec l'âge ?
L'épilepsie dans le syndrome d'Aicardi est généralement persistante et souvent résistante aux traitements. Cependant, les nouveaux antiépileptiques comme le brivaracetam offrent de nouveaux espoirs de contrôle des crises.
Puis-je avoir d'autres enfants sans risque ?
Le risque de récurrence est très faible (moins de 1%) car la plupart des cas sont sporadiques. Un conseil génétique peut vous aider à évaluer précisément ce risque selon votre situation particulière.
Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
La recherche progresse constamment. Consultez régulièrement les sites spécialisés comme ClinicalTrials.gov ou contactez les associations de patients pour connaître les dernières opportunités de recherche.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - Colobomes oculaires. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Systematic quantitative modeling of the natural history of Aicardi syndrome. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Women With Genetic Epilepsies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Long-term efficacy and tolerability of brivaracetam in pediatric epilepsy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] French protocol for diagnosis and management of type 1 interferonopathies. 2025.Lien
- [6] Diagnostic approach to Aicardi syndrome: a case report. 2022.Lien
- [7] Interféronopathies de type I: d'un nouveau concept aux thérapeutiques ciblées. 2023.Lien
- [8] Systematic quantitative modeling of the natural history of Aicardi syndrome: A cross sectional study of 245 published cases. 2024.Lien
- [13] Syndrome d'Aicardi. Orphanet.Lien
- [14] Syndrome d'Aicardi-Goutières. Orphanet.Lien
- [15] Syndrome Aicardi-Goutières (AGS). ELA International.Lien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] French protocol for diagnosis and management of type 1 interferonopathies (2025)
- [HTML][HTML] Diagnostic approach to Aicardi syndrome: a case report (2022)3 citations
- Interféronopathies de type I: d'un nouveau concept aux thérapeutiques ciblées (2023)
- Systematic quantitative modeling of the natural history of Aicardi syndrome: A cross sectional study of 245 published cases (2024)[PDF]
- Maladies auto-inflammatoires: aspects physiopathologiques (2025)
Ressources web
- Syndrome d'Aicardi (orpha.net)
Le diagnostic repose sur les signes cliniques, l'imagerie cérébrale et la présence d'anomalies squelettiques. Il n'existe pas de test sanguin ou d'autre test de ...
- Syndrome d'Aicardi-Goutières (orpha.net)
Dans la forme classique, les symptômes débutent dans les premiers jours ou mois de vie et se traduisent par une encéphalopathie subaiguë sévère (difficultés à s ...
- Syndrome Aicardi-Goutières (AGS) (elainternational.eu)
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25 avr. 2025 — Les symptômes courants comprennent des crises d'épilepsie, des retards de développement, une déficience intellectuelle, des problèmes de vision ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.